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Citations de Patrice Trigano (30)


Incapable de définir les contours incertains du comment, plus encore d'expliquer les raisons fuyantes du pourquoi, du mal de vivre qui m'assiégeait.
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Je me sentais de trop dans cette famille où tout sonnait faux.
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On pariait sur l'être en dénonçant l'avoir.
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Toute vérité a la fragilité fugace d'une aile de papillon.
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J'ai compris comment derrière les masques sociaux se dissimulent pernicieusement les troubles névrotiques de chaque individu.
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Les portes sont grandes ouvertes à ceux qui font choix de chercher à se connaître. Mais passé le seuil, le parcours devient périlleux, miné de toutes ces choses que nous refusons de croire, de nos blessures qui grondent à l'unisson. Les ronces de la vie laissent des cicatrices que nous ne voulons pas voir.
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Chacun aura la possibilité d'y reconnaitre des bribes de son histoire, jetées dans un chapeau qu'on aimerait voir retourné à la fin du roman pour former une mosaïque du bonheur. Mais il arrive que ce dernier refuse de se manifester, et qu'il prenne alors la voix de la folie ou le visage du malheur.
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C'est donc avec l'assurance aveugle d'un somnambule que j'avançais dans la lecture de cet ouvrage dont bien des phrases semblaient me concerner.
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« Les deux amis étaient arrivés au fond du passage, à la croisée de deux allées. Là où se trouvait un couloir étroit et sombre, entre la façade du Théâtre moderne et le restaurant Aragoni – étrange coïncidence. Aragon l’y entraîna et lui montra une enseigne lumineuse sur laquelle figurait le mot « BAINS ». René ne pouvait imaginer que ce local pût servir à autre chose qu’à des actes d’hygiène. En léger retrait se trouvait un majestueux escalier en bois laqué blanc qui menait au sous-sol. En descendant les premières marches il eut le sentiment de s’enfoncer dans les mystères de l’établissement.

Un homme en blouse blanche les accueillit et, après qu’Aragon lui eût glissé quelques mots à l’oreille et remis un billet, il leur tendit à chacun une serviette et les conduisit vers des cabines individuelles dont les portes en enfilade occupaient le mur du fond de la salle de réception. Aragon, serviette pendue au bras, ouvrit une porte et fit un clin d’œil à René en ajoutant :

—    À tout de suite.

René eut une hésitation. Mais non, tu ne vas pas donner dans la pudibonderie, se dit-il. Et puis, il ne pouvait négliger son attirance envers Louis qui, tout au long de cet après-midi, s’était accrue avec la force d’une aimantation. À son tour il s’engouffra dans l’une des cabines ; s’y trouvaient un portemanteau de style Art déco, un miroir, une boîte à effets et une banquette recouverte de moleskine, tout aussi blanche que les murs et le sol carrelés. Au fond de ce vestiaire individuel : une autre porte. Faisant fi de ses scrupules, René se déshabilla et la poussa. »



« Avec des mots d’une extrême précision et un ton neutre, Breton s’exprima comme aurait pu le faire un chirurgien à l’heure du compte rendu opératoire.

—   Vous n’avez, cher Crevel, manifesté aucun signe de résistance. Deux minutes trente-cinq après mes premières passes, votre buste a brutalement basculé sur la table. J’ai craint pour votre visage, qui fort heureusement n’a pas été blessé. Puis vous avez été pris de tremblements qui ont cessé lorsque vous vous êtes lancé dans un discours tout d’abord incompréhensible. Vos paroles, à jet continu, étaient entrecoupées de soubresauts et de râles, des contractions sont apparues sur votre visage tandis que vos mains se contorsionnaient. Tout cela était désolant et j’ai cru à l’échec de cette plongée dans votre inconscient. Je m’apprêtais à vous réveiller lorsque soudain... Vous avez poussé un grand soupir pour conter l’une des histoires les plus folles qu’il m’ait été donné d’entendre. »
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En hommage aux dandys, admirables esthètes, abonnés au mal de vivre, que j'ai eu le bonheur de connaître.
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