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Critiques de Patrick Caujolle (54)
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Au nom du Roy

Tout d'abord je tiens à remercier les éditions La Bouinotte ainsi que Babelio pour m'avoir envoyé ce roman. Je n'ai jamais lu de roman de Patrick Caujolle et même si j'apprécie les romans historiques, je dois bien préciser qu'il ne s'agit pas des romans que je lis le plus.

Il s'agit donc d'un roman historique qui se concentre sur une partie de l'histoire, qui pour ma part, m'est très peu connue. J'ai en effet étudié en faculté de droit l'histoire des institutions de 1789 à nos jours mais il s'agissait alors principalement d'étudier les institutions politiques, et non pas l'Histoire en tant que telle. Toutefois, même si le contexte est historique et que certains protagonistes ont réellement existés, il s'agit bien d'une fiction.

L'histoire débute en Vendée en 1793, durant une période sombre de l'Histoire de France : La Révolution française, et ici plus particulièrement avec la bataille de Cholet. Nous suivons un jeune chirurgien, Etienne Fièvre, chargé par Charles de Bonchamps d'accomplir une mission. Le roman a la particularité de nous faire suivre un royaliste, et non un révolutionnaire, ce qui n'est pas des plus courants. En effet, j'ai plus facilement trouvé des films/téléfilms/romans sur le début de la Révolution française et les révolutionnaires que sur la continuité de cette Révolution et les royalistes.

L'histoire du roman se centre sur la quête donnée par Monsieur de Bonchamps au protagoniste principal, à savoir la disparition de cadavres. Des chariots de cadavres disparaissent mystérieusement. Où sont-ils emmenés ? Et dans quel but ? Même si cette quête n'est finalement pas aussi centrale que le résumé nous le fait croire et n'est pas assez détaillée à mont goût. De plus, Etienne Fièvre se retrouve impliqué dans une seconde quête relative à la survie d'un membre de la famille royale détenu au Temple, la prison dans laquelle il était enfermé avec sa famille.

Toutefois, même si ce roman est plaisant à lire, je n'ai pas été happée par l'histoire. Je dois même dire que l'issue du roman m'indifférait quelque peu une fois la mission secondaire accomplie. La révélation de ce à quoi servent les cadavres n'a pas produit chez moi de choc ou de stupéfaction. Passé les 3/4 du roman, j'étais plutôt détachée de l'intrigue et la fin du roman m'a parue un peu longue.
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Sang pour cent dans le noir

Pourquoi ce titre et pourquoi ces mots (ou parties de mots) écrits en gras ? C’est ce qui est expliqué dans le prologue. Ce livre est le centième de la collection. L’idée de ce recueil était simple : « jouer sur les mots, leur son et leur sens. Cent, sang, sans, sent, c’en, s’en et tant d’autres…Vingt-quatre auteurs sur la cinquantaine que nous avons publiés depuis le lancement de la collection. C’est dire la fidélité et l’engagement de la team Du Noir au Sud. »

Tous les titres des nouvelles contiennent un homophone du mot cent, ou l’un des mots du titre le contient. (Liste des titres et auteurs en fin de retour)

24 auteurs, cela signifie 24 styles différents, 24 univers différents. Un très bon moyen de découvrir des plumes que l’on ne connait pas (pas encore !) Cela veut dire aussi que je ne peux pas faire un retour sur tous les textes, mais plutôt donner un ressenti global.

Chaque nouvelle fait en moyenne entre 15 ou 20 pages, mais certaines sont beaucoup plus courtes, comme Consanguins (con sans gains) qui n’en fait que 6.

Les univers sont différents, parfois très noirs, parfois teintés d’humour ou flirtant avec le fantastique. Mais à chaque fois, il y a crime, intrigue, ou « ras le bol ». Elles se terminent bien…ou pas…

Bien sûr, j’ai eu des préférences, normal, certaines m’ont touchée plus que d’autres, par l’histoire elle-même ou par le style de l’auteur. L’avantage de ces recueils, c’est que chacun peut y trouver son bonheur.

Une chose que j’ai beaucoup appréciée dans ce livre, la présentation des auteurs avant chaque nouvelle.

Mon top 3, dans l’ordre d’apparition dans le livre : Un repas bien innocent de Patrick Caujolle (courte et efficace) ; Sans toi d’Eric Dupuis (une nouvelle qui aborde le thème de la violence conjugale ; très aboutie) ; Sang équivoque de Philippe Lescaret (plus légère et bien amenée). Ce qui ne veut pas dire que les autres ne m’ont pas plu ; chacune a son charme.

Un excellent moment de lecture avec ce recueil ! J’avoue apprécier de plus en plus les nouvelles, et ce n’est pas un exercice facile pour les auteurs !

Je remercie les éditions Cairn pour leur envoi. Un grand merci également à Eric Dupuis pour m’avoir proposé ce livre.

Je vous souhaite une bonne lecture.

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Sang pour cent dans le noir

Découverte d'auteurs. Des histoires qui se finissent bien ou pas... Certaines dont les personnages dont on n'aurait aimer poursuivre davantage leurs péripéties. Assez prenant. Je le conseille !!
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Haine noire

Chronique complète sur le blog :



" En résumé, ce fut un roman très enrichissant et plutôt plaisant à lire. Le protagoniste est attachant et on arrive facilement à immerger dans son monde. Je le recommande pour ceux qui ont parfois du mal avec les polars, ce roman peut servir d’initiation. "
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Beau temps pour les couleuvres

Dans ce roman, il ne faut pas se fier à la simplicité apparente !

C'est ce que le capitaine de police Gérard Escaude va se rendre compte au fil de cette enquête.

Avec son stagiaire Victor, il se retrouve, au lieu de partir pêcher la truite, sur l'affaire d'un meurtre.

Toulouse. Une femme est découverte poignardée de nombreux coups de couteau avec son mari qui avoue le crime. Mais devant ce monsieur Duval si calme et si bavard, les doutes vont s'insinuer dans l'esprit de Gégé et de son stagiaire.

Et si l'affaire n'était pas aussi simple que ça ?



L'auteur nous entraîne dans une intrigue originale du chat et de la souris. Situation que l'on découvre au fil de l'enquête rondement bien menée par Gégé et son stagiaire Victor. Ces deux personnages sont attachants. D'un côté Gégé, le vieux flic qui regrette l'évolution et transmet tous les bons vieux tuyaux à la jeunesse. Et de l'autre Victor, un stagiaire plein d'espoir en son futur métier et avide des recommandations de son supérieur. Du coup, une équipe de choc qui mélange à merveille le savoir faire et le savoir être de leur génération. Ce qui donne par moment un langage "vieux poulet" bien croustillant ! On s'y croirait ! Un beau travail d'écriture de la part de l'auteur.

Je n'en n'oublie pas l'enquête qui astucieusement entraîne les protagonistes et le lecteur, de rebondissements en rebondissements. Tout s'enchaîne jusqu'au dénouement qui surprend.

Je vous avais prévenu que l'intrigue était originale !


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Beau temps pour les couleuvres

De nombreux auteurs de littérature policière ont débuté en écrivant de la poésie. Ce n'est pas un crime, demandez à Marc Villard ou Adam Saint-Moore par exemple. Cela leur a permis de peaufiner un style qui souvent imprègne leurs romans. Patrick Caujolle a donc emprunté cette voie, récoltant au passage quelques prix honorifiques. Mais la poésie est un art confidentiel et rares ceux qui actuellement se font un nom dans ce domaine pourtant exigeant. Et ce sens du rythme, de la description, du regard porté sur la nature ou les êtres humains s'en ressent, apportant une note plus souple dans la narration.







Alors qu'il se promet un week-end tranquille à pêcher la truite dans l'étang de Hers avec son copain Pierrot, le capitaine Gérard Escaude, attaché au commissariat de l'Ouest, quartier Saint-Cyprien à Toulouse, est arraché à ses idées vagabondes et halieutiques par le téléphone. Il n'avait plus que vingt minutes à tirer pour s'échapper du bureau, les plus longues, mais la substitut du procureur annihile ses volontés d'aller taquiner la truite pour lui proposer d'aller fouiner en eaux troubles.



Un homicide vient d'être signalé dans une rue calme, un homme qui aurait poignardé sa légitime épouse d'environ une trentaine de coups de couteau. La défunte n'a plus besoin de soins, sauf des analyses de la police scientifique et de l'autopsie réglementaire, tandis que son mari, Marcel Duval, retraité de la SNCF, découvert prostré, on le serait à moins, a été transféré dans un service médico-judiciaire. Le lendemain, affolement général, Duval a disparu. Il s'est simplement enfui de l'hosto mais est rapidement retrouvé.



Interrogé par Escaude et un inspecteur stagiaire, Victor, qui découvre la boutique, Marcel Duval ne nie pas les faits. D'abord il a été retrouvé sur les lieux du drame, un couteau ensanglanté près de lui. Marcel se déshabille, c'est une image, et raconte sa petite vie maritale. Lui contrôleur, elle secrétaire médicale, n'ayant plus grand chose en commun que l'art, la passion de la littérature pour elle, de la peinture pour lui. Et puis les années passent et il s'est trouvé une maîtresse. C'est bon pour l'hygiène. Seulement un SMS malheureux lu par son épouse, le drame et puis voilà...







Pour Escaude, le genre d'enquête banale, rapidement bouclée, sauf que... D'après le légiste, si l'épouse de Marcel Duval n'aurait pu survivre à ses blessures, elle serait décédée de toute façon à cause des médicaments ingurgités, du Phénobarbital, en masse. Un médicament qui n'est plus délivré dans les pharmacies depuis des décennies. De plus, si les empreintes de Marcel Duval figurent en bonne place, une autre se révèle aux yeux exercés de la police scientifique, jetant un doute dans l'esprit des enquêteurs. Et lorsque Escaude et Victor se rendent chez la belle Marie-Jo Vigouroux, la jeune maîtresse présumée de Duval, elle en fait tout un pastis. D'accord, ils se connaissent, mais rien de plus que quelques papotages concernant la vie de famille, ou ce qu'il en restait, et la peinture.



Autre point qu'il convient d'éclaircir, c'est le rôle du fils Duval, Théo, qui est actuellement à Paris interné pour des problèmes de schizophrénie.



Tout comme les truites qui gobent les mouches artificielles utilisées par Escaude lors de ses parties de pêche, le capitaine devra avaler de nombreuses couleuvres durant son enquête, mais ce ne sont pas les premières qu'il déguste. Ses parcours, autant familial que professionnel, ont été chaotiques. Il aime son métier de flic mais n'apprécie pas sa hiérarchie. Ecoute, je vais pas me mettre un grelot autour du cou pour faire plaisir à des Le Nimir (son patron) de bas-quartier qui sont cons comme la lune. Et encore, avec la lune, il y a des éclipses. Lui et quelques autres seront toujours des exécuteurs des basses œuvres mais jamais des flics.







Tout comme la poésie sert d'auto psychanalyse, le roman lui aussi permet à des écrivains de pouvoir évacuer ce qui les perturbent dans leur travail. Ainsi Patrick Caujolle, qui a passé quinze ans à la Crim' du SRPJ de Toulouse, se sert de l'écriture d'un roman pour évacuer tout ce qui le mécontente, ce qu'il n'apprécie pas dans sa profession, ce qui le met en rogne et il s'en explique à plusieurs reprises via Escaude s'adressant à son stagiaire qui est encore tout feu, tout flamme.



La politique du chiffre, les carriéristes, mais également les avocats, bref une analyse du mal-être par procuration. Et c'est ce que l'on peut reprocher à ce roman, les digressions qui ralentissent le rythme de l'enquête et de la lecture.



Le roman policier tend à servir d'exutoire à une corporation mal dans sa peau, et l'écriture à indiquer les rancœurs, l'incompréhension ressenties par les membres d'une corporation coincée entre politiques et public, le besoin d'empathie qui en découle, mais pas sûr que le lecteur adhère à ce déballage d'états d'âme.




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Ennemis publics n°1 : Ces français que le mon..

Dans la cour de l'école, nous jouions volontiers aux gendarmes et aux voleurs, mais peu de mes camarades émettaient le désir d'être dans le camp des représentants de la loi. Moi le premier. Pourquoi cette attirance à vouloir figurer dans les bandes des hors-la-loi ? Je ne saurais trop dire. Peut-être l'attrait de l'aventure, du goût du risque, l'envie de défier la maréchaussée qui représentait la rigidité de l'éducation parentale et celle des instituteurs et d'assumer un côté rebelle, de se prendre pour Robin des Bois, Cartouche, Mandrin, Arsène Lupin et autres héros des romans populaires qui exerçaient sur notre imaginaire une véritable empathie sans que nous sachions vraiment qui étaient ces personnages de cinéma et pour nous de fiction.



Patrick Caujolle narre la vie des quelques-uns de ceux qui ont été désignés comme des Ennemis publics N°1 en détruisant le mythe qui avait été forgé par des romanciers, tel Jules de Grandpré, ou des acteurs comme Belmondo. Les bonnes actions, supposées, masquaient les délits et les crimes dont ces personnages se sont rendus coupables, alimentant souvent la presse friande d'actions d'éclats, et dont les lecteurs souvent se régalaient en lisant leurs prouesses.



Des légendes se sont créées autour de certains de ces malfaiteurs et pourtant, dans un style sec et rigoureux, Patrick Caujolle démontre que Cartouche et Mandrin n'étaient pas de si charmants héros de littérature que ça. Leurs exploits n'entraient pas, ou peu, dans la défense de la veuve et de l'orphelin, dans le désir de spolier les riches afin de donner aux pauvres. Leurs exactions firent de nombreuses victimes, et surtout les crimes de sang étaient perpétrés dans la violence. Même si pour certains les victimes étaient choisies. Adieu le mythe, place à la réalité.



Mais tous n'ont pas acquis l'aura de Cartouche ou Mandrin. Les Chauffeurs de la Drôme par exemple. Les Chauffeurs de pâturons ou Brûleurs de pieds, sont apparus peu après la Révolution et ils s'introduisaient souvent de nuit chez des gens, leur brûlant les pied afin de leur faire avouer où le magot était caché, lorsqu'il y en avait un. Autre personnage dont l'histoire est narrée dans cet ouvrage, puisque j'évoque le feu, c'est bien évidemment Landru, alias le Sire de Gambais ou encore le Barbe-Bleu de Gambais, village situé non loin de Houdan, et qui s'était forgé une spécialité culinaire au feu de bois.



La suite ci-dessous :
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Le prix de la mort

Un commissaire divisionnaire en retraite retrouvé assassiné chez lui, dans son appartement de la rue de l’Échiquier à Paris. Aucune trace d'aucune sorte, aucun indice. Le tueur est-il un connaisseur ou particulièrement précautionneux? La police s'interroge.

Quelques jours plus tard, on découvre le cadavre d'un juge pénal dans le parking de son immeuble. La capitale est-elle la proie d'un maniaque qui s'en prend aux flics et aux juges? Le capitaine Bastide chargé de l'enquête ne sait plus à quel saint se vouer: les meurtres ont-ils un rapport avec une ancienne enquête du divisionnaire? Ou avec les affaires en cours menées par le juge Kerguelec?

Bastide et son équipe ont beau fouiller dans le passé et les affaires traitées des deux hommes froidement et sauvagement assassinés, aucun lien apparent ne semble relier les deux affaires. En un mot, l'enquête piétine !! Et le capitaine Bastide fulmine...

Le Prix de la mort a été publié par les éditions De Borée en 2017. Il est le troisième roman policier de l'auteur. Contrairement aux deux précédents, l'action se situe en grande partie à Paris avec une fin au Québec.

Le style est solide, un peu brut parfois, alternant langage familier teinté d'argot des flics: "Quelques planques, une caisse qui part, une filoche d'enfer et bientôt une pastille sous la carlingue." (Page 12) avec un langage plus standard, parfois même légèrement phraseux, adapté soit à la personne, soit à la situation, comme dans ce passage où Bastide interroge la veuve du commissaire qui vient d'être assassiné: "Mais il savait la souffrance si hautaine, si insensible, et si souvent prodigue qu'elle n'en aurait eu cure. Alors, telle une caresse, il posa sur la vieille dame son regard le plus doux puis dispensa à cette femme de classe dont la vie venait de s'écrouler les premiers mots de réconfort." (Page 18).

Le ton parfois désabusé montre bien le désarroi des enquêteurs pris en étau entre une violence qu'ils côtoient au quotidien et le manque de moyens pour résoudre au plus vite leurs enquêtes et empêcher le mal de proliférer, mais aussi le manque de reconnaissance pour un travail ingrat trop souvent incompris des novices. Le rythme du récit est savamment ralenti par des passages de théories, de réflexions et de dialogues.

Le Prix de la mort est un polar très attachant, sans fioritures ni langue de bois. Patrick Caujolle y raconte, sous couvert d'une fiction habilement mise en scène, le quotidien d'une brigade de police constituée d'hommes et de femmes d'horizons divers mais tous animés du désir d'assainir un peu le monde dans lequel nous vivons. Il brosse un tableau de la France moderne et de son système judiciaire plutôt sombre, sans illusion, se contenant de dire les choses telles qu'elles sont avec l'infime espoir qu'elles évoluent dans le bon sens. 
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Le prix de la mort

Dans ce roman, l'auteur à travers son intrigue nous plonge dans le quotidien d'une brigade de police du Quai des Orfèvres.

Un ancien patron du 36 est retrouvé assassiné dans son appartement. Le mot "Trahison" écrit avec du sang sur un mur, est le seul indice qui démarre l'enquête du capitaine Gérard Bastide. D'autres meurtres vont suivre, avec à chaque fois une mise en scène particulière mais rien de palpable. La fine équipe de Gérard s'embourbe à chaque rebondissement dans des fausses pistes à travers Paris et ses catacombes. Mais au fil des chapitres, tout s'accélère lorsque d'infimes petits détails sont repérés.

Oh! si infimes, mais ...

C'est avec un jargon flic qui donne du réalisme au récit, que l'auteur m'a entraîné dans cette histoire.

'ai suivi pas à pas de Paris au Québec les investigations d'une équipe soudée autour d'un capitaine qui aime son métier et la nuit.

L'auteur de par son vécu d'ancien fonctionnaire de police et sa plume, a su me donner l'impression de vivre au réel avec ses enquêteurs et m'a permis d'arriver à la même conclusion pour aboutir au dénouement.

Je comprends mieux maintenant sa sélection au Prix des Orfèvres 2017.

Car tous les ingrédients d'un bon polar sont dans celui-ci !
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Le prix de la mort

Patrick Caujolle nous plonge avec Le Prix de la Mort dans la nostalgie du 36, dans une époque où les enquêtes n’étaient pas majoritairement réalisées via un traçage numérique où le terrain et les hommes étaient la clé du succès.

Je passe rapidement sur la 4ème de couv’. Deux anciens flics et un jeune juge d’instruction, assassinés, une enquête qui patauge, Gérard Bastide qui sentent le poids du besoin de la Justice pour découvrir au plus vite celui qui est derrière tout cela.

L’intérêt du roman réside à mon sens dans l’écriture, la tonalité employée par Caujolle. Comme beaucoup d’anciens flics que la plume titille, ça sent le jargon, le réalisme. C’est pour moi, l’intérêt majeur de ce roman. Pour le reste, c’est un polar de facture classique, construit et rythmé entre les piétinements d’une enquête qui semble partir dans tous les sens et les rebondissements - des meurtres servis durant le roman pour relancer une intrigue qui se tient. Entre pistes incertaines, motivations obscures de l’assassin, procédures multiples, c’est bien de crédibilité dont il s’agit. Quand, les investigations ne permettent pas d’appréhender un suspect que l’aspect scientifique n’est qu’une partie du job, il faut aller gratter des archives, glaner des témoignages, recouper et recommencer jusqu’à trouver le fil. C’est le boulot de Gérard Bastide et ses collègues de l’Identité judiciaire. Et là, Le Prix de la Mort tient toutes ses promesses. Ça flaire l’expérience du terrain. J’ai toutefois un regret. L’aspect psychologique des personnages principaux manque quelque peu d’épaisseur pour en faire un polar hors norme. Car si l’équipe De Bastide se tient, c’est davantage par les mots que par un ressenti des liens humains qui les nouent les uns aux autres.

En conclusion, Le Prix de la Mort est un bon classique en devenir, un excellent éclairage sur la vie professionnelle de flics de terrain.


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R.I.P.

Tout d'abord merci aux Éditions du caïman pour ce livre..

" Aprés Beau temps pour les couleuvres , c'est toujours avec humour et au plus prés de la réalité du terrain que Patrick Caujolle nous plonge au coeur de cette action policiére qu'il connait si bien.Vous avez demandé la police ? Ne quittez pas , elle est dans ces pages ... "

Vous voulez passer un agréable moment avec une écriture simple et pleine d'humour . Ce livre est fait pour vous !!! On n'a aucun mal à s'imaginer les lieux les scènes et a entrer dans l'histoire dès les premiers chapitres.J'ai vraiment passé un agréable moment en compagnie du Capitaine Gérard Escaude.

J'ajoute donc Beau temps pour les couleuvres dans ma pile à lire avec plaisir
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Beau temps pour les couleuvres

La dame toulousaine a pris une avalanche de coups de couteau et... elle est morte. Son mari, un drôle de mec tout à fait détendu, verbeux, se retrouve en garde à vue. C'est le sieur Gégé, assisté de Victor son stagiaire, qui doit se taper cette affaire qui semble bouclée d'avance. Mais dans la famille Duval il y a aussi le fils.



Toulouse, l'auteur il connaît bien, il y a baladé son Sig Sauer. Il était flic et comme dit la chanson « Quand un condé rencontre un autre condé qu'est-ce qu'ils s'racontent ? Des histoires de condés. » Et c'est un peu la finalité de ce récit qui, s'il met en scène une enquête avec un rebondissement de dernière minute, fait la part belle au métier en nous offrant en live les turpitudes et les épanchements d'un sacré lascar nommé Gérard Escaude, capitaine de police affecté au commissariat de St Cyprien – pas celui en bord de mer. Le Gégé c'est un phénomène. Il ne crache pas sur le jaja, maudit son nouveau chef qu'il pendrait bien par les roubignoles pour lui faire passer son cynisme et son arrivisme. Ça commence mal pour lui car au lieu de rejoindre Maurice en Ariège pour poser la mouche sur le nez des truites et se taper un bon gueuleton, c'est un meurtre qu'il va devoir gérer. Et alors qu'il pense que ce sera plié en deux temps trois mouvements, des indices vont lui livrer des informations et ce sont des heures sup qu'il va se taper. Faut dire que M. Duval a le chic pour semer le doute. Avec une assurance déconcertante, il s'exprime comme un homme cultivé, droit dans ses bottes et il n'est absolument pas bouleversé. Ainsi, il convainc Gégé qui va tomber de haut un peu plus tard. Voila comment parfois des innocents se retrouvent en taule alors que des criminels vont rejoindre leurs pénates tranquillou.

La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2016/03/la-vie-bleu.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Beau temps pour les couleuvres

Caujolle Patrick – "Beau temps pour les couleuvres" – Ed. du Caïman, 2014 (ISBN 978-2-919066-16-2)



Agréable découverte d'un auteur dont c'est ici le premier roman policier, mais ayant par ailleurs publié des recueils de poésie (qui lui valurent quelques prix), ce qui transparaît souvent et donne à son écriture une qualité certaine.



En effet, ce n'est pas tous les jours qu'un auteur de roman policier gratifie son lecteur de métaphores et de figures de style soignées, comme par exemple : "les onomatopées des primates zonzonnés" (p. 38), l'humour comme "politesse du désespoir" (p. 24), la belle évocation de Nougaro "le Claude repose aujourd'hui après avoir restitué à Dame Nature les galets que celle-ci avait si élégamment déposé dans sa voix" (p. 80), les "mâles vernissés Cro-Magnon" (p. 131) etc.



De belles évocations des lendemains soixante-huitards (le "farem tout petar" p. 80) ou du Mirail actuel (p. 152-154).



Mieux encore : une intrigue originale, entre deux hommes jouant au chat et à la souris, l'un cherchant à faire avaler des couleuvres à l'autre... Astucieux, et la fin est – bien entendu – immorale comme il se doit.



Un bon moment de lecture.

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Ennemis publics n°1 : Ces français que le mon..

Un super bouquin, captivant à souhait...Des faits mais aussi l aspect psychologique de certains gds truands aujourd'hui oubliés comme Alexandre Jacob (Arsène Lupin), Coignard (Jean Valjean) et bien d'autres...Un régal...très bien écrit en plus
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