Patrick McGuinness

Ces cent derniers jours font allusion aux derniers moments de la dictature de Ceaucescu en Roumanie. Ce jeune professeur qui débarque à Bucarest en 1989 ne sait guère ce qui l’attend. Les tracas administratifs, le marché noir et les destructions de monuments, oui, mais pas seulement. Au travers des amitiés qu’il noue, le jeune homme découvre la face cachée du régime totalitaire, et derrière, d’autres aspects encore. L’humour des situations, la gravité parfois, la poésie souvent, donnent à ce premier roman une impression de « jamais-lu » fort bien venue. Quelques petites longueurs à peine pour un très bon moment de lecture.

La première phrase m'interpelle... Je ne suis pas étonnée, je retrouve des situations vécues à Moscou. Le similaire me fait sourire. Comme comprendre un homme, connaître une ville peut prendre des années et à chacun de mes séjours à l'étranger, j'ai le sentiment d'avoir frôlé juste la surface et d'être restée "hors" de tout.

Patrick McGUINNESS met le doigt sur un aspect de cette ville qui reste immuable. On ne peut que s'attarder sur la réflexion de Leo en page 50 qui en dit long sur le mode de fonctionnement de Bucarest.

LES CENT DERNIERS JOURS est un livre riche en enseignements et truffé de situations particulièrement incompréhensibles pour un étranger mais qui semblent normales pour le commun des roumains.

J'aime cette façon de nous faire vivre le passé, ce qui m'amène souvent à comparer avec le présent

Avec ce professeur anglais, le lecteur fait une double immersion dans deux mondes différents. On passe de la Roumanie à l'Angleterre au gré des souvenirs et des découvertes. J'aime ce style d'écriture qui ouvre une porte à travers le personnage de Leo qui se veut un guide. Le troisième protagoniste de ce récit est Bucarest, une ville pleine de charme et entre nous "elle vaut le détour ".

Ce roman est captivant, certains passages sont émouvants par la souffrance qui en ressort comme celle éprouvée par Rodica et des millions de femmes roumaines en ce temps là qui subissaient en silence.

Et quelle a été ma surprise de retrouver une expression algérienne, bien de chez moi, "béni oui oui" en page 252 utilisée par les Roumains.

Un roman que je conseille vivement.

Au sud de Londres, le cadavre d’une jeune femme est retrouvé, un professeur à la retraite est suspecté.



-> Une très bonne idée de départ

Un des officiers de police chargés de l’enquête est un ancien élève de l’accusé, il y a donc un passé entre les deux. Tout cela sur fond historique, politique et avec une critique des médias. Sans oublier le harcèlement, qu’il provienne des tabloïds, des réseaux sociaux ou même des professeurs et des élèves dans les établissements scolaires.



-> Un fond accrocheur mais une forme qui ne m’a pas plu

Ce livre avait tout pour me plaire, tous les thèmes m’intéressaient… mais malheureusement je n’ai pas accroché avec la forme. Je n’ai pas réussi à être embarquée dans l’histoire. Beaucoup de longueurs à mon goût, alors que d’habitude cela ne me gêne pas. En revanche l’écriture n’est pas du tout mauvaise loin de là mais c’est un ressenti global. Pas d’attachement particulier aux personnages non plus.



-> Un abandon

Au cours de ma lecture j’ai donc décidé de l’abandonner et de ne pas mettre de note àa ce roman. J’abandonne rarement un livre mais je n’aime pas me forcer non plus. Je pense que je passe peut-être à côté d’une bonne intrigue, sur le papier il avait tout pour me plaire mais je n’accroche pas.



Je pense que ce n’est pas du tout un mauvais roman, il n’est tout simplement pas fait pour moi. Je vous invite à lire quelques pages pour voir si le style pourrait vous convenir.



#NetGalleyFrance

Les cent derniers jours est un roman que j'ai trouvé assez difficile à lire.

Je trouvais intéressant de lire un ouvrage parlant des derniers jours de la Roumanie de Nicolae Ceaușescu , malheureusement j'ai souvent du m'accrocher car j'ai trouvé ça assez plat en fait. Il y a des longueurs et même si le thème m'a plu, à un moment je me suis rendue compte que je décrochais !

Ce n'est pas un mauvais livre, mais ce n'est peut-être pas mon style de livre, tout simplement !

J'ai bien aimé l'histoire, mais sans plus ; les personnages : sans plus. Tout m'a très moyennement plu dans ce livre, ce qui a souvent rendu la lecture difficile.

Je mets deux étoiles et demi, car mon avis est vraiment mitigé.

Bien plus qu'un simple polar



Avec son second roman Patrick McGuinness aurait pu offrir un polar comme il y en a tant, une enquête sur un féminicide sur fond de critique des médias mais son style fouillé et son personnage principal lui offrent un échappatoire vers la littérature noire de haute tenue.



Les lecteurs qui, en ouvrant ce roman, s'attendent à lire un polar comme ils en ont déjà tellement lu risquent d'être surpris, l'auteur fait preuve d'une plume délicate, recherchée mais qui n'oublie jamais son double propos.



Car l'auteur s'est attaché à autant narrer une enquête criminelle qu'à dresser le portrait d'un personnage principal qui porte le récit sur ses épaules. L'inspecteur Ander est un flic lunaire, introspectif et le récit va être l'occasion pour lui de se pencher sur ses souvenirs d'enfance, mettant ainsi en lumière l'histoire sanglante et traumatisante entre le Royaume-Uni et l'Irlande.



En véritable équilibriste, l'auteur livre un double récit aussi important l'un que l'autre. Illuminé par les mémoires d'un jeune élève qui ne se remettra jamais de son parcours scolaire au sein d'une école anglaise prestigieuse ainsi que par une enquête qui met en lumière les errements des médias anglais. Le tout sans jamais se départir d'un style à la fois percutant et émouvant.

Un livre magnifique. Écriture somptueuse. Finesse et élégance permanentes. Personnages (principaux et secondaires) fouillés, complexes, très réussis (avec cette question : « qu’est-ce qui a fait que nous sommes devenus ceux.celles que nous sommes ? »). Intrigue, inspirée de faits réels, cousue au point de croix. Vraiment très, très bon.

Au Sud de Londres quelques jours avant Noël, une femme est retrouvée assassinée. Le début de l’enquête amène à arrêter son voisin, M. Wolphram professeur d’une public school en retraite. Même s’il est présumé coupable donc présumé innocent, les tabloïds et les réseaux sociaux vont le jeter en pâture. Sa vie va être décortiquée, passée à la loupe, ses moindres faits et gestes détaillés le transformant en monstre. Ses anciens élèves, collègues, voisins vont être prêts tous pour dire qu’il ne peut être que coupable. Le lynchage médiatique est commencé et aucun retour en arrière ne sera possible. Mais Ander qui est chargé de l’enquête se souvient de Wolphram quand ce dernier était son professeur au lycée…

Avec une construction digne d’un bon polar passant des réminiscences du passé d’Ander à l’enquête incriminant Wolphram, l’auteur est des plus percutants sur notre société. Il décrypte en fin psychologue et grand réalisme notre monde contemporain entre journaleux prêts à tout pour un scoop quitte à détruire la vie de quelqu’un et ces anonymes qui se croient juges juste pour avoir une minute de célébrité. Mais c’est aussi un très beau livre sur l’adolescence et les marques qu’elle laisse une fois adulte.

Des personnages bien construits, une intrigue palpitante, une style prenant, notre société décrite dans ses failles et sa perversion, de quoi passant un bon moment de lecture en tout cas, moi je me suis régalé entre douce mélancolie et froide réalité.

Comment devient-on un bouc émissaire ? Il suffit d'être différent ou de se mettre à part pour que la société nous désigne.

Tout commence à l'école, dans une de ces publics schools anglaises où l'on est élève de père en fils et que l'on finance, devenu adulte, parce que l'on est forcément riche. Ces établissements sont des machines à reproduire des élites formatées et malheur à qui s'écarte du chemin que l'on soit élève (surtout boursier) ou même professeur. Ils sont aussi le refuge de la perversité d'individus aigris qui prennent plaisir à humilier des adolescents fragiles.



Des années plus tard plusieurs se retrouvent autour d'un crime à élucider dans une Angleterre livrée aux tabloïds et aux réseaux sociaux qui savent transformer en quelques minutes un inconnu en monstre, le lynchage médiatique étant devenu un sport national.



Voilà un livre âpre et rude qui pointe le danger de ne pas être conforme au reste de la société, l'intrigue policière n'est pas essentielle mais sert de fil conducteur pour relier différentes époques et personnages. Ceux-ci sont bien dessinés, l'auteur évitant le manichéisme et les clichés.



On pourra reprocher un peu de lourdeur psychologisante mais l'ensemble est une réussite qui provoque bien des réflexions sur le monde dans lequel nous vivons et livre de beaux portraits, avec un faible pour Gary ce policier qui sous son allure de beauf garde une morale sans faille.



Mais ce qui reste le plus marquant c'est la méditation sur l'enfance, les souffrances que l'on peut y subir et les marques indélébiles qu'elles nous laissent.

Dans le nouveau roman de l’écrivain britannique, il y a un meurtre, un coupable idéal, un duo de policiers. Mais il s’agit-là un faux polar qui est un vrai roman mélancolique et drôle.
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Dans ce genre que j'ai du mal à qualifier : témoignage fiction d'événements historiques réels ?? ben c'est du tout bon.

L'un de mes coups de cœur ! Un coup de maître ce premier roman qui propose une plongée fascinante dans la Roumanie de Ceausescu, quelques mois avant la chute du régime, à la suite du narrateur nommé professeur à l'université de Bucarest, et de Léo, son guide, élément indispensable pour naviguer dans les méandres de la société roumaine de l'époque. L'humour (très britannique) est présent au fil des pages pour rendre le voyage aussi agréable qu'intéressant....
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Attention si vous voulez du suspens, des rebondissements, un roman policier haletant, passez votre chemin. Mais si vous voulez un roman très bien écrit, qui nous plonge dans les affres et les dessous peu resplendissants des pensionnats anglais des années 1980... plongez vous dans "Jetez-moi aux chiens". Le corps d'une jeune femme assassinée est retrouvé et les soupçons se portent très vite sur un de ses voisins, ancien professeur, solitaire, un peu particulier. C'est le coupable idéal et la machine judiciaire et médiatique se mettent en route. Ander, enquêteur, l'a côtoyé en tant que professeur quand il était dans un pensionnat anglais et remonte le fil de ses souvenirs : entre atmosphère pesante et non-dits. L'auteur, avec force détails, dissèque notre société médiatique à l'heure des réseaux sociaux où chaque individu peut être jeté en pâture sans oublier cette plongée dans les années 1980. Un roman surprenant que je recommande. #Jetezmoiauxchiens #NetGalleyFrance

Je continue m’a découverte des romans que les Editions 10/18, m’ont envoyé en service presse via le site de NetGalleyFrance.

Hier j’ai commencé Jetez moi au chien de Patrick McGuinness. Et j’ai doit reconnaitre encore une fois que ce livre n’est pas fait pour moi.

J’ai eu du mal à rentrer dans le récit, et au fil des pages j’ai été perdu dans les nombreuses digressions de l’auteur qui m’ont fait perde le fils de l’histoire.

Le style n’est pas mauvais, mais il y a peu de dialogue, et des phrases interminables. En plus on passe du passé au présent sans raison et c'est assez dérangeant. Je m’ennuie beaucoup pendant ma lecture, je ne prend pas de plaisir à y retourner alors j’ai décidé au bout de 20% de ne pas poursuivre ma lecture.

Dans le Kent, une femme a été étranglée. On suspecte un voisin. Toute la vacherie du monde se trouve résumée dans ces chapitres où des réputations sont foulées aux pieds.
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Un roman troublant, qui s’immisce avec brio dans une réalité mouvante, aux innombrables ramifications
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Une fille assassinée et un professeur solitaire, cible idéal pour devenir le meurtrier idéal, mais idéal pour qui ?

Magnifique roman déguisé en polar. L'intrigue n'est qu'un prétexte pour dresser un portrait au vitriol de notre société et de ses travers, bien écrit qui plus est... Un vrai régal !

Ce livre n’était pas du tout ce que je prévoyais et si, le plus souvent, j’aime être surprise, le style de Patrick McGuinness m’a laissée totalement imperméable. Je n’ai pas cessé de me perdre dans les méandres du personnage principal, policier en charge d’une nouvelle enquête criminelle. Je décrochais à chaque page tellement l’auteur partait, selon moi, dans trop de sens à la fois.



Mélangeant passé et présent en quelques lignes, on peut être vite perdu. Mais c’est surtout la proportion de l’auteur à planter l’histoire avec cette nouvelle enquête et à la raccrocher à chaque fois à la vie personnelle du personnage central avec métaphores et souvenirs qui m’a totalement déstabilisée.



À mesure où l’enquête avance, l’intrigue devient plus palpable mais le style très froid manque d’insuffler aux protagonistes un peu d’humanité pour que je puisse m’y attacher. J’ai trouvé ces derniers finalement caricaturaux.
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Coucou bonjour les amis lecteurs me voici avec un nouveau livre : Jetez - moi aux chiens de Patrick M.C Guinness des éditions 10/18 .

Je remercie NetGalley ainsi que les éditions 10/18 de m'avoir permis de lire ce policier que j'ai trouver un long , mais une belle histoire en elle même , l'auteur a su bien d'écrire chaque chapitre , une belle plume facile a lire , il y a du suspens jusqu'au bout de cette histoire .

L' histoire se passe au sud de Londres , quelques jours avant noel , on retrouve le corps d'une jeune femme étranglé .

L' enquête va être mener par l'officier Ander qui va enquêter sur ce crime suspect .Le voisin de la victime est un ancien professeur M Wolphram en retraite , il est seul donc solitaire , timide ,excentrique , intellectuel est le suspect idéal surtout sur les réseaux sociaux ainsi que les journalistes , les voisins , il en font un monstre, Ander en vient a se rappeler une ancienne histoire ou il a été mêler , bien des décennies plus tôt dans un pensionnat anglais ou habitait notre policier d'aujourd'hui alors qu'il était un jeune adolescent , le professeur Wolphram a eu un autre visage et comportements .

Mais ils vont faire des recherches, interroger ,les voisins et tout le monde et aussi l'ancien professeur Wolphram .

Ander est son co-équipier vont aller interroger les tantes de Wolpram , une des tantes est décédé , mais l'autre tante travaille a l'armée du salut , elle en dit que tu bien de son neveu .

Donc les deux officiers de police s'interroges et se demande si c'est bien lui qui aurait fait cela , ils en doute .

Vont ils retrouvaient le vrai assassin ?

J'ai aimer lire ce policiers un peu long pour moi mais j'ai persévérer dans ma lecture , je voulais savoir la fin et j'ai été bien surprise .

Je vous le recommande , vous passerez un bon moment de lecture .

Ma note : 4/5


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En bref, un roman critique sur la société anglaise d'hier et d'aujourd'hui, sur les dérives de l'élitisme et l'impact des médias... L'intrigue policière passe au second plan.

Ce qui frappe dès les premières lignes de cette lecture est le style de l'auteur : dense et complexe, la concentration est de mise pour ne pas perdre le fil de l'histoire... D'autant plus que Patrick McGuinness nous balade entre passé et présent, avec de nombreux personnages.

On comprend donc assez vite que l'enquête policière sur le meurtre d'une jeune fille n'est qu'un prétexte pour aborder un sujet bien plus global, des thèmes beaucoup plus profonds. Entre la sélectivité à tout prix des grandes écoles britanniques, les dérives du monde universitaire et les gens prêts à tout pour avoir leur heure de gloire, l'auteur n'épargne pas la société anglaise... Qui peut aisément se transposer à d'autres pays européens.

[...]

Cette lecture n'est clairement pas ce à quoi je m'attendais, j'ai même été au bord de l'abandon dans le premier tiers, mais je me suis finalement accroché et je n'en ressors pas totalement déçue... Seulement agréablement surprise de ce que j'y ai trouvé. Le dénouement apporte quand même le minimum syndical des réponses au niveau de l'enquête de base, ce qui permet de ne pas être trop frustré.


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J'avoues avoir été un peu déçue par ce récit, je m'attendais à autre chose. En fait, en commençant ma lecture, je cherchais un récit policier où tout serait remis en question. Et en soit, c'est le cas mais c'est secondaire. J'ai plus eu l'impression d'être dans une rétrospective du personnage principal.

Concernant les personnages, ils sont plutôt bien développés. Mais, le style assez froid et détaché de l'auteur fait que l'on ne s'attache pas du tout. Ils ont fini par devenir très lisse malgré la complexitude.

Pour ce qui est de l'intrigue, c'est très complet. Habituellement, c'est une bonne chose mais dans le cas présent, cela m'a complètement perdue. On passe du passé au présent en un claquement de doigts et c'est assez perturbant.

Je n'ai vraiment pas accroché avec le style de l'auteur. En fait, il m'a manqué de l'humanité. J'ai eu la sensation d'avoir des personnages qui étaient soit caricaturaux soit amorphe. C'est dommage parce que je penses qu'il y avait un vrai truc à faire avec l'intrigue.
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