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3.68/5 (sur 42 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1948
Biographie :

Patrick Viveret, né en 1948, a été conseiller référendaire à la Cour des comptes, philosophe, et essayiste altermondialiste.

Titulaire d'une licence et du CAPES de philosophie, diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris. Il a rédigé un rapport, sous le Gouvernement de Lionel Jospin, sur les indicateurs de richesse. Il est à l'origine de la monnaie complémentaire SOL.
Avec Edgar Morin et Stéphane Hessel, il fonde en 2012, le collectif citoyen "Roosevelt 2012".

Source : Wikipédia, site de France Inter
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Soirée rencontre avec Patrick Viveret autour du livre : Le bonheur en marche de Patrick Viveret et Mathieu Baudin. PROGRAMME ? Lectures, débat, rencontre en présence d?un des auteurs : Patrick Viveret. ? Signature et verre de l?amitié. Regardez la soirée en direct ou en replay depuis votre ordinateur, tablette ou smartphone...


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
L'humanité a mis en place des systèmes de rétribution fondés sur la rareté. Gagner de l'argent, prendre le pouvoir, acquérir la gloire, accumuler les conquêtes sexuelles : c'est toujours le couple rareté/possession qui est au coeur du processus. Et le plaisir est lié à cette possession...
La contrepartie de la jouissance des possédants, c'est bien sûr le malheur des dépossédés.
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La grande majorité des êtres humains aspire à vivre dans la paix, la justice et la liberté sur une planète qui reste la seule vraiment habitable dans le système solaire.
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Ils auraient en effet le plein usage de cette monnaie dès lors qu’ils satisferaient aux critères écologiques et sociaux sur laquelle elle serait fondée.
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Cette seconde voie, c’est celle de la vie, du dialogue, de la civilisation, du refus de confondre violence et conflit.

C’est la voie de la liberté face aux régressions sécuritaires, de l’égalité face à l’explosion des inégalités et, bien sûr, de la fraternité, cette grande oubliée de la République, face aux fanatismes et aux racismes de toute nature.
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Il nous faut en effet comprendre que l’une des causes majeures de la démesure, qui conduit ensuite à l’emballement boulimique de la croissance matérielle, est liée aux coûts – et aux coups ! – du mal-être, du mal de vivre et de la maltraitance dans nos sociétés obsédées par la compétition et la rentabilité monétaire.
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Patrick Viveret
(Don Elder Camara, archevêque de Recife, Brésil)
Il existe trois sortes de violence:
La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle (celle qui légalise les dominations, les oppressions, les exploitations)
La seconde est la violence révolutionnaire qui nait de la volonté d'abolir la première.
La troisième est la violence répressive qui a pour objet d'étouffer la seconde et se faisant en fait l'auxiliaire et la complice de la première, engendre toutes les autres.
Il n'y a pas de pire hypocrisie de n'appeler violence que la seconde en feignant d'oublier la première qui la fait naître et la troisième qui la tue.
p.61
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Patrick Viveret
Le jeu simplificateur du "eux" et du "nous", du "nous sommes le peuple", ce sont finalement les populismes de droite qui finissent par l'emporter sur ceux de gauche car ces derniers restent malgré tout freinés par leur culture démocratique. L'un des enjeux majeurs d'un processus démocratique c'est de sortir de cette logique d'éradication où les barbares sont "les autres", "les étrangers", "les ennemis" et accepter de voir que la barbarie est une dégénérescence possible de tout groupe humain que le processus démocratique a besoin de combattre.
p.54
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Patrick Viveret
Il faut entendre la notion de péché comme un véritable empêchement à vivre (le mot hébreu pour péché signifie : manquer la cible et donc, en l'occurence, manquer la cible de la vie elle-même). On comprend que l'" empêchement à vivre" le plus grave soit en effet celui qui conduit à la sidération, à la résignation, au désespoir et donc à la mort.
La colère, au moins, semble du côté de la vie, de l’amour de cette vie, de la rage qui naît du spectacle de sa destruction.
p.50
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La colère peut aussi prendre des formes qui vont "essentialiser" les dominants et les désigner à des formes de vindicte publique. Or, le fait d'être un homme blanc et hétérosexuel n'est pas pour autant synonyme de patriarcat et d'homophobie.
p.27
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Pouvons nous utiliser la colère dans ce qu'elle a de légitime ?
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