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Citations de Paul-Bernard Moracchini (21)


"En partance.
Mon corps s'est arraché à ces forêts de marbre,
Ces froides rues de pierres où ne siègent plus d'arbres .
Je m'en vais retrouver les terres rouges et cyan,
Oú se mêlèrent les sangs.
Je retourne à mes collines, vertes d'arbres
d'épines, à mes sauvages vignes.
J'achéve mon voyage,
Vous reviens malhabile de ce trop long exil. "
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Attendre les choses, les prendre comme elles viennent, et surtout quand elles viennent, puisque tout vient toujours.
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J'ai tenu deux mois ici. Mon abri de fortune a pris avec le temps l'aspect d'une tanière rustique mais confortable. Cependant l'hiver progresse et je m'aprete à faire face aux gelées blanches à ces nuits où le froid me tiendra éveillé.
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L’homme est un animal malade.
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De lourds bagages pour de bien trop lourds voyageurs. Ainsi commence ma fuite.
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Il faut systématiquement mettre en pièces les routines figées.
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Je vous parle ici de prendre part. Ils ne font qu'effleurer ; une main qui survole et qui jamais n'empoigne. Je vous parle d'embrasser la nature à s'en déchiqueter, de se perdre en ses méandres, de s'enlacer dans ses ronces, d'y mourir s'il le faut...
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Les crêtes dominaient, hautes et provocantes, verrouillant à merveille l’enceinte des collines. Le ciel s’obstinait à sombrer calmement derrière d’étranges silhouettes. Puis arrivait cet instant bref où l’azur vire au pourpre et vient épouser les cimes assombries. Soudain tout se figeait et, encerclé par une foule silencieuse, je n’étais plus seul. Les arbres ! Immobiles et noirs. Leur ligne de front se découpait tristement sur un dernier fond bleu. Droits et impassibles, ils semblaient m’épier, aux aguets comme prêts à lancer l’assaut. « Ils attendent la nuit ! » me disais-je souvent.
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Mon anniversaire. Pas plus de gâteau ni de surprise que les années précédentes, mais en récompense, un nombre : dix-huit. La majorité, ma première fuite : premier appartement, premier loyer, premiers jobs, premières filles, premiers excès, mais surtout deuxième naissance.
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Comment faire la part des choses quand, a trop s’isoler, la voix humaine nous devient moins familière que les claquements des éclairs ?
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Les hommes se prennent trop au sérieux, s’écoutent trop mais sans jamais s’entendre.
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Les adieux ôtent tout charme au départ, il me semble.
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Famine sentimentale, indigence familiale, le manque atténuait nos exigences ; chacun savait alors s’accommoder de peu.
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Reste-t-on homme lorsque l'on n'a plus personne à qui se mesurer ?
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Bientôt, j'eus le sentiment que, en me soustrayant à eux, je plongeais peu à peu dans le néant... L'oubli de soi par l'oubli des autres...
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Fuir vers ce qu’ils ont un jour cru savoir, la seule chose qui laisse en eux, très loin, un goût poussiéreux de cohérence. La chose qui les rattache à la vie, à l’enfance, au temps où ils rêvaient encore.
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J’étais arrivé au Manoir dans la matinée. Mon vieux copain Joshua m’avait laissé un double de la clé la veille, lors de notre rencontre au pub. Josh était calme, grand et robuste, avec une imposante barbe brune et les idées en place. Il était rentré se coucher à la fin de sa deuxième pinte de Speight, son boulot de couvreur sur le Manoir l’attendait à l’aube aussi impatiemment qu’une épouse abusive. Moi j’étais tout l’inverse. Instable comme une cargaison de C4 sous le soleil, plutôt freluquet, et surtout sans attaches. J’avais fait la fermeture du pub et m’étais fait raccompagner comme un enfant oublié à la sortie de l’école par une de ces régulières de fin de soirée. Vous savez, ces filles de bars de nuit qui savent prendre soin de vous comme on dorlote un chiot.
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Fuir vers ce qu'ils ont cru un jour savoir, la seule chose qui laisse en eux, très loin, un goût poussiéreux de cohérence. La chose qui les rattache à la vie, à l'enfance, au temps où ils rêvaient encore.
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Fini ce livre sans aucun plaisir
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J’aime semer cette gentille pagaille. C’est exactement comme pisser sur une fourmilière. Gamin goguenard, on regarde ça d’en haut. Sourire aux lèvres, on ricane à chacun des signaux de détresse que vous lance la foule grouillante. Les fourmis affolées, brusquement arrachées à la rigueur rectiligne de leur chemin de croix. Alors, c’est la débandade sous la pluie de l’urine fumante. Les remarques revêches, les situations décalées ; ma déferlante éclabousse droit au visage. J’aime regarder ces rictus de dégoût engloutis par ma crue d’ammoniaque ! Plus que tout, j’aime laisser derrière moi le souvenir dur des cataclysmes, c’est un peu forcer le trait mais tout de même.
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