AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

2.94/5 (sur 50 notes)

Biographie :

Paul-Bernard Moracchini vit entre la Corse et Nice. Auteur-compositeur-interprète de profession, il ne se conforme pas aux cadres d’une carrière bien ordonnée. Il préfère régulièrement prendre la tangente pour se retrouver en pleine nature.

Ancien lauréat du PJE, il a publié son premier roman, La fuite, également aux Éditions Buchet/Chastel.

Ajouter des informations
Bibliographie de Paul-Bernard Moracchini   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Salon du livre : 3 questions à... Paul-Bernard Moracchini


Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
"En partance.
Mon corps s'est arraché à ces forêts de marbre,
Ces froides rues de pierres où ne siègent plus d'arbres .
Je m'en vais retrouver les terres rouges et cyan,
Oú se mêlèrent les sangs.
Je retourne à mes collines, vertes d'arbres
d'épines, à mes sauvages vignes.
J'achéve mon voyage,
Vous reviens malhabile de ce trop long exil. "
Commenter  J’apprécie          180
Attendre les choses, les prendre comme elles viennent, et surtout quand elles viennent, puisque tout vient toujours.
Commenter  J’apprécie          180
J'ai tenu deux mois ici. Mon abri de fortune a pris avec le temps l'aspect d'une tanière rustique mais confortable. Cependant l'hiver progresse et je m'aprete à faire face aux gelées blanches à ces nuits où le froid me tiendra éveillé.
Commenter  J’apprécie          160
Je vous parle ici de prendre part. Ils ne font qu'effleurer ; une main qui survole et qui jamais n'empoigne. Je vous parle d'embrasser la nature à s'en déchiqueter, de se perdre en ses méandres, de s'enlacer dans ses ronces, d'y mourir s'il le faut...
Commenter  J’apprécie          130
De lourds bagages pour de bien trop lourds voyageurs. Ainsi commence ma fuite.
Commenter  J’apprécie          140
Les crêtes dominaient, hautes et provocantes, verrouillant à merveille l’enceinte des collines. Le ciel s’obstinait à sombrer calmement derrière d’étranges silhouettes. Puis arrivait cet instant bref où l’azur vire au pourpre et vient épouser les cimes assombries. Soudain tout se figeait et, encerclé par une foule silencieuse, je n’étais plus seul. Les arbres ! Immobiles et noirs. Leur ligne de front se découpait tristement sur un dernier fond bleu. Droits et impassibles, ils semblaient m’épier, aux aguets comme prêts à lancer l’assaut. « Ils attendent la nuit ! » me disais-je souvent.
Commenter  J’apprécie          110
L’homme est un animal malade.
Commenter  J’apprécie          140
Il faut systématiquement mettre en pièces les routines figées.
Commenter  J’apprécie          130
Mon anniversaire. Pas plus de gâteau ni de surprise que les années précédentes, mais en récompense, un nombre : dix-huit. La majorité, ma première fuite : premier appartement, premier loyer, premiers jobs, premières filles, premiers excès, mais surtout deuxième naissance.
Commenter  J’apprécie          50
Comment faire la part des choses quand, a trop s’isoler, la voix humaine nous devient moins familière que les claquements des éclairs ?
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Paul-Bernard Moracchini (71)Voir plus

Quiz Voir plus

Retour au sens premier ... 🧐 📖

Une polémique fait rage. Vous êtes dans l'œil du cyclone :

en pleine tourmente
ouf ! un moment de répit

5 questions
83 lecteurs ont répondu
Thèmes : expressions françaises , sens , Faux amis , bisous , bisous , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..