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4.11/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 12/02/1876
Mort(e) à : Arcueil , le 9/01/1945
Biographie :

Paul Chack était un officier et un écrivain de marine français.

Né dans une famille de hobereaux, il entre à l'École navale en 1893, et fait ses classes sur le Borda (comme Claude Farrère) et L'Iphigénie ; en 1896, il est affecté sur le Hoche, le Masséna et de nombreux autres navires. Il fait un séjour à Constantinople, un autre à Toulon, puis embarque sur le sous-marin Grondin. En 1908, départ pour l'Indochine.

Il est à Toulon pour la guerre 1914-1918 et dans les Balkans en Mer Adriatique sur la Massue, et le Courbet. Enfin, il termine sa carrière de marin au Service historique de la Marine (1921-1934).

Sa carrière d'écrivain commence alors, il y est aidé par Claude Farrère et par toute la documentation du SHM.

Maurrassien, membre du comité de soutien aux « patriotes emprisonnés » (Charles Maurras et des militants de La Cagoule) Chack est séduit par le fascisme, qui lui apparaît comme le prolongement de ses idées politiques après le 6 février 1934, puis par le nazisme lui-même. Il adhère au Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot en 1937 et devient membre du bureau politique. Il est particulièrement réputé pour son anglophobie.

Pendant l'occupation allemande, il crée et dirige le Comité d'action antibolchévique (1941-1945), officine de propagande anticommuniste et antisémite, qui sert d'annexe de propagande pour le recrutement en faveur de la Légion des volontaires français contre le bolchévisme.

Jugé après la Libération pour intelligence avec l'ennemi, il est condamné à mort et fusillé le 9 janvier 1945.


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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Une marine forte est source de prestige et le prestige joue, dans la politique internationale, un rôle aussi important que celui de la richesse.
Au temps où la France osait encore proclamer la fierté de sa victoire, moins de dix ans après la "Grande Guerre", moins de six ans après le guet-apens anglo-saxon que fut la conférence de Washington, Georges Leygue, qui fut un grand patriote et un grand ministre de la Marine, décida, poussé par l'amiral Darlan, directeur de son cabinet, que tous nos bâtiments neufs : croiseurs, contre-torpilleurs, torpilleurs et sous-marins parcourraient le vaste monde dès leur entrée en service ...
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Six heures quarante. Changement de quart.
Au coup de sifflet, les deux bordées montent sur le pont qu'elles peuplent d'une foule animée.
On fait l'appel.
Les tribordais vont gagner leur poste de veille, tandis que les bâbordais, déjà presque tous demi-nus, vont se ruer, savons et serviettes en mains, sur les grandes bailles pleines d'eau douce.
La terre vient d'apparaître, bande noire qui tranche sur le fond de nuages gris.
Prévenu aussitôt, le commandant Causse monte sur la passerelle.
L'officier de quart salue ...
Deux minutes plus tard, il n'y a plus d'"Amiral Charner".
A l'instant que son commandant arrivait en haut de l'échelle, une explosion sourde a retenti ...
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Lorsqu'il s'agit de découvrir des terres on peut naviguer à l'aventure.
La terrible difficulté est d'y retourner.
Les grands découvreurs y retournaient.
Leur sens marin les guidait, mille fois plus aigu que celui des meilleurs navigateurs d'aujourd'hui.
Le progrès, qui aide l'homme, émousse sa valeur ...
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Ne gardez pas les yeux rivés dessus, sinon vous ne verrez plus rien.
Regardez plutôt légèrement à droite ou à gauche de l'endroit en question puis ramenez doucement vos jumelles en fauchant l'horizon.
Il y a quelque-chose, un morceau de nuit semble prendre vie là-bas ...
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L'homme ne commence sa véritable existence, sa vie féconde et exemplaire qu'au moment où il est complètement prêt, formé par l'expérience et capable de donner toute la mesure de ses talents ou de son génie.
Tout ce qui a précédé ce moment-là n'a servi qu'à le préparer.
Les études, les travaux, les joies et les déboires sont comme les coups de ciseau qui d'abord dégrossissent, puis sculptent le bloc de marbre d'où surgit la statue ...
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Des guerres ... Encore et toujours des guerres ...
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L'année suivante (1692), c'est la bataille de Barfleur.
Un plan de guerre ridicule, conçu par M. de Bonrepaus et les ordres absurdes donnés à Tourville par Ponchartrain aboutissent à ceci :
le 29 mai, à quatre heures du matin, Tourville, avec 44 vaisseaux, arrive au contact de la flotte anglo-hollandaise de Russell qui en compte 99 ...
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Arraisonné par les deux vaisseaux anglais Hector et Courageux, lesquels, canons pointés, lui demandent :
"Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ? Où allez-vous ?"
le chevalier Bernard de Marigny, commandant, en 1777, la Belle-Poule première du nom, répond fièrement :
"Je suis la Belle-Poule, frégate de S.M. le roi de France, je viens de la mer, je vais à la mer.
Les bâtiments du roi, mon maître, ne se laissent pas visiter.
Coulez-moi, si vous pouvez, mais vous ne me visiterez pas" ...
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Le passage que je viens de citer concerne les premières années du XIXème siècle, le temps des mâts, des vergues et des voiles, le temps où, possédant à fond la pratique des manœuvres courantes et des manœuvres dormantes, les gabiers aux talons ailés, sur qui reposaient l'allure et la sécurité du vaisseau, voltigeaient entre ciel et pont tandis qu'autour d'eux, le dos tendu aux coups de garcette, une main pour la France et l'autre pour sa peau, la gent lourde des canonniers, des chaloupiers et des matelots de pont s'évertuait "au haut du mât qui plie et tremble" pour étouffer la voile en question ...
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Coup de gong : une tête vole.
Deuxième coup : deuxième tête.
C'est à peine si l'on distingue l'éclair du sabre manié de main de maître.
Bientôt tout est fini, les six nha-qués sont morts.
- Maintenant, déclare le Dé-Tham, leurs âmes de décapités, devenues ma-cu-troc (esprits sans têtes), dessécheront les champs de riz de Nhanam et transformeront en paille le paddy séchant dans l'aire ...
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