Paul Torday

C'est histoire d'un ingénieur informaticien... qui ne fait plus d'informatique alors il boit. L'écriture est fluide ,mais le roman ne crée pas d'envie.

Paul Torday ne doit pas aimer le vin, il fait boire à son héros trop de vin sans motivation. J'imagine que la raison de l'écriture du roman est une thérapie pour son auteur.J'ai lu ce roman car j'avais lu "Partie de pêche au Yemen" qui était original, par l'intrigue, par le mélange des cultures des protagonistes, et la construction du projet, ce que je n'ai pas trouvé dans ce livre. Paul Torday avec ce roman s'est renouvelé, malheureusement. Il y a quand même des effets dans le roman que j'ai apprécié : c'est la biographie du buveur dans la chronologie inverse, et finir le roman avec une phrase pleine d’espérance,

*Vivement que 10/18 publiera le 3ème roman de Paul Torday !"( pour oublier le 2nd ).

Première rencontre avec Paul Torday et malheureusement ce n'est pas un coup de cœur pour moi contrairement aux avis élogieux que j'ai pu lire sur babelio et ailleurs sur d'autres sites.



Déjà, le concept du livre qui veut que le lecteur ne découvre pas l'histoire a travers la narration mais plutôt a travers d’échange de mails, d'extraits de journal intime... C'est une idée originale mais qui pour moi est dérangeant. J'aime avec un narrateur, l'"écouter" raconter une histoire...



Ensuite la pêche du saumon doit être passionnante, je n'en doute pas mais pour moi ça ne m’intéresse pas. J'aime le saumon juste quand il est dans mon assiette et bien cuisiner.



Mis a part l'humour anglais, je me suis ennuyée avec ce livre. C'est la bande annonce de l'adaptation cinématographique qui m'avait donné envie de le lire mais franchement je suis déçue. Que vaut le film, je ne sais pas... Kristin Scott Thomas (une de mes actrice préférée) y joue un rôle et sans doute que les paysages doivent valoir le coup mais pour ce qui est de l'histoire j'ai des doutes.

Ne boudons pas notre plaisir : cette "Partie de pêche au Yemen" n'est certes pas un chef d'oeuvre de la littérature britannique.

Mais il ne se lit pas moins sans déplaisir. On y croise un cheik yemenite visionnaire, désireux d'introduire le saumon dans son pays désertique, un scientifique britannique mal marié qui se laisse ppeu à peu gagner par l'enthousiasme de son mécène, une jeune et jolie Anglaise, chargée par le cheik de mener à bien son projet et le conseiller en communication du Premier ministre britannique, aussi imbu de lui-même que maladroit.

Le même plaisir inoffensif que j'avais pris en regardant le film, joliment interprété par Ewan McGregor, Emily Blunt (ah .... Emily Blunt) et Kristin Scott-Yhomas, je l'ai retrouvé à la lecture de ce sympathique roman.

Sa forme est assez audacieuse : l'essentiel de l'action nous est raconté sous la forme d'emails, de rapports administratifs, d'articles de journaux ou de PV de police. Un parti pris stylistique assez audacieux et tout compte fait efficace.

La comparaison du film et du livre est un jeu toujours divertissant. Le personnage de Kristin Scott Thomas - qui joue le conseiller de la communication - était à l'origine masculin et carrément antipathique. L'actrice a réussi à en faire quelque chose de plus ambiguë et aussi de plus drôle.

La fin du livre est étonamment tragique. Celle du film, conforme au stéréotype du happy ending hollywoddien, est plus cohérente avec le ton général de cette gentille bluette.

Je ne comptais pas écrire de critique sur ce livre mais en découvrant les 3 critiques existantes plutôt négatives, je me dis qu'un autre point de vue serait intéressant.

Mon angle d'approche est différent des autres lecteurs puisque je ne connaissais absolument pas Paul Torday. Mon père m'a lancé un défi: "lis les 6 premières pages et on verra si tu peux t'arrêter!". Prise de curiosité, j'ai tenté l'expérience , en étant pourtant sceptique. J'ai débuté la lecture et j'ai dévoré 90 pages! Je l'ai terminé deux jours plus tard.



Etant d'une région viticole, je suis baignée dans l'univers du vin et le sujet m'a donc plu. Mais effectivement, on découvre très rapidement que le personnage principal est devenu alcoolique. Tout l'intérêt du livre est de découvrir comment il a pu en arriver là.

J'ai trouvé cette histoire très touchante. La narration est intéressante, on revient peu à peu en arrière pour comprendre l'histoire de ce personnage étrange. Tout n'est pas déprimant dans ce livre, il décrit l'émergence de l'amitié, la puissance des relations entre les hommes, la passion d'un homme pour le vin. Même si le début est drôle (la scène au restaurant), le reste est effectivement plus triste mais réaliste.



Ayant été très agréablement surprise par cet auteur, j'ai acheté dans la foulée "partie de pêche au Yémen" qui m'a également séduite mais qui ne m'a pas autant touchée que "descente aux grands crus". L'ordre de lecture influe donc sûrement sur nos attentes puisque ceux qui ont lu au premier abord "partie de pêche au Yémen" ont été déçus par cet opus, ce qui n'a pas été mon cas!

Dr Alfred Jones est un scientifique spécialisé en pisciculture. Il mène une petite vie banale avec son épouse carriériste ce qui semble lui convenir. Jusqu'au jour ou un cheikh yéménite arrive avec une demande particulière: il désire implanter la pêche au saumon dans sa région natale. Nous parlons du Yémen connu pour ses températures élevées et ses paysages désertiques. Harriet qui représente les intérêts du cheikh, essaye de convaincre notre scientifique récalcitrant. Mais quand la politique s'en mêle, Alfred n'aura plus vraiment le choix.



Ce roman est un peu particulier. Nous apprenons les tenants et aboutissants de ce projet via des extraits du journal d'Alfred, des mails échangés, des articles de journaux, des interviews,... On a l'impression de se trouver dans quelque chose de réel et concret. J'ai vite été happée par le combat du cheikh et de ses employés pour mener à bien leur projet.



J'ai été frappée par le rôle joué par le premier ministre et son conseiller en communication (particulièrement condescendant et antipathique). Tout est bon pour détourner le regard de la population des guerres, des magouilles politiques, ... Et rien de mieux qu'un projet un peu fou impliquant des scientifiques anglais pour faire pencher les futurs électeurs de leur côté.



Alfred, en ce qui le concerne, commence l'aventure sceptique et peu motivé et la termine dans un autre état d'esprit. Sa rencontre avec le cheikh et sa philisophie auront un grand impact sur sa vie future même si j'aurais aimé qu'il change aussi les choses dans sa vie maritale :D.



J'avais vu le film avant de lire le roman ce qui explique que la fin ne m'a pas plu. J'avais déjà vu la fin enjolivée façon Disney du film, dur de passer à la fin plus brutale du roman. Il ne me reste plus qu'à revoir le film pour terminer l'aventure sur un happy end :p.

Est-il possible d’introduire des saumons, qui ont besoin d’eau fraîche pour vivre, dans les rivières chaudes du Yémen ? C’est le grand défi que lance Cheikh Mouhammad, grand amoureux de la pêche, aux scientifiques anglais. Il souhaiterait que la pêche ne soit plus cantonnée à une simple activité de subsistance mais devienne un sport.

Après la présentation des principaux personnages, l’histoire explose tel un feu d’artifice de cocasseries. Ce roman extravagant est raconté à plusieurs voix, ce qui le rend encore plus vivant.

Livre avec un humour très britannique.

Une à copier le soufle.

Pêcher le saumon au Yemen !!!???

Quand le caprice délirant d'un cheik devient "le grand oeuvre" d'un scientifique anglais à la vie banale et étriquée.

On l'accompagne avec amusement de ses réticences initiales à son investissement corps et âmes dans ce projet fou qui s'achèvera ... sous l'eau.

C'est d'un humour très british, on y croise quelques personnages savoureux (l'antipathique chef de la communication est une caricature, du moins on aimerait ...), et le mode narratif apporte de la vivacité au texte.

C'est un "pont de la rivière Kwai" version loufoque et halieutique.

Pas un grand livre, mais qui accompagne agréablement un Paris/Marseille en TGV ....

Rires et sourires garantis à la lecture de ce roman où un scientifique spécialiste et fan de pêche au saumon met toutes ses compétences au service d'un cheik yéménite pour installer dans son pays une rivière à saumon... J'ai beaucoup moins adhéré au message philosophique développé par l'auteur : primeur de la spiritualité sur les désordres et excès matérialistes de nos sociétés occidentales. Au risque de paraître "has been", je maintiens qu'on peut être athée et avoir des "valeurs" bien différentes de celles de la société d'aujourd'hui basée sur l'argent et la recherche de profit à tout prix.

Un pur régal .... cette histoire d'élevage de saumons au Yemen est à la fois drôle et atroce. très britannique with a touch of class !

ce livre est très divertissant : par sa formes, le thème du livre..Le livre est construite en mélangeant extrait d'e-mail, de journaux intimes, d'extraits d'interrogatoires,Le thème du livre : la pêche au yemen ne m'intéressait pas apriori, LMais j'ai été agréablement surprise par la manière dont l'auteur a abordé ce thème.J'ai particulièrement aimé un des personnages principaux : le scientifique dont la position face au projet auquel il est confront, évolue avec l'avancement du dit projet. Cette immersion dans ce projet qui lui paraît farafelu au départ l'amène à remettre sa conception de la vie en question.

Un postulat loufoque qui m'a attiré.

Un cheickh, pour rapprocher les peuples, veut introduire dans son pays la pêche au saumon.

Mais comment faire, car ces poissons aiment les eaux froides ?

Un chercheur londonien, à l'épouse ambitieuse, accepte ce projet fou et va consigner ses aventures folles.

Un parti pris littéraire audacieux car c'est écrit sous forme de mails

, de journal intime ...

Ce n'est pas déplaisant, loin de là mais ce n'est pas renversant non plus.

Il faut aimer l'humour "so british", il y a des personnages secondaires savoureux mais cela n'ira pas plus loin.

A lire le soir pour se détendre ou lors d'un voyage ne train ou en avion.

Un alcoolique, qui pense ne pas l'être, revit sa vie à rebours.

Obsession, dépendance, trahisons,...

Bien écrit, mais je n'ai pas du tout retrouvé la qualité de "Partie de pêche au Yemen", quelle déception !

J'ai pris par hasard ce livre intrigué par le titre et le résumé en 4ème de couverture.

Comment apporter des saumons dans un pays ou l'eau est si rare...



J'ai passé un bon moment, ce n'est pas un livre qui me laissera un souvenir impérissable, mais j'ai souri et ai été touché par la foi indéfectible du héros à tout faire pour que le projet se mène à bien, quitte à passer pour un fou.

J'avais bien aimé le film avec Ewan McGregor et le roman ne m'a pas déçue. C'est une histoire originale et farfelue, saupoudrée d'un humour très anglais malgré un dénouement un peu amer.La forme est originale (recueil d'écrits de toutes sortes : articles de presse, extraits de journaux intimes ou d'autobiographie, lettres et mails, rapport d'enquête, etc). Mais cette accumulation de documents divers alourdit le récit, nous faisant parfois perdre de vue l'essentiel.Par contre j'ai trouvé le personnage du Dr Alfred Jones particulièrement attachant et même attendrissant tellement il semble engoncé dans ses principes et un mariage sans sentiment. Le voir évoluer au fil des pages est ce qui m'a le plus plu dans le roman.

Lu en anglais



Dans la mesure du possible, je conseille vraiment de lire ce livre en anglais pour mieux apprécier l'humour et l'ambiance.

Début déroutant avec ces extraits d'e-mail, de cahiers intimes et d'interrogations mêlant les jugements sur la politique, les critiques sur notre société de riches argentés et réflexions sur des valeurs d’amitié entre étrangers que certains oublient mais le récit sur ce défit loufoque vous tient jusqu’au moment ou la pluie arrive et que l’oued se remplit pour accueillir les jeunes saumons. J’attends de voir le film

Si le titre de cet ouvrage annonçait un parcours plutôt dramatique, j’avais néanmoins espéré que les grands crus annoncés y apporteraient une touche un peu festive… Malheureusement, il n’en est rien : d’un bout à l’autre du roman, le cheminement du héros est triste, dépourvu de toute lumière.



La suite sur mon blog...
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J’ai lu une partie (qui correspond à une née) chaque soir cette semaine. Quelle idée de terminer par le début : plus j’avançais dans le roman, moins je le trouvais intéressant. Par ailleurs, un mystère subsiste à la fin de cette lecture : l’identité des parents du anti-heros.

Une construction de roman étonnante et finalement efficace,

un enchainement de situations cocasses et burlesques,

j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce récit !