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Citations de Pauline Gill (128)


- J'ai deux grands souhaits dans le coeur depuis que je sais que tu vas te marier: pour toi, du bonheur et de l'amour autant que la Terre puisse en porter, et pour ta mère et moi, autant de petits-enfants qu'on aurait aimé te donner de frères et de sœurs, ma belle Evangéline.
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Les Micmacs croient que les morts retournent vers la source de lumière et de perfection, sans pour autant quitter les vivants. Le curé Chauvreulx parle du paradis. Evangéline et sa mère se demandent laquelle des deux croyances semble la plus réelle. Et si la différence n'existait que dans les mots ? dans les images ?
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Les deux hommes sortent de la maison en même temps. Gabriel pour aller livrer des sacs d'avoine et de farine aux habitants de la Grand'Prée, et Benoit pour faire le tour de ses bâtiments avant d'aller aider à la tonte chez les Arsenault. Il échange cependant quelques mots avec Gabriel au pied de l'escalier.
- Sa mère et moi, on n'a rien de plus précieux au monde.

- Je ne suis pas loin d'en dire autant pour moi, réplique Gabriel, se hâtant de sauter dans sa charrette avant que Benoît ne voie sur son visage l'émoi qu'y a fait naître cet aveu.
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-S'il est comme son père...

- Il est bien mieux encore! interrompt Evangéline. Il parle bien comme ça se peut pas et ses yeux deviennent tout petits quand il sourit parce que... parce que son sourire prend tout son visage. Ses mains sont grandes! Quand il rame, je vous jure que l'eau se tasse.
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- Gabriel, tu pars avec ce qui m'est le plus précieux au monde. Je t'en supplie, ramene-moi ma fille.. vivante.

- Je transporterais de l'or que je ne ferais pas plus attention, madame Marie-Ange.

[Hoooon....c'est cute!]
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Marie-Ange chérit sa fille de tout l'amour qui aurait dû abriter une dizaine d'enfants.
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" Ma vie aurait été tout autre. Comme celle dont mes parents avaient rêvé pour moi. Je dois reconnaître que mon désir d’obtenir justice pour le meurtre d’Olivier et de dédommager mon cher papa pour les souffrances qu’il lui a occasionnées ont pesé très lourd dans la balance. Mais Pierre m’a inspiré une grande fierté et il m’a donné trois beaux garçons, une source de grand bonheur dans ma vie. Qui sait si Joseph deviendra père un jour…"
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À quarante-huit ans, Pierre en paraissait dix de plus tant la politique et les déceptions l’avaient affecté. Tel n’était pas le cas de Joseph, qui ne déplorait que la stérilité de son mariage, vieux de sept ans. Il menait de front sa tâche de député et sa pratique du droit avec une aisance enviable. Avec un naturel déconcertant, il enveloppa la main toute délicate de Luce dans les siennes en lui promettant un appui indéfectible.
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À l’aube de ses trente ans, Luce s’autorisait enfin des fantasmes autrefois interdits. Leur goût de miel et la douce chaleur qui coulait dans ses veines la disposèrent aux avances de son mari, venu la rejoindre peu avant l’aurore. Sitôt satisfait, Pierre tomba dans un profond sommeil. Luce lui en aurait voulu si elle n’avait eu le sentiment de l’avoir trompé de la façon la plus sournoise, la plus honteuse qui soit. Mais s’en confesser ne lui parut pas souhaitable. Aborder la question des fantasmes avec les femmes du salon de Marguerite, les amener à des aveux sur le sujet, lui sembla moins lourd et plus adéquat.
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Les compliments viennent plus aisément sur papier. Je l’aime tant, ce petit homme si ouvert à tout, si attentionné à l’égard de ses compagnons, plus encore envers les Hurons de son âge! Comme si, à sa naissance, les mains de mon accoucheuse avaient laissé une empreinte sur son esprit. La moindre injustice à leur égard le met en colère, et il se précipite à leur défense comme si c’étaient ses frères de sang. Je ne serais pas étonnée qu’il choisisse pour carrière le droit ou la prêtrise.
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Nous devons nous défendre avec dignité, comme tu me le recommandais. Sans dire d’injures. Si on désapprouve une mesure proposée par le gouvernement, il faut le dire avec respect. Demain, je me chargerai moi-même de publier des excuses dans le journal.
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Une nation que je rêve de voir forte, libre et vigoureuse. Qu’elle se batte sans se lasser pour défendre ses droits et son honneur. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour que mon corps, ma démarche et mon regard reflètent tout ce que je porte de conviction et d’aspiration dans mon cœur!.
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Connaîtra-t-elle le bonheur d’élever des filles? De leur apprendre, non seulement la coquetterie, mais la danse, la musique et tout ce qui ferait d’elles de jeunes femmes instruites, épanouies et considérées dans la société? S’il est un regret que j’emporterai dans ma tombe, c’est celui de ne pas avoir insisté pour que mon mari engage des maîtres ambulants qui l’auraient instruite au sujet de tout ce qui piquait sa curiosité. Ainsi occupée par ses études, elle aurait été moins hantée par la volonté de venger la mort de son frère. Cinq ans après ce drame, elle ne semble pas y avoir renoncé. Je vois bien, lors des sorties que nous faisons ensemble, qu’elle est constamment préoccupée par la rencontre possible de celui qu’elle soupçonne. Comme si un criminel n’aurait pas la prudence d’éviter de se faire voir par des proches de sa victime!» La veuve Lajus craignait toujours que des gens mal intentionnés, interrogés par sa fille, lui suggèrent des noms par simple vengeance personnelle.
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Tous les métiers comportent leurs inconvénients. Papa le savait bien. À la différence qu’il a toujours accordé plus d’importance au bonheur de soigner les malades qu’aux problèmes que son travail lui causait. Et pourtant, ils étaient drôlement plus graves que ceux que rencontre mon mari en politique», considéra Luce, déterminée à en discuter avec sa mère, qui était attendue pour le dîner.
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Les scientifiques et les philosophes consacrent leur temps à chercher des solutions; ils en trouvent et ils les appliquent. Si je pouvais adapter leurs idées à la politique…
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On dirait une maison hantée, tant on a vécu de malheurs depuis que nous l’habitons. Trois décès d’êtres chers, c’est trop! se dit-il, sans trouver l’humilité de partager cette étrange impression avec son épouse, encore moins avec des collègues. Il me semble plus digne d’un père de famille d’alléguer ne pouvoir mettre le pied ici sans voir le corps inanimé de ma petite Hélène. Quand je pense qu’elle est partie sans que personne ait pu le prévenir! Toute seule comme une grande fille! Ma consolation sur mon lit d’agonisant sera de penser que je la reverrai sous peu et que je n’en serai plus jamais séparé.
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Leurs retrouvailles furent chaleureuses. Les épreuves vécues depuis l’automne les avaient rapprochés. Ces moments d’empathie réciproque s’étaient faits rares dans leur vie conjugale. Leurs corps enlacés, leur intimité était empreinte de béatitude. Leurs gestes, guidés par l’intensité de leur désir, épousaient leurs attentes.
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Je ne suis pas instruite comme je l’aurais souhaité. J’aurais aimé apprendre à écrire de beaux livres d’histoires qu’on aurait publiés. Comme les écrivains français l’ont fait. Mais non. Tant que les autorités religieuses et royales considéreront que l’instruction est dangereuse et que les maîtres ambulants ne doivent s’intéresser qu’aux garçons, nous, les femmes, en sommes réduites à nous débrouiller seules pour apprendre autre chose que les services à la famille.
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Luce craignait de ne plus revoir dans les yeux de son mari cette flamme ardente, signe d’enthousiasme, de goût de vivre et de foi en l’avenir. Elle ne la retrouva qu’au soir du premier anniversaire de leur fils. Les Lajus, quelques Bédard, dont Marie-Josèphe et son frère Joseph, le cousin John Neilson et son épouse, invités à venir le célébrer, en furent témoins.
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La feuille de framboisier tonifierait la matrice et rendrait l’accouchement beaucoup plus facile. Il faut continuer d’en prendre après, pour que la guérison soit rapide et notre lait, plus riche. Puis la sauge serait conseillée à tout le monde. Vous connaissez le proverbe qui dit: «Qui a de la sauge dans son jardin n’a pas besoin d’un médecin»?
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