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Critiques de Pauline Perrier (91)
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La solitude des grandes villes

Je remercie la Maison d'Edition pour l'envoi de ce roman et Babelio pour l'organisation de cette Masse Critique Privilégiée. Le résumé me tentait, alors je suis ravie de le découvrir...



L'histoire est celle d'une jeune femme très timide, Eve, qui ne sait pas comment rencontrer du monde. Elle va alors s'inscrire à des groupes de paroles en mentant sur sa vie, sur sa profession, etc. Mais cela ne va pas durer lorsqu'elle rencontre Thomas dans le groupe des timides... Libraire, trentenaire et irrésistible, il va bouleverser l'existence d'Eve...



Dés les premières pages, j'ai compris que cette histoire était très proche des histoires contemporaines que j'apprécie découvrir. Elle nous fait ainsi réfléchir sur notre existence. Et c'est cela que j'apprécie dans ce genre de lecture. Et ce fut donc un plaisir de découvrir une Eve timide qui ne s'assume pas et de voir son évolution vers une Eve qui s'assume beaucoup plus, même si le chemin reste encore long.



La fin m'a un peu étonnée, mais finalement, elle correspond bien à ce que l'on peut attendre d'une telle histoire. Tu l'auras compris, je garde un bon souvenir de cette lecture.



Concernant les personnages, Eve est une jeune femme timide, qui ne sait pas vraiment comment faire des connaissances, appartenir à un groupe. Pourtant, les mensonges qu'elle va mettre en place vont finir par se retourner contre elle, notamment lorsqu'elle rencontre Thomas et qu'il va bouleverser sa vie... Je dois dire que même si je m'apprécie pas toujours ses décisions, Eve est une femme auquel j'ai pu m'attacher au fil des pages.



J'ai eu plus de mal avec Thomas, car on n'a pas vraiment d'informations sur sa vie, etc. Et pour les autres personnages, cela est pareil. Ils aident à faire changer Eve, mais finalement, je n'ai réussi à m'attacher qu'à elle. Cependant, cela ne m'a pas empêché d'apprécier ma lecture.



Pour le style de l'auteure, je dois dire que j'ai apprécié sa plume. Il y a de la description comme j'apprécie, avec de belles citations. Ce qui m'a permis de profiter pleinement de Je n'hésiterai pas à lire d'autres romans de cette auteure.



En général, un roman que je recommande pour sa moralité, pour son histoire entraînante et pour l'évolution de son personnage principal.
Lien : http://www.fifty-shades-dark..
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La solitude des grandes villes

La solitude des grandes villes de Pauline Perrier, présentation

June et Eve travaillent dans un magasin qui vend des matelas. Elles sont amies.



Eve est trop timide, elle n’arrive pas à vendre. Donc elle se cache dans les réserves. Eve vient de Limoges et n’avait pas forcément de rêves. Elle a décidé de quitter Limoges pour Toulouse pour trouver sa voie.



Eve participe à de nombreux groupes de parole.



Avis La solitude des grandes villes de Pauline Perrier

Eve est une jeune femme de 27 ans, qui a quitté Limoges pour tenter de vivre sa vie à Toulouse. Elle a trouvé un emploi dans un magasin de literie. Mais Eve se cache de tout et tous par un grande manque de confiance en elle et elle n’arrive pas à s’intégrer au monde. Sa meilleure amie est June. Eve ment à tout le monde. Elle s’est inventée d’autres vies pour participer à des groupes de parole. Mais ses mensonges vont peser lourd lorsqu’elle va rencontrer Thomas dans un groupe de parole consacré aux timides. Elle va tomber amoureuse de Thomas et ne saura pas comment se dépêtrer pour dire la vérité.





La solitude des grandes villes est un roman qui se consacre au fait que tout passe par les réseaux sociaux, notamment les interactions sociales entre les uns et les autres, ce qui empêche aux gens de se rencontrer. J’oserais dire que la solitude a toujours existé mais que les réseaux sociaux ont amplifié le phénomène car les gens montrent une vie qui semble belle alors que ce n’est pas le cas. Mais la solitude est-elle le propre des grandes villes, de notre époque ? Je ne le pense pas. Etre timide, ne pas avoir confiance en soi se trouvent à toutes les époques. Mais il est vrai que l’on fait grand cas, en ce moment, surtout avec la période de confinement où les personnes seules ne pouvaient pas interagir. Les médias parlent également de cette solitude pendant les fêtes de Noël. C’est difficile aussi de sortir de sa zone de confort, celle que l’on a créée par peur d’affronter le monde ou de bousculer ses habitudes.





Eve est une jeune femme avec un passé assez lourd, notamment avec sa mère. Cela ne lui a pas donné confiance en elle. Elle préfère se cacher, ne pas affronter une réalité qui peut être difficile à vivre, ne pas affronter des gens qui peuvent se moquer d’elle. Sa timidité est maladive. Qu’elle cherche des groupes de soutien pour l’aider est une bonne idée pour elle. Qu’elle mente, c’est une autre histoire. Tôt ou tard, chacun doit affronter ses propres démons et tenter de vivre, sans mensonge, sans honte. Eve est une jeune femme assez sympathique que l’on pourrait comprendre. En plus, elle a beaucoup de coeur. Elle aidera son ami Damien à affronter la maladie. Comment se transcender et mettre de côté tout ce qui fait mal, au plus profond de soi, pour être là pour les autres. Après une grosse crise et un retour chez elle, Eve trouvera enfin sa voie. Le changement s’opère.





J’ai failli plusieurs fois abandonner ma lecture car plus je tournais les pages et plus je trouvais que je n’avançais pas dans ma lecture. Le dimanche après-midi, j’en profite pour lire et c’est à ce moment-là, soit à la seconde partie du roman où cela s’est décanté, la relation d’Eve avec Thomas et son aide, précieuses, auprès de Damien. Ce dernier est pratiquement le seul personnage qui a trouvé grâce à mes yeux, mais aussi June, l’amie d’Eve. Mais il y a trop de répétitions. Une lecture qui ne m’apportera pas grand chose malheureusement et qui sera vite oubliée.





Je remercie Masse Critique de Babelio pour cette sélection.
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La solitude des grandes villes

J’ai toujours aimé les romans Feel good, ceux qui me laissent un grand sourire aux lèvres une fois fini. « La solitude des grandes villes » est plus que cela.

C’est une pépite. Douce et poétique à mon sens. C’est aussi un roman profondément humain. Dans un Feel good, le héros passe par une épreuve à la limite du tragique pour se reconstruire et être celui qu’il doit être. Ce n’est pas le cas ici.

Ève, l’héroïne, n’a pas vécu d’événement tragique. Au contraire ! C’est une timide maladive. Je l’ai été à une époque donc je me suis facilement reconnue en elle. Pour affronter cette timidité, elle s’inscrit à un groupe de parole. Mais elle s’invente une vie pour se donner du sens jusqu’au jour où cela lui revient en boomerang au visage. Et c’est à partir de là qu’elle va trouver celle qu’elle doit être. J’ai aimé cette idée de timidité plutôt qu’un événement tragique. C’est ce qui rend ce roman humain. On s’attache à Ève.

Quant à la plume de Pauline Perrier, elle m’a touchée en plein cœur. Elle est poétique de part les thèmes choisis mais douce dans la manière d’amener les choses notamment dans la tête de son héroïne pour l’aider à avancer et se construire. C’est une quête de soi tout en mettant en avant la solitude ressenti par Ève car au final, ses mensonges sont là pour combler un manque, un vide.

En tout cas, ce roman me donne envie de découvrir un autre ouvrage de cette auteure !
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La solitude des grandes villes

Je ne suis sans aucun doute pas le meilleur public pour ce genre de "feel-good" je n'ai rien à dire de très sympathique sur ce livre qui est devenu très rapidement pénible à lire. Les personnages n'ont aucune profondeur, la relation amoureuse est vide, ne provoque aucune émotion. Tout est cousu de fil blanc, convenu, sans surprise. Un vocabulaire restreint (je ne veux plus jamais entendre ou lire le mot "veston") beaucoup de superflu et des réflexions pseudo-philosophique dignes d'Instagram. Si ça peut plaire à certaines personnes moi ça m'a profondément ennuyée et j'ai mis tout un mois pour en achever la lecture, terminant les derniers chapitres (insipides) en diagonale.
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La solitude des grandes villes

Le titre de ce roman m’a tout de suite interpellée, parce que je vis moi même dans une grande ville. J’étais curieuse de découvrir cette histoire qui promettait d’être très touchante.



Vivre dans une grande ville, c’est être anonyme. Il est très difficile de faire des rencontres en dehors de son lieu de travail. Cette difficulté est accrue quand on est timide. Voilà le gros problème de notre héroïne, Ève. Fraîchement débarquée dans la Ville Rose, elle ne connait personne et est bloquée voire tétanisée par sa timidité maladive, handicapante et isolante. Ève souffre clairement de solitude et va trouver une manière originale d’y remédier. Elle devient accro aux groupes de paroles et aux groupes de soutiens : groupe des mamans dynamique, groupe des timides, groupes des addict, groupe des jardiniers amateurs… Peu importe le sujet pour peu qu’elle fasse des rencontres. J’ai trouvé cette idée très originale mais surtout terriblement touchante car elle met en lumière une réelle souffrance. Et comme bien sûr, elle n’est pas réellement maman ou passionnée de jardinage, elle s’invente une autre vie. Un petit mensonge sans conséquence… Jusqu’à ce qu’elle rencontre Thomas au groupe des timides. Elle tombe tout de suite sous le charme du beau libraire et c’est réciproque. Sauf que bien sûr, elle se retrouvera empêtrée dans ses mensonges, incapable d’avouer la vérité.



Le schéma devient alors classique. Nous savons que plus elle attend, plus elle va blesser ses amis. On pressent l’orage arriver et c’est avec appréhension qu’on l’attend. Un schéma classique et prévisible comme je vous le disais mais aucunement désagréable notamment grâce à la plume de l’autrice, d’une grande justesse dans cette analyse de la société. Elle a su nous faire passer d’une émotion à l’autre en quelques phrases. Elle aborde des thèmes parfois difficile avec bienveillance et pudeur : l’amitié, l’amour, la solitude, la maladie… C’est finalement un roman très riche en rencontres mais surtout très humain grâce à une galerie de personnages très attachants. Je me suis beaucoup attachée à Ève, ayant été une grande timide étant plus jeune. J’ai été émue par sa vulnérabilité mais admirative de sa force pour rebondir. C’est une femme ordinaire, comme vous, comme moi qui cherche seulement à briser la monotonie de son quotidien. Elle n’a pas une once de méchanceté, ne cherche pas à se moquer des autres, n’est pas voyeuriste. Elle est juste perdue et maladroite. Le duo qu’elle forme avec Thomas est crédible, cohérent et très mignon. C’est un beau couple. Pourtant cette relation n’est pas la seule au centre de ce roman. L’histoire de Damien, meilleur ami d’Eve, m’a bouleversée et c’est le coeur serré que j’ai fermé ce roman.



C’est un roman très abouti, au point que l’autrice a glissé dans son intrigue un petit lien qui marche réellement. J’ai trouvé cela génial. Bref vous l’aurez compris, c’est un carton plein !



Un superbe roman qui nous parle de solitude mais surtout de rencontres !
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La solitude des grandes villes

A vouloir être semblable on fait tous semblant. Jeu de rôles et non de hasard. On se groupe, regroupe, on se détermine, on s'identifie, on se raccroche, on se recherche parmi les autres. On s'invente, se ré-invente. L'égo est en chasse d'un autre soi même. Récits, fictions, mensonges...où se situent les limites? Comment survivre à une réalité à laquelle on tente par tous les moyens d'échapper ? Roman d'une société où les villes ressemblent à des ports. On y échoue, on y transite, on y débarque, on y rêve, on s'en évade ou on en crève, abandonnant l'enveloppe de nos chimères au cimetière de toutes nos peurs. On prend le large en acceptant ses failles.

Astrid Shriqui Garain

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La solitude des grandes villes

Eve Dubois a eu un parcours scolaire parfait jusqu’au jour où elle se rend compte qu’il lui manquait une étape: le bonheur. Elle quitte sa ville natale, Limoges, pour le sud-ouest; direction Toulouse où elle compte prendre sa vie en main et relever de nouveaux défis en commençant par se débarrasser de sa timidité maladive. Eve trouve un boulot dans un magasin de matelas, elle est vendeuse, même si au final elle ne vend pas grand chose puisqu’elle a tendance à se planquer en réserve quand un client pointe le bout de son nez. Mais ce magasin lui a permis de trouver une amie en la personne de June.

Afin de lutter contre cette timidité qui lui bouffe la vie, Eve, poussée par June, s’inscrit dans un groupe de parole. Le souci est que trouvant un certain réconfort dans ce genre d' »activité », Eve s’est inscrit dans différents groupe de parole dans lesquels elle est à chaque fois une personne différente: une dessinatrice à succès, une mère débordée, une addict du shopping.. Elle s’est un peu embourbée dans ses mensonges mais jusque là ils n’avaient aucun impact sur sa vie réelle.



Sauf qu’à l’arrivée d’un beau jeune homme dans le groupe des timides, libraire trentenaire au doux prénom de Thomas, Eve sera rapidement ébranlée par cet homme sortie de nulle part qui dévoile ses problèmes devant une assemblée. L’ennui c’est comment approcher un homme quand on fait une gaffe chaque fois qu’on ouvre la bouche et qu’il vous croit dessinatrice?

Heureusement Damien, du groupe des Addicts, lui fait découvrir des tutoriels sensés l’aider dans ses relations avec les autres. Arriver à approcher Thomas est une chose, lui révéler la vérité à son sujet sera une autre paire de manches.



Comment une histoire d’amour peut-elle se construire sereinement sur un mensonge? Et comment se sortir de mensonges aussi grotesques ? Il y aura forcément des dégâts lorsque la vérité va éclater, que ce soit en amour ou en amitié.

Roman sur l’amour et l’amitié, mais aussi sur la solitude et la maladie, il aura eu le mérite de me tenir en haleine. N’étant pas une grande adepte de ce genre de romance où le dénouement est prévisible, je me suis laissée emportée par les événements et l’ouragan qu’ils allaient créer.

A travers les différents groupes de parole ce sont aussi des thèmes variés qui y sont abordés: les addictions en tout genre, alcool, drogue, … les peurs, les doutes et le surmenage de jeunes mamans, et il y a cette timidité qui empêche toute interaction sociale mis à part devant un écran, de cet espoir de reprendre sa vie en main et d’oser avancer.



On passe évidemment un bon moment à sa lecture, mais ce roman fait surtout réfléchir à ce que nous sommes en train de faire ou devenir. Est-ce vraiment la voie que j’ai choisi et celle qui me convient? Est-ce que je prends assez de temps pour moi et pour mes amis? A vous de voir!
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La solitude des grandes villes

Pas fait pour moi...



J'ai été séduite par la couverture, le titre et surtout j'ai apprécié la mise en page. C'est pour cela que j'ai craqué pour ce roman très clairement hors de ma zone de confort...



Et je ne suis clairement pas le public ciblée pour ce genre de roman, à la fois philosophique, introspectif, sur fond de feel good et de romance.



Eve ne m'a pas convaincue et je ne suis pas parvenue à m'attacher à elle. Thomas... à un air de déjà vu qui ne m'a pas emballé, quant à leur relation... là encore je n'ai pas trouvé l'originalité que j'aurais voulu...



J'ai pourtant eu ses moments de bonnes lectures, avec des personnages secondaires qui ne sont pas assez développé à mon gout.



Les thèmes abordé m'ont aussi touché, mais pas assez pour me faire oublier les longueurs de ce récit.



En bref, un roman hors de ma zone confort qui ne m'a pas convaincue mais qui saura séduire d'autres lectures j'en suis certaine !



Belles lectures à tous.
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La solitude des grandes villes



Je viens de terminer ce livre et je ne sais pas trop quoi en penser.



Il est agréable à lire et les personnages sont assez attachants. Mais j’ai trouvé quelques incohérences. D'abord l'héroïne gagne le SMIC et il est bien dit qu’elle n’a pas les moyens d’être addict au shopping mais ne semble jamais avoir à se priver de smarthphone, de faire des pâtisseries pour offrir à tout le monde…



Cependant le thème de la solitude vaut qu’on en parle. Je ne suis pas sûre qu’il soit propre aux grandes villes, je pense qu’on peut se sentir seul(e) n'importe où, si l’on est pas doué(e) pour les relations et qu’on est limité par un sentiment d’infériorité réelle ou imaginaire (je sais de quoi je parle).

Il est très positif, peut-être un peu trop happy end mais il peut faire du bien.



Pour toutes ces raisons il vaut la lecture.



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La solitude des grandes villes

Eve a quitté Limoges pour s'installer à Toulouse, ville dans laquelle elle a trouvé un travail de vendeuse de matelas dans une boutique au bord de la faillite. Afin de devenir meilleure vendeuse, de se faire des amis et de vaincre sa timidité, Eve assiste depuis six mois à un groupe de parole pour personnes timides.



"Se faire des amis quand on a quitté les bancs de l'école et qu'on débarque dans une région où on ne connaît personne, pas même un vieux cousin perdu de vue depuis Noël 2006, c'est mission impossible. Surtout pour une timide de mon acabit. Dans les grandes villes, on se croise sans se regarder. Il a beau y avoir quantité d'habitants déracinés, les rues brassent sans les rapprocher. Et cette solitude peut vite vous consumer."



Satisfaite par ces différents échanges et nouvelles rencontres, Eve finit par s'inscrire dans d'autres groupes, jusqu'à mentir sur elle-même, sur sa vie, sur ses propres addictions.



Elle s'invente des vies qui ne sont pas les siennes.



Je remercie Babelio et les éditions Hugo Roman pour cette lecture.



Avec un titre attractif et une quatrième de couverture alléchante, ce livre ne m'a pas plu du tout. Et c'est dommage. Le thème de la solitude, de cette jeunesse qui s'éloigne pour le travail ou les études et qui se sent terriblement seule loin des siens m'a de suite interpellé. Lorsque j'ai lu "groupe de paroles", "échanges" et "rencontres", je m'attendais à une histoire pleine de sentiments et de profondeur.

Mais, cela n'a pas été le cas.



Le texte est essentiellement rempli de dialogues, très courts. Les personnages sont très peu développés. Il y a des idées et des scènes humoristiques mais je suis restée sur ma faim car tout cela est resté succinct et manquait vraiment de développements, de complexité. Mon intérêt s'est vite dissipé et j'ai terminé cette lecture en diagonal.



"La solitude des grandes villes" est un roman feel-good, que j'aurais plutôt tendance à adresser à un public de lecteurs young-adult. Moi je m'y suis lassée, je n'y ai pas trouvé grand intérêt. Ce peut être une lecture à faire entre deux romans exigeants ou lorsque l'on cherche quelque chose de (très) léger. Mais, cette fois-ci la magie n'a pas opéré.




Lien : http://labibliothequedemarjo..
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La solitude des grandes villes

Quel superbe roman ! Je découvrais la plume de Pauline Perrier et ce fut un véritable plaisir. sensible, émouvante, juste, voilà les mots qui me viennent pour vous parler de cette histoire, et c'était pourtant un sacré pari de l'autrice car ce récit part sur un postulat de départ qui met en scène le mensonge, qui est toujours quelque chose avec laquelle j'ai beaucoup de mal ! Et pourtant, Pauline Perrier en fait quelque chose de terriblement significatif, à l'heure de toutes ces vies fakes que l'on voit sur les réseaux sociaux. C'est pour moi le genre de lecture où on en tire quelque chose, qui fait réfléchir sur nous-même et notre rapport aux autres. Et je vous avoue même que j'y ai laissé quelques larmes, c'est dire les émotions qui m'ont traversées...⠀



Côté histoire, on suit le point de vue d'Eve. Menteuse chronique, elle se rend dans divers cercles de paroles et enjolive sa vie. Elle se rêve dessinatrice quand elle est vendeuse, elle se voit avec un mari et un enfant alors qu'elle est célibataire ou elle s'invente une addiction au shopping. Mais dans ses cercles, la jeune femme noue des liens...en cachant qui elle est réellement... Et un jour, elle rencontre Thomas, pour qui elle a un véritable coup de cœur. Mais comment tisser un vrai lien quand on est incapable d'être soi-même ? Voilà le vrai sujet de cette histoire et il m'a profondément touché !⠀



Beaucoup d'émotions ressenties et un vrai coup de cœur pour le personnage de Damien 🥰, je ne peux que vous inviter à découvrir cette histoire ! Une excellente lecture pour moi. ⠀
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La solitude des grandes villes

Très bonne surprise ! Je m'attendais à quelque chose de très bateau et finalement j'ai été emportée. Les personnages sont attachant, on a envie de les aider. J'ai adoré suivre leur parcours, leurs évolutions.

Seul bémol :
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La solitude des grandes villes

Ce roman c'est vraiment une belle surprise ! J'y allais un peu à l'aveugle sans connaître l'autrice, juste parce que le résumé m'avait plu et je ne le regrette pas.



Direction Toulouse. On rencontre Eve, une timide maladive qui essaye tant bien que mal de lutter contre la solitude. Sa solution ? Intégrer des groupes de parole : celui des Timides, celui des Addicts, ou encore celui des Jeunes Mamans Dynamiques. Là-bas, elle décide d'être qui elle veut et s'invente une vie plus brillante, plus accomplie. Sauf que ses mensonges ne peuvent plus continuer depuis l'arrivée de Thomas dans le groupe des Timides. Elle est tombée sous le charme de ce jeune libraire et ne peut définitivement pas continuer à lui mentir. Si elle veut donner une chance à Thomas, elle va devoir assumer qui elle est vraiment sous peine de perdre les amitiés créées dans ces groupes.



Mais quelle belle découverte ! Je vais vraiment insister sur la plume. J'aime ressentir des émotions en lisant, vibrer en même temps que les personnages, ressentir leurs craintes, leurs moments de joie etc. et là j'ai tout ressenti. Les émotions étaient là grâce à cette plume si mélodieuse, si authentique. C'est la première fois dans ma vie de lectrice que je relève autant de citations.



Concernant les personnages, je me suis sentie très proche d'Eve. Excepté pour les mensonges dans lequel elle s'est ensevelie, j'ai ressenti un certain attachement pour elle. le fait qu'elle ne soit pas satisfaite de sa vie actuelle, qu'elle ressente ce manque de confiance en elle permanent m'a beaucoup parlé. Je n'ai pas vraiment apprécié Thomas que j'ai trouvé trop exigeant envers Eve. A contrario, j'ai beaucoup apprécié certains personnages secondaires comme June, Damien ou encore Phil. Damien m'a mis la larme à l'oeil (je n'en dirai pas plus).



Je suis trop heureuse d'avoir découvert la plume de Pauline Perrier avec cette histoire douce et positive qui véhicule de belles leçons de vie, je ne vais pas hésiter une seconde à partir à la découverte de ses autres romans.

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La solitude des grandes villes

Je voudrais commencer ma critique en remerciant l’auteure d’évoquer un thème si peu abordé dans les romans et de l’avoir réalisé avec une justesse éblouissante. Étant concernée, je me suis totalement reconnue en Ève. Pour une fois, je ne me suis pas sentie « bizarre », mais comprise. Ce genre de sentiment, on le ressent rarement. C’est pourquoi il est important de le préciser. La plume de l’auteure est divine. Je l’ai trouvée riche en vocabulaire, jolie, bien construite. Concernant l’intrigue, j’aurais aimé être davantage plongée dans la vie de l’héroïne, que d’autres de ses mécanismes soient présentés, et moins dans celles des personnages secondaires. Plusieurs scènes et émotions se répètent et m’ont paru trop longues. Pour moi, les personnages secondaires ont pris un peu trop de place. Mais, ce roman reste un petit bijou que tout le monde devrait lire.
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La solitude des grandes villes

Quand on s’appelle Eve Dubois et qu’on n’a aucun projet d’avenir, on se retrouve à vendre des matelas dans un magasin à deux doigts de la faillite, Royal Matelas.

Que dis-je ? Vendre ? Pour vendre, il faut un minimum de tchatche ! Voilà qui manque totalement à cette jeune fille qui se cache dans la réserve et évite autant que possible le contact avec les clients car elle est d’une timidité maladive.

Attention ! Elle est timide, mais elle se soigne : elle fait partie d’un groupe de parole pour des personnes comme elle. Un groupe qui se réunit une heure par semaine. Tout va bien jusqu’au jour où débarque, dans le groupe, un mec super canon…



Critique :



C’est agréable de démarrer une lecture en tenant en main un livre avec une splendide couverture originale. Mais qu’en est-il du contenu ?

Indépendamment de l’histoire de la grande timide qui s’invente des vies de rêve dans des groupes de discussion où elle joue des personnages à des lieues de ce qu’elle est vraiment, nous avons une histoire d’amour peu évidente entre deux timides, une solide amitié entre Eve et June, une jeune femme qui est tout son opposé, un drame lourd, un homme qui refuse de se laisser soigner car il pense qu’il n’a plus rien à apporter à la vie et que la vie n’a plus rien à lui apporter… Et des pincées d’humour, glissées ici et là. Vous aurez compris que cette histoire sentimentale est très proche d’un genre qui ne m’émeut pas particulièrement, le feel good ! Pourtant, lorsque Babelio et les éditions « Hugo et compagnie » m’ont proposé la lecture de cet ouvrage, je n’ai guère hésité, ayant lu une suite de gros pavés du genre sanglant, et avec la triste actualité qu’est la nôtre, j’éprouvais le besoin d’un petit peu de légèreté. Et c’est là que vous qui me lisez, le regard angoissé, vous vous demandez si ce livre de Pauline PERRIER a réussi à me faire oublier quelques heures durant les crimes horribles d’un Jean-Christophe Grangé, les trahisons à répétition d’un Romain Slocombe, une pandémie mondiale liquidant plus de 95% de la population grâce à Deon Meyer, ou une troisième guerre mondiale d’un Ken Follet, à moins que nous n’envisagions celle de Poutine les yeux fixés sur l’Ukraine martyrisée… Permettez-moi de faire perdurer encore quelques instants l’insoutenable suspens qui s’est abattu sur vous à la lecture de cette chronique…

Eve, en accédant au groupe de timides, a menti. Elle s’est présentée comme dessinatrice plutôt que d’assumer le vide de sa vie. (Eve, ce n’est pas bien de mentir !) Lorsqu’elle y rencontre Thomas, le beau gosse, rappelons-le, elle se trouve coincée dans son mensonge : Thomas est libraire ! Va-t-elle arriver à se tirer de cette situation ?

Mais oui ! Ou pas ! C’est une gentille romance, pas un de ces horribles drames où une jeune fille paraplégique est jetée dans le canal par ses parents désireux d’avoir une bouche de moins à nourrir. Sauvée par un jeune homme presque beau, au moment où leur incroyable amour démarre, il lui apprend que cet amour est impossible car il a une tuberculeuse qu’aucun antibiotique ne saurait guérir, sans compter son cancer de la prostate et la greffe de foie dont il ne peut bénéficier à cause de ses autres pathologies. Il meurt dans d’atroces souffrances. La jeune fille fait rouler son fauteuil jusqu’au canal de Bruxelles et s’y précipite, et cette fois, personne pour la sauver. Fin de l’histoire ! Eh bien, voilà à quoi vous échappez en lisant « La solitude des grandes villes ». On dit merci qui ? Merci Pauline Perrier pour cette chouette histoire ! (Pas celle de la jeune paraplégique pour laquelle je réclame mes droits d’auteur ! Celle de la timide Eve. Si je ne suis pas clair, vous me le dites et je recommence l’explication !)

Alors, Eve va-t-elle sortir de sa coquille de Timide (et de ses mensonges) et démontrer ses capacités relationnelles, notamment ? … Heu… Là vous m’en demandez trop… Vu le grand âge de mes neurones, je crains d’avoir oublié la réponse à cette question…



Un grand merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Hugo pour cet envoi dans le cadre d'une Masse critique pour les privilégiés dont je fais partie...

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La solitude des grandes villes

La semaine dernière j’ai lu La Solitude des grandes villes de Perrier Pauline paru chez Hugo Publishing, Hugo Roman Feel Good le 10 février.



Ce roman m’a attiré par son titre et par sa sublime couverture, et je n’ai absolument pas été déçu de ma lecture, comme tous les derniers romans publiés chez Hugo Publishing que j’ai lu. J’aime vraiment beaucoup ce que propose cette maison d’édition.



Dans ce roman on retrouve Eve qui à l’approche de la trentaine se sent seule et cours les groupes de paroles pour rencontrer du monde et où elle s’invente mille vies, toutes très différentes les unes des autres.

J’ai trouvé le personnage de 2ve très attachant et émouvant. Elle ne sait pas comment remplir le vide de sa vie et on découvre au fils des pages que ces difficultés sont liées à une enfance un peu compliquée. Et ce qui la rend attachante malgré ces mensonges, c’est que son attachement aux personnes est sincère. Eve est une personne entière qui est toujours là pour ses amis. Il lui faut beaucoup de courage pour réussir à se faire confiance, à croire qu’elle peut réussir et avoir des rêves qui se réalisent.



Une très belle écriture, fluide et riche en émotion qui m’a souvent amené au bord des larmes.

Je vous la recommande et je remercie NetGalleyFrance et Hugo Publishnig pour cet envoi.

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La solitude des grandes villes





Il s'agit ici d'une romance moderne publiée chez Hugo Roman en février 2022. Il m'a été offert sans quoi probablement je ne l'aurais pas croisé car c'est un genre de littérature que je ne connais pas. Le récit est mené à la première personne par l'héroïne qui relate son histoire de façon totalement chronologique, au présent même si nécessairement le récit est rétrospectif. Un roman facile à lire par conséquent, totalement ancré dans la réalité de la vie moderne des sociétés occidentales. Je ne suis pas sûre que cela suffise à expliquer certaines facilités de langage dans ce récit.



L'héroïne, Eve est une jeune femme qui a trouvé un subterfuge pour supporter "la Solitude des grandes villes", plus précisément de Toulouse : elle s'inscrit dans des groupes de paroles et pour chaque groupe, elle s'invente une personnalité ad hoc. Alors qu'elle est célibataire et salariée d'un magasin de literie, elle se présente tantôt comme illustratrice, tantôt comme jeune maman, tantôt comme victime d'addiction... Or la vie réelle la rattrape, elle se fait des amis et rencontre l'amour. Inévitablement, son univers factice explose : son ami du groupe des addicts, Damien, tombe malade et elle est seule à l'accompagner, jusqu'à la mort. Son amoureux, Thomas, découvre un jour qu'elle n'a jamais été illustratrice. Eve évolue ainsi vers un monde réel où elle n'est pas seule et doit compter avec les autres. J'ai trouvé le personnage de Damien plus touchant car son histoire est sans doute celle de nombreux jeunes homosexuels encore même si les esprits commencent à s'ouvrir.

​Une originalité : les titres de chapitres sont des titres de chansons des années 80 dont la playlist est mise à disposition par l'auteure sur Spotify
Lien : http://www.lirelire.net/2022..
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La solitude des grandes villes





Un an et demi que ce roman est dans ma pile à lire ! Et je le découvre enfin, je connaissais l’autrice car j’ai lu son roman « le vent remportera » que j’ai adoré.



C’est donc avec plaisir que j’ai ouvert ce roman, que j’ai renoué avec la très belle plume de Pauline. Dans ce roman l’autrice nous fait rencontrer Eve, jeune femme qui a quitter limoges pour vivre à Toulouse. Mais comment se faire des amis et sortir d’une timidité maladive lorsqu’on arrive dans une ville où on ne connaît personne ? Pourquoi pas suivre faire partie d’un groupe de parole, voilà l’idée que lui souffle son amie June.

On va suivre Eve qui petit à petit va sortir de sa zone de confort, va se révéler et va vivre des aventures difficiles mais qui certainement va lui donner confiance !



J’ai aimé cette histoire, je l’ai aimé parce que la plume de Pauline est sublime, je l’ai aimé parce que j’ai aimé Eve j’aurai voulu être son amie et l’aider, je l’ai aimé parce que les personnages sont très attachants Damien surtout ma profondément ému et touché.



C’est une histoire magnifique à découvrir, il est prenant, touchant et émouvant.





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La solitude des grandes villes

Le pitch de La solitude des grandes villes m'a de suite interpellé à la lecture du résumé. Pour autant, je sais qu'en ce moment les lectures et moi, ça passe ou ça casse. Et mes dernières tentatives dans le genre ont été assez infructueuses. Mais j'ai tout de même voulu voir si La solitude des grandes villes de Pauline Perrier allait fonctionner sur moi. Et comment vous dire à quel point je suis heureuse d'avoir donné sa chance à ce roman !



Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques mots sur l'histoire. Dans La solitude des grandes villes, nous faisons la connaissance d'Eve. A 27 ans, la jeune femme travaille dans un magasin de matelas et souffre d'une timidité à l'extrême. A tel point qu'elle passe ses journées cachée le plus loin possible des clients et s'invente une vie bien plus palpitante que la sienne. Dans sa volonté de ne pas être seule, elle pousse le vice jusqu'à aller dans des groupes : celui des timides, mais aussi celui des addictions ou encore celui des mamans. Le problème c'est qu'un nouveau venu dans son groupe de timides va bouleverser toute cette petite machine bien huilée. Comment commencer une histoire quand tout débute par un mensonge ?



Qui n'a jamais enjolivé un peu les choses ? Qui ne s'est jamais dit qu'un petit mensonge de rien du tout ne serait pas trop grave ? Eve, peu épanouie dans son boulot à commencer par dire à son petit groupe d'inconnus qu'elle était dessinatrice. Parce qu'avouons-le, vendeuse de matelas (enfin, faire acte de présence dans un magasin de matelas), ça a nettement moins de prestige. Un petit mensonge tout bête qui lui permet juste de se sentir plus apte à être apprécier. Mais d'un mensonge banale à un autre, c'est finalement derrière une carapace bien dure qu'Eve se cache. Aucune confiance en elle, solitaire (ni chat, ni chien, ni même un cactus), la jeune femme voudrait aller vers les autres mais n'y arrive pas. Alors en se joignant à d'autres, elle a le sentiment de ne plus être seule. Personnellement, j'ai été sensible aux sentiments d'Eve. Quelque part, dans certaines réactions, certaines réflexions, je me suis retrouvée. C'est à la fois troublant et rassurant de se dire, tiens, moi aussi j'ai ressenti ça dans tel ou tel cas. Ce qui rend cette héroïne d'autant plus attachante et que l'on a envie de voir s'en sortir.



Le début du roman, nous présente donc tous les aspects de la vie d'Eve. Ces groupes qu'elle retrouve chaque semaine, les personnes qui gravitent autour d'elle et son manque de confiance qui la bouffe petit à petit. Même si elle est consciente de cela, qu'elle ne baisse pas les bras et fait tout pour être une meilleure version d'elle-même. J'ai beaucoup apprécié cette partie. Toutefois, je ne vous cache pas que les cent premières pages sont passées assez doucement. Cela aurait été un roman de fantasy, je vous aurais dit que celui-ci est dense. Mais avec une romance contemporaine, l'argument tombe à l'eau (du moins je trouve). On apprécie et pourtant, ça se lit doucement. Moi qui suit plutôt du genre à dévorer mes romans à la vitesse de l'éclair, j'ai été assez déroutée. Déroutée d'apprécier et en même temps perturbée par le fait d'en être toujours au "début". Sans doute est-ce le temps de me mettre vraiment pleinement dans l'histoire ? Quoiqu'il en soit, quand j'ai repris me lecture, le second soir, à un tiers du roman, j'ai eu ce petit truc qui a fait que là, j'ai tourné les pages avec un entrain nouveau et l'ai fini d'une traite.



La solitude des grandes villes est le genre de roman qui monte doucement mais surement dans quelque chose de profond et riche en émotions. Pas seulement parce que le personnage d'Eve m'a touché mais aussi et surtout parce que ses personnes qu'elle croise, qu'elle côtoie vont changer la donne dans son petit quotidien. Ainsi, j'ai beaucoup aimé Phil et June, les deux collègues qui au fil des chapitres nouent une relation d'amitié importante de cruciale pour notre héroïne. Les deux grands-parents sont également terriblement drôles et attachants. Et puis il y a ses rencontres dans ces fameux groupes... Damien mais aussi Thomas. Deux relations qui m'ont donné les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Deux évolutions à la fois différentes et pourtant similaires. L'amitié qui lie Eve et Damien est touchante et tellement réaliste qu'elle bouleverse, quant à Thomas... Eh bien sachez que c'est un vrai chamallow.



En même temps, il ne pouvait en être autrement avec ce timide-là. Thomas est un homme profondément gentil, attentionné et à l'écoute. Malgré ses peurs et appréhensions il va non seulement permettre à Eve de s'ouvrir aux autres mais aussi de croire en elle. La romance a été du début à la fin l'un des meilleurs éléments du roman. Elle pourrait être qualifié de slow-burn. Entre Thomas et Eve, c'est de la douceur, du mignon, des scènes parfois drôles et surtout beaucoup de bons sentiments. Avec eux, je n'ai cessé de sourire. Mais comme toute bonne chose, celle-ci va avoir son lot de surprises. Car comme je vous le disais plus haut, leur histoire commence par un mensonge... et la vérité fini toujours pas ressortir à un moment où à un autre.



Je dois dire que le mensonge est quelque chose de difficile à traiter, dans le sens où certains ont parfois du mal à passer, du moins à mes yeux. Mais j'ai trouvé que l'autrice, Pauline Perrier, avait su l'aborder avec sincérité, réalisme et amener le lecteur à se poser les bonnes questions. A travers son personnage, on découvre tout l'étendu de l'impacte d'un mensonge assez banale. Pas uniquement sur le premier plan. Certes sur le moment ce n'est qu'une broutille, mais que cache réellement ce mensonge ? Ainsi, j'ai trouvé les révélations concernant ses mensonges vraiment bien amenées et en totale adéquation avec le récit. Je pense que l'autrice n'aurait pas pu faire mieux en terme de fin et de conclusion à son histoire.



La solitude des grandes villes est un roman qui aborde des sujets difficiles tels que la maladie, les addictions, les mensonges, la famille, l'amitié ou encore l'amour et la solitude à proprement parlé. Certains moments sont riches en émotions et très forts. Pour autant il n'est en aucun cas déprimant ou sombre. Au contraire, je trouve qu'on ressort de cette lecture apaisé, (un brin bouleversé) mais avec le sourire de cette belle conclusion. Alors le pari est réussi !
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La solitude des grandes villes

Merci aux éditions Hugo New Romance pour l’envoie de ce roman.



Ce roman me faisait envie à partir du moment où j’avais lu le résumé. J’avais très envie de le découvrir. J’avais déjà lu le premier roman de Pauline, que j’avais absolument adoré. On a une plume plus travaillée. Plus adulte. Plus mûre, et c’est très appréciable. C’est fluide. Les sujets traités sont super intéressants !



Ève, court après les groupes de paroles, pour une seule et unique raison : être quelqu’un d’autre. Elle ment un petit peu sur sa personnalité, son métier etc. Mais la roue finit toujours par tournée, et tout finit toujours par se savoir. Je pense que c’est aussi une bonne morale qu’il faut retenir.



On a tous rêvé un jour d’être quelqu’un d’autre juste un instant. Mais il faut apprendre à accepter qui on est et mettre les chances de notre côté pour faire de notre vie ce qu’on rêve de faire. J’ai trouvé son personnage quelque fois un peu contradictoire, mais dans l’ensemble je l’ai appréciée. J’ai aussi beaucoup apprécié ses deux meilleurs amis : June et Damien. Ils sont d’un soutient sans faille pour Ève, qui l’aideront sans relâche à devenir la meilleure personne qu’elle puisse être, étape par étape. Damien m’a quand même touchée plus profondément et son personnage est ultra touchant !



C’est une bonne lecture. Les morales glissées tout au long du roman sont celles qui aujourd’hui, explique qui nous sommes et qui nous devons être. Pas autant pour les autres, mais surtout pour nous même.
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