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Critiques de Peggy Sastre (14)
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No sex - Avoir envie de ne pas faire l'amour

Le propos de cet essai quasi-scientifique est de définir l'asexualité, d'en retracer l'histoire et de faire le point sur les recherches.



L'idée principale est que l'asexualité est une orientation sexuelle, au même titre par exemple que l'hétérosexualité ou l'homosexualité, qui implique de ne pas avoir de désir sexuel pour qui que ce soit. Elle peut se traduire par la chasteté ou l'abstinence, mais s'en distingue en cela qu'elle est un caractère intrinsèque de la personne alors que la chasteté et l'abstinence relèvent de choix ou de chemins de vie.



Le sujet m'intéresse et m'interroge. D'une part parce que j'ai eu une vie sentimentale en pointillés, avec des périodes comme le titre du livre. D'autre part parce qu'on parle beaucoup en ce moment des sexualités 'différentes' (puritains 'pas avant le mariage', LGBTQ+, libertins, drogués du sexe etc) mais essentiellement dans des reportages racoleurs ou extrêmes, et que je cherchais quelque chose de plus approfondi et documenté...



Le livre a plutôt bien répondu à mes attentes : les témoignages, assez étonnants, permettent de comprendre le ressenti de ces personnes sans libido. Les parenthèses historiques et géographiques sur le célibat dans la société sont intéressantes. En revanche, l'énumération des recherches en cours, donc encore sans résultats, relève un peu du pensum.



Le livre tout entier baigne d'un message de tolérance, d'ouverture à l'autre et de bienveillance. C'est évidemment agréable et appréciable.



Challenge Petits plaisirs 39/xx
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Comment l'amour empoisonne les femmes

L’essai m’avait attiré pour son titre. Dans une société où être célibataire n’est pas forcément bien vu, j’avais envie de voir les pistes de réflexion que proposerait l’autrice. Quelle n’a pas été ma déception ! Le contenu du livre n’aurait pas pu être plus éloigné du titre.



L’essai commence pourtant bien. Peggy Sastre explique que l’amour n’existe pas, qu’il s’agit plutôt d’une combinaison d’hormones et de chimie. Ca, d’accord. Mais alors la suite…. J’ai cru devenir folle .



Pour l’autrice, le comportement des femmes est déterminé par leur sexe. Selon elle, le fait que les femmes aient été dominées par les hommes est dû aux hormones, et ce comportement a été tellement bien intégré qu’il fait maintenant partie intrinsèque de nous, grâce à l’évolution.



J’ai dû relire les passages plusieurs fois pour être sûre d’avoir bien compris, tellement ce raisonnement me paraît absurde et réducteur. Donc, si les femmes sont encore aujourd’hui dans des positions subalternes dans la société, si elles sont moins payées, si elles assument la charge mentale etc, c’est parce qu’elles possèdent… un vagin. Voilà, mesdames, pas besoin de chercher plus loin, de vouloir faire changer les choses, vous ne pouvez pas. Et puis, les féministes sont des harpies qui n’ont rien compris à la vie.



Bref, vous l’avez compris, dans ce livre, on ne parle pas du tout d’amour, ni de surinvestissement émotionnel ou de solutions, on parle de déterminisme génétique et d’hormones. Le tout appuyé par quantité de chiffres et d’études scientifiques.



Sur ce, je repose mon stylo et je vais enfiler mon tablier, puisque c’est dans mes gènes.




Lien : https://mybooksntea.wordpres..
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La haine orpheline

Non mais qu'est-ce que je suis venue faire dans cette galère ? Qu'est-ce qui m'a pris de me lancer dans la lecture de La Haine orpheline ? Moi dont le niveau en SVT n'a jamais dépassé le score de Jean Lassalle aux Présidentielles, comment ai-je pu imaginer une seule seconde arriver au bout d'un essai de sciences comportementales darwiniennes ?



Tout simplement parce qu'en plus d'être nulle en bio, je ne sais visiblement pas lire ! La 4e de couverture annonce pourtant la couleur puisqu'il s'agit de prendre "du recul sur notre espèce et de la hauteur sur son évolution" grâce au regard aiguisé de Peggy Sastre, docteur en philosophie des sciences, spécialiste de Nietzsche et de Darwin. Il était donc assez évident qu'on n'allait pas lire Martine va à la plage (et se prend une amende de 135 € pour non respect du confinement) !



Deuxième indice, et non des moindres : sur 200 pages que compte cet ouvrage, 50 sont réservées aux notes de l'auteure, soit des listes et des listes de références à des études, thèses, antithèses, synthèses (oups je m'égare !)



Non, vraiment, ce livre n'était pas fait pour moi. J'ai beaucoup aimé le ton de l'auteure dans son Introduction, on sent que l'on a affaire à quelqu'un de jeune et de bien ancré dans son temps mais dès qu'elle est entrée dans le dur, j'ai été larguée en deux temps trois références.



Pour tout vous dire, j'avais tellement été enthousiasmée par les essais et documents lus dans le cadre du Prix Elle que j'avais envie de rempiler. Le thème de cet essai m'intriguait : "Comprendre la nature de nos conflits pour rester serein dans un monde de colère" mais je ne sais pourquoi, je me suis imaginé un essai sociologique du genre de ceux de Jean-Claude Kaufmann. Que nenni ! Peggy, elle, ne fait pas dans l'interprétation de la répartition des tâches ménagères dans le couple mais dans les formules mathématiques du genre [rB > C] où [B] indique les bénéfices (benefits) du comportement altruiste, [C] (cost) leur coût et [r] la corrélation génétique (relatedness) entre l'acteur et le bénéficiaire de son comportement. Comprenne qui pourra…



J'ai été troublée par le positionnement de cet essai qui alterne un ton connivent en usant au maximum d'exemples du quotidien pour illustrer le propos et un penchant pour une démonstration pointue à grands coups de références universitaires. Comme si l'auteure se battait contre elle-même afin de conserver un discours intelligible pour le plus grand nombre alors qu'elle rêve de pousser plus loin la démonstration. A chaque détour de phrase compréhensible par la ménagère de moins de 50 ans que je suis, l'espoir renaissait, avant de sombrer à nouveau dans des explications dont je ne comprenais pas un traître mot.



Je présente mes excuses aux éditions Anne Carrière et à l'auteure pour ne pas m'être aperçue plus tôt que je n'étais pas assez bien outillée pour comprendre cet essai de haute volée et je cours me replonger dans Martine au pays du confinement, bien plus à ma portée.
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Comment l'amour empoisonne les femmes

C'est un livre lu comme un paquet de chips... Rapidement fini et trop salé. ça croustille souvent sous la dent mais je ne suis pas sure que ça soit très bon pour la santé.

En cours de lecture j'ai eu l'impression de rebouffer les femmes viennent de mars (oups là mon cerveau a fourché! les hommes viennent de mars et les femmes de vénus ou l'autre du même accabi sur pourquoi les femmes ne savent pas lire une carte routière).

Je sors des statistiques. Je suis un homme et une princesse féministe. Je ne fais que rarement à manger, je ne suis pas dégoûté par grand chose. Je me perds facilement et j'adore le soin aux autres mais à la maison c'est moi qui monte les meubles, perce les étagères et ai le permis de conduire, transporte les brouettes de terre. J'aime m'occuper du linge mais les reste des taches ménagères est partagée. Je n'attends pas de la personne que j'aime une protection, ni des coups dans la gueule. En cas de problème dos à dos on sera plus efficace"[les féministes] ...tel Davide Vincente, je peux vous l'affirmer : j'en ai rencontré, elles existent et elles sont atroces."p72What!? Je ne sais pas quoi répondre à ça, ni à l'interprétation du nombre de lesbiennes chez les féministes... ni a sa réfutation d'une existence de "sexisme systémique". p85.

Sa conclusion est d'une certaine manière féministe mais en même temps c'est tellement violent contre le féminisme à d'autres moment que... Je refuse de mettre un nombre d'étoile. J'ai l'impression d'avoir reçu une balle dans le pied tirée par une soeur.

En tout cas ce n'est pas un livre qui redresse, ni qui donne des outils pour s'émanciper. N'est-on pas tou.tes plus que des stats, plus que nos organes génitaux?

Je me relirais bien "vous n'êtes pas binaire, personne ne l'ai" par hygyène mental.
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La haine orpheline

-Tu fais quoi dans la vie?

-Oh moi je suis en colère, et toi?



Mon cadeau d'anniversaire est arrivé et je souhaite le recommander, en particulier aux féministes. Celles qui sont en colère ou bien celles, comme moi, qui sont moins vindicatives.



Elles y apprendront pourquoi nous avons le conflit facile et la haine jubilatoire. Elles comprendront ce qui nous pousse à focaliser notre attention et notre rancœur sur des ennemis fantasmés. Peut-être, verront-elles que l’engouement pour une noble cause, ici celle de l'égalité des sexes, est parfois motivé par la vanité et l'imposture, plus généralement par des mécanismes qu’explique la psychologie évolutionnaire. Particulièrement en ces temps modernes et dans nos contrées où le féminisme a déjà en partie obtenu gain de cause. Par ailleurs, elles apprendront que nous sommes tous dupés par nos perceptions et avons l’impression que les épreuves se répètent et même s'aggravent alors que c'est tout le contraire. Comme l’explique Peggy Sastre, "C’est surtout parce que nous ne cessons d’élargir la définition du périlleux et transformons en catastrophique ce qui était anodin voici encore peu."

Evidemment ces gens-là détestent Sastre. Ce qui prête toutefois à rire, c'est que leur comportement ne font que confirmer ses théories, qui prédisent que les gens voient de l'oppression partout et se fabriquent des prétextes pour justifier leur colère et leur haine. L'attrait pour la violence et la rébellion de ces belliqueuses aux airs de justicières - qui ne sont en fait que des alouates agitées et bruyantes – est très répandu chez les humains. Il résulte d'une recherche de stimulation, de sensations fortes et du goût de la transgression. La vue de la violence active notre amygdale, située dans notre cerveau archaïque, siège de la peur. Les mécanismes biochimiques mis en action par cette dernière impliquent la sécrétion d’adrénaline (qui met le corps en alerte), mais aussi de dopamine, neurotransmetteur associé au plaisir et au système de récompense. Des mécanismes qui résultent de l'évolution. Face à la menace, nos ancêtres devaient réagir rapidement : fuir ou combattre. L'état d'excitation que procurent la peur et la vue de la violence peut expliquer l'engouement des amateurs de Corrida et du hooliganisme.





Quand la peur ne nous fait pas fuir, elle nous pousse à combattre la menace. Mais pour combattre, encore faut-il être en colère et pouvoir justifier cet état. Or, en voyant de l'oppression partout et fort d'un sentiment de persécution (commun à tous mais variable en degré), on anoblit nos ires en les mettant au service de la lutte contre l'injustice. Malheureusement, comme dit plus haut, nos intuitions et nos jugements sont parfois trompés et il arrive que l'on voie beaucoup d'injustice et d'oppression là où il y en a peu ou pas du tout. Il arrive que l'on voie de l'intention de nuire là où il n'y a qu'une rémissible maladresse.





Mais ces sempiternelles courroucées vomissent en réalité l'idée dégradante d'être, à l'instar de tous les animaux, des produits de la sélection naturelle avec toute l'héritabilité génétique, biologique et psychologique que cela implique. Est-il si insupportable d'entendre qu'on ne nait pas "pur"? Que les oppressions trouvent aussi leurs origines dans nos cerveaux? Que nos colères sont également le fruit de l'évolution et sont par conséquent parfois injustifiées? Faudrait-il faire taire ceux qui le pensent? Faudrait-il punir les apostats du féminisme radical comme les Chrétiens punissaient les hérétiques sous l'Inquisition?





Il ressort des discours des féministes haineuses - les wokes -, toute la rhétorique complotiste. Ainsi, les hommes viseraient à maintenir un système social et économique, initialement non planifié, dans le but de poursuivre leur domination sur les femmes. Il y aurait une sorte de concertation masculine mondialisée pour nous empêcher de nous exprimer et nous discréditer en falsifiant des chiffres officiels sur la violence conjugale. Chez les complotistes, toute réfutabilité est vaine ; aucune crédibilité ne sera accordée aux études menées sous le régime patriarcal, à moins bien sûr qu’elles n’aillent dans leur sens. Je fais allusion notamment à ces données sur la symétrie dans les mesures des violences conjugales, de surcroît légèrement en défaveur des femmes. Pour les platistes, les scientifiques sont toujours de mèche avec ceux qui nous gouvernent.
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Comment l'amour empoisonne les femmes

Cet essai très documenté et argumenté s’appuie sur de nombreuses enquêtes récentes et dites représentatives. Beaucoup de chiffres, de pourcentages qui éclairent notre lanterne sur les différences hormonales homme-femme. Et quelles différences ! En fait, tout est histoire d’hormones. Donc, inutile d’espérer des changements, les comportements sont inscrits dans nos patrimoines génétiques et dans nos dosages en progestérone, œstrogène ou testostérone. A partir de là, tout est dit et les enquêtes le confirment. On peut changer d’âge, de continent ou de catégorie socio-professionnelle, les stéréotypes sont les mêmes (les réponses aux enquêtes ne divergent pas). Au secours ! On n’apprend donc rien. Pas de réflexion suscitée par cet essai. Pas de discussion ouverte.



Je m’attendais à une ouverture philosophique, à un essai sur des comportements sociaux ou éducatifs et non sur un listing purement scientifique. J’espérais quelques pistes de réflexion, une évocation de l’intelligence, de l’évolution, des prises de conscience. Un questionnement sur le libre-arbitre, sur les capacités de chacun à un raisonnement. Que nenni ! Je referme cet essai et je suis plutôt consternée. Il n’y a donc rien à entrevoir, aucune évolution possible – tout est induit par nos conditionnements internes propres à chacun de nos sexes -, ou alors je suis stupide et je n’ai rien compris à cet essai.



Je reste donc perplexe et surtout déçue par cet essai qui ne m’a offert aucune perceptive de remédiation ou d’amélioration – ou disons aucune piste de réflexion.




Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Comment l'amour empoisonne les femmes

Un titre un peu provoc', pour un contenu qui ne l'est pas tant que ça.

A vu de nez, je pensais que l'autrice allait flinguer l'amour, le couple, bref, tout ces conformismes de notre société. Mais finalement, elle aborde de nombreux sujets autour de l'amour, mais sans pour autant fustiger ce sentiment, comme le titre semblait l'indiquer. Études et statistiques à l'appui, elle nous démontre les petits travers de nos croyances enfouis, par exemple que beaucoup de femmes sont persuadées que leur bonheur est lié au fait d'être en couple. Il y a beaucoup d'infos, c'est intéressant et ça remet un peu les choses à plat. L'autrice se met également à dos les féministes par quelques phrases bien senties... Même si pour moi, elle est finalement féministe à sa façon !

Enfin, notons l'humour tout au long du récit, d'une autrice à la plume et à la langue acérée, que j'ai trouvé hilarante.

Depuis ma lecture, je parle de ce livre à tout le monde : c'est un véritable coup de coeur !
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La domination masculine n'existe pas

Récréation de l'esprit, des idées et des concepts qui remontent au darwinisme.



Un point de vu qu'il est intéressant de connaître.
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No sex - Avoir envie de ne pas faire l'amour

L'auteure étant journaliste scientifique et non scientifique, il ne faut pas s'attendre a un ouvrage explicatif, mais a une synthese des points de vues scientifiques de l'asexualité, celle-ci étant habituellement définie par l'absence d'attirance sexuelle pour quelqu'un et cela sans lésions apparentes des organes sexuels ou du cerveau. Ces points de vues sont ceux de sexologues et de psychiatres considerant le plus souvent le phénomene comme un dysfonctionnement psychologique. Ce livre est donc truffé de citations, mais l'auteure a le mérite d'apporter la contradiction a une vision pathologisante meme si son argumentaire reste subjectif puisque non-scientifique. Il faut noter par ailleurs que l'asexualté est encore terra incognita pour la science, les études psychologiques, neuropsychologiques, neurobiologiques et génétiques restant a faire.



Dansl la premiere partie du livre, selon moi la plus intéressante, des asexuels des deux sexes se décrivent. Leur témoignage montre qu'il existe une catégorie d'etre humains - que l'on estime a au-moins 1% de la population - qui n'ont pas a se soucier de se vendre sur le grand marché de la séduction sexuelle et qui, je le crois sans peine, s'en portent a merveille. Plus encore, il semble que ces personnes chanceuses peuvent avoir des relations sexuelles "normales" s'ils le veulent, a fin de procréation par exemple. Pour un individu de sexe masculin cela signifie notamment qu'il peut avoir a volonté une érection sans le désir pour l'autre. A se demander si les asexuels ne sont pas l'avenir de l'humanité car, sans le constant aiguillon du désir sexuel pour l'autre, le controle de l'ego serait bien plus facile et cela épargnerait beaucoup de mensonges, de violences et d'iniquités.
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La haine orpheline

Amis du « tout culturel », passez votre chemin. Nous sommes des animaux et Madame Sastre nous l’explique très bien. On apprend plein de choses, certaines qui paraissent logique à-priori d’autres qui nous laissent dubitatifs mais qu’on est bien content de connaître à posteriori car « le savoir c’est le pouvoir »… Et savoir comment on fonctionne (nous mammifères humains) est fort utile en période de crises…
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Comment l'amour empoisonne les femmes

Intéressé par les articles de Peggy Sastre, j'étais curieux de trouver des explications sur l'amour des femmes comme des hommes. J'y ai récolté plein de réponses mais aucune certitude sinon que nous avons en nous une bonne couche d'habitudes ancrées depuis des millénaires.Les hormones sont-elles le résultat de ces habitudes. Ou bien ce sont ces habitudes qui sécrètent ces hormones ? Peu importe :nous devons faire avec...
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Ex utero : Pour en finir avec le féminisme

Si la plume de Peggy Sastre est toujours mordante et sympathique, le contenu laisse parfois à désirer : à force de vouloir rester scientifique à tout prix, l'auteur exclut toute possibilité de réflexion morale. L'homme n'est pas un animal comme les autres, n'en déplaise aux afficionados darwiniens, et le réduire à n'être qu'un organisme biologique proche du singe ne permet pas de le voir dans toute sa complexité. La réflexion est donc intéressante car sortie des sentiers battus, mais reste en retrait de toute caractérisation sociologique véritable. Cela nous donne au moins du grain à moudre. Quelques fautes de frappe / d'orthographe, c'est fort dommage.
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Comment l'amour empoisonne les femmes

Essai très intéressant, qui a le mérite en cette période troublée où l'on refuse de tenir compte des différences biologiques entre les hommes et les femmes de les remettre en valeur. Quand bien même tout n'est pas à prendre au pied de la lettre dans ce livre, il permet tout de même de réfléchir avec d'autres outils que ceux qu'on nous dispense à longueur de temps, notamment des outils scientifiques que je ne connaissais pas. C'est dommage que l'auteur attribue à chaque fait sa cause scientifique, sans prendre en compte que l'homme est plus qu'un rat de laboratoire, et que nous ne sommes pas réductibles à un amas de cellules et d'hormones. Mais je suppose que ça ne devait pas être le propos.
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No sex - Avoir envie de ne pas faire l'amour

J'ai lu en partie ce livre que je n'ai pas apprécié mais je l'ai seulement qualifé de dangereux lorsque Peggy Sastre affirme que les asexuels sont moins touchés par les agressions sexuelles que le reste de la population.

Quand précédemment elle parle de couple où la contrainte, le chantage et le compromis s'impose, il me saute au yeux que ce livre minimise et efface les agressions sexuelles que les personnes qui parlent décrivent.
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