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Critiques de Peggy Webb (40)
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La petite fille de la rue Maple

J'avais totalement craqué sur ce résumé qui sentait bon le blues et la Nouvelle-Orléans des années 50, du coup, quand MOSAIC m'a proposé de me l'envoyer, je ne pouvais qu'accepter (merci !). Et effectivement, j'ai adoré cette histoire !



Beaucoup ne seront pas d'accord avec moi, mais j'ai trouvé que La petite fille de la rue Maple ressemblait par de nombreux côté à La couleur des sentiments de Stockett : même époque, même lieu et même combat. On se retrouve au moment charnière, au moment où tout va basculer, au moment où les "noirs" commencent à se rebeller et où être un "blanc" n'est plus forcément un privilège et commence à devenir un danger...

J'ai trouvé l'histoire très prévisible à partir du moment où l'on découvre le lien qui unit Betty, Cassie et Billie. Après, c'est ce que j'avais envie de lire aussi : je ne vois pas une autre fin à cette histoire.



J'ai vraiment accroché au personnage de Cassie bien que dans les premiers chapitres, elle ne me plaisait pas. Mais plus on la découvre et qu'elle oublie la mort de son mari, plus elle s'attache à Betty Jewel et Billie et plus on la découvre forte, hors de portée des ragots et en amie aimante.

Les moments où elle est avec Betty m'ont tout particulièrement touchée parce que l'on sait qu'elles ne devraient pas être aussi proche et que, quelque part, elles sont comme deux âmes soeurs qui devaient se trouver à un moment où a un autre.

Bizarrement, Billie m'avait beaucoup plu dans les premiers chapitres et m'a de moins en moins touchée plus l'on avançait dans le roman. En fait, c'est ses réactions qui m'ont déplu : je sais qu'il est normal qu'elle réagisse de cette façon, mais vu l'état de sa mère, j'ai trouvé ça assez déplacé et égoïste. Mais bon, elle n'a que 10 ans aussi.

Ah, et Queen, c'est vraiment la meilleure ! ;)



J'ai trouvé l'écriture d'Elaine Hussey très agréable et pleine de douceur. Elle est parfaitement en harmonie avec cette histoire toute douce qui ne manque pourtant pas de sel. Je trouve qu'elle a en quelque sorte le blues dans son écriture et dans son histoire : il y a cette douceur et cette mélancolie qu'on ne retrouve vraiment que dans cette musique...

La petite fille de la rue Maple est vraiment une très belle histoire !
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La petite fille de la rue Maple

Merci à Babelio et aux éditions Mosaïc pour ce partenariat.

Billie est une petite fille de 10 ans qui apprends que sa maman est atteinte d'un cancer et qu'elle va bientôt mourir... Pleine de ses rêves d'enfants, elle pense que son papa, qu'elle connaît peu, pourra guérir sa maman.



Elaine Hussey nous raconte une très belle histoire, prévisible, mais douce et mélancolique comme un air de blues.

C'est avec cet air de blues en fond que nous tournons les pages de l'histoire de Billie et des femmes qui l'entoure. Car, La petite fille de la rue Maple est une histoire de femmes, de racisme et de courage. Il ne m'en fallait pas plus pour me plaire.

Dans le Mississipi des années 50, rien ne laisse de place au peuple Noir. Il ne mérite qu'une vie dans des rues boueuses avec des maisons branlantes, mais la vie qui se dégage du quartier de Shakerag vaut bien toutes les richesses du monde. C'est ce que va découvrir Cassie, une journaliste qui tombe sur une annonce de la mère de Billie qui chercher "désespérément" quelqu'un pour s'occuper de sa fille à sa mort.

De cette annonce va se créer un magnifique lien d'amitié entre Betty Jewel, la mère de Billie et Cassie, comme deux âmes sœurs qui se rencontrent enfin.

Leur histoire est touchante. Deux femmes qui essaient tant bien que mal de faire face aux préjugés racistes. Pour une fois à l'époque, face à ça elles sont à égalité.



Billie, comme toute gamine qui se respecte, est quelque peu embêtante. Forcément on se verrait pas avoir les réactions d'une enfant de 10 ans. Malgré tout, elle montre une grande intelligence et beaucoup de ruse. On s'attache facilement à cette petite fille qui doit laisser son innocence de côté pour affronter le destin.

Sa mère, Betty Jewel m'a énormément attendri. La souffrance quotidienne décrite par l'auteur m'a rappelé de mauvais souvenirs, mais elle m'a aussi montré un autre côté, la force de se battre et de marcher tête haute face à la vie et la mort qui l'attend.

Cassie a un très grand cœur, mais ça ne m'a pas suffit pour vraiment m'attacher aller. J'ai trouvé qu'elle acceptait trop de choses trop facilement.

Je ne pourrais pas finir de parler des personnages sans parler de Queen, l'âme du Mississipi dans ce roman. Toujours fourrée dans sa cuisine à faire des tartes et des petits pains, à prier Dieu et chanter du blues. J'ai adoré ce personnage!



Elaine Hussey a une écriture très douce et fluide à l'image de l'histoire. Elle nous plonge dans ce pays qu'elle aime et on sentirai presque l'odeur du poulet frit et la chaleur de cet été où la vie de Billie a changé.



Un roman touchant qui m'a changé de mes lectures et qui m'a amené une bouffée de chaleur et de musique.
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La petite fille de la rue Maple

Livre très agréable à lire, il se dévore en peu de temps !
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La petite fille de la rue Maple

Concernant ce livre, mon avis est mitigé.

Certes, c'est une belle histoire d'amitié, de tolérance et de remise en question de ces préjugés mais le problème de la ségrégation raciale ne ressort pas assez, dans cette histoire.

De ce fait, le contexte de cette histoIre n'est pas mis en valeur. Pourtant ça aurait donné plus de puissance à ce roman. Dommage.
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La petite fille de la rue Maple

Ce petit livre relate la ségrégation faite aux noirs dans l'Amérique des années 50, une petite fille noire, sans père à la maison, vit avec sa mère mourante et sa grand mère. Un femme blanche, vivant les beaux quartiers, va s'imposer dans cette famille, aider, et accepter de devenir la tutrice de cette enfant après la mort de sa maman, cela me semble peu crédible, mais ca reste un bon moment de lecture.
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La petite fille de la rue Maple

L'été 1955, Billie a dix ans et vit dans un quartier défavorisé. La ségrégation fait rage et le gouvernement peine encore à intervenir. Les lynchages sont malheureusement encore assez fréquents et c'est donc dans ce climat austère et tendu que grandit la petite fille noire.



Billie est une enfant éveillée et malicieuse, curieuse et culottée. Elle n'a pas la langue dans sa poche, même si elle ne manque jamais d'amour envers sa mère Betty Jewel et sa grand-mère Queen. Elle écoute régulièrement aux portes, mais cette fâcheuse habitude lui joue un drôle de tour : elle apprend que sa mère est atteinte d'un cancer et n'en a plus pour très longtemps. Betty Jewel est d'autant plus apeurée qu'elle ne voit personne pour prendre soin de Billie après son départ. le père de la fillette est en prison, Queen trop âgée, ses amies trop fragiles ou avec une charge familiale déjà trop lourde pour pouvoir nourrir une bouche supplémentaire. Sur le coup du désespoir, Betty Jewel fait paraître une petite annonce dans le journal local et une journaliste s'intéressera alors à elle.



Cassie a quarantaine d'années. Elle a fait plusieurs fausses couches par le passé et son mari est maintenant décédé. Elle est seule, même si son beau-père et sa belle-soeur & meilleure amie la soutiennent du mieux qu'ils peuvent. Connue pour ses articles controversés, elle jouit pourtant d'une bonne position dans la société, mais tout est sur le point de basculer : en essayant de venir en aide à Betty Jewel, Cassie s'attirera les foudres des deux camps : celui des Blancs comme celui des Noirs.



Elaine Hussey a parfaitement su rendre le climat du sud des Etats-Unis, aux accents de blues et à la chaleur écrasante. Elle nous emmène à la découverte du passé de deux femmes brisées, qui continuent encore et toujours à se battre et qui n'hésitent pas à aller à l'encontre de ce que leur conseille leur entourage. Ainsi entourée de femmes fortes (car Ma'am Queen n'a rien à leur envier), il n'est guère étonnant de voir Billie aussi décidée et débrouillarde. Elle n'a jamais connu son père dont l'existence demeure tabou dans la famille, mais décide de partir à sa recherche, convaincue que lui seul peut encore sauver sa maman condamnée. Elle déterrera par là-même une vérité qui remettra en cause bien des souvenirs, amitiés et autres relations.



Ce roman est une pure merveille. Malgré un petit côté parfois un peu « trop beau pour être vrai », Elaine Hussey parvient à nous faire ressentir les tensions racistes de l'époque des deux côtés de la barrière. J'ai tourné les pages en me demandant quand les choses allaient déraper et j'étais souvent emplie d'appréhension pour ses personnages si attachants. Car l'autre grande force de cette auteure se trouve dans sa narration. Elaine Hussey retranscrit à la perfection les pensées et les réactions d'une fillette de dix ans, ainsi que celles d'une femme d'âge mûr ayant du mal à faire son deuil. Elle nous livre un formidable message d'espoir et de rédemption, nous parle de la vie et du pardon, de (in)tolérance et de préjugés, tout en allégeant le sérieux des thèmes abordés par quelques touches d'humour, à travers les frasques de Billie.



Je me suis retrouvée immergée dans le Mississippi des années 50. J'en ai dégusté la vie, tantôt langoureuse, tantôt agitée, à l'image de son histoire avant et après la Guerre de Sécession. Ce roman prend place à une période charnière où les consciences commencent à s'éveiller, mais où il y a encore tant à faire pour faire évoluer les mentalités. Un livre que je ne peux que recommander aux adeptes de drames familiaux sur fond de réalité historique.
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La petite fille de la rue Maple

La 4ème de couverture m’a de suite intriguée. Cette histoire de petite fille qui part à la recherche de son papa dans les difficultés raciales que connait l’Amérique des années 50 m’a titillée. Autant parce que je suis curieuse de cette époque qui dépasse mon entendement autant parce que j’aime les histoires familiales.



Billie est une petite fille de 10 ans qui a la fâcheuse habitude d’écouter aux portes. C’est comme ça qu’elle apprend que sa maman va mourir et qu’elle se met en tête de retrouver son papa, qui, elle en est sure, pourra guérir sa maman. Sauf que le monde est loin d’être aussi parfait que celui dans lequel évolue une adorable petite fille têtue de 10 ans, et que rien ne se passe comme prévu.



Je suis friande de ce genre de livres. Ils ne sont pas une histoire vraie mais dépeignent très bien les conditions de vie dans laquelle leur décors s’implante. Le Mississippi des années 50 n’est pas un endroit où il fait bon vivre quand on est noir ou quand on est un blanc militant pour les droits des noirs. Je suis fascinée par ces gens qui ont eu le courage de braver les interdits de cette époque et qui ont, à leur manière, lutter pour les droits de l’homme. Ces personnes restées dans l’ombre qui ont pourtant tant fait pour que tous aient les mêmes droits.

Ce livre ne narre pas l’histoire d’un personnage qui a marqué son époque en changeant les choses, non, juste la vie quotidienne de femmes unies pour essayer de faire le bonheur d’une petite fille bientôt orpheline.

Dire que ce livre est touchant serait une euphémisme, il est plus que ça. Il montre que la vie est loin d’être facile, et ce quelque soit sa couleur de peau, mais qu’en s’unissant, en s’entraidant, elle est de suite plus facile.

Un peu dans la lignée de « La couleur des sentiments » ce livre est pour moi une belle leçon. Il me fait me sentir plus humble, limite toute petite à côté de ce que certaines personnes sont capables de faire.

La galerie de personnages haut en couleur que nous présente l’auteure est un condensé des différents types de pensées de l’époque, mais ce n’est pas ce qui est le plus notable dans ce récit. La force de ce roman, ce sont ses femmes et cette petite fille qui font front ensemble face à la mort et aux préjugés.

Nous avons ici trois narratrices : la petite Billie, sa maman Betty Jewel et Cassie, la femme qui va représenter leur salut. Ce changement de narrateurs nous permet d’aborder l’histoire sous tous les points de vue et d’en comprendre toute la portée. Même si l’auteure aborde le sujet de la haine raciale à cette époque elle veut surtout mettre l’accent sur la vie de ses femmes qui se voient chamboulée par le même événement et leur façon d’y faire face.



Comme vous l’aurez compris, j’ai adoré ce livre, d’ailleurs si vous en avez dans le même style à me conseiller, je suis preneuse !
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La petite fille de la rue Maple

Se plonger dans la vie de Billie, c’est la promesse de se laisser envoûter par la musique du Tiny Jim’s Blues and Barbecue, de se sentir écrasé par la moiteur étouffante du Mississipi, de se voir immergé dans la haine raciale des années 50 et de découvrir l’amitié la plus forte qu’il soit, en dépit des violences et des préjugés.

Tout au long des pages de La petite fille de la rue Maple, le lecteur se verra accompagné du blues, seul personnage omniprésent de l’histoire. Née d’un subtil mélange de douceur et de mélancolie, cette musique, profonde et envoûtante, accompagnera chaque protagoniste dans son évolution, partagera avec lui ses joies et tentera de consoler ses peines. Lorsque Betty Jewel ne sera plus que l’ombre d’elle-même, rongée par ce mal qui lui brise tout espoir de guérison, sa fille, Billie, et sa mère, Queen, ne trouveront de réconfort que dans la rondeur de ces notes. Et quand deux destins se télescopent, c’est aussi le blues qui scellera cette amitié indéfectible.

Car c’est avant tout d’une histoire d’amitié dont il s’agit. Alors que tout les oppose, alors que leurs vies n’auraient jamais dû se croiser, Cassie et Betty Jewel voient leurs destins se lier à tout jamais. Cassie Malone est une jeune femme blanche et veuve. Journaliste au Bugle, elle parvient avec peine à surmonter la perte de Joe, son époux, et à faire le deuil des trois grossesses qu’elle n’a pu mener à terme. Lorsqu’un matin elle découvre la petite annonce de Betty Jewel implorant une mère au cœur aimant pour s’occuper de son enfant après sa mort prochaine, elle décide de mener l'enquête dans ce quartier noir malgré la ségrégation et la réprobation générale.

"Pour l'amour du ciel, Cassie, sois sérieuse! Exhiber une belle femme blanche devant de jeunes Noirs libidineux, c'est chercher l'émeute raciale."

De cette rencontre, de cette mort annoncée et de ces secrets dévoilés, chaque personnage devra passer outre ses préjugés et ses peurs pour offrir à Billie une vie meilleure...

Tout en finesse et en douceur, Elaine Hussey dépeint le tableau implacable du Sud américain des années 50. Car dans ces années où la ségrégation divise le peuple américain, les noirs sont les laissés-pour-compte. Alors que les blancs vivent dans les beaux quartiers parsemés de maison au style victorien, les noirs sont relégués dans les bas quartiers aux routes cabossées et aux maisons de bric et de broc. Dans la chaleur suffocante du Mississipi, la haine transpire des deux côtés. Les noirs, emplis de ressentiment envers ceux qui les ont allégrement exploités, regardent avec une défiance non voilée ces blancs qui se pensent encore supérieurs. Les blancs, quant à eux, consolident cette frontière raciale à grand renfort d’affiches, de lois, d’interdictions. Rien ne saurait rapprocher ces deux communautés et, sous peine d'être poursuivie par la vindicte populaire, chacune se devra de garder sa place, de rentrer par des portes différentes, de ne pas utiliser les mêmes sanitaires...

"Cassie fila droit vers la pancarte indiquant "Réservé aux femmes blanches". […]

- C'est à toi que je parle, sale Négresse! Mais tu n'es pas capable de lire cette pancarte, je suppose. […]

Cassie parvint à atteindre la porte des toilettes, mais Betty Jewel ne fut pas assez rapide. L'homme l'attrapa par le bras et la plaqua contre le mur.

- Les toilettes pour les gens de couleur, c'est par là, dit-il en lui tendant un gobelet en papier."

Ceux qui ont lu La couleur des sentiments de Kathryn Stockett trouveront sans doute des similitudes entre ces deux romans. En raison du contexte politico-social des années 50 tout d'abord mais aussi de cette volonté farouche de dépasser ces clivages raciaux d'un autre temps. Mais la ressemblance s'arrête là. Car bien qu'ayant planté son histoire dans le même décor, Elaine Hussey met en exergue l'idée même de l'amitié. Amitié entre membres d'une même famille, amitié entre membres d'une même communauté, amitié en dépit d'une différence de niveau social ou de couleur de peau.

Dès les premières pages, l'écriture fluide d'Elaine Hussey m'a transportée dans cette histoire, dramatique et magnifique. La galerie des personnages, haute en couleur, ne s'abaisse jamais à tomber dans la caricature. Bien évidemment, les amateurs de l'histoire des Etats-Unis auront cette vague impression de rester sur leur faim. Certains pourront y voir un enchaînement de bons sentiments, improbables à cette période où les consciences commencent à s'éveiller, mais où il reste encore tant à faire pour faire évoluer les mentalités. Personnellement, j'ai pris énormément de plaisir à me laisser bercer par cette belle histoire qui, dans le contexte politico-social actuel, apporte un peu de douceur, de tolérance et de chaleur humaine.
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La petite fille de la rue Maple

Très beau livre, très émouvant, écrit avec humour malgré les thèmes traités (ségrégation et maladie).

A lire absolument !
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Sweet Mama's Café

Elaine Hussey, voilà une auteure que je vais retenir, car elle, m'a retenu avec ce joli roman.



Je dis cela parce que au départ de ma lecture j'ai failli fermer mon attention au récit tant l'auteure parle de " Bouffe ", j'ai frôle l'indigestion mais c'était sans compter toute l'importance de la nourriture dans ce roman, comme quoi il faut toujours lire jusqu'au bout.



Ce roman se déroule là où j'adore que ça se déroule, à l'époque plus ou moins que je vénère aux USA. Nous sommes en 1969 à Biloxi une ville bordant le Mississippi. Face à l'horizon, un restaurant tenu par une vieille dame, Sweet Mama ( Lucy ) et son amie afro, Beulah, toutes deux amies depuis des lustres.

La famille de Sweet Mama est aussi composée de Emily, Beth ses deux petites filles, et de Jim son petit fils qui revient à peine de la guerre une jambe en moins ... Il y a aussi Andy le fils d'Emily qui croit dur comme fer aux super héros, il a 4 ans.



Ce roman est l'histoire d'une famille soudée par les épreuves, par la vie. Les parents de Beth et d'Emily étant mort dans un accident de voiture c'est Sweet Mama qui à subvenu aux besoin de toute sa troupe avec l'aide de son indéfectible amie, Beulah. Entre ces deux vieilles dames un lourd secret qui les lie plus que tout, un secret que Beth va mettre à jour dans le jardin de Sweet mama, en découvrant des ossements humains sous les rosiers ...



Ce roman c'est aussi l'histoire de Sweet Mama qui, de plus en plus perd la mémoire et note tout sur " le carnet de la mémoire " afin de ne pas paraître grabataire et de crainte qu'on la gare dans une maison pour vieux débris ... C'est aussi l'histoire d'Emily, mère seule et salie par les préjugés qui va se marier à la hâte avec un homme jaloux et violent au risque de sa vie.



C'est également le récit de Beth l'aînée, qui s’efforçant de toujours protéger sa famille en a oublié d'en former une elle-même.

C'est le récit de Jim le frère jumeau de Emily, qui revient de la guerre amputé d'une jambe, dont la lumière s'est éteinte dans son regard, si pétillant autrefois.



C'est aussi Camille, le nom de l'ouragan qui va terrasser la ville de Biloxi en 1969, l'année des rêves lunaires !



Je n'ai pas aimé, j'ai adoré ce roman pour son ambiance, parce qu'il est bien ficelé aussi, parce qu'on s'attache aux personnages, qu'on veut aller plus loin, encore passer une heure avec eux, on s'y sent bien dans cette famille soudée, si soudée que même le crime ne leur fait pas peur pour préserver leur bonheur ...
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Sweet Mama's Café

J'annonce la couleur tout de suite cette histoire est un coup de cœur , elle est absolument délicieuse et addictive grâce à des personnages qui enchantent tout simplement et qu'on prend un plaisir immense à suivre.



Nous sommes à la fin des années 60 à Biloxi, petite bourgade dans le Mississippi. C'est le Sweet Mama's café qui permet à la famille Black de vivre depuis des années, surfant sur la vague de succès de leur célèbre Amen Cobbler, pâtisserie qui a fait leur réputation.



Nous trouvons Sis qui veille sur toute la famille, Sweet mama la grand mère qui a élevé la fratrie après le décès accidentel de leurs parents, Emilie la sœur cadette, mère célibataire d'un petit garçon qui doit épouser celui qu'elle pense être l'homme de sa vie, Jim le frère revenu de la guerre du Vietnam amputé d'une jambe et qui traîne son mal être depuis mais également Beulah, ancienne bonne de Lucie "Sweet Mama" qui est devenue sa meilleure amie.



Un jour Sis déterre des ossements humains dans le jardin, Mélanie se marie et déchante très vite, Jim se bat contre ses démons et Sweet Mama perd la mémoire, c''est à partir de toutes ces situations et de tous ces personnages que l'auteure nous entraîne dans une historie pleine de suspense, de maîtrise de la narration, de rebondissements mais surtout d'amour familial et d'entraide entre générations.

Sous l'aspect roman "feel good" l'auteure a tout de même mis en évidence certains points bien moins joyeux ou glorieux.

Elle met le doigt sur la violence conjugale, le harcèlement moral, le racisme, le ségrégationnisme et tout cela nous permet vraiment de nous immerger totalement dans ce roman et d'en suivre les personnages tant dans leurs moments heureux que dans ceux où ils souffrent.



L'écriture est délicieuse, fluide mais suffisamment forte pour permettre au récit de ne pas être ni mièvre, ni fleur bleue mais vraiment ancré dans un réalisme qui fait souvent froid dans le dos.



J'ai vraiment adoré cette histoire, ces personnages et je recommande vraiment ce roman à tous ceux qui ont aimé des livres comme La mémoire des embruns, la bibliothèque des cœurs cabossés par exemple, car comme ces romans, celui ci est à la fois tendre et fort.



Donc voila nouveau coup de cœur.
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Sweet Mama's Café

Un Beau Plagiat Du Livre "Beignets de tomates vertes" de Fannie Flagg" avec l ajout d un ouragan pour se démarquer. ..sinon agréable à lire mais du deja vu...
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Sweet Mama's Café

Une histoire de famille prenante même si au fil des pages j'ai sentie venir la fin . L'écriture est prenante ; on tourne les pages et on arrive malheureusement très vite à la fin de cette histoire touchante et croyez moi vous aurez envie de goûter au fameux "Amen Cobbler" de Sweet mama .
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Sweet Mama's Café

Après une première moitié assez lente où il ne se passe pas grand chose, j'ai dévoré la deuxième partie!

Une belle histoire de famille unie, prête à se serrer les coudes quoi qu'il arrive...

Les personnages sont attachants et le "méchant" détestable à souhait!
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Sweet Mama's Café

Biloxi - Mississippi - années 60 : la famille Drake nous laisse entrer dans leur cercle... celui d'une famille meurtrie par la vie... A chacun des membres d'affronter son épreuve! Mais la force de cette famille c'est leur soutien et leur amour mutuel, indéfectible et puissant. Loin du thriller que laisse supposer la 4ème de couverture, c('est une roman familial, historique, émouvant, passionnant et haletant !
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Sweet Mama's Café

Sweet Mama’s Café est un roman qui ne peut que nous attirer, tant son titre évoque de délicieuses gourmandises. Mais ne vous y tromper pas, c’est une histoire chaleureuse, alléchante, mais également tranchante.



C’est l’histoire de deux soeurs, Sis et Emily qui ont grandi avec leur frère Jim au sein de la maison rose familiale de leur grand-mère, Sweet Mama. Cette dernière dirige un café avec sa meilleure amie Beulah. Emily a un fils, Andy. Elle rêve de se marier à un homme bon qui pourra lui apporter la tendresse et les bons conseils d’un père. Sis est forte et combattante, elle porte sur ses épaules les responsabilités qui incombent à une grande soeur aimant sa famille par-dessus tout. Jim est revenu d’une guerre qui l’a profondément marqué, il ne sera plus jamais le même. Le tableau peint de cette famille évoque de la bienveillance, de l’amour, du soutien, de la protection et des bons plats d’une grands-mère aimante. Mais certains obstacles peuvent venir menacer le cocon familiale.



Ce roman est touchant. On fait face à des sujets très importants et graves tels que la maladie, le racisme, la violence conjugale et le dérèglement climatique. On suit des femmes fortes, prêtes à tout pour protéger leurs proches. Elles se montrent déterminées, réfléchies et courageuses.



La beauté de cette histoire, c’est le fait que l’auteur réussit à aborder des situations compliquées, le tout en apportant une touche de réconfort nommé : Amen cobbler. Il s’agit d’une tarte sucrée qui apparaît à maintes reprises dans le roman et qui a toute son importance. Ce dessert est une source de partage et de chaleur dans les moments difficiles auxquels doivent faire face les personnages.



C’est une histoire qui fait du bien, le genre de roman qui nous laisse un bon souvenir et nous donne envie de savourer un Amen cobbler avec nos proches. Il permet aussi de prendre conscience de l’importance de vivre dans le présent et de veiller sur ceux que l’on aime.



J’ai adoré cette histoire, le côté prévisible est le seul point qui a fait que cela n’a pas été un coup de coeur. Elle m’a mis plus d’une fois l’eau à la bouche et des étoiles plein les yeux. Les personnages sont attachants, l’histoire est très bien développée et les thèmes abordés sont importants. Si vous souhaitez lire un livre alliant : sucrerie, rêverie, bienveillance et amour, ce roman est fait pour vous !
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Sweet Mama's Café

Nous sommes en 1969 dans le Mississippi et faisons la connaissance d'une famille soudée. Sweet Mama à plus de 70 ans mais en dépit de sa mémoire qui flanche, elle reste la patronne du très réputé Sweet Mama's Café. Elle peut heureusement compter sur Beulah, sa fidèle amie de toujours pour l'aider dans son quotidien, aussi bien pour confectionner les pâtisseries que pour lui rappeler de mettre sa robe dans le bon sens. Sweet Mama est l'heureuse grand-mère de trois petits enfants : Jim qui a perdu sa jambe pendant la guerre du Vietnam et sa jumelle Emily qui cherche un papa pour son fils Andy et leur sœur aînée, Sis, vieille fille aimante mais renfrognée qui va faire une sacrée découverte dans le jardin de sa grand-mère.



Je me suis retrouvée immédiatement immergée dans cette ambiance et ce tableau social propre au sud de l'Amérique à la fin des années 60. J'ai découvert avec passion le quotidien de cette famille américaine dans laquelle les femmes sont très présentes et entretiennent avec soin leurs secrets respectifs. Et même si de prime abord, un sentiment douillet m'a étreint en lisant les premières pages du livre, je me suis sentie rapidement mal à l'aise lorsque la famille Blake va se retrouver plongée en pleine tourmente et j'ai suivi avec une passion croissante l'évolution de nos protagonistes somme toute, très attachants.



Les personnages représentent d'ailleurs la grande force de cette histoire. On suit essentiellement les points de vue de Sweet Mama, d'Emily et de Sis mais c'est tout de même la sœur aînée qui est le personnages central du récit. Alors qu'elle prépare activement le mariage de sa petite sœur, elle va se retrouver confrontée d'abord à une découverte macabre et ensuite, au silence pesant de Beulah, l'amie de la famille, qui ne tient pas à ébruiter certains secrets. En dépit de ce mystère qui va devenir de plus en plus pesant et difficile à supporter pour Sis, les différentes femmes de cette histoire se montrent incroyablement fortes, subtiles et pleine de ressources. Je ne peux même pas vous dire laquelle de ces femmes a emporté ma préférence tant je les ai trouvé charismatiques et importantes pour cette histoire qui aborde plein de thèmes différents à savoir, la ségrégation, les problèmes conjugaux, la maladie etc.



En résumé, Sweet Mama's Café est un roman bourré de charme qui illustre à merveille l'amour et la solidarité au sein d'une famille. L'ambiance de ce livre est chaleureuse en dépit de certains événements dramatiques qui vont survenir et qui ne m'ont pas laissé indifférente. J'ai passé un excellent moment de lecture et j'envisage de me procurer le premier récit de l'auteure qui est également disponible en poche : La petite fille de la rue Maple.
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Sweet Mama's Café

C'est ici l'histoire de femmes en 1969, menée par Sis la grande sœur, ultra protectrice envers les membres de sa famille. A commencer par Sweet Mama, la grand-mère qui est l'âme du Sweet Mama’s Café où elle confectionne depuis cinq décennies le meilleur Amen cobbler du Mississippi et femme qui a ouvert seule un commerce en 1921, élevé trois petits-enfants et protégé son amie Beulah dans un Mississippi ségrégationniste. D'Emily, la petite sœur, la pâtissière et de son fiancé Larry que personne n'apprécie. D'Andy, fils de 6 ans qu'Emily a eu hors liens du mariage et dont le père a préféré répondre à l'appel du drapeau que d'assumer sa paternité. De Jim, frère jumeau d'Emily revenant de la guerre du Vietnam amputé d'une jambe.

Assaisonner tout ce petit monde à la sauce Biloxi, ville du Mississipi secouée par un ouragan et on obtient une histoire de solidarité, d'amour, de secrets, …

J'ai vu le film de ce livre il y a bien longtemps et j'avoue avoir largement oublié l'histoire… Il est passé en top one sur ma liste de classiques à revoir…
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Sweet Mama's Café

Voici une fascinante histoire qui fait du bien au moral et qu’il faut découvrir : « Sweet mama’s café » de Elaine Hussey. Un roman qui vous emmènera dans le sud des Etats-Unis à la fin des années 60 et vous fera vivre un magnifique moment.



Direction à Biloxi dans l’état du Mississipi chez la famille Drake où chaque membre va vous émouvoir au plus haut point. Un lien tellement fort et une profonde grandeur d’âme que cela les rend encore plus humbles et attachants. Nous avons Sis, l’aînée de la famille. Pour elle la famille est plus important que tout. Elle est et sera toujours là pour leur venir en aide. Mais elle devra faire face à des évènements du passé et du présent et devra prendre des décisions pour protéger ceux qu’elle aime. Ensuite il y a Emily une sœur et une mère qui veut à tout prix offrir une famille à son fils. Mais il arrive parfois que l’on fasse le mauvais choix. Ensuite vient le jeune et innocent Andy un fils qui a perdu sa joie de vivre face à un beau-père violent. On a aussi Jim, le jumeau d’Emily qui est de retour de la guerre mais qui est mentalement marqué et endommagé par ses démons. On sourit avec Sweet Mama leur incroyable grand-mère qui souffre de perte de mémoire. Et on peut compter sur le soutien incontestable de Boulah pour leur prêter main forte.



Je dois avouer que lorsque j’ai lu le résumé je ne m’attendais pas mais pas du tout à cela. Et je ne regrette nullement bien au contraire. Avec un style très particulier l’auteur Elaine Hussey nous offre une petite merveille où les mots Tristesse, Bonheur, Générosité, Famille, Humilité et Espoir prennent tous leur sens. Un livre qui aborde plusieurs sujets et où chaque personnage a son importance. Une passionnante histoire qui correspond exactement à l’époque de 1969 au moment du passage de l’ouragan Camille qui a été une grande menace pour leur village et à tous ceux qui leurs sont chers. On se laisse emporter par un tumulte de sensation et on ne voit pas le temps passé. Et quand arrive la fin on est tout simplement heureux.



« Sweet Mama café » est à lire mais est surtout à dévorer sans modération.
Lien : http://wp.me/p5AuT9-12w
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Sweet Mama's Café

Je ne saurais pas expliquer pourquoi je suis un peu déçue de cette lecture. J'en avais entendu beaucoup de bien et c'est une trame qui a tout pour me plaire... mais je n'ai pas vraiment accroché. Les personnages me sont restés lointains, émotionnellement et finalement, j'ai un peu traîné ce roman en longueur. Pourtant, le rythme du récit me semble plutôt bien. Je l'ai lu après un coup de cœur, c'est peut-être pour ça... Ou le récit n'a tout simplement pas fait écho chez moi. Ceci étant, cela reste un bon roman que je pourrais conseiller aux amateurs du genre.
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