Citations de Pénélope Boeuf (19)
- Je crois que je serais un bébé toute ma vie.
- Pourquoi, tu mets des couches ?
- Non, j’en tiens une.
Je fais partie de cette catégorie de famille dont les placards de la cuisine sont vides. Pas de biscuits, pas de chocolat, rien.
- Non, Pénélope, si on achète des cochonneries, on les mangera.
- Oui, mais c'est le but, non ?
Faire. C'est ça qu'il faut. C'est faire jusqu'à ce qu'on ferre ce pour quoi on est fait.
- Pénélope, j'adore ! Tu aimes ton prénom ?
- Autant que tu aimes t'appeler Georges.
- Et on t'appelle Penelope Cruz ?
- Autant qu'on t'appelle George Clooney.
Pourquoi a-t-on tout le temps ce besoin d'influencer les autres plutôt que de juste accepter la différence ?
Je ne fais désormais plus confiance aux Agathe. Je ne prête plus mes billes à qui que ce soit, ni même un débardeur à Marcel, ne confie pas mes cailloux à Pierre, ne grimpe pas de col avec Claudine et surtout, je ne présenterai jamais mon époux à Marie.
La partie études est complétée. Check.
La partie expériences est créée. Chèque.
Aujourd'hui, je ne travaille plus. Je gagne ma vie.
Je travaille tard et je m’endors sur ma leçon de maths appliquées.
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(*Seuls les vrais sauront )
J'ai passé soixante dix huit jours à me déshabiller l'esprit, à me désarçonner de mes convictions et à me toucher au vif.
- BN, et si personne écoute mon podcast ?
- Personne ne saura que c'est nul.
Comment peut-on être en 2021, alors que je n'ai que 35 ans à l'heure où j'écris ces pages ?
-C’est bon j’ai compris, Pénélope ! Et arrête de me prendre pour une conne, je reste ta mère même si tu as 34 ans ! C’est quand même plus agréable quand tu prends le temps de m’expliquer sans t’énerver.
⭐️
Danny Boyle ? Vous êtes sur que nous ne vouliez pas dire Danny Boon ?
Je hais les maths. C’est une torture. Entre ça et les clous, c’estsûr, je ne serai jamais fakir.
Le fait est que, depuis tout petite, je veux être la première. Je veux être applaudie dès que je parle, je veux une rue Pénélope Bœuf, je veux me laver dans un bain de médailles d'or et je veux surtout ne pas habiter un rez-de-chaussée.
Cette sensation d’être devant les autres m’excite autant que le principe de compétition me désole.
Parce que, finalement, un prénom et un nom c’est un peu comme une dette. Toute sa vie, on l’éponge.
Au collège, aucun élève ne s’appelle par son prénom. Dans ma classe, il y a Carotte, Tomtom, Polo, Juju, Marinette, Greg, et moi je suis Péné.
Pour les professeurs, en revanche, je reste Pénélope.
Quand ils font l’appel, ils lèvent la tête pour voir à quoi je ressemble. Comme si une Pénélope devait être spéciale.
Le monde que je me suis fabriqué repose sur l’expérience. Tout ce que je n’ai pas vécu est imaginaire, fiction, pipeau.
Certains disent que je suis folle de penser que j’aurai un jour mon nom mentionné dans les livres d’histoire.
Je ne vois pas en quoi c’est bizarre, vu que ce sera mon histoire.
J’ai d’ailleurs longtemps cru que j’étais différente, jusqu’à ce que je comprenne que ce n’était pas moi qui avais des problèmes. Enfin… pas QUE moi.