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Citations de Philip Kerr (1198)


Je n'apprends jamais rien en m'écoutant parler.
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je suis fatigué de tout ce foutu cirque. Pendant 20 ans, j'ai été forcé de travailler pour des gens que je ne pouvais pas sentir. Heydrich. le SD. Les nazis. le CIC. Les Peron. La mafia. La police secrète cubaine. Les Français. La CIA. La seule chose que j'ai envie de faire, c'est de lire le journal et de jouer aux échecs
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Je crois que le meilleur moyen pour effacer la culpabilité collective, c'est I'action individuelle.
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Très souvent, je me demande comment j'aurais géré ce dilemme... Les massacres. Qu'aurais-je fait ? Aurais-je été capable de faire... ça ? Je préfère croire que j'aurais refusé d'exécuter ces ordres, mais si je suis vraiment honnête avec moi-même, je n'en sais rien. Je pense que mon désir de rester en vie m'aurait persuadé d'obéir, comme tous mes collègues. Car il y a dans ma profession une chose qui m'horrifie parfois. J'ai l'impression qu'aux yeux des avocats tout peut se justifier, ou presque, du moment que c'est légal. Mais vous pouvez légaliser tout ce que vous voulez quand vous collez une arme sur la tempe du Parlement. Même les massacres.
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« Le monde entier est leur proie. Riche, leur ennemi déchaîne leur cupidité ; pauvre, il subit leur tyrannie. Rafler, massacrer, saccager, c'est ce qu'ils appellent à tort asseoir leur pouvoir. Font-ils d'une terre un désert ? Ils diront qu’ils la pacifient. » Tacite, Vie d'Agricola
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l'histoire n'était rien d'autre qu'un accident, un hasard extraordinaire, une question de quelques centimètres, un ordre mal entendu. p 659
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Chistophe Ganz, lui, était un homme sans passé, ce qui me convenait, car sans passé, j'avais d'assez bonne chance d'avoir un avenir. p 658
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Quand vous êtes assis en face du diable, il est préférable de ne pas l'insulter plus que nécessaire.
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Vous êtes le type le plus têtu que j'aie jamais rencontré. Je ne suis pas loin de vous admirer. Apparemment, c'est vrai ce qu'on dit : il n'y a pas d'idiot plus idiot qu’un idiot honnête. Mais posez vous cette question : un jour, bientôt, si je ne m'abuse, lorsque vous serez le dernier honnête homme en Allemagne, qui le saura? P 368
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Ce ne sont pas les Anglais et les Américains qui nous ont baisés à Versailles, rectifia Weiss. Ni même les Français. C'est le haut commandement allemand. Ce sont eux qui nous ont vendu ce baratin du couteau dans le dos. Ne serait ce que pour se dédouaner. P78
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Et quelle importance cela aurait-il le nombre de gens avec qui j'ai couché? Je n'ai jamais tué personne. Cela me semblerait une chose bien plus grave à supporter. Comme Eric. Il a abattu des partisans français, en représailles au meurtre de quelques hommes, dans une ambulance de l'armée allemande. Je n'aimerais pas devoir vivre avec sa conscience.
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Cette fausse liberté séxuelle, cet érotisme, ça me fait penser aux derniers jours de la Rome antique. Et je me dis que les Allemands ordinaires aimeraient que tout cela s'arrête pour pouvoir retrouver une vie paisible, ordonnée.
- Vous avez sans doute raison. Mais moi, ce qui me m'inquiète, c'est ce qu'on aura à la place. Quelque chose de pire, si ça se trouve. Et on regrettera peut-être cette époque. Mieux vaut un mal qu'on connaît. P47/48
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Comment avez-vous pu permettre une chose pareille ? nous demandaient-ils. Comment avez-vous pu faire ce que vous avez fait ? Cest une question que je me suis souvent posée. Je n'ai jamais trouvé de réponse. Je crois qu'aucun de nous n'aura de réponse.
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"Seigneur, accorde-nous la grâce d'accepter avee sérénité ce que l'on ne peut changer, le courage de changer ce qui devrait l'être, et la sagesse de faire la distinction entre l'un et l'autre. "

Reinhold Niebuhr
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Les fresques couvrant les murs représentaient pour la plupart des personnages nus faisant des trucs avec des Ivres et des arcs ou debout sur des socles, poireautant jusqu'à ce que quelqu'un leur donne une serviette de bain ; ils avaient tous l'air de s'ennuyer ferme et de regretter de ne pas être sur la plage naturiste de Strandbad Wannsee, à profiter du soleil au lieu de poser dans un ministère.
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Cette robe était comme une carte géographique car elle indiquait tous les endroits que je voulais explorer.
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"Berlin est synonyme de garçons" est une idée largement répandue dans la République de Weimar. De fait, depuis que Frédéric le Grand avait banni les femmes de sa garde prétorienne dans les années 1750, obligeant ses soldats à rechercher la compagnie d'autres garçons pour assouvir leurs désirs sexuels, Berlin était associé à l'homosexualité militaire et aux plaisirs uranistes.
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Nous autres, les flics honnêtes, nous sommes obligés de mentir comme tout le monde. C'est ce qui nous permet parfois de rester en vie.
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La première règle du métier de policier à Berlin, c'est de rentrer chez soi le soir sans un trou de plus dans la tête.
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J'ai été mariée quelques temps à un aristocrate prussien de seconde zone, mais ça n'a pas marché. Un jour, en rentrant, je l'ai trouvé habillé avec mes vêtements, dessous compris. Vous me trouverez peut-être vieux-jeu, mais je n'aime pas qu'on porte mes vêtements. Encore moins si c'est mon mari.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
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Hôtel Otto

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