Après Blanche Neige, Bonifay s'attaque à Pinocchio (enfin c'est dans cet ordre que je les lis). Toujours une belle idée et une sublime présentation.
L'histoire ici est plus gentillette. Les dessins très jolis mettent en scène une petite fille rêveuse qui s'inventent des mondes et des histoires au coeur du palais Garnier, entourée de danseuses. Les personnages sont touchants, les principaux comme les secondaires, et ils ont tous leur importance.
On voit l'évolution de Louise, de sa relation avec Carlo Collodi (l'écrivain de Pinocchio, on a tendance à ne pas savoir qui c'est) et de son conte. Carlo Collodi est d'ailleurs un personnage à part entière.
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2ème tome (pour moi) de cette superbe série. Encore un conte qui se dévoile et cette fois ci pas dans la noirceur. L'histoire de Louise, qui a semblerait-il inspiré Carlo Collodi, est tout simplement adorable.
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A l'origine du conte de Pinocchio, l'histoire une petite fille nommée Louise vivant dans l'opéra Garnier, pleine de vie et d'une énergie débordante.
Son père est ami avec le journaliste Carlo Collodi qui s'inspira d'elle pour créer le petit pantin de bois.
Une belle BD, touchante et douce. Un dessin plutôt réaliste mais que je trouve doux et simple.
A conseiller !
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Quelle merveilleuse idée de nous raconter la genèse des contes qui ont bercé notre enfance. Très belles images, mises en scène digne du cinéma, beaux traits et couleurs très agréables accompagnant parfaitement le texte. Il y en a 2 autres à lire : La barbe bleue et Blanche Neige.
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Un femme retourne seule dans son pays d’origine, au Texas, pour tenter de voir son père avant qu’il ne soit trop tard, pour retrouver sa mère et sa soeur. Elle choisit de faire le trajet de l’aéroport à chez elle en stop et semble avoir un lourd secret à porter. Le rythme est lent, on s’attarde sur ses rencontre avec un bande de marginaux qui voyage en combi Volkswagen, le graphisme est un peu raide, le style est réaliste, la couleur est en aplat vifs cerné de traits noirs appuyés, un peu lourd, le tout est assez raide, comme les dialogues. Je n’ai pas vraiment adhéré, la révélation finale est amenée de façon tout aussi lourde que le graphisme, on ne s’attarde pas vraiment sur les personnages, on sent le récit ne tourne qu’autour de cette révélation finale, écrasant tout sur son passage, les tentatives de diversions tombent à plat, la fille et le mari restés en Angleterre n’apportent rien, sinon un apitoiement forcé, et l’histoire d’il y a 19 ans reste trop dans l’ombre. Bref, je n’ai pas été touché par cette histoire trop artificielle, et un peu trop superficielle.
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Ellen choquée par la simulation d'exécution organisé par son mari Richard, part en auto-stop au travers des Etats-unis. Elle rencontre une bande de baba-cool qui va lui permettre de se retrouver, de reprendre goût à la vie, de reprendre contact avec son mari et ses enfants et de tenter de se reconstruire. Elle apprend le décès de son père, et décide de rejoindre sa mère et sa tante qui sont harcelées par un homme, ami du shérif, cherchant à racheter la maison familiale idéalement située en bordure d'un lac. Le shérif local ayant appris l'arrivée d'Ellen est persuadé que celle-ci est bien la seconde personne ayant participé au hold-up sanglant d'il y a 15 ans. Ellen arrêtée, avoue sa participation. Jane Tyler est libérée.
Après la déconvenue des scénarios des tome 6 et 7, épisodes au Kivu, on retrouve la logique des conséquences qui découlent des décisions d'Ellen. Son destin se poursuit inexorablement. Un très bon album, un scénario qui donne une phase de respiration et d'optimiste lorsqu'on suit la joyeuse bande post-soixante huitarde, après les phases assez sombres des précédents album. Un rebondissement logique, le tout accompagné d'un dessin très original, simple parfois naïf tout en restant très expressif.
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L'intégrale regroupe les deux tomes de Gitans des mers. Le récit commence à Lupiac en 1660, se poursuivra sur les mers et à Saint Domingue. Un jeune menuisier "Nadau" tombe amoureux d'une gitane, ses ennuis et aventures commencent à ce moment. Les histoires de pirates sont toujours fascinantes, mais ici, le personnage principal connait déjà toutes les bottes d'escrime et semble invincible face aux pires situations. De plus l'aspect gitan me parait plus une adaptation moderne transposée au héros pour le rendre plus exotique...
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C'est un récit d'aventure de cape et d'épée qui est assez agréable à lire mais qui ne passionne pas véritablement. L'originalité semble se baser sur le fait qu'un gadjo épouse deux soeurs jumelles tziganes. Après quelques péripéties terrestres, les voilà embarqués sur un navire pour jouer les gitans des mers à la manière de Pirates des Caraïbes.
Les auteurs sont célèbres et n'ont plus rien à prouver sauf que pour moi, il ne faut jamais s'assoir sur des acquis mais toujours surprendre le public. Or, ici, nous avons droit au fils de d'Artagnan, ébéniste de surcroît qui couche avec deux femmes en même temps. Excusez-moi, mais cela ne me convainc guère. Duval et Bonifay ont été jadis plus inspirés dans leurs œuvres respectives.
Une narration décousue, un dessin déformé par moment, des couleurs sans relief, un découpage maladroit, un scénario trop classique: c'est une vraie déception. On passe sans cesse d'une scène à l'autre sans qu'on puisse mesurer la véritable consistance de chacun des personnages. Reste l'amour à trois...
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Une belle affiche Bonifay+Duval pour un résultat bien en-dessous des attentes
J'étais content de retrouver les dessins de Stéphane Duval que j'avais particulièrement appréciés dans la série Chevalier Malheur.
Philippe Bonifay est-il en manque d'inspiration ?
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Mixer le roi des singes, enfin des orangs-outans pour respecter la spécificité, avec Jack l'éventreur, fallait oser.
Philippe Bonifay l'a fait.
De prime abord, comme ça, à froid, ce qui claque, c'est ce visuel élégant à la colorisation hypnotique.
Passé l'effet de sidération oculaire, le lecteur de s'attarder sur moult récits entremêlés, insufflant ainsi une énergie folle à cette sombre histoire d'origines contrariées fusionnée à une bien jolie love story puis une série de meurtres qui commence à foutre réellement les jetons à tout honnête Londonienne qui se respecte.
C'est beau, c'est bon, c'est à déguster sans modération.
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Le scénario est le fruit d'un drôle de mélange entre Tarzan, l'enfant sauvage et Jack l'éventreur. le résultat est selon moi un peu confus voire indigeste.
De plus je n'ai vraiment pas apprécié la mise en couleurs .
Donc un plaisir moyen à la lecture .
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