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3.21/5 (sur 19 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1973
Biographie :

Philippe Cohen-Grillet est un journaliste et écrivain français.

En 1995-1996, il débute en tant que journaliste au sein du quotidien Sud Ouest et assure la correspondance régionale à Bordeaux pour Info-Matin.

En 1997, il publie son premier livre, Maurice Papon de la collaboration aux assises (éditions Le Bord De L'eau).

En 1999, il intègre le magazine VSD en tant que chef de service, chargé de la rubrique d'ouverture du magazine, de la politique et de l'investigation.

En 2003, il publie Jean-Pierre Raffarin, fulgurances et platitudes, un livre mêlant enquête et pamphlet, décortiquant la politique de communication du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

À partir de 2004, il collabore assidûment au Canard Enchaîné, aux hors-série trimestriels Les Dossiers du Canard ainsi qu'au Figaro Magazine.

Son premier roman, intitulé Haut et court, est paru lors de la rentrée littéraire de 2012 aux éditions Le Dilettante et a été remarqué par la critique.
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Source : Wikipédia
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Philippe Cohen-Grillet présente "Usage de faux" Victor Goupille est un faussaire, talentueux sinon génial. Pour se distraire et (bien) gagner sa vie, il façonne des lettres et manuscrits plus vrais que nature. Sous sa plume naissent des...

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Parfois, le dimanche matin, elle [la mère] suivait la retransmission télévisée de la messe sur le service public. "Alors, ça bigotte ?" la charriait gentiment ma soeur. " Je regarde parce que c'est tourné dans une église différente chaque semaine", se justifiait maman. " Ah bon, si c'est du tourisme ecclésiastique, c'est pas pareil..." Pince-sans-rire soeurette, comme toujours. Maman ne pratiquait pas, c'est vrai. Et alors ? On peut suivre les étapes du Tour de France sans savoir monter à bicyclette. (p.234)
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Un soir, mon père est rentré du travail bien plus tard que d’habitude : son noeud de cravate dénoué, le haut de la chemise déboutonné et un coup dans le nez. Ça ne lui ressemblait pas. Rétrospectivement, il me semble, enfin je crois bien, non ! je suis même certain que c’est ce fameux soir que tout a commencé. Sans faire de bruit ni crier gare, sans même que nous nous en rendions compte.
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Le plus long a encore été de dégoter la police de caractères idoine sur internet. Drôle d'appellation pour un style calligraphique. Pourquoi pas la "gendarmerie de la mise en page", les "forces de l'ordre de la syntaxe" ou les "compagnies républicaines de la ponctuation" ?
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L'idée s'est installée ainsi, discrètement, tranquillement. Insidieusement, aussi. Elle s'est enkystée. D'abord sous forme de boutade, d'une plaisanterie de mauvais goût.
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"Là-bas", ici, chez nous, on enfante tôt. Parce que l'horloge biologique tourne, certes. Mais aussi parce que toutes les postadolescentes poussent des landaus, par crainte d'être sinon considérées comme des "putes". Et aussi, parce que "les allocs", c'est quand même pas fait pour les chiens. Ça s'appelle "l'argent braguette". [...] J'exagérais sans doute. Mais même en noircissant le tableau de la sorte, je ne parvenais pas à me consoler de n'avoir pas "fait", moi aussi, un enfant. (p.124/125)
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Ce jour-là, en début de soirée, un peu avant l'heure de l'apéritif que nous ne prenons jamais, papa nous a réunis dans la salle à manger et a déclaré : "Aujourd'hui, plutôt que de passer à table, on va se passer la corde au cou."

Sur le coup, j'ai un peu regretté. Non pas que je n'avais plus envie de me foutre en l'air. J'en avais autant envie que d'habitude, ni plus ni moins. Mais on était mercredi. Et le mercredi, c'est le jour où maman nous prépare des tomates farcies. (p.11)
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Moralité : le malheur des uns faisant le bonheur des autres, j'avais le plaisir de voir Caroline deux fois par semaine. Et nos rendez vous ne risquaient pas de s'espacer.
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