Citations de Philippe Dumas (40)
Grâce à Laura les enfants sont sauvés. (p.56)
L'histoire que vous allez lire aurait mal fini si Alice n'avait reçu de sa marraine, pour son anniversaire, une petite chienne douée pour la nage. (p.11)
Maman dit qu'elle en a assez de toutes les bêtises de Laura et qu'il faudrait construire un chenil pour l'enfermer. (p.30)
Vivre la France, c'est s'émerveiller chaque jour de tout ce que ce pays produit de beau.
Sans doute cette vie puise-t-elle dans la fraîcheur de ses impressions d'enfance.
Chaque couteau à un décor différent, se rapportant à la chasse ou à l'équitation.
Prenez le maquis, ne laisser croire à personne que vous êtes en train de travailler.
Le chasseur Actéon surprit Diane au bain, irrité la déesse le changea en cerf.
Indispensable pour bien goûter l'exotisme, le lit de voyage.
Poséidon, dieux des océans, ne se déplaçait pas en chaloupe.
Comme une des roues du temple du soleil de Konarak dédié au dieu solaire Vishnou-Sourja.
Comme le philosophe latin voyait une certaine suavité dans le spectacle de la tempête observé depuis la quiétude du rivage, peut-être songerons-nous qu'il est doux, au siècle de l'avion, de frissonner des épopées vécues par les voyageurs de l'âge du cheval.
Mulet en cuivre avec patine brune avec son arnachement en cuir , laiton et bronze, début du XIXe S.
Car certains hommes sont plus dangereux que des loups.
Dans la bonne ville de Frask, capitale de la Boursoulavie occidentale, vivait un malheureux nommé François Luné - malheureux du fait qu'il ne marchait pas dans le même sens que tout le monde.
François Luné marchait à reculons et ça lui gâchait l'existence : pour être heureux, il faut d'abord passer inaperçu. (« Conte à rebours »)
Un autre mercredi après-midi, il avisa dans un jardin public une princesse qui dormait sur un banc, victime d'un sortilège. Clément s'approcha d'elle et lui fit un baiser : l'endormie se réveilla, mais en poussant des cris d'orfraie, et une dame accourut, qui traita le jeune preux de tous les noms et lui tira les oreilles : manifestement ici, personne n'attendait de Prince Charmant. (« La Belle aux doigts bruyants »)
Il y a encore, de nos jours, quelques fées en exercice. […]
Seulement l’époque n’est plus très propice aux féeries. Les gens aujourd’hui ne s’intéressent qu’à la science. Ce qui les épate, c’est une voiture qui monte à trois cents à l’heure; un crapaud changé en prince charmant ne ferait pas trois lignes dans le journal. Alors les fées se sont faites le plus discrètes possible, elles ont rangé leurs belles robes et tout leur matériel de fées et elles n’usent de leurs pouvoirs qu’en cas d’urgence et sans le moindre tourbillon de lumière. Elles travaillent incognito. (« Le Don de la fée Mirobola »)
Lorette, j’ai omis de le dire, depuis son plus jeune âge, a toujours été très envieuse de la réputation de sa grand-mère, dont tout le monde connaît les exploits et les raconte aux enfants du monde entier depuis deux générations. « Pourquoi moi aussi ne deviendrais-je pas quelqu’un de célèbre? » s’est-elle toujours demandé. (Le Petit Chaperon Bleu Marine »)
Il était une fois un pays merveilleux où les femmes avaient pris leur revanche sur les hommes, elles pouvaient enfin devenir maçon, plombier ou champion de boxe et laissaient à leurs maris le soin de torcher les enfants et de repriser les chaussettes. (« La belle histoire de Blanche-Neige »)
L'âne songeait, passif, sous le fouet, sous la trique,
Dans une profondeur où l'homme ne va pas.[...]
Cet âne abject, souillé, meurtri sous le bâton,
Est plus saint que Socrate et plus grand que Platon.