Citations de Philippe Dumas (40)
Pssst ! ... Bonjour, le loup ! C'est moi, le petit chaperon bleu marine. Devine où je vais de ce pas ?
Le loup a dressé une oreille, assez surpris qu'on lui adresse la parole.
-Je vais chez ma grand-mère, porter ce paquet que tu vois dans mon panier. Ce ne sont pas des pelotes de laine, comme le dit ma maman, mais une douzaine de petits pots de beurre, figure-toi !
- Ah bon ? Et alors ? a répondu le loup, qui se trouvait être l'arrière-petit-neveu de celui qui, dans le conte de Perrault mange la grand-mère et prend place au lit, en même temps que le lointain descendant de celui qui, dans les fables de La Fontaine, fait des misères à l'agneau (donc pas n'importe quel loup ! );
Il marche depuis l'aube. Or, ceux qui font des vers sont généralement sensibles des pieds. Édouard l'invite à venir reposer les siens à la maison.
Dans la bonne ville de Frask, capitale de la Boursoulavie occidentale, vivait un malheureux nommé François Luné - malheureux du fait qu'il ne marchait pas dans le même sens que tout le monde.
François Luné marchait à reculons et ça lui gâchait l'existence : pour être heureux, il faut d'abord passer inaperçu. p.83
Il était une fois un pays merveilleux où les femmes avaient pris leur revanche sur les hommes, elles pouvaient enfin devenir maçon, plombier ou champion de boxe et laissaient à leurs maris le soin de torcher les enfants et de repriser les chaussettes. p.9
Il était une fois deux enfants d'une sagesse impressionnante qui ne cassaient jamais rien, jamais ne disaient de gros mots.
La petite fille avait les cheveux noirs et le petit garçon des cheveux blonds.
Tous deux avaient les yeux en verre et le corps en plastique.
Pour aller aux cabinets, on passe forcément sous ce portique au milieu de l'allée. Les matières tombent dans une fosse où elles sont récoltées une fois l'an pour faire de l'engrais. A tout instant, chacun peut avoir à s'isoler dans ce petit coin discret au fond du jardin. Ne nous y éternisons pas...
Ce loup, qui avait beaucoup lu de livres pour tuer le temps dans sa cage et qui était raisonnable, ne tenait pas à terminer comme son arrière-grand-oncle, dont il savait l'histoire par coeur. Il se méfiait comme de la peste de tout ce qui ressemble à un chaperon, de quelque couleur qu'il soit, même venant des Galeries Lafayette, et surtout porté par une fille. p.31
L'âne songeait, passif, sous le fouet, sous la trique,
Dans une profondeur où l'homme ne va pas.[...]
Cet âne abject, souillé, meurtri sous le bâton,
Est plus saint que Socrate et plus grand que Platon.
Ce loup, qui avait beaucoup lu de livres pour tuer le temps dans sa cage et qui était raisonnable, ne tenait pas à terminer comme son arrière-grand-oncle, dont il savait l'histoire par coeur. Il se méfiait comme de la peste de tout ce qui ressemble à un chaperon, de quelque couleur qu'il soit, même venant des Galeries Lafayette, et surtout porté par une fille. p.31
Il était une fois un pays merveilleux où les femmes avaient pris leur revanche sur les hommes, elles pouvaient enfin devenir maçon, plombier ou champion de boxe et laissaient à leurs maris le soin de torcher les enfants et de repriser les chaussettes. p.9
Je tâche de me consoler en songeant que mourir ne doit pas être si terrible, puisque tant de gens y réussissent.
Les nuits chaudes, on se mettait à l'eau sans hésiter.
La mare était grande, c'était le rendez-vous des colverts et des grenouilles musiciennes.
Il raconte l'histoire du Petit Chaperon rouge, ainsi que celle du Petit Chaperon bleu marine, et tous ses frères sont donc maintenant prévenus du danger qu'il y a à fréquenter les petites filles françaises : c'est pourquoi les enfants de chez nous ne rencontrent plus jamais de loups, et peuvent se promener dans les bois en toute quiétude. Sous réserve, il va de soi, de prendre garde aux hommes qui pourraient y rôder, car certains hommes sont plus dangereux que des loups.
Poséidon, dieux des océans, ne se déplaçait pas en chaloupe.
Dans les montagnes de la Calabre ....
... les brigands étaient rassemblés.
"Beffo", dit le chef au jeune pâtre,
"raconte-nous donc une de ces histoires
que tu sais si bien raconter."
Beffo, comme tous les bons conteurs,
se fit un peu prier.
Puis il commença en ces termes :
Dans la bonne ville de Frask, capitale de la Boursoulavie occidentale, vivait un malheureux nommé François Luné - malheureux du fait qu'il ne marchait pas dans le même sens que tout le monde.
François Luné marchait à reculons et ça lui gâchait l'existence : pour être heureux, il faut d'abord passer inaperçu. p.83
Chaque couteau à un décor différent, se rapportant à la chasse ou à l'équitation.
Car certains hommes sont plus dangereux que des loups.
Un autre mercredi après-midi, il avisa dans un jardin public une princesse qui dormait sur un banc, victime d'un sortilège. Clément s'approcha d'elle et lui fit un baiser : l'endormie se réveilla, mais en poussant des cris d'orfraie, et une dame accourut, qui traita le jeune preux de tous les noms et lui tira les oreilles : manifestement ici, personne n'attendait de Prince Charmant. (« La Belle aux doigts bruyants »)
Vivre la France, c'est s'émerveiller chaque jour de tout ce que ce pays produit de beau.