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Critiques de Philippe Hériat (7)
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Les joies de la famille

"Les joies de la famille" est une comédie en 4 actes de Philippe Hériat de l'Académie Goncourt. Elle a été représentée, en octobre 1960, pour la première fois à la Comédie des Champs-Elysées.

Mandarine Turpin est riche.

Son père avait monté une petite affaire.

Le thé se vend bien de nos jours ! Son mari en a fait une une firme prospère.

Tout paraît simple pour les gens riches.

Mandarine Turpin, veuve, veut profiter de sa fortune.

Elle a 75 ans.

Elle est dynamique, heureuse de vivre, originale et pleine de projets.

Mais elle a deux filles, assez mondaines, qui lui ont offert deux gendres.

Et il n'est point convenable de ne pas mourir lorsque l'on a des descendants en âge d'hériter !

Le rideau, qui était tombé sur le luxueux appartement, se relève sur une cellule d'isolement dans une clinique psychiatrique.

On quitte le Vaudeville, le drame bourgeois pour entrer dans l'horreur, dans le "Grand-Guignol"...

L'infirmière est muette. Le directeur est un salaud.

Un gendre apparaît.

Mme Turpin n'est pas folle. Elle doit renoncer à sa fortune ou se préparer à mourir ici !

Il faut trouver une parade, mais quoi ?....

Cette pièce est un bon, un excellent morceau de théâtre qui fut emmené, en 1960, sur la scène du théâtre des Champs-Elysées par Gaby Morlay puis qui fut, en 1961, repris avec la même mise en scène, la même distribution, à Lyon au théâtre des Célestins.

La redécouverte de cette pièce réserve un bon moment de lecture.

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Les Boussardel, tome 1 : Famille Boussardel

1815, Napoléon à Sainte Hélène , Paris occupé ,au Champ de Mars les russes, au Bois de Boulogne les anglais ..Florent Boussardel ,à peine libéré de la garde nationale, hésite à reprendre son poste de fonctionnaire au Trésor ou à se lancer dans la vie civile . Il va choisir une charge d'agent de change aidé en cela par l'un de ces financiers aventureux de l'époque . Lydie sa chère épouse va mettre au monde des jumeaux mais y laisser sa vie . La vie va continuer rue Joubert avec ses hauts et ses bas plus de hauts que de bas ...

Philippe Hériat brosse ici un superbe tableau de la vie à Paris entre 1815 et 19OO. La société de la banque, de la finance , du droit établissant ses quartiers rive droite , la noblesse royaliste ou impériale prenant ses quartiers rive gauche . Deux mondes que tout sépare , qui ne se fréquente pas !

Comment ce petit agent de change grâce à son travail , à sa clairvoyance va t'il réussir à poser les bases d'une fortune immobilière, comment ses fils Ferdinand et Louis vont faire fructifier et agrandir "l'empire immobilier "des Boussardel , comment les femmes progressivement vont y tenir une place de plus en plus importante , ce sont les grands thèmes abordés dans le premier tome de cette saga familiale. Ce roman paru en 1944,a été récompensé par le prix du roman de l'Académie française en 1947 .

Roman historique certes mais pas que , un roman où les personnages de cette bourgeoisie du Second Empire sont fort bien campés avec leurs qualités et bien sûr leurs défauts . Je retiendrais particulièrement Amélie Boussardel, l'épouse de Victorin , Boussardel III , femme de poigne, maîtresse en son logis , bientôt maîtresse en titre de toute la famille ....

A défaut de trouver facilement ce roman épuisé depuis longtemps je vous en recommande l'adaptation TV réalisée en 1972 .
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Les Boussardel, tome 1 : Famille Boussardel

Sublime description de la soctété bourgeoise parisienne du XIXème. J'ai adoré et c'est, pour moi, le meilleur tome de la série de Philippe Heriat. Je le relis régulièrement avec plaisir.
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Les Boussardel, tome 2 : Les enfants gâtés

J'ai tellement aimé "Famille Boussardel" que j'ai entrepris de lire la suite.....et je ne suis pas déçue. La magie est toujours présente et la qualité d'écriture aussi.

Le premier tome reste néanmoins mon préféré mais ni le récit ni la plume de l'auteur ne sont responsables de mon engouement un peu moins enthousiaste pour "Les Enfants gâtés", loin de là. La période historique du premier me convient sans doute davantage et puis "Famille Boussardel" a un petit goût de madeleine de Proust pour moi!!

Alors lecteurs n'hésitez pas!
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La foire aux garcons

J'ai lu ce livre il y a des décennies; Il me reste la certitude de l'avoir apprécié mais j'en ai oublié le déroulement.

il m'est donc impossible de le noter.
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L'araignée du matin

J’avais quinze ans. J’étais vierge. J’attendais l’amour. Ce fut l’amitié qui vint d’abord.



C’est par ces lignes que le narrateur, Larive, entame son récit, alors qu’il est âgé de trente-quatre ans. Il se remémore.



Son arrivée au lycée Lakanal de Sceaux, son logement à Bourg-la-Reine, ses dimanches avec son grand-père au Châtelet, ses différentes désillusions sont décrites avec une sorte de ressentiment.



D’abord, alors que la rentrée s’est effectuée deux semaines auparavant en Première A, le professeur de français, latin et grec, un certain monsieur Niquet (je ne m’étendrai pas sur ce patronyme) demande à ses élèves de narrer leur plus belle journée de vacances. L’exemple type de rédaction proposée à l’époque et même plus tard. Larive y met tout son cœur et pense être, sinon le premier, au moins parmi les premiers. Cruelle désillusion, il est dernier et ses condisciples se gaussent devant les saillies de Niquet, en bons futurs flagorneurs. Seul un élève, un Parisien faraud du nom de Berthet, le félicite, déclarant qu’un type à l’Œuvre écrit tout bonnement pareil. Il est bon à cet âge de trouver du soutien.



Comme ses parents sont en poste à Saigon, il loge chez une institutrice qui tient également une pension pour une dizaine de collégiens. Il possède sa chambre particulière mais il est astreint à quelques contraintes d’horaires. De plus madame Hermentier, le nom de la logeuse, est réfractaire à l’électricité, aussi doit-il faire ses devoirs à la lampe à pétrole dans la salle d’étude. Il s’essaie à rimailler, et quand madame Hermentier découvre ses poèmes, c’est pour se moquer de lui devant tout le monde. Elle lui déclare même qu’il a une araignée dans la tête.



Il est déçu mais va trouver une compensation en l’amitié qu’il se découvre au contact de Max Berthet. Celui-ci s’est fracturé une jambe et la mère du gamin demande à se qu’il vienne rendre visite à l’éclopé. Le début d’une relation amicale en laquelle Larive compte beaucoup. C’est la première fois qu’il a un ami, et il le crie à tout le monde. Il philosophe et ses camarades s’esbaudissent.



Tu me fais bien rigoler, dit un de nos camarades. L’amour, l’amitié ! Dans ces bateaux-là, on ne se montre jamais comme on est, et on ne veut rien voir chez le voisin. D’abord, en amour, les femmes ne sont plus elles-mêmes, et en amitié… Tu connais, toi, une amitié absolument désintéressée ?



L’année scolaire était terminée, les vacances ont passé, et cette conversation se déroulait, alors qu’ils étaient au Lycée Louis-Le-Grand à Paris, sur la terrasse des jardins du Luxembourg. Larive enregistre sa première désillusion. Max lui annonce qu’il a une maîtresse, madame Crespelle, une veuve, et il lui propose de la rencontrer.



Alors, l’amour, ce n’était donc pas notre amitié ? Se plaint Larive le soir, seul dans sa chambre.



Effectivement, madame Crespelle reçoit chez elle les deux amis, et Larive est subjugué. D’autant qu’une lettre, qu’il doit retourner à l’expéditrice, l’informe qu’elle le préfère à Max. Il n’est qu’un jouet et cette belle amitié dont il s’enorgueillissait vole en éclats, sans bruit.







Retour sur l’adolescence, au moment où les sens commencent à s’éveiller, L’araignée du matin est un court roman sobre dans lequel le narrateur expose ses espoir, ses doutes, ses affres.



Sa déception est immense lorsqu’il se rend compte qu’il a été trahi. Par Max, par madame Crespelle ? Par les deux ? Et il va jusqu’à penser à se suicider mais il faut savoir que des impondérables se glissent dans les décisions mûrement envisagées. Et l’adolescent perdu dans ses illusions trimbalera durant vingt ans cette araignée qui s’est logée dans sa tête. Et qui continue à tisser sa toile car Larive ne peut échapper à ses souvenirs.



Et le passage entre l’adolescence et la maturité est ponctuée par La Grande guerre, car Berthet pour des raisons qui lui sont personnelles s’engage avant d’être appelé, et Larive en fera tout autant.



Ce volume est complété par une nouvelle, Le départ de Valdivia.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Les hauts de Hurle-vent

Un des livres les plus forts que j'ai lus. A mon sens, un chef-d'oeuvre !
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