Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 15/09/1898
Mort(e) à : Paris , le 10/10/1971
Né(e) à : Paris , le 15/09/1898
Mort(e) à : Paris , le 10/10/1971
Biographie :
Georges Raymond Payelle, dit Philippe Hériat, est un écrivain français.
Issu d'une famille de fonctionnaires et de magistrats, il est le fils de Georges Payelle, premier président à la Cour des comptes et arrière-petit-fils de l'écrivaine Zulma Carraud (1796-1889).
Il s'engage à dix-huit ans pendant la Première Guerre mondiale. Revenu à la vie civile, il devient assistant metteur en scène de films, notamment auprès de René Clair et acteur de cinéma, puis de théâtre.
Le succès aidant, Philippe Hériat se consacre à l'écriture et obtient son premier succès avec "L'Innocent", lauréat du prix Renaudot en 1931.
En 1939, il entame une saga familiale par "Les enfants gâtés" qui chronologiquement constitue le deuxième volume d'une tétralogie. Ce roman recevra le Prix Goncourt la même année.
Le deuxième volume paru "Famille Boussardel" (1944) est distingué en 1947 par le Grand Prix du Roman de l'Académie française.
La saga "Les Boussardel" décrit l'ascension et les vicissitudes d'une famille sur plusieurs générations depuis le Premier Empire jusqu'aux années 1950. Après "Famille Boussardel" et "Les enfants gâtés" elle se poursuit par "Les Grilles d'or" (1962) et "Le temps d'aimer" (1968).
"Les Boussardel" ont fait l'objet d'une adaptation télévisée en une mini-série de cinq épisodes en 1972.
Il fait ses débuts d'auteur dramatique en 1947. En 1949, il est élu à l'Académie Goncourt dont il restera membre jusqu'à sa mort en 1971.
+ Voir plusGeorges Raymond Payelle, dit Philippe Hériat, est un écrivain français.
Issu d'une famille de fonctionnaires et de magistrats, il est le fils de Georges Payelle, premier président à la Cour des comptes et arrière-petit-fils de l'écrivaine Zulma Carraud (1796-1889).
Il s'engage à dix-huit ans pendant la Première Guerre mondiale. Revenu à la vie civile, il devient assistant metteur en scène de films, notamment auprès de René Clair et acteur de cinéma, puis de théâtre.
Le succès aidant, Philippe Hériat se consacre à l'écriture et obtient son premier succès avec "L'Innocent", lauréat du prix Renaudot en 1931.
En 1939, il entame une saga familiale par "Les enfants gâtés" qui chronologiquement constitue le deuxième volume d'une tétralogie. Ce roman recevra le Prix Goncourt la même année.
Le deuxième volume paru "Famille Boussardel" (1944) est distingué en 1947 par le Grand Prix du Roman de l'Académie française.
La saga "Les Boussardel" décrit l'ascension et les vicissitudes d'une famille sur plusieurs générations depuis le Premier Empire jusqu'aux années 1950. Après "Famille Boussardel" et "Les enfants gâtés" elle se poursuit par "Les Grilles d'or" (1962) et "Le temps d'aimer" (1968).
"Les Boussardel" ont fait l'objet d'une adaptation télévisée en une mini-série de cinq épisodes en 1972.
Il fait ses débuts d'auteur dramatique en 1947. En 1949, il est élu à l'Académie Goncourt dont il restera membre jusqu'à sa mort en 1971.
Source : livres.fluctuat.net/
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Prix Goncourt et Renaudot
-PL de Philippe HERIAT avançant vers caméra et micro - foule journalistes micros tendus - HERIAT avec lunettes : annonce les résultats du Goncourt - GP flash - ITW par François BARNOLE de Georges CONCHON : très heureux d'avoir ce prix - comment il a passé ce dimanche - pièce dont le prix en écrivant une nouvelle - jaquette de "L'état sauvage" avec la bande Goncourt - raconte comment...
Citations et extraits (15)
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La famille et ses joies ! Tout devrait être simple pour les gens riches. Mais !
Elle et ses deux filles ou l'inconvenance de ne pas vouloir mourir...à 75 ans.
Elle et son gendre ou le malheur d'avoir donné ses filles à des rapaces.
Elle et sa petite fille, tendresse, complots, chèque barré....
(extrait de "l'avant-scène" n° 230 paru en novembre 1960)
Elle et ses deux filles ou l'inconvenance de ne pas vouloir mourir...à 75 ans.
Elle et son gendre ou le malheur d'avoir donné ses filles à des rapaces.
Elle et sa petite fille, tendresse, complots, chèque barré....
(extrait de "l'avant-scène" n° 230 paru en novembre 1960)
Dans le moment où madame Boussardel, appuyée sur Aglaé, commença à regravir la petite allée qui menait au Mausolée, elle se sentit les jambes lourdes et comprit qu'elle venait d'aborder la vieillesse. Une vieillesse bégnine, patriarcale, obscurement désirée, dans laquelle elle s'accomplirait et qui lui donnerait sa figure définitive. Elle viellirait, honorée, et désormais dispensée de toute peine. Elle pourrait savourer la paresse du corps et celle de l'esprit, qu'elle n'avait pas connues. Elle finirait. Déjà elle regardait en pensée l'aïeule, la bisaïeule, qu'elle composerait, chaque année plus sédentaire, plus taciturne, plus indifférente, installée dans son fauteuil éternel d'où elle glisserait sans effort au néant.
Armelle regardait son père, spectacle dont elle ne s'était pas encore blasée. Il l'irritait autant que l'irritait Mme Saint-Donat-Verrier, mais il ne l'ennuyait pas. Elle passait fort bien de voir sa mère, de qui jadis le moindre départ en voyage lui donnait, mais trop rarement, le joyeux signal d'un impromptu de vacances; au bout de trois jours d'absence de son père, quelque chose lui manquait.
Pour acquérir le sens de l'argent, il n'est pas nécessaire de connaître les biens qu'il procure, il faut avoir éprouvé le mal qu'il donne à se laisser gagner.
_ Ne comparez surtout pas Suez à Panama - disait Victorin à ce moment. - pour commencer, aucun rapport, mais alors aucun, entre les terrains!
Amélie demeura comme fascinée par ce visage qu'elle savait étranger à la famille et qui venait de prononcer le mot clef des Boussardel : les terrains.
"- Mais il leur ressemble ! - se dit-elle tout à coup.
- Voilà qu'il leur ressemble à présent..."
Amélie demeura comme fascinée par ce visage qu'elle savait étranger à la famille et qui venait de prononcer le mot clef des Boussardel : les terrains.
"- Mais il leur ressemble ! - se dit-elle tout à coup.
- Voilà qu'il leur ressemble à présent..."
Dans cette famille, les types se répétaient, et non pas seulement de mère en fille et de père en fils, mais de tante en nièce, de beau-père en gendre, comme si l'hérédité par l'éducation reçue ou par l'exemple imité eût été plus puissante que l'hérédité par le sang.
Il fit une réponse évasive et je comprenais que pour lui le titre de bachelier gardait son prestige. C'était le passeport pour la terre promise.
« Pour acquérir le sens de l'argent, il n'est pas nécessaire de connaître les biens qu'il procure, il faut avoir éprouvé le mal qu'il donne à se laisser gagner. »
II se dépense dans les maisons plus de bonne volonté, d'esprit de sacrifice et de continuité dans le courage, pour l'intérêt, de la famille, que dans le pays pour le service de la nation.
Toute puissance nationale sort de la famille. La grandeur des familles fait la grandeur d'un pays, en dépit des gouvernements.
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