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Citations de Philippe Léotard (39)


Si je me suis trompé, en disant :
Je t'aime, je préfère avoir dit : je t'aime.
On ne me fera pas envier celui qui a eu raison sans aimer.
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Philippe Léotard
L’ivresse, c’est l’art d’être plein, comme la plénitude est l’art d’être ivre.
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Où il y avait la rivière
Un jour, j'irai dormir longtemps
Où était la mer
j'irai cueillir au sable
des bouquets insolents

Où était chant du vent
j'installerai des orages
des fruits morts
des soleils cuisants
au ciel bleu, aux yeux des enfants

Là je me coucherai comme en vieillissant
Je jouerai au sauvage
et lancerai en sifflant
comme une écume à vos visages
mon désert fou, mon frisson lent.
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Loup, qui es-tu? "le roi des moutons!"
Loup, que fais-tu? "Eh bien! Je les tonds!"

Loup, qu'entends-tu? "La leçon des cons!"
Loup, que vois-tu? "Payer les cochons!"

Loup, que sens-tu? "L'odeur du pognon!"
Loup, où vas-tu? "Au Palais Bourbon!"
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C'est la nuit, et j'écris, pour m'assurer que ne pas dormir est utile.
(...)
Caroline* prend ma main et, peut être, la guide... quoi qu'en pensent les médecins ! Ils sont plutôt flatteurs ! Je ne crois pas que j'écrirais sans Elle. Pourtant, Elle n'est ni reine, ni même vraiment blanche, quand Elle est pure. Ni surtout candide, comme une Probité ! Elle est honnête, comme une vraie salope. Elle fait bander ma tête, pour le prix de mon sang.

* Cocaïne
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J'en suis à tant
Et tant d'adolescences,
Tant d'instants d'indécence
Que le temps a perdu le droit de me cacher

La nuit me fuit,
Le jour me chasse;
Je me tasse;
Je ne vaux pas mieux que ma vie.

Je voudrais retourner à l'âge de ma force,
La croisée de mes bras,
La fierté qu'ils avaient de s'ouvrir
A la faim, à l'envie,
A ma vie,
Cette putain à qui je dois des fleurs,
Qui ne tient plus qu'au bonheur;
Ma vie, ma roulure,
A qui il en faut peu,
Pourvu que ce soit pur.
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A un age qui n'est plus pour moi la jeunesse, dans une ville qui n'est plus Paris, je n'espère de l'amitié des autres qu'une chose: la prochaine fois qu'un homme pleurera seul et nu dans une cave, que ce ne soit pas moi.
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Épitaphe

Jusqu'ici
j'ai réussi
à ne pas faire
comme tout le monde
mais là:
je renonce.

P. S. Excusez les cendres.
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Voici une nuit qui est bien relative !
J’écris pour m’assurer que ne pas dormir est utile.
J’écris au début de la nuit, pour me donner le droit, ensuite, d’être idiot, en prenant la précaution de ne pas risquer de l’être tout à fait.

Caroline* prend ma main et, peut être, la guide, quoi qu’en pensent les médecins. Ils ont raison sur tout ce qui n’existe pas. Ils se servent de flatteries. C’est pour nous aider à faire notre bien, certes ! qu’ils vivent de notre mal !
Moi, je ne crois pas que j’écrirais, seul, sans Elle. Pourtant , elle n’est ni Reine, ni même vraiment blanche, quand Elle est pure. Et Elle est pure, comme une vraie salope. Elle fait bander ma tête, au prix de mon sang.

*Cocaïne
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Si chacun avait au moins la force et le courage de ne revendiquer, au moins, que ce droit là : être soi-même, et n'en laisser personne décider à sa place, nous serions tous moins avares de solidarité, moins chiches de chaleur, moins embarrassés de nos embrassades, nous irions tous, chacun, toujours à la découverte de l'Autre, forcement autre, éternellement autre - comme soi-même -, jamais lassés de fouiller l'inépuisable inconnu.
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"Sacré" ne se dit plus de rien chez vous, finalement, qui avez tout
profané de vous même et du monde...

... On le dit encore du feu, chez nous.
Le chaud doit continuer !
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Finalement si j'ai écrit ce livre, si je l'ai écrit "comme si", si je l'ai écrit comme ça, sans l'espoir d'éviter l'ennui dans le calme, ni la banalité dans les balises de la ponctuation exacte; si j'ai suivi ma "dextre", jadis meurtrière, dans le désastre de ces véhicules démodés que sont aujourd'hui les mots, "occasions" tombées des mains de tant de déserteurs pour qui je préfère être vaniteux qu'absent, si j'ai donc écrit au lieu de montrer, de proférer, de hurler... c'est par lassitude ;oui c'est par fatigue; oui c'est par... c'est parce que chaque fois que j'ai voulu parler sincèrement à mes contemporains, on m'a pris fermement, amicalement par le bras, et on m'a dit : "Ne vous énervez pas, s'il vous plaît, calmez vous !"
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" Je vous vois,
je ne sais plus quoi faire
du besoin de me cacher."

p 140
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Si j’ai donc écrit au lieu de pro­fé­rer ou de hur­ler, c’est par las­si­tude. Oui, c’est par fatigue, c’est par… c’est parce que chaque fois que j’ai voulu par­ler sin­cè­re­ment, on m’a pris fer­me­ment, ami­ca­le­ment, par le bras et on m’a dit ‘Ne vous éner­vez pas, s’il vous plaît, calmez-vous!…
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Michel,

Tu vois,
tu n'y croyais plus
mais le livre est paru.
Tu sais,
je ne serai jamais
ce "Coluche en plus fin"
que tu voulais me transmettre,
mais je m'essaie à ce qui reste;
et je ne suis pas de reste, ni "défait"!
Je fais toujours un peu la fête !
Même on s'applique
avec Ludovic
et par chance, j'avance,
par hasard comme on a souvent choisi ;
et, puisque tu m'as toujours dit:
"La fin du monde aura lieu un mardi",
je passe lundi 17 octobre à l'Olympia; en "vedette" :moi !

Tu vois,
ce n'est pas si mal,
sauf que jamais je ne peux obtenir
cette minute de fou rire
qui, un instant te ferait revenir !
mais ce n'est pas si mal
depuis cette rupture peu banale,
à coup de roses rouges,
à Montrouge.
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j'ai un autre encrier, là, sur la table. Il contient de l'encre "Noire administrative".
Une encre qui parle à tout le monde. Tous les jours, la vie s'administre en noir, comme une veuve d'avance. Combien de millions de pieuvres, éventrées sur nos actes.
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On ne me fera pas envier celui
qui a eu raison sans aimer.
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Je ne regarde plus la mer, je suis le sel.
Sèche-toi encore un peu sur mes mains qui tremblent.
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" Mes amis partis, je me mange les mains.
C'est comme un mois de mai qui tue avant sa fin
celui qui portait les fleurs

On connaît le temps à son air;
il n'efface pas ce qu'il cache.
Je vous tiendrai lieu de chair.

Je vous embrasse sous les lèvres,
comme un amant rêve,
fuyant le front du bout du coeur.

Vous savez, rien ne me blesse,
jamais je ne caresse
les mots obscurs.
Je suis sûr comme on dure.

Qu'on ne frappe plus à mon coeur
ce n'est que de mes coups qu'il bat.
La porte était ouverte,
mais mon sang vous mentira.
Mon âme n'est même pas à moi,
et si ma vie vous est offerte,
elle est sous les pierres.
Entrez: vous ne trouverez pas la lumière,
cachée derrière.

La vie ment au songe.
Mes amis partis,
je me moque de moi.

p 80
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J'ai mis tant de temps à devenir un enfant ! Maintenant je veux vivre comme un enfant : de lectures, de dessins, de jeux, de couleurs, de voyages impossibles, d'amour rêvées, dans la joie de me retrouver au terme d'une absence (oh ! si longue !) qui n'a pas eu la force de me déchirer.
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