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Critiques de Philippe Meyer (46)
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Le Carnaval des animaux

Le Carnaval des Animaux c'est un peu le grand copain de Pierre et le Loup, à savoir la pièce idéale pour faire découvrir la musique classique aux plus petits. Court, rigolo, expressif et très varié dans les morceaux proposés, de l'envoutant Aquarium aux drôles de Fossiles, il y en aura pour tout les gouts. Couplé avec les textes de Francis Blanche qui viennent introduire chaque morceau, c'est un grand succès à la maison et je me retrouve ainsi avec la grande plongée dans son album pendant que la petite dandine de la couche en rythme, ah ça, c'est trop la fête par chez nous.



En ce qui concerne l'édition, j'ai opté pour le livre-album du Chant du Monde, où le texte est lu sur un ton malicieux par Philippe Meyer, vu que leur version de Pierre et le Loup m'avait bien plu justement.
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Le Communisme est-il soluble dans l'alcool ?

Efficacité garantie.
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Le Communisme est-il soluble dans l'alcool ?

C'est un procédé inattendu mais original que de tenter de définir une société par les blagues qu'elle véhicule.

Les deux auteurs de ce fascicule ont, en 1978, recueilli auprès d'exilés russes, de dissidents et d'étrangers connaissant bien la Russie soviétique, toutes les blagues et plaisanteries qu'ils ont jugées significatives de l'état de ce grand pays emmené par le soviet suprême vers un avenir fait de bonheur et de planification.

Il faut, aujourd'hui, bien sûr se projeter trente ans en arrière pour savourer dans un premier temps cet humour souvent dérisoire et désespéré. Mais passé ce moment et que le sourire s'efface, l'ensemble forme autant un réquisitoire contre un régime oppressif qu'un plaidoyer magnifique pour la liberté que le peuple russe attendait avec une impatience craintive.
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Le Communisme est-il soluble dans l'alcool ?

Incompréhensible quand on est né postérieurement à 1975... Extraordinairement drôle quand on est né avant !
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Le Communisme est-il soluble dans l'alcool ?

Quoi de mieux que d'analyser un système par ses histoires drôles, quand on sait qu'elles peuvent mener en camp de déportation pour « propagande antisoviétique », « non-dénonciation de propagande antisoviétique » ou « avoir souri de manière antisoviétique en écoutant une anecdote » ? Chacune à leur manière, elles témoignent que les ouvriers, désabusés, voire désespérés, n'étaient plus dupes des promesses grandioses et des espoirs de bonheur et d'égalité que leur assuraient leurs dirigeants.



Même si certaines références m'ont échappées, ce petit recueil se révèle finalement aussi éclairant qu'un long cours d'histoire.
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Le Petit Livre des méchancetés les plus drôles

Pour qui se veut amateur de bons mots, fussent-ils cruels, ce petit ouvrage est incontournable. Il recense mille et une vacheries dites par des célébrités du show-bizz ou de la politique à l'encontre de leurs semblables.

Je ne résiste pas à l'envie d'en citer une, atrocement savoureuse. Elle est prêté à Marie-France Garaud, à l'endroit de Jacques Chirac :

"Je pensais qu'il était du marbre dont on fait les statues. Il est en réalité de fayence, dont on fait les bidets".



On trouvera dans ce recueil des citations de Guy Bedos, Coluche, Mitterrand, Clémenceau, Chirac, Jeanson, ...









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Les Gens de mon pays

Le journaliste Philippe Meyer a eu le goût d'aller voir de près comment se porte notre bon vieux pays. Le ton est empathique et le périple, gourmand.


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Les Gens de mon pays

Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais! Le titre laissait présager des rencontres fortuites, au hasard de la route, des gueules comme on en fait plus or, on a affaire à des portraits de villes (moyennes) à travers leurs évolutions et leurs personnages emblématiques (souvent connus).

Plutôt l'impression d'avoir lu un ouvrage sociologique, pas désagréable...

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Les progrès du progrès

Heureux habitants de la Manche et des autres départements français, l'auteur de ce plaisant recueil vous apprend la naissance du stage "touristico-pédagogique". Ce dernier propose aux lycéens de terminale d'aller passer une demi-journée avec un professionnel du métier qui les tente.

Philippe Meyer, on s'en doute, ne manquera pas de nous faire sourire avec cette chronique tirée du sixième recueil des transcriptions écrites des bulletins d'humeur qu'il eût livré sur France-Inter, chaque matin, de l'an 1989 jusqu'au fatidique an 2000.

Nous vivons désormais une époque moderne.

Et heureux habitants du Morbihan et des autres départements français, sachez que l'homme s'affirme chaque jour comme le roi des animaux. Car, non seulement aucun autre mammifère n'a eu l'idée de créer des supermarchés, sans lesquels l'ennui serait roi le samedi après-midi, mais l'homme vient d'inventer, lui, le caddie interactif à écran cathodique.

Nous vivons décidément une époque moderne.

Philippe Meyer vous souhaite le bonjour.
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Nous vivons une époque moderne

Nous vivons une époque moderne, certes,et heureux sont les habitants des départements français et des contrées francophones circumvoisines ou plus éloignées car il vont pouvoir, enfin, connaître les raisons de la métamorphose de l'auteur en humoriste.

Il est nécessaire de signaler, que cette révélation ne s'accompagne, en aucune manière, d'un supplément de prix et qu'on la doit à toutes les mères de famille inquisitrices, à toutes les jeunes filles indiscrètes et à tous les jeunes gens impécunieux qui ont, sans relâche, pressé l'auteur de cette question fondamentale : Pourquoi ?

C'était vers 11 H10...Mais je n'en dirai pas plus afin de vous conserver intact tout le plaisir de découvrir ce recueil de chroniques proférées quotidiennement au réveil sur France-Inter et ce avec grand talent.

Je vous souhaite le bonjour !

Nous vivons une époque moderne.
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Paris la grande

Le journaliste Philippe Meyer nous clame son amour pour Paris, son histoire, son architecture, ses habitudes, ses quartiers, bistrots et pour...les Parisiens...à l'ancienne, leur gouaille, leur fraîcheur, leur mauvaise et bonne humeur, leur mauvaise foi.

Ce portrait humoristique de Paris et des Parisiens est aussi un violent réquisitoire de l'évolution architecturale et surtout sociologique de la capitale, conséquence selon lui d'une politique voulue en haut lieu. Récit drôle et nostalgique d'une ville qui n'est plus ce qu'elle était
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Paris la grande

Mammifère omnivore en même temps que chroniqueur matutinal sur France Inter (le futur à de l'avenir...) Philippe Meyer chausse les chaussures de ville après avoir chaussé celles de "son pays lui même... "...



Il en résulte la promenade d'un amoureux de la ville lumière qui nous livre au hasard des rues son enthousiame et/ou son indignation... Et tout ça dans le style si particulier qu'on lui connaît : élégant tout en restant incisif.



"En parcourant les étapes et en rédigeant les chapitres de "Dans mon pays lui-même...", je savais que mon tour de France ne serait pas bouclé si je ne " montais " pas à Paris", nous dit Philippe Meyer... C'est fait !
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Paris la grande

Ses chroniques à France Inter m'ont fait connaitre Philippe Meyer.

J'apprécie son art de manier les paradoxes dans une langue soutenue.

Ses chroniques sur Paris sont dans le même ton. Avec l'écrit, le son est perdu, ( mais j'imagine la voix) , mais il est possible de mieux apprécier la richesse du vocabulaire même s'il faut prendre sa respiration pour lire une phrase de bout en bout. Les paradoxes qu'il met en valeur dans ces chroniques, sont étayés par des situations qu'il a vécu , et que néo-Parisien que je suis, vit aussi. Philippe Meyer a eu assez de recul pour juxtaposer ces paradoxes avec humour et sans méchanceté.
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Paris la grande

L’auteur, arrivé à Paris à 17 ans en 1964, décrit la transformation de la ville et de ses mœurs en l’espace de trente années à travers des descriptions de la vie quotidienne, des portraits de jeunes venant de province ou de l’étranger (la styliste, le comédien, le séfarade…) et de mini enquêtes sociologiques (les cyclistes, les usagers de la poste, les pompiers, les catholiques…).



Il observe les comportements d’une époque sans internet ni téléphone portable, où on allait à la poste pour envoyer un fax et où les logements occupaient la place actuelle des bureaux et les petits commerçants celle des magasins de vêtements.



On assiste avec intérêt à l’évolution des visiteurs du Louvre, du Marais homo, du quartier des Halles…



Cette suite de chroniques – bel exemple de littérature bobo – est parsemée d’un humour toujours très fin et souvent drôle.

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Paris la grande

C'est une sorte de conclusion à son ouvrage "Dans mon pays lui-même" que Philippe Meyer nous livre avec "Paris la grande".

Il clôt le récit de ce tour de France en "montant à la capitale".

La saison qui convient le mieux pour découvrir Paris est, pour quantité de raisons que l'auteur nous expose avec une rigueur presque scientifique, une cinquième saison que seule Paris connaît. On la reconnaît à une myriade de signes mineurs et insolites que l'auteur va essayer de nous montrer dans son livre enjoué, talentueux, original et érudit.

Philippe Meyer, originaire de l'Aveyron et élevé à Versailles, nous emmène dans la découverte du Paris qu'il connaît, que ses ancêtres, improprement appelés "auvergnats" ont forgé. Il ne parlera pas ou très peu d'architectures, de lieux et d'Histoire, c'est de la vie de Paris qu'il veut nous entretenir, de l'humanité qui en fait son essence et sa particularité.

C'est donc au final, moins une histoire de Paris qu'un bulletin d'humeur de cette grande ville provinciale devenue "parisienne" presque par hasard.
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Paris la grande en vers et en chansons

Philippe Meyer se fait anthologiste dans ce livre qui a le mérite premier de nous faire découvrir des textes sur Paris dont certains sont peu connus,

De la chanson « d'atmosphère » à l'hymne politique, on découvre un Paris à diverses époques et surtout des avis mitigés sur cette grande dame qui ne laisse de toute façon jamais indifférent.

L'ensemble m'a paru très brouillon et vaut en grande partie pour les nombreuses photos de Pierre Jahan, un des importants piétons de Paris, et qui donnent un magnifique aperçu de la capitale.
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Pointes sèches

Philippe Meyer, mammifère omnivore… telle était en son temps, la façon de l’auteur de signer ses chroniques sur France-Inter. Il y présente actuellement une émission sur la chanson et dirige un débat économiquo-politique le dimanche matin sur France culture.



En 1992, il sort ce recueil de portraits écrit majoritairement pour la radio et prononcés pour la plupart en présence des intéressés(es)…

Une trentaine de chroniques agrémentées de photos où l’on retrouve Mitterand, Giscard, Barre, Cresson, Léotard, Fabius, Balladur… et bien d’autres, vivants ou disparus.



C’est un exercice particulier et difficile dans lequel Philippe Meyer excelle, celui du portrait court : il faut du doigté pour ne pas tomber dans la caricature et dégager la « substantifique moelle » du personnage croqué. Il faut de la finesse dans la plume pour lui garder une « bienveillante férocité » ; et l’auteur ne manque ni de l’un ni de l’autre…

Comme Cyrano de Bergerac, Philippe Meyer a la pointe élégante et juste. Du début à la fin de l’envoi, il touche.

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Portraits acides et autres pensées édifiantes

« Portraits acides et autres pensées édifiantes ».

En fait, un recueil d’aphorismes, pensées et chroniques sur des sujets aussi divers et variés que Philippe Meyer, lui-même, « la société universelle et de ses gens », « le politique », « télévision, médias et presse », « le spectacle, les arts, les lettres et ce qui y ressemble »…



Philippe Meyer à la dent dure…surtout quand il croque des personnalités politiques, de la radio, de la télé, du spectacle… Bref de tout ce qui communique, au sens large.

Un recueil un peu vachard où tout le monde en prend pour son grade. Et comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même… Il ne s’épargne pas non plus.

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Portraits acides et autres pensées édifiantes

Je ne connaissais pas Philippe Meyer avant la lecture de ce livre, tout au plus son nom me disait quelque chose. Maintenant, je sais qui il est: un chroniqueur à l'humour caustique, acide, à l'écriture élaborée, sobre, terriblement percutante qui n'épargne rien ni personne, et encore moi lui-même. Ce livre a l'avantage de pouvoir être lu à n'importe quelle page, à n'importe quel moment, il est un recueil de ses différents chroniques à travers le temps. C'est un énorme avantage car, malheureusement, ce livre a aussi vieilli. Les personnalités auxquels il fait référence ont, pour beaucoup, soit quitté le monde des célébrités, au pire ne sont plus. Il en va de même des événements qu'il est parfois difficile de connaître quand on ne les a pas vécu.
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Repliques le futur ne manque pas d'avenir

Une conversation entre trois penseurs de notre siècle, qui abordent de manière éclairante le rapport de l'homme contemporain à la fête.

L'homo festivus ne perd jamais une occasion de célébrer son quotidien ; mais s'amuse t-il vraiment ?
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