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Le 5/5 :
La reine « covidée », les Spice Girls bientôt reformées ?
Parrainages : dernière ligne droite
Philippe Poutou, toujours anticapitaliste
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Clap de fin aux JO de Pékin
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"Quand nous on est convoqué par la police, nous ouvriers, par exemple, on n'a pas d'immunité ouvrière, désolé. On y va."
Le 4 avril 2017
C'est écoeurant ! La gestion des obsèques [de Johnny Hallyday], c'est écoeurant ! D'ailleurs encore une fois, on a vu cette élite ultra-riche. [...] C'était un repaire de fraudeurs, un repaire de voleurs, qu'il y avait à l'intérieur de la Madeleine. C'était un président, deux ex-présidents. Et puis ils sont chez eux, quoi. Donc oui il y a quelque chose qui est écoeurant. Et on a l'impression que ce monde de riches, cette élite-là... - je ne parle pas de ceux qui étaient sincèrement aux obsèques dans la rue et qui ont fait le déplacement. Parce que le problème, il est pas là. [...]
Il y avait Balkany [dans l'église], je crois, qui était là, c'est quand même un champion du monde pour ça [fraude fiscale]. On a une élite, cette caste de privilégiés qui fait sa petite fête, c'était quelqu'un de leur monde. [...]
Johnny Hallyday, c'est quelqu'un qui est énormément apprécié. [...] Ceci dit, à l'usine, dans ceux qui discutaient, il y avait ceux qui étaient tristes de la mort de Johnny Hallyday ou ceux qui se rappelaient les super chansons, mais ce qui dominait dans les réactions, c'était l'écoeurement par rapport à la place que ça prenait dans les médias. Parce qu'on peut adorer Johnny Hallyday, aimer ce qu'il a fait [...] mais à côté de ça, on peut être écoeuré par la gestion médiatique et par ce côté grande cérémonie alors qu'en fait, le même jour il y avait quelqu'un qui mourait d'un cancer lié à l'amiante parce qu'il avait bossé pendant 40 ans et ça on n'en parle plus. C'est aussi ça, ce décalage-là. Il y a des vrais problèmes et il y a ce sentiment qu'il y a une classe sociale, une caste qui fait sa fête dans son coin et à côté de ça il y a une véritable détresse humaine, une misère humaine, des difficultés au quotidien, et on aimerait bien que ces choses-là apparaissent un peu plus dans les médias.
• « Les Grandes Gueules », RMC, 18/12/2017
https://www.youtube.com/watch?v=T3VEm65kDFE
- Pour aider mon ex-collègue Pécresse qui doit faire face à de grosses difficultés financières, liées à une surestimation de ses capacités, si ça peut l’aider, je veux bien lui prêter ma 308 pendant quelques jours.
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>> https://twitter.com/PhilippePoutou/status (13/04/22)
On l’aura compris, les périodes dites d’« équité » et d’« équité renforcée » ne sont pas de grands moments de démocratie. Mais elles sont tout de même, notamment la deuxième, l’occasion de recevoir un nombre significatif d’invitations, et dès lors de commencer à entrer dans un rapport de forces avec les « grands » médias qui sont en réalité contraints de nous inviter – quand bien même ils ne le souhaiteraient pas
1/ Mercredi [13/10/21] le candidat du NPA à la présidentielle Philippe Poutou affirmait sur France Info que "dans les quartiers populaires, c'est une quinzaine de jeunes qui sont tués par la police annuellement."
2/ Gérald Darmanin va porter plainte contre Philippe Poutou qui a affirmé que "la police tue". [14/10/21]
3/ Ph. Poutou (Twitter) :
Autres réalités : le travail et l'exploitation tuent, la précarité et la pauvreté tuent. En espérant cette fois que la ministre du travail (et du chômage) ne dépose pas plainte. [15/10/21]
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>> https://lesrepliques.com/
Ce n’est pas parce que nous n’avons pas les codes que le jeu médiatique est difficile, c’est parce que nous ne les acceptons pas.
Mais en plus, deuxième barrière plus insidieuse et plus contraignante, notre système politique ne permet pas vraiment aux gens d'en bas de concourir à des élections importantes. Cela ne vient même pas à l'idée de beaucoup d'opprimés de se présenter à des élections, comme si ce n'était pas NATURELLEMENT notre place. On a là une pression sociale élitiste qui fonctionne comme une évidence. On le voit bien à travers l'attitude condescendante de la plupart des politiciens, ou des bien-pensants, à l'égard d'une candidature qui n'est pas issue de leur milieu social et "qui n'en a pas les codes". C'est un peu comme si, en tant qu'ouvrier habitué à faire des bons mots devant la caméra, je ferais bien de retourner à la place qui m'est assignée, l'usine, et de fermer ma gueule. Nous sommes loin de la démocratie, de l'idée selon laquelle la politique, c'est l'affaire de tous. La démocratie se résumerait, ainsi, à l'acte d'aller voter pour des "vrais spécialistes" et de confier nos affaires à des "professionnels". Or ces derniers appartiennent souvent aux milieux sociaux privilégiés, c'est-à-dire à un autre camp social que celui de la grande majorité de la population, leurs intérêts étant contradictoire avec nos besoins fondamentaux.
Ce petit livre est l'occasion de mettre en cause cette prétendue démocratie qui favorise la mise à l'écart de notre camp social,
Tel est Macron, le président des ultrariches et des gagnants de la mondialisation capitaliste, visiblement plus à l’aise pour organiser des grands shows télévisés sans contradicteur (et en général sans intervieweur) que pour se confronter à celles et ceux qui subissent dans leur chair les conséquences de ses politiques ultralibérales.
Il y a la satisfaction de répondre que seuls les métiers socialement utiles perturbent et qu’a contrario « s’il y avait une grève des éditorialistes de BFM pendant deux semaines, ça ne gênerait pas grand monde » (à adapter selon la chaîne d’où l’on parle).
Le rapport aux médias est fondamentalement un rapport de forces