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Citations de Philippe Ragueneau (54)


Elle était la volonté, elle était le courage, elle était la beauté, et, surtout, elle était la vie.
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 Elle m’a dit souvent que notre éternité commençait sur terre. Sitôt que nous prenons une nette conscience de ce qu’est le bien et de ce qu’est le mal, chaque acte de notre vie construit notre éternité. Non pas de façon irrémédiable, toutefois, car si nous venons à regretter le dommage qu’a causé un acte malfaisant, il nous est possible d’en gommer les conséquences pour nous par un acte de bien qui vient annuler le mauvais choix.
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Et qui te dit que notre couple aurait résisté à ces emmerdements ? Quand on souffre tout le temps, on devient irritable. Quand on se sent inutile, on devient injuste. Quand le miroir vous renvoie un visage vieilli et fané alors qu’on était belle, on devient méchant. Est-ce que je n’étais pas de plus en plus irritable ?… Et parfois injuste ?… Sois honnête…
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Souviens-toi de nos conventions, avant que je ne passe de l’autre côté. Pour se retrouver, il faut le vouloir, toi comme moi, ensemble. Il y a un effort à faire, comprends-tu ? Rien n’est donné, tout est mérité, là où je suis désormais et là où tu es encore.
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Gustave et Honorine hébergeaient eux aussi un gouttière, assez mal embouché mais bon zigue quand même, et qui répondait, quand il en avait le temps, au doux nom de Mitsou.
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Il est bien connu que les greffiers ne mettent en vitrine les richesses de leur vocabulaire qu'au bénéfice de ceux qui leur donnent l'impression de faire un petit effort pour les comprendre. Les fainéants, eux, se contenteront d'un "miaou" passe-partout, et salut Berthe.
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Mais surtout - surtout ! - Sébastien avait un chat.
Ça n'est pas très original, me direz-vous. Des tas de gens ont un chat et il n'en font pas un clafoutis. D'accord. Mais vous en connaissez beaucoup, vous, des chats qui parlent ? Bon, j'exagère un peu. Disons qu'à force de se fréquenter, Tiburce comprenait ce que lui disait Sébastien, et que Sébastien comprenait ce que miaulait son chat...
Ça n'était pas venu d'un coup d'un seul, bien que Sébastien eût de très sérieuses dispositions. Pendant des semaines et des mois, Sébastien avait écouté, analysé, annoté et répertorié les vocalises que lui adressait Tiburce dont tout le monde s'accordait à dire qu'il était bavard comme une pipelette espagnole. Aux vocalises s'ajoutaient les mouvements de la queue et des oreilles, très éloquents pour qui sait les interpréter, et ce que Tiburce faisait passer dans un regard particulièrement expressif. Si bien qu'au terme de ces petits exercices, Sébastien se trouvait disposer d'un dictionnaire "chat-français" qui comportait l'essentiel de ce que l'on est amené à se dire dans un quotidien banal et sans histoires.
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On se révolte contre tout ce qui échappe à notre compréhension et nous est imposé. On remercie quand on comprend et qu'on accepte.
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Aimer, pour moi, c'est partager.
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J'ai toujours considéré que la dépouille qu'on laisse derrière soi, dès l'instant que l'on passe de l'autre côté du miroir, n'est rien d'autre qu'un peu de poussière.
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Sur le siège arrière, au fond de son panier, Ludovic, dit Ludo, dit Lulu, [...] n'ouvrit les yeux que dans le parking. Je le hissai jusque chez nous, encore à moitié endormi et, une fois dans le salon, je l'extirpai de son refuge d'osier et le posai sur le dallage. Mimi qui, justement, entrait dans la pièce, le vit aussitôt. Il courut vers lui...
Catherine retenait son souffle... Moi, en dépit de mes beaux discours, je me tenais prêt à intervenir... Mais ce qui se passa alors fut étonnant... "Papa !" miaula le petit Lulu. "Mon fils !" s'exclama le gros Mimi. Et ils tombèrent dans les pattes l'un de l'autre...
Entendez par là que deux petits nez, l'un rose et l'autre noir, se frottèrent tendrement ; que Lulu posa sa tête de bébé tout contre la grosse caboche de Mimi, et que ce premier contact fut couronné par un échange énamouré de coups de langue dans les fourrures.
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Dans le langage populaire courant, "s'entendre comme chien et chat" signifie se détester cordialement. On admet donc, comme une vérité en béton vibré, que les deux espèces ne peuvent pas s'encadrer et que la vue de l'un met aussitôt l'autre en transes.
Moi, j'atteste du contraire. Lorsque des humanoïdes n'ont pas dressé leur klebs à agresser les greffiers, et lorsqu'un bébé chat n'a pas eu la malchance de tomber sur "un premier chien" congénitalement teigneux, ces bêtes, tout au contraire, sont faites pour s'entendre.
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Rien ne s`épanouit ici qui n`ait germé sur terre...
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Gaston, je le rencontrais le dimanche matin. Jamais en semaine. Le jour du Seigneur, c'est lui qui promenait Jujube, un Châtenay-Malabry garanti pur bâtard qui tenait de l'hyène enrhumée et de l'épagneul mâtiné cochon d'Inde. Je lui donnais cent dix ans mais Catherine prétendait qu'il en avait un peu moins.
[...]
- Qu'il est gentil, ce chat !...
Nos relations dataient de ce satisfecit. D'autant que pour pousser mesquinement mes avantages, j'avais précisé :
- Je crois que c'est un Burmese...
- ça se pourrait bien, avait opiné Gaston qui, certainement, eût été infoutu de distinguer un Burmese d'une lampe à souder.
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Nous étions assis devant la télé, hésitant entre les diverses rediffusions que proposaient les chaînes, lorsque Mimi s'approcha, sauta sur mes genoux, se redressa à demi, se coucha sur ma poitrine, me mit les pattes autour du cou et me posa sur les lèvres une succession de baisers fougueux. (J'en aurais pleuré...) Lorsqu'il jugea que j'avais eu ma ration d'amour, il courut vers Catherine et lui fit la même fête : des baisers, des baisers, des baisers... Puis il se lova sur ses genoux, une main caressante dans son long poil soyeux.
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Rendu à la vie civile, Jacques devait héberger, successivement, un fox à poils durs, un setter irlandais et un Réaumur-Sébastopol - croisement probable de berger allemand, de pékinois et d'ours des Pyrénées, avec une goutte de sang Labrador, aussi marrant que son premier phénomène mais nettement plus encombrant.
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Je me traîne jusqu'au bureau où le papier blanc me télégraphie des appels angoissés...
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Et c'est alors que Monseigneur émergea en silence de sa bulle et, d'un bond, sauta sur le rebord de mon siège. J'avais son poil doux et chaud contre mon cou et, dans l'oreille, les roucoulements dont il nous gratifie quand il est content content :
"Je reconnais ! Je reconnais !..."
[...]
Il passa sur le dossier voisin pour mieux bigler le paysage, me sauta sur les genoux afin de changer de point de vue, se tordit le cou pour déchiffrer la nuit, m'escalada par la face nord et finit par regagner son perchoir d'où, réflexion faite, il en borgnotait un max.
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Il nous tourna le dos et repartit en direction de la chambre. La folie du moment était une petite valise de week-end dans laquelle il avait du mal à tenir en entier. (...) Il s'y plia en huit, et il ne nous dit pas bonsoir.
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Nos retrouvailles ,aujourd'hui, sont régies par deux modalités : Ou bien J'ai un urgent besoin de ses conseils je l'appelle et alors elle me parle mais ,si j'ose dire ,de son balcon ;ou bien elle a perçu un danger qui me menace,une erreur que je m'apprête a commettre ,un choix fâcheux et dans ce cas,elle intervient spontanément pour me mettre en garde ou m''inspirer la bonne décision. Avant que j'aie compris qu'elle assumait ce rôle d'ange gardien je m'ėtonnais parfois de m'entendre dire ou de me voir faire le contraire de ce que j'avais prémédité.
Il faut beaucoup d'humilité face aux mystères qui ,à nos yeux de myopes ,peuplent 《 l'autre côté de la vie》 .... Mais la foi, c'est croire sans comprendre.
Point final .
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