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Citations de Philippe Ragueneau (54)


La mort n'est pas une punition mais une délivrance.Elle ne ferme pas la porte de la vie, elle l'ouvre toute grande.Elle n'est pas anéantissement mais une renaissance.
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La mort n'est rien, je suis simplement passé dans la pièce d'à côté.
Je suis moi, vous êtes vous,
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait,
N'employez pas un ton solennel ou triste,
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Priez, souriez, pensez à moi,
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été,
Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre,
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié,
Elle est ce qu'elle a toujours été.Le fil n'est pas coupé, simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends.Je ne suis pas loin,
Juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez - tout est bien.
Charles Péguy


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C'est parce que vous ne savez pas, Monsieur. Vous ne savez pas la place que ça prend, un chat, dans une vie. Ces yeux d'or qui vous dédient un regard d'éternité, cette patte douce qui se pose sur votre main, ces mouvements qui sont la beauté et la grâce et dont chacun exprime une sensation, un sentiment, et cette tête ronde et dure qui se colle à votre tempe pour vous dire "Je t'aime aussi"...
Tout cela, Monsieur, vous ne le savez pas, et quelque chose vous manque.
Mais je ne sais pas si je dois vous plaindre ou vous envier... Parce que vous ne tremblez pas chaque fois qu'il tousse, ou éternue, ou n'a pas faim ; chaque fois qu'il s'est battu et qu'on le cherche, dans le poil, la trace des morsures et des griffes ; chaque fois qu'il rentre tard et que l'on ne sait pas si, dans la rue, un imbécile, qui roulait trop vire, ne l'a pas projeté contre un mur, désarticulé, brisé...
Mais vous ne connaitre jamais nom plus, c'est vrai, le bonheur d'un amour gratuit partagé. Parce que les chats, Monsieur, c'est tout le contraire de ce que certains racontent : c'est tendre, c'est bon, c'est fidèle, c'est lucide, c'est intelligent, c'est doux et ç vous dit des choses... Tant de choses !...
Dors, ma petite Moune, dors... Tu sautais moins bien, ces jours-ci... J'ai dit à ta maman : "Il saute moins bien... Il vieillit, peut-être ?... Il a hésité dix fois avant de bondir sur le rebord de la fenêtre..."
Je ne veux pas y penser. Il sera bien temps... Ce qui doit arriver un jour, c'est vrai pour tout le monde. Mais ça ne console pas de le savoir...
Alors j'aurai voulu la prendre dans mes bras, cette femme que je connaissais à peine, et qui pleurait, et j'aurai voulu lui dire :
"Je vous comprends... Pleurez tant que vous voudrez, pleurez sans vous souciez des autres. Eux ne savent pas et moi si".
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Nos retrouvailles ,aujourd'hui, sont régies par deux modalités : Ou bien J'ai un urgent besoin de ses conseils je l'appelle et alors elle me parle mais ,si j'ose dire ,de son balcon ;ou bien elle a perçu un danger qui me menace,une erreur que je m'apprête a commettre ,un choix fâcheux et dans ce cas,elle intervient spontanément pour me mettre en garde ou m''inspirer la bonne décision. Avant que j'aie compris qu'elle assumait ce rôle d'ange gardien je m'ėtonnais parfois de m'entendre dire ou de me voir faire le contraire de ce que j'avais prémédité.
Il faut beaucoup d'humilité face aux mystères qui ,à nos yeux de myopes ,peuplent 《 l'autre côté de la vie》 .... Mais la foi, c'est croire sans comprendre.
Point final .
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La grande et triste erreur de quelques-uns, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent : ils ne nous quittent pas, ils restent.
Où sont-ils ? Dans l'ombre ? Oh non, c'est nous qui sommes dans l'ombre.Eux sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais.
Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient.
Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumière arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
Ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents.... Monseigneur Bougeaud, évêque d'Angers
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J'ai adoré ce livre et je suis entrain de le relire.
Philippe Ragueneau est plutôt un homme très sérieux ayant travaillé aux côtés du Général De Gaulle et autres.
Il a beaucoup écrit et par ce livre, il nous raconte son ressenti avec sa femme Catherine Anglade qui est partie dans d’atroces souffrances. Il est plus que convainquant !
Il y a beaucoup de personnes dignes de confiance et qui n'ont pas besoin de livres supplémentaires pour se faire connaître qui expliquent la même chose. Exactement la même.
Je vous conseille de lire ce livre. Je ne peux pas rester septique devant tant de sincérité, ce n'est pas possible.
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Il est entré chez nous un soir, il y a trois ans. Timidement. Aujourd'hui nous habitons chez lui. Humblement.
C'est une belle histoire.
Je vais tenter de vous la raconter.
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La descente aux enfers ,
《Où en es-tu de tes interviews?》
La question de Catherine venait à point pour me rappeler de confirmer à Christian Pineau notre rendez-vous.
Depuis décembre de l'année passée, je complétais à la demande de Christine Levisse-Touzé directrice du mémorial de la libération et du musée Jean Moulin ,la série d'interviews filmées dont j'avais pris l'initiative ,en 1988,avec l'assistance technique et financière de la Vidéothèque de Paris dans le souci de recueillir et de mettre à l'abri du temps et de l'oubli les témoignages des grands acteurs de la libération.
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On se révolte contre tout ce qui échappe à notre compréhension et nous est imposé. On remercie quand on comprend et qu'on accepte.
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Nous étions assis devant la télé, hésitant entre les diverses rediffusions que proposaient les chaînes, lorsque Mimi s'approcha, sauta sur mes genoux, se redressa à demi, se coucha sur ma poitrine, me mit les pattes autour du cou et me posa sur les lèvres une succession de baisers fougueux. (J'en aurais pleuré...) Lorsqu'il jugea que j'avais eu ma ration d'amour, il courut vers Catherine et lui fit la même fête : des baisers, des baisers, des baisers... Puis il se lova sur ses genoux, une main caressante dans son long poil soyeux.
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Les noms de rues du Marais l'enchantaient.Rue des Minimes,rue des Blancs-Manteaux,rue du Plâtre, rue des Vertus, rue des Escouffes, rue Barbette, rue de Picardie, rue du Roi-de-Sicile, rue de la Perle - elles parlaient, ces rues, de métiers disparus, de familles, de contrées, d'artisanats...Tellement plus évocateurs et poétiques, ces jolis noms, que Gambetta ou Jaurès dont le moindre village de France et de Navarre a cru devoir honorer la mémoire, alors que les rues Ravel ou Verlaine se comptent sur les doigts d'une seule main...
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Lorsqu'au printemps la roseraie du square offrait aux riverains l'apothéose de sa floraison, Tiburce, très sensible aux odeurs comme tous les chats, trouvait plaisir à déambuler, narines palpitantes, dans les allées gravillonnées.
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Elle était la volonté, elle était le courage, elle était la beauté, et, surtout, elle était la vie.
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Rendu à la vie civile, Jacques devait héberger, successivement, un fox à poils durs, un setter irlandais et un Réaumur-Sébastopol - croisement probable de berger allemand, de pékinois et d'ours des Pyrénées, avec une goutte de sang Labrador, aussi marrant que son premier phénomène mais nettement plus encombrant.
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Gaston, je le rencontrais le dimanche matin. Jamais en semaine. Le jour du Seigneur, c'est lui qui promenait Jujube, un Châtenay-Malabry garanti pur bâtard qui tenait de l'hyène enrhumée et de l'épagneul mâtiné cochon d'Inde. Je lui donnais cent dix ans mais Catherine prétendait qu'il en avait un peu moins.
[...]
- Qu'il est gentil, ce chat !...
Nos relations dataient de ce satisfecit. D'autant que pour pousser mesquinement mes avantages, j'avais précisé :
- Je crois que c'est un Burmese...
- ça se pourrait bien, avait opiné Gaston qui, certainement, eût été infoutu de distinguer un Burmese d'une lampe à souder.
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Je me traîne jusqu'au bureau où le papier blanc me télégraphie des appels angoissés...
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Je sais bien que les êtres que j'ai aimés vivent ailleurs et au-delà de nous une autre vie que l'on dit plus pleine et plus heureuse, et rien de leur identité profonde ne subsiste dans cette décrépitude corporelle vouée à l'anéantissement.
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"On se révolte contre tout ce qui échappe à notre compréhension et nous est imposé.On remercie quand on comprend et qu'on accepte."
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Ce livre raconte l'histoire d'un chat, comme l'indique le titre, qui traversa la France pour retrouver ses maîtres.
Il y a des chats, qui ont cette faculté, ce n'est pas la première fois que nous entendons parler de cet exploit.
Je ne sais pas si c'est dans ce livre une histoire vraie .... Il y a un passage qui me paraît pas trop cohérent par rapport aux maîtres qui retrouve Ulysse au beau milieu du pays et qui sur les conseils d'un médecin que ce chat a rencontré le laisse continuer sa route .... Cela ne me semble pas possible, du moins pour moi. Je me vois plutôt accourir pour le prendre dans mes bras et le ramener à la maison !
Ceci dit, c'est un livre qui plaira à tous les amoureux des chats que ce soit vrai ou une fiction.
Bonne lecture.
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Sur le siège arrière, au fond de son panier, Ludovic, dit Ludo, dit Lulu, [...] n'ouvrit les yeux que dans le parking. Je le hissai jusque chez nous, encore à moitié endormi et, une fois dans le salon, je l'extirpai de son refuge d'osier et le posai sur le dallage. Mimi qui, justement, entrait dans la pièce, le vit aussitôt. Il courut vers lui...
Catherine retenait son souffle... Moi, en dépit de mes beaux discours, je me tenais prêt à intervenir... Mais ce qui se passa alors fut étonnant... "Papa !" miaula le petit Lulu. "Mon fils !" s'exclama le gros Mimi. Et ils tombèrent dans les pattes l'un de l'autre...
Entendez par là que deux petits nez, l'un rose et l'autre noir, se frottèrent tendrement ; que Lulu posa sa tête de bébé tout contre la grosse caboche de Mimi, et que ce premier contact fut couronné par un échange énamouré de coups de langue dans les fourrures.
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