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Critiques de Philippe Robert (9)
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Folk & Renouveau : une balade anglo-saxonne

That's all folks!



Bien mieux qu'une énième histoire du folk, le journaliste Philippe Robert et le musicien Bruno Meillier nous font défiler quelques 150 albums (avec pochettes) de folk-music anglo-saxonne commentés avec passion et érudition.



Et y en a pour toutes les oreilles, pas sectaires nos auteurs, adeptes d'étiquettes, abordent tous les genres : Oldtime, Folk, Folk-rock, Acid folk, Psychédélime, Neofolk...Guitare sèche ou électrifiée.



Quelques choix pour vous mettre la puce folk à l' oreille :



- Les "Popular Scottish Song" de Ewan MaColl . Connu surtout pour sa chanson Dirty old town reprise par le groupe Pogues



- Les "Dust Bowl ballads" du génial Woody Guthrie porte parole des démunis. Le précurseur des "protest song" qui trace la route (bien avant Kerouac) toujours accompagné de sa guitare sèche qui a pour slogan "cette machine tue les fascistes"



- Parmi les grosses pointures les disques de Dylan, Joan Baez, Leonard Cohen, les Byrds Crosby, Stills, Nash & Young, Tim Buckley, Suzanne Vega, Elliot Smith, Vic Chesnutt, Elliot Murphy, Dredd Foll et bien d'autres...



Sans oublier quelques talentueux losers :

- Dave Van Ronk, le gourou des musiciens folk et des poètes beatnik de Greenwich Village qui a inspiré le film des frères Coen "Inside Llewyn Davis".

- Townes Van Zandt qui n''a connu aucun succès de son vivant mais dont tous les plus grands - même Dylan - ont chanté les louanges. Le film Big Lebowski des frères Coen (encore eux, quelle classe les p'tits gars!) se termine par "Brother flower".

- Nick Drale, le loser magnifique du folk anglais



Bien qu'il manque des références musicales (par choix), ce livre est une mine pour ceux qui veulent élargir leur horizon musical.



Au final



Une bien belle balade folk anglo-saxonne qui n'a rien, heureusement, d'une balade des gens heureux.



Bonus mon top 10



1- Townes Van Zandt - Our mother the mountain (1969)

2- Bob Dylan - The times are changing (1964)

3 - Neil young - After the gold rush (1970)

4 - Woody Guthrie - Dust ballads (1940)

5 - Ewan MaColl with Peggy seeger - Chorus from the Gallows (1960)

6 - The byrds - Mr tambourine man (1965)

7 - Dave Van Ronk - Van Ronk sings (1961)

8 - Nick Drake - Pink Moon (1972)

9 -Tim Buckley - Goodbye and Hello

10 - SMOG -Rain on Lens (2001)

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Entre le soin et l'éducation : des métiers impo..



Cet ouvrage est le fruit de diverses contributions attribuées à Philippe Chaussecourte, Aurélie Maurin Souvignet, Bernard Pechberty, Philippe Robert, Mérav Sellam, Cindy Vicente. De plus Bernard Pechberty a rédigé l’introduction, Philippe Robert la conclusion et Philippe Chaussecourte la postface.



Les réflexions portent divers univers dont celui des ITEP (Instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques), autrefois appelés Institut de rééducation (IR) ou Institut de rééducation psychothérapeutique (IRP). Les jeunes qu’on y trouve peuvent avoir de 7 à 16 ans et ont des troubles psychologiques importants. Leur personnel est composé de médecins psychiatres, psychologues, psychomotriciens, professeurs des écoles, éducateurs spécialisés, infirmiers, orthophonistes.



Le contenu s’intéresse aux CLIS (classe pour l'inclusion scolaire ) ; en septembre 2015 on a commencé à parler d’ULIS-école pour cette structure qui accueille de fait des enfants de 8 à 11ans. En classe à temps presque complet, ces derniers ont pour enseignant un professeur d’école spécialisé et bénéficient d’une AVS (auxiliaire de vie scolaire) collective. D’autre part interviennent là en particulier une éducatrice spécialisée, une orthophoniste, une orthophoniste.



Le troisième pôle d’intérêt est celui des SESSAD qui accueille soit des enfants de l’âge de la maternelle soit de 6 à 18 ans. Celui étudié répond à cette deuxième catégorie. Dans tous les cas, des entretiens ont été menés avec divers professionnels de ces trois structures.



Les chapitres ont pour intitulé respectifs : Cadre et contenance, Quel rapport à l’école, Souffrance et créativité dans les idéaux professionnels, L’investissement psychique : de la profession au métier le cas des psychologues, Transmissions.



Du chapitre cinq, on retiendra ce passage très pertinent : « Les métiers d’enseignants et de soignants confrontent aux souffrances de et dans la transmission. Il y a nécessité pour les uns et les autres, bien entendu de formation, mais aussi de lieux où ils puissent exprimer leurs difficultés. Celles-ci sont à la fois professionnelles et personnelles tant les deux aspects se trouvent parfois confondus : c’est précisément en raison de la perméabilité, inévitable mais peut-être indispensable de cette frontière, que le professionnel doit pouvoir échanger avec d’autres » (page 246).

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Black Force Squadron, Tome 2 : Croisière en e..

philhoo nous raconte avec des dessins superbes,le raid des commandos dans le port de Brest.ou a bord de kayaks il vont faire sauter les sous marins qui provoque des dégâts considérable dans la chaîne de ravitaillement des îles britanniques.

un graphisme coloré ,pour une histoire savoureuse.
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Black Force Squadron, Tome 1 : Opération écho

une bonne évocation du raid du 22 février sur la station de radars de bruneval en haute Normandie.c'est très bien dessiné,et bourrés de séquences spectaculaires.
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Rock, Pop, Un Itinéraire bis en 140 albums es..

Plein de qualités mélés à des défauts.

Très bon choix de groupes ou chanteurs méconnus (enfin, moins connus que les Beatles, Rolling Stones) et excellent choix d'albums.

Par compte le ton est d'une prétention inouïe mais parfois drôle à force de cuistrerie quand, à propos des Slits, l'auteur prétend que la compétence instrumentale est une notion machiste (pas sympa pour Martha Argerich).

En résumé, un excellent livre pour faire des découvertes musicales à condition de lire les chroniques d'un œil distrait.
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Agitation Friite

C’est à un fascinant voyage spatio-temporel que nous convie Philippe Robert, écrivain et collaborateur de revues musicales (Jazz Magazine, Les Inrocks, Octopus) qui a écrit de nombreux ouvrages sur la musique, TOUTE la musique, du jazz au folk, du rock à l’électro ; (en ce qui concerne le jazz je vous recommande particulièrement « Great Black Music, un parcours en 110 albums » – Le Mot et le Reste , 2009).



Dans ces deux ouvrages, nous retrouvons l’époque pas si lointaine où une musique vraiment originale était possible en France, une musique ou plutôt DES musiques libres, riches, belles, complexes, folles… cette épopée de l’underground français est narrée avec talent par Philippe Robert à travers une quarantaine d’interviews de gens à la rencontre desquels il est allé et qui ont été partie prenante de cette aventure, des musiciens certes, mais aussi des fondateurs de labels, des journalistes, des artistes graphiques, des plasticiens, etc.



On y croise Christian Vander, (passionnant), François Tusques, Henri Roger, Gilles Yéprémian (fascinante interview qui ouvre le tome 2), Jac Berrocal, Richard Pinhas, Gilbert Artman, Pierre Barouh, Gérard Terronés, Jean Georgakarakos, et beaucoup, beaucoup d’autres. Il y est aussi question des journaux Actuel et Le Parapluie, du collectif Bazooka, de groupes comme Etron Fou Leloublanc, Cohelmec Ensemble, Albert Marcoeur et sa Fanfare Magique, Heldon, Catherine Ribeiro & Alpes, Magma…



À travers ces interviews de gens passionnants et passionnés se dessine le portrait d’une France autre, souterraine comme son nom l’indique, qui depuis 1968, se débat pour créer une culture différente, souvent révolutionnaire, et loin, très loin, des impératifs commerciaux et des diktats de la culture « officielle ». C’est dans le bouillonnement des années 70 et l’ambiance créatrice dont ces années-là étaient porteuses que sont nées ces aventures dont certaines continuent encore aujourd’hui. Deux livres qui devraient intéresser voire passionner tous les gens curieux et ouverts d’esprit, et tous ceux qui pensent que les champs des possibles musicaux sont infinis. Un troisième volume est en préparation. Youpi !
Lien : https://www.lejazzophone.com..
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Chanter la messe

Dans cet ouvrage, Philippe Robert, en s'appuyant sur la Présentation Générale du Missel Romain, parcours les différentes parties de la Messe en précisant pour chacune les modalités du chant qui s'appliquent. Pour ce faire, il rappelle à chaque fois l'historique de manière brève, explique le but de l'action liturgique, et enfin détaille les différentes manières de chanter correctement, que ce soit par le choix des chants, par la répartition des rôles entre le prêtre, la schola et l'assemblée, ou



Originalité particulièrement intéressante, l'auteur s'intéresse à la fois au chant grégorien ("Chant propre de la liturgie romaine" d'après le concile Vatican II) qu'aux chants vernaculaires composés post-concile. Il fait donc une critique sans parti pris ni idéologie des chants "modernes", permettant de sélectionner le bon du moins bon dans les compositions récentes, sur la base d'arguments liturgiques et non des sensibilités musicales de chacun.
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Post-Punk, No Wave, Indus & Noise, chronolo..

Le punk est mort, dès 77, condamné à un anéantissement rapide car portant en lui les germes de la destruction, forcé de disparaître car incapable de résoudre l’équation mêlant dans un même mouvement révolution underground et popularité lucrative. Et quel punk ? Celui de Londres ou de New York ? Quel rapport entre les 1ers albums des Clash ou des Jam ? Malgré l’unité apparente ressentie lors du concert scandaleux des Pistols pour le jubilé d’Elizabeth en juin, le passé est déjà là. Si certains, américains surtout, à l’image des Dead Kennedys, édifient un courant hardcore parce qu’ils refusent de laisser s’éteindre l’incendie et s’orientent vers une radicalisation politique et musicale, d’autres s’en détachent, naviguent vers le désengagement, s’éloignant du réalisme social. Ou S’en remettre à l’art pour approfondir ses propres perceptions. De cette nouvelle approche, basée sur l’expérimentation et le non-conformisme, naîtront 4 courants : le post punk, la no wave, l’indus et le noise.



Le post punk, mouvement principalement anglais, apparaît fin 77. Le magazine Sounds sort à cette période un numéro intitulé « New Musick » qui rassemble des groupes disparates. Leurs points communs ? Distanciation plutôt qu’engagement, divorce entre le politique et l’art, rejet des ancêtres rock des 50’s, indépendance vis-à-vis de l’industrie du disque. Cet after punk, renommé rapidement post-punk, envisage le rock comme un laboratoire de recherche, prône une déconstruction qui n’exclut pas l’idée de mélodie.



La no wave s’installe surtout à New York. Au tournant des 80’s, dans les clubs du Lower East Side à New York, une tendance regroupe des milieux aussi divers que la scène branchée par le free jazz ou les amateurs de musique contemporaine. La compil « No New York », produite par Brian Eno, réunit des artistes ayant un seul mot d’ordre : faire table rase du passé en exploitant des sons plutôt que des mots ou des accords. Les racines de ce « No » sont décelables dans Metal Machine Music de Lou Reed, sorti en 75. Sur la pochette, il précisait : « No synthesisers, No Arp, No instruments ». Cet album proposait d’explorer la matière sonore en tant que telle, tuait le trio sacré guitare, basse, batterie, ainsi que le chant, et a eu une influence durable sur le rock bruitiste, ouvrant la voie industrielle. Sans porte étendard, ce mouvement hétérogène sera aussi primordial qu’éphémère.



Pour Throbbing Gristle, les trois accords du punk étaient trois accords de trop. Adeptes de Luigi Russolo, ils s’efforcèrent d’appliquer à la lettre ses préceptes décrits dans l’art des bruits en 1913, notamment donner au bruit une acceptation positive et cesser de l’opposer au son. Un courant pouvait naître, consistant à faire de la musique sans instruments, en captant des bruits familiers, sans hiérarchie, et en les reproduisant. L’indus, ou « Faire de la musique pour les usines en utilisant le vrai son de celles-ci, mais en le rendant rythmique et acceptable en lui-même », soit une Industrial music for Industrial People », était née.



Avec le noise, enfin, toute concession au rock est abandonnée. « Pas de tonalité. Ni voix, ni rythme préétabli. Juste du feedback, en continu. Un acte de son », écrivait Lou Reed pour la réédition de Metal Machine Music. Si la génération des années 2000 s’accorde parfois des embryons de mélodies, voire des développements planants, les puristes de cette orientation, certes marginale mais qui perdure, parlent et sont donc en quête du pouvoir extatique du noise.



Ces quatre courants, si proches et pourtant si hétéroclites, Philippe Robert les imbrique et les décortique en une description de plus de 130 albums sortis entre 1978 et 2010, classés chronologiquement. Dans ce mélange composite se juxtaposent des groupes aussi dissemblables que PIL, Devo, Sonic Youth, Certain General ou Liars. N’espérez pas vous enfiler ce bouquin d’une traite. Enorme travail de documentation et d’analyse, considérez-le plutôt comme une encyclopédie, un ouvrage de référence qu’on conserve et consulte au besoin. A lire par petits bouts, avec une bonne radio streaming en illustration sonore.
Lien : https://blackrosesforme.word..
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Post-Punk, No Wave, Indus & Noise, chronolo..

la sélection réalisée est impeccable, on aurait aimé certes s'éloigner un peu du côté wikipedia par moment, mais ça reste un bel ouvrage pour amateurs du genre.
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