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Citations de Philippe Squarzoni (142)


Dans les sociétés où nous vivons, le souci de l’environnement ressemble à un chemin pavé d’écogestes insignifiants, dérisoires, et toute initiative isolée s’apparente à un sacrifice inutile.
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La crise climatique est encore trop lointaine, trop abstraite pour bousculer nos priorités du moment. Un véritable passage à l’acte nécessiterait un choc immédiat, une catastrophe soudaine. Mais l’horloge de la nature est différente de la nôtre. Avancée du désert, fonte des glaciers, montée des océans… Ces processus s’étalent sur plusieurs décennies. Au quotidien, nous ne remarquons rien.
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Aujourd’hui, un panier typique de 26 produits parcourt en moyenne 6 fois le tour de la Terre avant d’arriver au consommateur. Mais une partie importante de ces échanges concerne des productions que les pays pourraient faire eux-mêmes. Au Royaume-Uni, par exemple, 126 millions de litres de lait ont été importés en 1997 et 270 millions de litres ont été exportés la même année.
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Ainsi, produire un kilo de bœuf revient à émettre 3 à 4 kilos équivalent carbone, c’est-à-dire autant qu’un trajet de 60 km en voiture. La production d’un kilo de bœuf, veau ou mouton émet 10 fois plus de gaz à effet de serre qu’un kilo de fromage ou de poulet, et 50 fois plus qu’un kilo de farine.
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- Je ne vois pas comment je pourrais à la fois commencer un livre sur le réchauffement climatique et prendre l’avion 15 jours plus tard, comme si de rien n’était, pour aller au Laos.
- En même temps si tu n’y vas pas ça ne changera rien. L’avion décollera quand même.
- Mais si renoncer à ce voyage ne sert à rien… pourquoi y renoncer ? Parce que fondamentalement, ce qui pose problème, ce n’est pas de ne pas aller au Laos, c’est d’y aller. Le problème, ce n’est pas les réductions qu’on peut faire. Le problème, c’est les émissions sur lesquelles on ferme les yeux.
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Si nous voulons éviter un dérèglement climatique majeur, il faut donc que les habitants des pays pauvres n’augmentent pas leurs émissions, que les Chinois diminuent les leurs, et que les habitants des pays riches baissent au plus vite leurs émissions jusqu’à celles d’un Indien très mal loti. Personne n’a envie de ça. Moi pas plus qu’un autre.
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Le réchauffement climatique n’est pas uniquement une affaire de comportements. C’est toute l’organisation de notre société qui est en cause.
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Il est vrai que l’année 2005, surpassant l’année 2004 déjà très active, a été l’année de tous les records en matière de cyclones, par leur nombre et leur ampleur. Dans l’Atlantique nord, l’alphabet latin n’a plus suffi à nommer toutes les tempêtes, et pour la première fois il a fallu utiliser l’alphabet grec.
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De façon générale, le réchauffement devrait s’accompagner d’une hausse des précipitations d’environ 5 à 20%. Mais la répartition de ces précipitations sera également de plus en plus inégale. Et tout semble indiquer que le surplus de pluie bénéficiera à peu de monde. Certains modèles prévoient une hausse des précipitations au nord de l’Europe et du continent Américain. Les zones tropicales et les régions à mousson, c’est-à-dire les régions les plus humides, auront également droit à des pluies plus abondantes. Par contre, dans le bassin méditerranéen et les régions subtropicales comme le Sahel, l’Australie, le sud de l’Afrique… c’est-à-dire les endroits déjà peu arrosés, il devrait se produire un assèchement encore plus marqué.
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Le problème est que la plupart des rétroactions tendent à amplifier le réchauffement. C’est le cas des feux de forêt. Comme en 2003, leur fréquence augmentera avec le réchauffement. Et ces feux injectent des tonnes de CO2 dans l’atmosphère. C’est la même chose pour la fonte de la banquise. La glace réfléchit une grande partie du rayonnement solaire. Par contre, la surface de l’océan en absorbe la plupart.
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Le rôle de la biosphère continentale, qui capture aujourd’hui une partie des émissions humaines de CO2, risque donc de se transformer radicalement. Comme les océans, les sols et les forêts pourraient commencer à émettre plus de CO2 qu’ils n’en absorbent. Leurs émissions viendraient s’ajouter à celles de l’homme. L’accumulation de CO2 dans l’atmosphère s’accélèrerait. Ainsi que la hausse des températures. Personne ne peut savoir où elle s’arrêterait. Si ce cercle vicieux venait à s’enclencher, l’arrêt net des émissions d’origine humaine ne changerait plus rien. La spirale serait irréversible.
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Comme le climat des 20 prochaines années est déjà joué, on n’échappera pas, quoi que l’on fasse, à encore un degré supplémentaire dans 20 ou 30 ans.
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Finir un album, c’est toujours un peu particulier. C’est un sentiment mélangé. Il y a la satisfaction d’être arrivé au bout et en même temps, cette impression confuse de quelque chose de vain. Ce plaisir pas très clair, qui ressemble un peu à ce que Lawrence d’Arabie appelait la honte de la victoire.
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L’effet de serre est donc un phénomène naturel, emprisonnant la chaleur dans les basses couches de l’atmosphère, en permettant à la planète de conserver des températures clémentes, autour de 15°C en moyenne. Il a rendu possible la vie sur Terre. Sans effet de serre, la température moyenne à la surface de la Terre serait de -18°C. Il n’y aurait pas d’eau liquide. La vie n’existerait pas.
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Cette familiarité. Ces sensations. J’ai grandi ici. J’ai joué dans ces hautes herbes. Ramassé des mûres dans ces haies. J’ai parcouru ces collines. Je me suis baigné dans les rivières de ce pays. Je suis constitué de ces lieux. Tout cela est clos maintenant. Et perdure tellement.
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Il y a plusieurs façons de commencer un livre. Pour celui-ci je pourrais commencer par le début, par un souvenir, par une référence. En fait, pour cet album, ce n’est pas le début qui est le plus difficile. Le plus dur, c’est surtout de savoir comment finir.
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Nous vivions dans un monde de fiction. Une fable. Déconnectée de la réalité. La prospérité matérielle dont nous bénéficions depuis deux siècles repose sur une énergie abondante et bon marché... l'accumulation de biens de consommation... et la destruction de la nature.
Que nous le voulions ou non... notre mode de vie et les émissions de co2 sont liés de façon organique. Que cela nous plaise ou non, il y a des gaz à effet de serre partout... dans notre nourriture, nos maisons, nos voitures, nos loisirs.
Ce qui est en cause avec la crise climatique, c'est chacune de nos activités, chacune de nos envies... tout produit acheté en magasin... notre façon de manger, de nous déplacer, de nous chauffer.
Éradiquer le co2 de nos sociétés et de nos mentalités ne sera pas facile.
Où couper en premier ?
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_ Par exemple, si je pousse cette assiette de 2 cm vers toi... plusieurs fois... À chaque fois, elle avancera seulement de 2 cm. Mais à un moment, elle va franchir un seuil... et les conséquences seront... disproportionnées !
_ Mais tu es assez malin pour t'arrêter à temps...
_ Oui, je fais bien gaffe.
_ Je te fais confiance.
_ Maintenant imagine qu'il fasse nuit... ou que j'aie les yeux fermés. Et que dans le noir... je pousse l'assiette vers toi... sans savoir quand... ça peut craquer.
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Au Mozambique, un quart des enfants meurent de maladies infectieuses avant l'âge de 5 ans. Le Mozambique consacre deux fois plus d'argent au remboursement de sadette qu'aux dépenses de santé et d'éducation.
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Les géants de l’industrie pharmaceutique ne s’attardent pas à chercher des remèdes contre des maladies dont les victimes ne sont pas solvables. Désormais, pour qu’un médicament soit commercialisé, il faut aussi qu’il rapporte de l’argent. Résultat ? Les 4 cinquièmes des dépenses de santé dans le monde servent à un cinquième de la population mondiale. Les trithérapies, qui ont permis de réduire de 60% le taux de mortalité des malades du Sida dans les pays du Nord, restent inaccessibles aux pays du Sud ! Et le système actuel soutient les intérêts des grands labos pharmaceutiques qui interdisent aux pays pauvres de produire à bas prix des produits génériques
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