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Citations de Piero Degli Antoni (41)


Les enfants ne sont pas les objets qui nous appartiennent. Ce sont de petits étrangers... oui, de petits étrangers... venus dans notre vie pour nous offrir le plaisir et... et le devoir de veiller sur eux.
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Poussière d'étable
Concentré de haine
Maman, pourquoi m'as-tu
abandonné ?
Derrière la fenêtre
Nouvel enfant
À présent je suis l'œuf
d'une autre humanité
C'est le secret pour pouvoir voler
Ce n'est pas l'amour qui me pousse
Comme une fusée dans le ciel
Inutile de faire semblant
Ce que Dieu m'a donné
N'est que haine, haine, haine
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- Les hommes, en fuyant la mort, la suivent, cita Jiri. Et le plus beau, c'est que nous sommes déjà morts.
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Quand on a l'impression que l'ennemi est sur le point de vaincre, la panique se déchaîne. Chacun cherche à sauver sa peau et c'est la porte ouverte à la défaite. Alors qu'il suffirait de rester unis pour résister, ou du moins pour limiter les pertes.
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- Jure autant que tu veux ! En attendant, nous, nous n'avons pas oublié tes coups de matraque. Tes coups de poing, quand l'un d'entre nous, épuisé, ralentissait la cadence. Tes coups de pied, pour te faire bien voir par les SS. Tu les as même aidés, tu te souviens? Quand ils ont fait monter des juifs sur une échelle, chacun avec une énorme pierre dans le dos, et qu'ils ont tiré sur celui qui se trouvait tout en haut pour qu'il s'effondre sur les autres et les entraîne dans sa chute. Tu riais, Alexey, tu riais!
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Que je meurs avec les Philistins, dis Samson dans le temple du dragon. Est-ce ce que vous souhaitez, vous aussi ? Vous voulez que la chute de l'un entraîne tous les autres ? Nous devons rester des frères les uns pour les autres,. Ce n'est qu'en unissant nos forces que nous vaincrons l'ennemi.
Elias, tu n'es pas à la synagogue. Personne n'a envie d'écouter tes sermons, dit Alexey avec mépris.
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Sur le seuil, comme chaque jour au cours des cinquantes dernières années, ils se donnèrent une caresse réciproque sur la joue. L'homme sortit sans dire un mot.
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Sa vie, un an plus tôt, avait été bouleversée par l’arrivée d’un paquet en provenance d’Allemagne. Jamais il n’aurait imaginé qu’un courrier à l’apparence aussi insignifiante pût provoquer un effet si violent. Un petit paquet – à peine plus grand qu’une boîte à chaussures – avait réussi à faire basculer son existence.

Beaucoup disaient que ce n’était pas sa faute. Qu’il était innocent. Et pourtant, il se sentait responsable, comme quelqu’un qui assiste à un meurtre et n’agit pas pour l’empêcher. D’une manière ou d’une autre, il devait expier et pensait avoir trouvé le bon moyen de le faire. Ce n’était pas sa faute à lui… Tout le monde le lui avait répété, en premier lieu sa femme. Il n’y était pour rien, il était innocent. Mais il sentait que c’était faux. Il était qui il était, grâce à son père et à sa mère, en bien et en mal. Il ne pouvait pas prétendre ne posséder qu’un bon côté et occulter le mauvais. Soit on accepte son héritage, actif et passif, soit on le refuse. Lui l’avait accepté, et cela comprenait ce fardeau qui pesait sur sa conscience depuis un an. Il était venu jusqu’ici, à New York, pour essayer de solder une dette vieille de cinquante ans. Il ignorait s’il y parviendrait, mais il l’espérait.
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- Sois prudente. Il y a des gens louches dans le coin depuis quelque temps.
- Que veux-tu qu'on nous vole ici?
- Je ne parle pas de voleurs. Je parle des hommes politiques (...)
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Elle se pencha pour le prendre sous les aisselles et l'aider à se lever, mais il la repoussa d'un geste.
- A brokh ! Primo, je ne suis pas aussi décrépit, commença-t-il. Deuzio, le jour où je ne pourrai plus sortir de mon lit, appelle la police, dis que je suis un voyou qui voulait te violer et fais-moi abattre. (...)
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- Papa, j’ai fini.
Toujours rien. Parfois papa feignait de ne pas répondre. « Tu as bientôt dix ans, lui disait-il d’un ton de reproche, comment se fait-il que tu aies encore besoin de quelqu’un pour sortir de ton bain ? » D’autres fois, il secouait la tête, décrochait le peignoir et le lui tendait. Ou alors il l’incendiait avec sa phrase habituelle – « Débrouille-toi » –, et il s’en allait.
- J’ai fini.
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« Tu employais trop de temps à vouloir gagner de l’argent, Berkovitz. Dis-moi, as-tu déjà goûté au plaisir de l’oisiveté ? Passé deux ou trois heures à faire une chose qui ne sert absolument à rien ? "
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« Avoir un enfant, c’est …une sensation très étrange. Quand Ida est née et qu’on me l’a mise dans les bras pour la première fois, c’était bizarre. J’ai cru qu’ils s’étaient trompés, que ce bébé ne pouvait pas être sortie de moi. Je vais te confier une chose, que je n’ai jamais dite à personne, pas même à Elias. J’ai appris à aimer Ida. »
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– Le roi n’est pas seulement celui qui, dans la bataille, commande les soldats. Il est plus que cela. Il est l’idéal pour lequel tous les autres se battent. C’est le Saint Graal, le but ultime, la vraie raison de toutes les guerres. Ce n’est ni une personne ni une simple pièce, mais un élément beaucoup plus important que tout cela. Il est la raison même pour laquelle nous combattons. (p.109)
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– La proximité de la mort provoque toujours des effets curieux. Certains deviennent des lâches, d’autres des héros. (p.181)
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« Dis-moi, as-tu déjà goûté au plaisir de l’oisiveté? Passé deux ou trois heures à faire une chose qui ne sert absolument à rien? » (p.68)
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Dans ce camp j'ai appris une chose : puisqu'on n'a pas la possibilité de sauver tout le monde, alors il faut avant tout sauver ceux qui pourront, à leur tour, sauver d'autres gens.
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La fin de la guerre...Tu crois vraiment ? Crois-tu que, lorsque les Russes vont débarquer, les Schleus vont nous abandonner, comme un cadeau de bienvenue ? Tu es fou...
Personne ne sortira vivant d'ici. Parce que nous SAVONS.
Himmler nous fera exterminer jusqu'au dernier et dira ensuite au reste du monde que nous sommes morts de fièvre. Ils détruiront les fours crématoires, la rampe et diront qu'il ne s'est rien passé. Un camps de prisonnier, rien de plus.
Et ils trouveront des gens pour les croire.
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- Mais alors, pourquoi es-tu entré dans l'armée ?

- Dis-moi, Otto, tu ne t'es jamais rendu compte d'une chose ? Nous en arrivons à détester nos parents, nous les maudissons et nous nous jurons de ne jamais devenir comme eux... Et puis nous finissons par commettre les mêmes erreurs.

- C'est ainsi que tu es entré dans la SS.

- Mon père appartenait à la Wehrmacht. Ils haïssent les SS. Ils nous considèrent comme des indisciplinés indignes de confiance, sans traditions militaires, corrompus politiquement. Pour être honnête, Otto, je crois que je suisi entré dans la SS pour contrarier mon père.
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- Quoi ? Le communisme ? Tu y crois vraiment ? Nos généraux nous volent, exactement comme vos chefs. Parfois je pense qu'il n'y a pas de différence entre vous et nous. Staline est au moins aussi fou qu'Hitler. Dis-moi le contraire...
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