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Citations de Pierre Bottero (1981)


Un gardien qui affole son troupeau est plus qu'un sot, Nawel, c'est un irresponsable!
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Le ridicule tue moins que la prétention. Et il fait rire.
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Le silence est parfois davantage qu’une absence de bruit. Bien davantage.
Surtout lorsqu’il prend vie.
Nawel perçut celui qui se déploya dans son dos comme une force terrible qui s’enroula autour d’elle, étreignit son ventre, tendit ses filaments vers son âme.
Vers son choix. Vers sa résolution.
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"Envol irrésistible
Lame nue au tranchant ardent
Promesse."
Elle recula d'un pas, contempla son œuvre en souriant d'un air satisfait.
-Je doute que ces imbéciles du conseil comprennent la poésie marchombre mais je suis certaine que quelqu'un, sans doute Jorune, leur traduira ma pensée.
-Je la comprends, moi, ta pensée, remarqua Salim. Tu leur annonces que tu vas revenir pour leur mettre la tronche en bouillie.
-Ce n'est pas exprimé très élégamment, mais c'est à peu près ça.
-Dis, Ellana, puisque je suis un apprenti marchombre, je peux moi aussi écrire un mot aux types du conseil, non ?
Sans attendre de réponse et sans s'offusquer de la grimace d’expectative qui s'était peinte sur le visage d'Ellana, il s'empara du charbon qu'elle avait abandonné.
"Crocs brillants
Reflet de lune exubérant
Noir retour."
Imitant Ellana, il recula d'un pas.
-Qu'en penses- tu ?
Elle lui ébouriffa les cheveux dans un geste plein d'affection.
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Elle devait partir, suivre son propre chemin. Grandir. Mais auparavant, elle voulait lui parler. Lui dire. Ces phrases qu'elle avait si souvent étouffées :

«Tu m'as sauvée, Jilano Alhuïn. Tu m'as tirée de la nuit, tu m'as offert un toit, une protection, une présence. Tu m'as réconciliée avec la vie, avec les hommes, avec moi-même et, lorsque j'ai été guérie, tu t'es ouvert pour que je puise en toi, pour que je comble mes vides, pour que j'avance. Toujours plus loin. Ce que je sais, ce que je suis, je te le dois. Non, c'est plus que cela. Je te dois tout, Jilano Alhuïn. Tout.»

Il lui barra les lèvres d'un doigt avant qu'elle ait prononcé le moindre mot.

— C'est moi qui te remercie, Ellana. Pour la lumière et le sens dont tu as paré ma vie. Le reste n'a aucune importance.
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L'amour consiste à ouvrir des portes et des fenêtres pas à bâtir des prisons. (p.337)
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- Non mais comme a dit le gendre de ma grand mère en pinçant le nez du requin blanc qui était en train de le bouffer , il vaut mieux une idée bizarre que pas d'idée du tout !
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Une haute silhouette pénétra dans la cellule, se courbant pour en franchir le seuil avant de se redresser et d’écarter la cape dans laquelle elle était drapée. Ellana lui jeta un coup d’œil avant de tourner la tête vers Salim.
— Je te présente Riburn Alqin, cracha-t-elle d’une voix cinglante de mépris. L’homme qui te fait face a toujours rêvé de devenir un marchombre mais, malgré ses efforts incessants, il n’a jamais réussi à être autre chose qu’un navet fétide. Il est maladroit, lent et dramatiquement stupide. Ah, j’oubliais, il siège au conseil de la guilde. Le portrait te paraît fidèle Riburn ? Je n’ai pas mentionné ton odeur, ton ignorance totale de l’art amoureux qui te conduit à préférer les chèvres aux femmes, ta mesquinerie, ta couardise et la multitude de travers qui font de toi l’être le plus vil de tout Gwendalavir… J’aurais craint de te flatter.
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J’ai étudié l’autre monde. Il est déchiré par la guerre depuis des siècles. Les hommes s’y entretuent, anéantissent en une journée ce qu’ils ont mis des années à bâtir… J’aimerais pouvoir affirmer que cela n’existe pas en Gwendalavir, c’est hélas impossible. La guerre existe ici aussi. Peut-être l’homme est-il fondamentalement allergique à la paix ?
Maître Carboist, Mémoires du septième cercle
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Maître Duom se réveilla ainsi un matin et découvrit un scorpion gros comme sa main caché dans sa botte. Il poussa un cri strident qui ameuta le reste de la troupe. Sans un mot, Ellana s’empara de la botte et la secoua à l’écart du campement. Le scorpion disparut entre les pierres.
- Pourquoi ne l’as-tu pas exterminé ? s’indigna l’analyste. Cette saleté aurait pu me piquer !
- Il cherchait simplement un peu de chaleur pour passer la nuit, répondit Ellana. Cela ne mérite pas la mort.
- S’il m’avait piqué, c’est moi qui serais mort, insista maître Duom.
- Je connais beaucoup d’hommes qui sont prêts à tuer si on leur marche dessus, on ne les extermine pas pour autant.
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Sous leurs pieds, l'eau murmurait des promesses aux cailloux qu'elle caressait tandis que la lune tentait de la séduire en la teintant d'argent.
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- Maman, pourquoi les nuages vont dans un sens et nous dans l'autre?
Isaya sourit, caressa la joue de sa fille du bout des doigts.

- Il y a deux réponses à ta question. Comme à toutes les questions, tu le sais bien. Laquelle veux-tu entendre?
- Les deux.
-Laquelle en premier alors?
La fillette plissa le nez.
-Celle du savant.
-Nous allons vers le nord parce que nous cherchons une terre où nous établir. Un endroit où construire une belle maison, élever des coureurs et cultiver des racines de niam. C'est notre rêve depuis des années et nous avons quitté Al-Far pour le vivre. [...] Les nuages, eux, n'ont pas le choix. Ils vont vers le sud parce que le vent les pousse et, comme ils sont très très légers, il sont incapables de lui résister.

-Et la réponse du poète?
- Les hommes sont comme les nuages. Ils sont chassés en avant par un vent mystérieux et invisible face auquel ils sont impuissants. Ils croient maîtriser leur route et se moquent de la faiblesse des nuages, mais leur vent à eux est mille fois plus fort que celui qui souffle là-haut.

La fillette croisa les bras et parut se désintéresser de la conversation afin d'observer un vol de canards au plumage chatoyant qui se posaient sur la rivière proche. Indigo, émeraude ou vert pâle, ils se bousculaient dans une cacophonie qui la fit rire aux éclats.
Lorsque les chariots eurent dépassé les volatiles, elle se tourna vers sa mère.

-Cette fois je préfère ka réponse du savant.
-Pourquoi? Demande Isaya qui avait attendu sereinement la din de ce qu'elle savait être une intense réflexion.
- J'aime pas qu'on me pousse en cachette.
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Juste avant de mourir, mon grand-père m'a fait un don merveilleux. Plus précieux que le plus précieux des trésors. Un don magique.
Juste avant de mourir, mon grand-père m'a offert une phrase.
Une simple phrase.
"N'oublie pas, Elio, seuls l'amour et la vérité son des pouvoirs."
Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.
Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit.
je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance.
Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous.
Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain.
Parce que cette lumière est en train de s'éteindre.
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Kamil saisit le bras de Liven.
-Laisse-moi leur parler.
-Mais ...
Déjà un guerrier thül se dressait devant les deux jeunes dessinateurs. Grand, épais, tout en biceps et deltoïdes.
-Qu'est-ce que vous fichez ici ?
Liven s'apprêtait à répondre lorsque Kamil enfonça un index belliqueux entre ses côtes, le contraignant au silence.
-Conduis-nous à Rhous Ingan, déclara-t-elle à la place de son ami.
-Rhous Ingan n'a pas de temps à perdre avec deux pâlichons des villes comme vous, cracha le Thül. Quittez les terres du clan ou il vous en cuira.
-Nous sommes ici pour une dette d'honneur, rétorqua Kamil en plantant ses yeux dans ceux du guerrier. Empêche-nous de passer et Rhous Ingan en personne t'arrachera les testicules et les donnera en pâture aux corbeau.
Ignorant le regard stupéfait de Liven, elle poursuivit en martelant ses mots :
-Tes fils te maudiront, ta mère oubliera ton nom et, quand tu mourras, ton bûcher sera constitué d'excréments de siffleurs. Conduis-nous à Rhous Ingan !
Le Thül avait pâli. Il porta la main à la poignée de son sabre, hésita une seconde puis lâcha son arme.
-Suivez-moi, lança-t-il en tournant les talons.
Rhous Ingan se tenait au centre du village, en grande conversation avec un Thül qui, pour impressionnant qu'il fût, lui rendait trente centimètres et vingt kilos de muscles. Il jeta un regard surpris à la frêle jeune fille qui se campait fièrement devant lui.
-Que veux-tu, microbe ? lui jeta-t-il.
-Ellana Caldin est morte, annonça Kamil.
Rhous Ingan se figea.
-C'est une triste nouvelle, j'aimais bien cette petite. Certes elle n'était pas thüle mais elle aurait pu l'être et j'avais une dette d'honneur envers elle !
-Je sais et je suis ici pour te permettre de la régler.


-Kamil ?
-Oui ?
-Tu ne lui as pas parlé des Frontaliers.
-Je sais.
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Elle était émerveillée.
Plus qu'émerveillée.
Subjuguée.
Ensorcelée.
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- Pourquoi appellent-ils ça un lac ? s'étonna le garçon. Ça m'étonnerait que quelqu'un ait réussi à le traverser à la nage.
- C'est le fait qu'il soit à l'intérieur des terres et l'absence de sel qui lui donnent son nom, se moqua Camille, pas les performances des nageurs.
- Peut-être, répondit Salim sans se démonter, mais il n'empêche que c'est stupide. Si je sale l'eau de ma baignoire, ça n'en fait pas un océan, pourquoi dessaler un océan en ferait-il un lac ?
- Salim, tu es un âne !
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"Si un ennemi est plus fort que toi, deviens son ami. Parle avec lui. Reflechis. Comprends-le. Et quand le temps est venu, frappe."
Livre noir des Amourlais
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- Où tu veux, Camille chuchota-t-il. J'irai où tu voudras. Je te suivrai partout, même dans les étoiles... Je veux juste que tu saches que vivre sans toi m'est impossilbe. alors je t'en supplie, ne meurs plus, parce que sinon, moi, je vais mourir pour de bon... Parce que la vie sans toi n'a pas de goût, pas de sens... Parce que sans tes yeux, je suis aveugle. Sans tes mots, je me perds. Parce que sans toi, mon âme est nue. Sans toi, je ne suis rien... Parce que... je t'aime...
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L’œil d’Otolep est un endroit sympa pour pique-niquer.
Merwyn Ril’ Avalon
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Bjorn s'approcha de la marchombre et des Petits, quatre verres à la main.
-Je vous propose un toast, courageux compagnons d'aventure, lança-t-il de sa voix de stentor. A l'amitié!
Ouk adressa un clin d'œil à son frère.
-Celui-ci est gros est moche mais il a de bonnes manières!
Le sourire de Bjorn se transorma en grimace.
-Pourquoi m'insulte-t-il? Demanda-t-il à Ellana.
La marchombre prit une mine navrée.
-Ouk et Pil n'ont pas vraiment saisi que nous parlions tous la même langue. Il ne faut pas leur en vouloir.
Bjorn se caressa le ventre d'un air désolé avant de s'accroupir devant les deux Petits.
-Vous me trouvez vraiment gros? Je veux dire réellement gros?
Ouk et Pil s'empourprèrent.
-Vous avez compris notre remarque? s'inquiéta Ouk.
-Vous parlez le Petit? ajouta Pil.
Ellana éclata de rire.
Je te laisse avec eux, déclara-t-elle à Bjorn. Bon courage!
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Ellana, le livre que vous devriez connaître par coeur.

Où Ellana fut élevée durant ces jeunes années ?

Chez son père et sa mère.
Dans la Forêt-Maison des Petits.
Dans la maison de son oncle.
Chez Jilano.

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