Citations de Pierre Bottero (1984)
Il ne supportait pas qu'elle souffre, il ne supportait pas son impuissance à lui venir en aide, il ne supportait pas qu'elle se tienne loin de lui.
Juste avant de mourir, mon grand-père m'a fait un don merveilleux. Plus précieux que le plus précieux des trésors. Un don magique.
Juste avant de mourir, mon grand-père m'a offert une phrase.
Une simple phrase.
"N'oublie pas, Elio, seuls l'amour et la vérité sont des pouvoirs"
...
- Ben... On doit éliminé Eqkter parce qu'il veut tout détruire, non ?
- Oui, c'est un bon résumé. Et cette mine préoccupée ?
- C'est juste que je me demande si on vaut beaucoup mieux que lui.
"Celui qui croit savoir n'apprend plus"
Il avait erré un moment dans l'immense villa avant de se coucher. Shaé avait été au cœur de la plupart de ses rêves.
Éveillés ou non.
L'amour c'est aimer plutôt qu'être aimé
Le désert incitait au silence. Les trois compagnons n'échangeaient guère plus d'une dizaine de phrases par jour et, pourtant, ils se sentaient plus proches qu'ils ne l'avaient jamais été. Le désert liait les âmes.
L'habitude est une route qui conduit droit à l'indifférence.
Marier le devoir et le plaisir est l'apanage de ceux qui ont trouvé leur voie.
Était-ce cela grandir ? Perdre certitudes et insouciance au profit de tracas écrasants et de responsabilités qui l'étaient tout autant ?
- Tu es le plus génial des Guides. Enfin ... juste après moi.
- Comme nous ne sommes plus que deux, je ne suis pas sûr que ce soit un compliment.
Ellana aurait passé des heures à regarder son fils dormir.
Elle passait des heures à le regarder dormir.
Elle devait partir pour ne pas se perdre.
Il devait la perdre pour qu'elle se retrouve.
Tous les enfants de Gwendalavir connaissent aujourd'hui la légende d'Ewilan Gil' Sayan. Peu d'entre eux se doutent que la réalité fut encore plus belle ! Doume Fil'Battis, chroniqueur de l'Empire.
Le poids lourd fonçait droit sur elle, tous freins bloqués. Les pneus malmenés hurlaient, leur gomme fumante essayant vainement d’arrêter les trente tonnes du monstre.
Camille se figea sur place, incapable du moindre mouvement, tandis que son esprit de jeune surdouée analysait la situation.
Malgré elle, elle nota qu’il était remarquablement stupide de passer les dernières secondes de sa vie à regarder arriver un camion. Son irrépressible curiosité l’empêcha de fermer les yeux et elle n’eut pas le temps de crier, ce qu’elle aurait adoré faire…
… Non, Camille ne cria pas, elle se prit simplement les pieds dans une racine et tomba de tout son long dans l’herbe, le nez à quelques centimètres d’un superbe bolet.
- Souhaites-tu que nous en parlions ?
Ellana scruta le visage de Jilano sans parvenir à déchiffrer son regard.
- Que nous parlions de quoi ? finit-elle par lui demander.
- De cette ombre qui pèse sur toi.
- L'ombre aurait donc un poids ? ironisa-t-elle
- Oui.
- Mathieu ?
- Oui ?
- Tu ne lui as pas parlé des Thüls, n'est-ce pas ?
- Non.
( ... )
- Kamil ?
- Oui ?
- Tu ne lui as pas parlé des Frontaliers.
- Je sais.
La nuit ne tomberait pas avant des heures et le rendez-vous était fixé bien après le coucher du soleil. Peu importait.
Chacun d'eux aurait attendu des jours s'il l'avait fallu. Et Edwin une vie entière.
- Nous allons devoir laisser Edwin et Ewilan seuls un instant, murmura-t-il. Comment vont-ils se débrouiller face à ces hommes ?
Un sourire dur étira les lèvres de Salim.
- Demande-toi plutôt comment ces hommes vont se débrouiller face à Edwin.
- Tu est un monstre ! déclara Salim. Pourquoi te montrer aussi cruelle ?
- Ce n'est pas de la cruauté, jeune apprenti, mais de la rigueur. Te prélasser toute la journée dans un lit ne te permettra pas d'avancer sur la voie.
Salim se prit la tête entre les mains.
- Deux heures de sommeil et un lever aux aurores ! On est loin de la journée passée à se prélasser que tu évoques ou alors nous ne parlons pas la même langue.
- Cesse de discuter, veux-tu, et lève toi. Une longue route nous attend.
- Quoi ?
- Fainéant et sourd. Les trois marchombres qui t'ont testé devaient être ivres pour considérer que tu méritais l'Ahn-Ju.