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1.75/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Chalon-sur-Saône , le 10/12/1922
Mort(e) le : 22/02/2008
Biographie :

Pierre Faillant de Villemarest est un ancien résistant, membre des services de contre-espionnage français, devenu journaliste et écrivain, spécialiste des relations internationales.

Pierre Faillant de Villemarest a suivi des études en droit et en sciences politiques, études qui furent interrompues par son engagement contre l’occupation nazie de la France.
En septembre 1940, il participe à la création de « la Dernière Colonne », un petit groupe de résistants dont les fondateurs étaient Emmanuel d’Astier de La Vigerie et Édouard Corniglion-Molinier. On y trouve également Lucie Aubrac, Louis Aragon et André Philip. Ce groupe deviendra Libération-Sud. À la suite d’un différend politique, Villemarest rejoint l’Armée secrète dont il commande en 1943 un groupe franc dans le Vercors. Agent P2 du réseau Kléber, spécialisé dans le renseignement, il participe à la dénazification de l’Allemagne et de l’Autriche, et tisse des liens avec les services américains et anglais dès cette époque.
Après la guerre, il est décoré de la croix de guerre 1939-1945, de la Croix du combattant volontaire de la Résistance et de la médaille des engagés volontaires.
De 1945 à 1950, il est membre du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE). Il est emprisonné pendant la guerre d’Algérie pour son appartenance à l’Organisation armée secrète (OAS)
Devenu journaliste, il travailla à partir de 1951 au service étranger de l’Agence France-Presse (AFP), et collabora à diverses publications dont L’Aurore, Valeurs actuelles, Défense de l’Occident, La Vie française, Le Quotidien de Paris, Historia.

Il a aussi fait partie du comité de rédaction du journal Monde & Vie, « bimensuel catholique et national » de Claude Giraud, animatrice à Radio Courtoisie. Avec sa femme Danièle Martin, Pierre de Villemarest anima par ailleurs un Libre journal sur cette radio.
Pierre de Villemarest était le directeur du Centre européen d’information (CEI), basé à Cierrey, dans l’Eure, qu’il fonda en 1970.
Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, très diffusés dans certains pays d’Europe de l'Est, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, portant sur les sujets dont il était un spécialiste reconnu, tels que les services de renseignement soviétiques, la Gestapo, l’espionnage contemporain, le terrorisme, ou encore les rapports URSS-Allemagne.
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Source : Wikipédia
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Pierre de Villemarest - Le KGB au cœur du Vatican


Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
C’est pourquoi le C.E.I. (Centre Européen d’Information) répète que le communisme est mort, mais que son appareil est resté, plus que jamais protégé puisque dans 12 sur 15 des anciennes Républiques de l’URSS, LES CADRES COMMUNISTES D’AVANT 1989 SONT REVENUS AU POUVOIR.
En outre, dans nombre de sociétés mixtes liées au commerce international, on peut détecter qu’à la fois l’espionnage russe et l’« ex »-appareil du PC sont présents. Donc que DES AFFAIRES LEGALES PEUVENT CAMOUFLER UNE SUBVERSION ACTIVE.

L’appareil-bis tire les ficelles d’un national-communisme […] qui continue de considérer l’Occident comme un adversaire. Il a repris en main avec prudence et habileté des agents d’influence infiltrés dans les rouages occidentaux, PRINCIPALEMENT DANS LA PRESSE ET L’EDITION, et, en particulier, à Paris, dans divers quotidiens et hebdomadaires à grand tirage.

Il ne s’agit pas d’espionnage, mais de DESINFORMATION SUR TOUTE AFFAIRE QUI RISQUERAIT D’ALERTER L’OPINION ; de participer à la désagrégation de nos sociétés ; d’ironiser sur ceux qui croient qu’il pourrait encore exister une subversion de type marxiste ; de ricaner lorsque certains prétendent qu’il y a toujours dans nos murs plusieurs Armand Hammer ou Robert Maxwell.

(Ch. II, L’APPARITION DE L’INTERNATIONALE DES MAFIAS (1990 A 1994), p. 38-39)
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Quoi qu’en dise M. Raufer [de « L’Express »], des personnalités de la Trilatérale, tel Armand Hammer décédé en 1991, des Tapie à grande échelle comme Robert Maxwell, des jongleurs comme Georges Soros (de la Trilatérale ), tous ont toléré, voire facilité, l’entrée du « milieu » dans nos banques et nos institutions ; et parallèlement l’entrée d’agents d’influence au service de la subversion socialo-marxiste. Tous ces messieurs brillaient ou sévissaient toujours dans les salons parisiens, parfois dans les rédactions d’une « grande presse » qui n’a les tirages d’aujourd’hui que sous condition de ne jamais mettre en cause ceux qui cautionnent leur financement, voire leur faillite permanente (la presse Hersant).
Tout cela reflète la décadence morale des Etats occidentaux.

(Ch. II, L’APPARITION DE L’INTERNATIONALE DES MAFIAS (1990 A 1994), p. 34)
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- C.F.R. (Council on Foreign Relations) : Société élitiste fondée en 1919-1922 à l’initiative de Edward Mendell House, éminence grise du président Woodrow Wilson.
Fondements inspirés du socialisme fabien anglo-américain vers un mondialisme qui, par la révolution « silencieuse » (au lieu de la révolution par la rue), réalisera la grande synthèse entre capitalisme et socialisme.

GOUVERNEMENT INVISIBLE des Etats-Unis, le C.F.R. compte environ (en 2001) 3800 MEMBRES dont les groupes de travail examinent en permanence tous les problèmes d’actualité.
En place depuis les années trente, il a réussi à ce qu’aucun secrétaire au Département d’Etat, à la Défense, au Trésor, aux postes clés de ces ministres, dans les principales ambassades, à la direction de la C.I.A. NE SOIT CHOISI HORS DE SON GROUPE.

Depuis 1933, toute élection présidentielle a été conditionnée par la C.F.R., dont les principes de base se résument aujourd’hui encore [2001] à ceci :

a) Commerce et aide aux pays les moins développés, MEME REVOLUTIONNAIRES.
b) Des institutions supranationales (EN ATTENDANT UN « GOUVERNEMENT MONDIAL » doivent prendre en charge : recherche, exploitation, distribution des ressources énergétiques et matières premières ; rationaliser le grand commerce ; […]
c) LE COMMUNISME N’EST PAS L’ADVERSAIRE, seulement ses excès et débordement.
d) Les souverainetés nationales doivent peu à peu disparaître dans de « grands ensembles économiques et géo-politiques ».

(GLOSSAIRE, p. 7)
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S’il est évident qu’en dépit de leurs efforts, les appareils communistes ne retrouvent plus leur emprise d’avant 1989 sur les opinions publiques, ils n’en tentent pas moins, leur désarroi surmonté, de reconstruire une Internationale. Ils EN ONT LES MOYENS FINANCIERS. Ils ONT GARDE LEURS AGENTS D’INFLUENCE DANS LES MEDIAS d’Occident et LEURS COMPLICES dans les milieux bancaires, industriels, financiers et les « clubs » que le C.E.I. (Centre Européen d’Information) ne cesse de désigner, faits à l’appui.

Lorsque les quotidiens et hebdomadaires passent sous silence le cri de détresse lancé de Vilnius par Vyautas Landsbergis, c’est bien la preuve que, socialistes ou gallo-centristes au pouvoir, censure et autocensure sévissent toujours à Paris pour ne pas déplaire aux Initiés.

En effet, conclure la dernière réunion de la CEE sur le projet d’une Conférence permanente pour la Sécurité en Europe, en y invitant tous les Etats SAUF LES ETATS BALTES, suscite des interrogations.
L’ancien président de la Lituanie ne manque pas d’évoquer 1939 « Personne déjà ne s’inquiétait des accords germano-soviétiques s’agissant des Etats baltes. »
Si 1994 n’est pas 1939 du point de vue du danger militaire, la situation subversive est pire si on considère qu’un ex-Premier secrétaire du PC est au pouvoir à Vilnius, depuis février dernier, et qu’un autre domine en Lettonie, quatre ans après la chute du mur de Berlin.

(Ch. I, LA RECONSTITUTION DE L’INTERNATIONALE COMMUNISTE (1990 A 1994), p. 19)
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[…] ils [les partis politiques] servent à manœuvrer l’opinion, qui en prend de plus en plus conscience, mais serait plus sceptique encore si les grands médias lui expliquaient le truquage à la fois de l’Information et des pseudo-rivalités entre listes et candidats des partis brevetés républicains.

La majorité des « clubs » et des Loges de France réunissent en leurs huis-clos les hommes clefs des appareils de ces partis.
C’est là que se cuisinent les fausses oppositions ou les oppositions à propos desquelles les initiés se tracent les limites à ne jamais dépasser. Il suffit, lors des affrontements publiques, de ne pas répondre à tel argument gênant, ou de répondre à côté.
Ainsi, Le Siècle réunit-il régulièrement toute la gamme d’élus ou seigneurs et cadres politico-économiques, de la gauche à la droite ; de même, le Club Vauban (des époux Veil) ; la Fondation Saint-Simon et une douzaine d’autres moins connues, dont Copernic, sa fille.

S’agissant de l’Europe et des élections européennes se retrouve à l’Association Jean Monnet la crème de ces personnages, dont beaucoup sont membres de Bilderberg et de la Trilatérale. Ils s’agitent dans la coulisse des listes.

Un débat récent sur TF1 apportait à ce sujet le semblant nécessaire pour crédibiliser l’idée que tout se déroule dans un esprit démocratique parfait.

(CONCLUSION, p. 124)
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A la suite de ces réunions, il a été décidé de placer de plus en plus d’initiés dans les gouvernements d’Europe. Le cas le plus flagrant a été l’entrée au gouvernement Jospin de Laurent Fabius, membre de la Trilatérale, ce qui ajoute le poids de ses fonctions cruciales aux Finances à ceux déjà en place et du même club : Hubert Védrine, Alain Richard, entre autres.
Leurs décisions aux Finances, aux Affaires étrangères, à la Défense, sont-elles prises EN TANT QUE MINISTRES FRANÇAIS ou bien, sous ce couvert, AU NOM DES ORIENTATIONS DE LA TRILATERALE ?
[…]
Ainsi, petit à petit dans toute l’Europe, DES INITIES INVESTISSENT LE POUVOIR au fur et à mesure des crises, QUAND ILS NE LES PROVOQUENT PAS EUX-MEMES pour imposer leurs « solutions », comme en ce moment en Pologne.

(Ch. V, L’EVOLUTION DU MONDIALISME (1999 – 2001), p. 91)
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Voici ce que le fabien américain Harry Laidler écrit : « Le socialisme fabien estime que la transition (inéluctable) du capitalisme vers le socialisme doit s’effectuer graduellement.
Il prévoit la socialisation de l’industrie par le biais d’agences politiques et économiques bien tenues en main ; […]

Le professeur anglais G.D.H. Cole qui en 1941 devint président de la société fabienne, a lui-même souligné que toutes les formes de socialisme devaient être soutenues et utilisées vers les objectifs prévus mondialement « tant les partis sociaux-démocrates, travaillistes et autres d’Europe et du Nouveau Monde, que le communisme en Russie, ou divers groupes minoritaires ailleurs, puisqu’il n’y a entre eux aucune différence d’objectif, mais seulement de méthodes ».

La force des Fabiens est venue d’une lente et patiente progression. Dès leurs premières réunions, ils ont révélé que puisque le monde entrait dans l’ère industrielle, il fallait implanter et multiplier des noyaux dans les cadres futurs des Etats, des administrations publiques et privées, des usines et entreprises. Et ainsi préparer l’encadrement des partis, gouvernements, organismes internationaux, etc.
[…]
En Grande Bretagne, le Parti travailliste (comme son actuelle scission le Parti social-démocrate, mené par Shirley Williams) sont des créations fabiennes. Aussi bien le « fasciste » Oswald Mosley, que les travaillistes Aneurin Bevan, Edward Health, James Callaghan, Roy Jenkins, Denis Healey, etc., sont des Fabiens. La London School of Economics, est une création fabienne.

(Des clefs pour comprendre la réalité, p. 9)
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En bref, l’arrière-plan de la Trilatérale, c’est la philosophie née au début du siècle, parmi ceux qui ont financé la Révolution russe, et qui à chaque crise difficile pour le Kremlin, ont couru à son secours : en 1921, en 1941, et depuis la fin des années 1960.

Comme par hasard, deux douzaines des plus grandes firmes de la Trilatérale, qu’elles soient américaines, européennes (groupe Otto von Amerongen, Schlumberger, groupe Agnelli, etc.) ou asiatiques, ont aidé Lénine puis Staline, puis Khrouchtchev, Brejnev et Andropov.

Comme par hasard autour du gouvernement Giscard hier (avec Raymond Barre et une dizaine de personnalités politiques) autour du gouvernement Mitterrand (avec J. Attali et d’autres) les trilatéralistes (qui ne siègent pas nominativement dans ses réunions, s’ils sont au pouvoir) se sont opposés par exemple au boycott des jeux Olympiques en 1980 ; aux sanctions technologiques demandées par Ronald Reagan en 1981-1982, en un mot à tout ce qui risquait d’amener l’URSS à s’effondrer économiquement, donc politiquement.

De même, la majorité des Américains trilatéralistes ont-ils estimé hier avec leur associé André Young alors ambassadeur de Carter à l’ONU, que la présence cubaine en Afrique était « un facteur de stabilisation ». En réalité, le jeu trilatéraliste n’est qu’un jeu fabien adapté à notre temps.
Il laisse volontiers le communisme détruire par la guerre ou la subversion les gouvernements qui gênent ou pourraient gêner son action mondialiste.

(Des clefs pour comprendre la réalité, p. 16)
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Le 6 juillet 1991, un dossier C.F.R. (Council on Foreign Relations) / Mondialisme exposait ici les changements intervenus à l’intérieur du « club » qui inspire et encadre la politique américaine.
Strobe Talbott était cité. Il était à l’époque GRAND EDITORIALISTE DU MAGAZINE « TIMES » et aussi UN DES 24 DIRECTEURS DU C.F.R., dont la supervision de ses seize comités d’études permanents.
Clinton en a fait, en janvier 1994, un sous-secrétaire d’Etat, en tant que « spécialiste » de l’ex-URSS.
En réalité, Talbott, âgé de 48 ans, diplômé de Yale, partageait en 1969 la chambre de Clinton lorsque tous deux, A L’OMBRE DE LA BOURSE DE RHODES, étudiaient à Oxford, en Angleterre.
[…]
Déjà couvait dans le « club » l’idée d’un partage du monde au nom du Nouvel Ordre, grâce à une concertation permanente soviétoaméricaine.
Michel Schifres, un des co-dirigeants du « Figaro » touche la réalité lorsqu’il écrit (ce qui est étonnant dans ce journal) « qu’il ne déplairait pas aux Etats-Unis de retrouver à l’Est leur interlocuteur habituel. Les deux pays, même lorsqu’ils étaient adversaires, ont pris l’habitude de s’appuyer l’un sur l’autre. Après tout, voilà le moyen le plus commode de gouverner la planète ».

(Ch. III, ETATS-UNIS, PLATE-FORME DU MONDIALISME (1993-1994), p. 50-51)
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Pierre de Villemarest, qui a longtemps travaillé dans les services de renseignements français, s’est affirmé comme spécialiste des pays de l’Est sur lesquels il a publié quinze livres, dont « GRU, le plus secret des services soviétiques » (éditions Stocks).
Il révèle ici les relations des mafias post soviétiques avec l’appareil secret du Parti communiste.
Ce qui contribue à expliquer la multiplication des projections mafieuses post soviétiques à l’étranger, y compris en France.
[…]
P. de V. – Selon le général Gourov, du ministère de l’Intérieur, c’est au début des années 60 que le crime organisé a surgi en URSS. La pénurie engendrée par le système soviétique développe en réaction une économie parallèle, bénéficiant de protections à l’intérieur de l’appareil communiste.

En 1968, le KGB assiste à Rostov-sur-le-Don à une réunion durant laquelle se nouent des liens entre les parrains des mafias et l’appareil économique, puis politique.
Devenu Secrétaire général du Parti, ni Andropov ni, plus tard, Gorbatchev, n’ont développé une lutte d’envergure contre cette dérive mafieuse du régime soviétique.
Celle-ci s’est donc accélérée durant les années 1980 et au début des années 1990.

(Ch. II, LE QUOTIDIEN DE PARIS, 21 MARS 1994, p40, 43-44)
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