Pierre-Henry Gomont

Adélaïde, jeune femme enceinte de huit mois, débarque à Calcutta, à la recherche de Matthieu, le père de son enfant à venir, qui ne donne plus de signe de vie depuis un mois. Quand elle se rend à la police, on lui apprend que l'homme qu'elle cherche n'aurait jamais mis les pieds en Inde... Aidée d'un chauffeur de taxi, Adélaïde va mener sa propre enquête, afin de démêler le vrai du faux...

Très réussie, cette bande dessinée nous emmène dans une Inde aux mille visages, avec les coutumes et les traditions en toile de fond. Un rythme effréné, des couleurs chaudes et chatoyantes, du mystère, une enquête...tout est là pour faire une excellente bd !

Etonnant Rouge karma, qui change constamment de chemin, entre polar et quête initiatique, pour mieux surprendre son lecteur.
Lien : http://www.bodoi.info/rouge-..

Enquête sous tension en Inde. Adélaïde, le ventre gros de 8 mois, atterrit dans la moiteur de Calcutta. Elle est à la recherche de son concubin dont elle est sans nouvelles depuis un mois. Débarquée dans un pays inconnu avec une maigre piste en main, mise à mal par l'inaction de la police locale; Adélaïde n'a que sa volonté et ses intuitions pour venir à bout du mystère. Heureusement pour elle, son jeune chauffeur de taxi se fait bon samaritain, il pend actes et causes pour elle, devient son guide et son protecteur dans le dédale de Calcutta. Tout les deux vont démêlés les fils d'une affaire qui s'avère plus compliquée qu'une simple fugue.

Sur fond de malversation de multinationale, Eddy Simon et Pierre-Henry Gomont explorent l'Inde moderne. Ils abordent le "choc culturel" qui peut frapper l'occidental, la tradition Hindouiste, le relations difficiles entre l'Inde et le Bangladesh... Le dessin de Pierre-Henry Gomont transmet l'agitation, la moiteur de l'Inde avec un trait léger, des couleurs chatoyantes sans être criardes.

Un récit agréable avec une ambiance polar ténue qui vous tient jusqu'à la résolution de l'énigme.

Extrait d'un article, critique et interview du site Maxoe:



"Récit riche de son cadre, porté par un trait dynamique, un enchaînement de faits qui ne laissent que peu de temps au côté contemplatif qui aurait pu l’affaiblir, Rouge Karma dévoile des auteurs qui prennent le temps de tisser leur histoire, avec un choix délibéré pour la justesse et le côté humain, le tout mâtiné d’une réflexion sur les problèmes qui parcourent ce vaste pays. Plongée dans l’Inde contemporaine, loin des clichés aperçus parfois ailleurs !"
Lien : http://www.maxoe.com/rama/cu..

Une jeune femme enceinte jusqu’aux yeux arrive en Inde à la recherche du père de son enfant pour apprendre que la société pour laquelle il était censé travailler n’existe pas et qu’aucune trace de son arrivée n’existe. Quasiment livrée à elle-même dans un environnement où tous ses repères sont faussés, elle va découvrir les merveilles et les dangers de l’Inde. Le scénario qui mélange habilement voyage initiatique et enquête/espionnage est écrit par un journaliste qui vit sur place et le dessin, aux couleurs chatoyantes, est rehaussé de superbes paysages tiré des recherches de l’artiste en Inde. Un album dépaysant. http://bobd.over-blog.com/2014/04/je-travaille-mon-karma-rouge-karma-vs-visitors.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..

Avec Catalyse, Pierre-Henry Gomont propose une histoire bien ficelée, d'actualité, sur les conséquences de la société actuelle sur l'être humain. Notamment sur ceux qui exercent un métier qui n'est pas fait pour eux.

Un récit bien tenu, bien ficelé et maîtrisé, servi par un trait assez simple mais une colorisation efficace. Un bon titre mais sans plus.

Kirkènes raconte le parcours de trois adolescents, tout juste sortis du lycée, qui rejettent leur famille et la société. Entre un road trip à travers la Norvège, l'incendie d'une église et des vacances dans une cabane au milieu de nulle part, les trois adolescents partent en quête de leur identité.

Difficile de critiquer une BD quand ce type de lecture est si peu familier qu'il l'est pour moi... Je me lance... J'ai beaucoup apprécié les dessins de Pierre-Henry Gomont, sombres mais simples, avec un ensemble de couleurs cohérent qui met bien dans l'ambiance un peu mystérieuse. Du côté de l'histoire, difficile de rentrer dedans, même si Lionel, le personnage principal, est tout de suite, sans que l'on sache vraiment comment ni pourquoi, très attachant. Ensuite, l'histoire se déroule, mystérieuse, on ne sait pas où l'auteur veut nous emmener. Un rebondissement on ne peut plus inattendu vient redonner un peu de dynamique à la lecture, et enveloppe d'une dimension supplémentaire ce pauvre petit comptable sans prétention qui se prend, l'espace de quelques heures, pour une sorte de justicier... Catalyse ou comment la vie d'un type sans prétention peut basculer d'une heure à l'autre... Personnellement, j'ai bien envie de connaître la suite des aventures de Lionel, et notamment si son acte a durablement changé sa vie ou non...

La lecture de Catalyse est particulièrement agréable. […] Un auteur à suivre, comme il se disait dans le temps.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..

(...)je trouve surtout que les deux auteurs lancent beaucoup de pistes sans pour autant les suivre. Ne pas répondre aux interrogations est une chose – Peeters le fait très bien dans Lupus par exemple – mais ne pas laisser aux lecteurs assez d’éléments, les abandonnant parfois au milieu en est une autre. De plus, ces pistes ne sont pas toujours d’une folle originalité (pour ce genre là) : le père schizophrène, la jalousie sous-entendue, le cousin photographe… Tout est ici très symbolique sans pour autant apporter une force au contenu. Bref, je trouve la couverture assez représentative : les personnages passent à la surface de l’eau, sans y plonger vraiment. J’ajouterai à cela la relative inconsistance de Mia et Inge. Comparé à Henrik, héros principal et personnage plutôt complexe, ils apparaissent un peu fade, sans profondeur ni présence. On aurait aimé qu’ils soient plus présents, plus réactifs et surprenants dans leurs réactions (...)
Lien : http://www.iddbd.com/2011/07..

Comme souvent pour les BDs, ce qui attire l’œil en premier est la couverture. Celle-ci, assez noire est un bon prologue à l'histoire elle-même. Ce qui ne frappe pas tout de suite est la continuité du dessin de la couverture (devant/derrière). C'est original et bien pensé.

Comme n'importe quel roman, nous faisons d'abord connaissance avec le personnage principal : qui est-il, que fait-il ?

Arrive ensuite le personnage rebelle, celui qui va faire évoluer le héros jusqu'à son complet changement.

L'intrigue est bien ficelée. La transformation est lente, presque indétectable au point qu'on se trouve surpris de son audace à la fin.

Il y a peu de dialogues mais ce n'est pas nécessaire : on ne parle pas forcément plus. L'histoire est très visuelle.

Pierre-Henry Gomont a réussi à faire rentrer une bonne intrigue dans un seul tome, en un peu plus de 100 pages.

"Kirkenes" suit le périple de trois adolescents désabusés, en mal de sensations fortes. Après avoir incendié une église, Henrik et Inge organisent avec Mia une expédition, fuyant un quotiden déprimant et des parents névrosés. Mais la sortie tourne au vinaigre, puisque jalousie et rivalité mettent l'amitié à rude épreuve...

"Kirkenes", c'est l'histoire de deux adolescents, au sortir du baccalauréat, Henrik et Inge, très bons amis, qui cherche à vivre, ou à se sentir vivre. Après avoir incendié une église pour "poster une vidéo sur youtube", ils partent en vacances avec la petite amie d'Inge dans une cabane au fond des bois. S'ensuit plusieurs péripéties, un mini road-movie à travers la Norvège. Pendant ce temps, le père d'Inge sombre dans la névrose en période d'accalmie et rechute, tandis que sa mère est perdue, sans mari ni enfants pour la soutenir.

Mais c'est aussi l'histoire de beaucoup de jeunes qui ne se sentent pas à leur place dans le monde actuel, qui cherche à donner un sens à la vie par des actions d'éclat.

Malgré des graphismes qui laissent franchement à désirer, les thèmes évoqués et les paysages norvégiens donnent quand même un certain intérêt à cette bande dessinée.