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Critiques de Pierre-Jules Stahl (415)
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Les quatre filles du docteur March

Agréable à lire, les filles sont vraiment très attachantes et l'abondance de bons sentiments m'a arraché quelques larmes.

La culture chrétienne et les recommandations faites aux jeunes filles, qui datent d'un autre temps, m'ont cependant plusieurs fois fait sortir de ma lecture.
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Les quatre filles du docteur March

Je n'ai pas réussi à finir ce livre, abandonné au tiers environ...

Peu intéressée par l'histoire qui n'avance pas et, surtout, très fortement agacée par les leçons de morale et les conseils judéo-chrétiens ("aimons notre prochain", "soyons de bonnes personnes") distillés un peu partout dans le roman sans aucune subtilité.

Certes c'est un classique mais le dix-neuvième a fait tellement mieux (Zola, Austen, Loti pour ce que je connais).

Ce livre fait néanmoins l'objet de beaucoup de louanges et n'est pas désagréable à lire, faites-vous votre propre avis...
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Les quatre filles du docteur March

J'avais hâte de lire ce classique, ne connaissant que le dessin animé de ma jeunesse.

Il est jamais trop tard pour rattraper son retard, seulement pour ce livre je dirais que justement si, il est trop tard !



Je n'y ai trouvé que très peu d’intérêt, une morale pour jeune fille trop présente sur la bienséance et les conduites à tenir.

Heureusement que la jeune Jo est là pour se rebeller (un peu) et ne pas se plier complètement à ce que la société attend d'une jeune fille à cette époque.

J'ai trouvé le rythme lent, cependant une belle écriture tout de même. Il ne se passe absolument rien sauf quelques petites anecdotes par-ci par-là.



Un roman jeunesse que je laisserais volontiers ma fille lire même si je ne suis pas sure que ça lui plaise.



Une vraie déception.
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Les quatre filles du docteur March

Un grand classique jeunesse de la littérature que je devais absolument lire, ayant vu le dessin animé quand j'étais petite. Un bon roman avec de jeunes filles fortes de leur caractère. Le livre se termine part deux phrases qui nous poussent à lire le second roman qui se passe deux ans après.
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Les quatre filles du docteur March

Sans doute le Roman de mon enfance.Classique intemporel relu des dizaines de fois avec à chaque fois une assimilation à un personnage féminin dfférent même si Jo, surtout à l'adolescence, est restée mon heroine favorite. Moins connue la suite reste d'un haut niveau. Il y a tout dedans : les drames, les joies, la mater familiae, la tante acariatre, Amy l'egoiste, Meg la frustrée, Beth la douceur et Jo le garcon manqué. Et tellement plus que cela. Le pere est absent mais present dans les coeurs. Roman féministe par excellence. Ah le moment où Jo sacrifie sa chevelure!! Exraordinaire. A lire et relire encore.
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Les quatre filles du docteur March

Et bien j'ai tout simplement adoré cette lecture, un petit coup de coeur!



Commençons par l'intrigue. En fait, le livre se présente surtout comme une succession de petites histoires, de petits moments du quotidien sur fond de Guerre de Sécession et de difficultés financières. J'ai beaucoup aimé les différentes histoires racontées par Louisa May Alcott, et surtout sa façon de les raconter. Il se passe beaucoup de choses, je ne me suis pas ennuyée un instant et le livre est très distrayant! Les quatre filles sont mises en avant chacune à leur tour. Il y a aussi pas mal de petites leçons pour les enfants (ne pas être impatient, ne pas être envieux, l'honnêteté...) qui me font penser aux romans de la Comtesse de Ségur.



J'ai ensuite bien aimé les différents personnages. Les quatre soeurs sont très intéressantes: chacune a son petit caractère, ses préférences, ses qualités et ses défauts. Elles sont certes un peu caricaturales, mais sachant que c'est un livre jeunesse, ça n'est pas trop dérangeant non plus. J'ai aimé la façon dont elles se complètent et s'opposent. Ma préférée (comme beaucoup je pense) est Jo, c'est celle dont je suis la plus proche et à laquelle je m'identifie le plus. On sent que l'auteure a vraiment fait un effort pour les mettre toutes en avant. Mon coup de coeur va cependant à Laurie, le petit voisin des soeurs March, qui est très gentil et que j'ai trouvé très attachant.



Le troisième point fort du roman est le style de l'auteure. Je n'avais jamais rien lu de Louisa May Alcott auparavant donc c'était un peu la découverte. J'ai trouvé son style fluide, agréable, travaillé et recherché. Ce que j'aime dans un livre jeunesse, c'est quand le style est abordable mais pas simpliste. C'est le cas ici, je trouve, puisque le style est aussi agréable pour un enfant que pour adulte. Je pense que j'aurais adoré ce livre étant petite!



Le côté historique est peut-être mon seul bémol. J'aurais aimé que le côté "Civil War" soit plus prononcé, qu'il y ait plus de détails sur la vie à l'arrière et sur comment la guerre était vécue par ceux qui n'étaient pas au front. Mais c'est vraiment un micro point négatif!



J'ai donc tout bonnement passé un très bon moment avec Les quatre filles du Docteur March que je recommande à celles et ceux qui cherchent un classique jeunesse à découvrir!


Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Les quatre filles du docteur March

Pour répondre au critère "un livre de votre enfance" de mon challenge littéraire de l'année, quoi de mieux que ce classique de la littérature américaine. Je ne sais plus bien si j'avais commencé à le lire ou si j'avais juste suivi le dessin animé. En tout cas, il était temps de voir ce que valait ce roman phare de la jeunesse depuis tant d'années.



Car en effet le roman date de 1868. Cela se sent particulièrement dans le style, plutôt recherché pour un livre destiné à la jeunesse.C'est plutôt agréable de penser que les jeunes auraient ainsi de bonnes leçon d'expression écrite en s'attelant à cette lecture. L'humour n'est pas non plus absent, et distillé par touches fines, parfois assez indirectement. Plutôt de bonnes surprises donc.



Ce qui est plus désagréable c'est l'impression d'une succession de petites leçons de morale pour jeunes filles en fleur. Sous certains atours de modernisme indéniable (le personnage de Jo, garçon manqué, étant clairement le plus valorisé, sans doute parce qu'il correspondait le plus à l'auteur elle-même dans sa jeunesse), c'est quand même l'esprit de la bonne morale de l'époque qui transparait entre les lignes. Le suspense est très léger et on sent venir les bonnes nouvelles à foison après des temps difficiles. Le contexte historique, celui de la guerre de Sécession, n'est jamais exploité que comme toile de fond inconsistante; aucune réflexion sur la guerre en elle-même, sur les enjeux liés à l'esclavage. C'est ce qui en fait "seulement" un classique de la littérature enfantine, sans vocation à dépasser ce statut.
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Les quatre filles du docteur March

Un classique de la litterature jeunesse qui se lit toujours avec autant de plaisir.

L'histoire est touchante et les personnages sont tous attachants, chacun dans leur genre.

Je garde neanmoins une petite preference pour Jo.

Bon a savoir:il y a une suite!
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Les quatre filles du docteur March

Découvert très jeune par ma chère maman,je me souviens que déjà à cet âge,j'avais adoré. Au fil des pages ont se sent faire partie intégrante de la famille March. L'ambiance y est chaleureuse,les personnages attachants,soudés entre eux au gré de leurs aventures,que deja petite fille,j'ai pris pour les miennes! Un classique à lire!

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Les quatre filles du docteur March

Petite fille et ado, j'adorais me plonger dans ce livre narrant la vie de 4 soeurs et de leur mère dans le contexte difficile de la guerre de Sessession.

Aujourd'hui, adulte, le livre me plaît toujours autant.

Je regrette seulement que la deuxième partie du roman soit presque exclusivement consacrée à Jo alors qu'à la base, on suivait les aventures des 4 filles.
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Les quatre filles du docteur March

À Concorde, dans le Massachusetts, durant la guerre de Sécession, les 4 filles de la famille March vivent avec leur mère et leur domestique Hannah, alors que leur père est parti en tant qu’aumônier au front pour les Nordistes. Dans cette modeste famille, il y a la douce Margaret (Meg), l’imaginative Joséphine (Jo), la discrète Elizabeth (Beth) et l’artiste Amy. Les jeunes filles ont la chance d’avoir une maman bienveillante qui tente de leur inculquer de belles valeurs comme l’amour, la charité, le travail, la bonté. Un beau jour, Jo rencontre son voisin, Theodore Laurence (Laurie). Entre les deux, une belle amitié se développe et rapidement, Laurie est accepté dans la famille March, tout comme son grand-père avec qui il habite. Les années passent, les filles grandissent tout comme Laurie. Alors que Meg épouse le professeur de Laurie, ce dernier est amoureux de Beth qui ne ressent que de l’amitié pour lui. Jo souhaite exercer la profession d’écrivain et rester libre. Après avoir été rejeté par Jo, Laurie part alors avec son grand-père en Europe où il se consolera auprès d’Amy devenue une jeune femme. Cette dernière accompagnait sa tante dans un voyage et elle fréquentait alors la mondanité. Un drame survient dans la famille March et bouscule alors la vie de tous les individus du clan March.



Mes impressions



Il y a des classiques qui marquent les esprits plus que d’autres. Je crois que Les 4 filles du docteur March de Louisa May Alcott fait partie de cette merveilleuse constellation de grands livres. Ce roman d’apprentissage paru en deux temps (1868 et 1869) ne cesse d’être adapté au cinéma comme quoi il ne vieillit pas. Et, j’ai tout simplement adoré cette histoire. Je sais que les filles March vont me hanter longtemps. Elles sont inoubliables…



Je dois avouer que le personnage qui m’a le plus fascinée est évidemment Jo. Elle cherche à briser les tabous, à être moderne à une époque où les femmes n’avaient pas beaucoup de choix de carrière. Elle devait soit devenir soeur, institutrice ou encore épouse. Elle écrit des pièces de théâtre dès son enfance et avec ses soeurs, elle les met en scène. Comme elle, lorsque j’étais enfant, j’écrivais des histoires et je voulais devenir écrivaine. En plus, elle réussit à gagner de l’argent grâce à sa plume et à aider les siens. Dans le livre, j’ai trouvé de belles citations sur l’écriture comme :



«Elle ne se prenait aucunement pour un génie, mais lorsqu’un crise d’écriture s’emparait d’elle, elle s’y adonnait avec un total abandon et menait une vie merveilleuse, oublieuse du manque, des soucis ou du mauvais temps, installée, en sécurité et heureuse, dans un monde imaginaire peuplé d’amis presque aussi réels et chéris que ceux en chair et en os. Le sommeil délaissait ses yeux, les plats n’étaient pas goûtés, le jour et la nuit étaient trop courts pour profiter du bonheur qui ne l’envahissait qu’à ces seules occasions et rendait ces heures dignes d’être vécues, même si elles ne portaient pas d’autres fruits. L’inspirations divine durait généralement une semaine ou deux et elle émergeait alors dans son ‘’tourbillon’’ affamée, somnolente , courroucée ou déprimée.» (p. 390-391)



Jo apparaît vive d’esprit, brillante et n’a pas peur d’assumer pleinement ses idées même si sa façon de faire la place dans l’embarras. Elle voue un amour inconditionnel à Beth et c’est en vivant la mort de sa soeur qu’elle rejoint la lumière. Cet événement lui fait réaliser à quel point elle s’avère seule.



Beth, avant de mourir, lui recommande d’aider ses parents car ils ne la laisseront jamais seule :



«[…]; et s’il est difficile d’oeuvrer seule, souviens-toi que je ne t’oublierai pas et que tu seras plus heureuse de le faire que d’écrire de merveilleux livres ou de parcourir le monde; car l’amour est l’unique chose que nous pouvons emporter avec nous quand nous partons et il rend la fin si facile. » (p. 587)



Quelle belle leçon n’est-ce pas?



Un bouquin à lire une fois dans sa vie!



https://madamelit.ca/2023/09/25/madame-lit-les-4-filles-du-docteur-march-de-louisa-may-alcott/
Lien : https://madamelit.ca/2023/09..
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Les quatre filles du docteur March

Retour en enfance avec ce livre que j'ai lu pour la première fois il y a une vingtaine d'années et que je redécouvre grâce aux éditions RBA.



Comme son nom l'indique, les quatre filles du docteur March sont quatre sœurs vivant aux Etats-Unis (on ne sait pas vraiment où) à l'époque de la guerre de sécession. Le père ayant été appelé puis blessé au front en tant que médecin, Madame March et ses quatre filles, ainsi que la servante Hannah, doivent tenir la maisonnée.



Meg, l'aînée de dix-sept ans, cherche ses marques et va faire son entrée dans le monde. Joséphine, dit Jo, est la plus masculine. Suivent ensuite les deux plus jeunes, Beth et Amy, adorables et chacune avec leur singularité.



Elles vont faire la connaissance de leur voisin Laurie, et de son grand-père, M. Laurentz, avec qui elles vont nouer des relations fortes et vivre moult péripéties.



Grand classique à l'époque de sa sortie et encore à l'heure actuelle, les quatre filles du docteur March nous plonge dans un univers quasi exclusivement féminin, où les valeurs et la morale jouent un rôle très important dans cette histoire.



Lecture agréable et rapide, j'ai bien aimé me replonger dans ce classique, quoi que ce ne soit pas mon préféré.







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Les quatre filles du docteur March

Ce roman publié pour la première fois aux États-Unis en 1868 est un best-seller mondial. Il a fait l'objet de très nombreuses traductions dans le monde entier. La première traduction française est celle de P.J. Stahl nom de plume derrière lequel se cache Pierre-Jules Hetzel le célèbre éditeur à qui Jules Verne doit une partie de son succès. C'est dans cette traduction que j'ai découvert ce livre lu par plusieurs générations de jeunes filles jusqu'à aujourd'hui. L'envie de le lire m'est venue en regardant l'un des épisodes de « l'amie prodigieuse » tiré du célèbre roman d'Elena Ferrante où l'on voit ses deux héroïnes Lila et Lenù qui forment le projet d'écrire le prochain « Les quatre filles du docteur March ».



Cette traduction d'un éditeur de génie doublé d'un bon écrivain est celle qui est la plus connue en France. Hetzel prend beaucoup de liberté avec l'histoire de Louisa May Alcott sans dénaturer l'oeuvre. Tout d'abord le titre d'origine « Little Women » est traduit par « Les quatre filles du docteur March ». Il annonce le parti pris d'édulcorer le point de vue féministe de Louisa May Alcott pour lui donner une teinture un peu plus patriarcale correspondant à la société européenne de l'époque. Hetzel a sans doute jugé que le public français recevrait mieux l'ouvrage ainsi présenté. Il faut dire qu'il avait un flair infaillible pour savoir ce qui pouvait plaire au public. il a aussi modifié un peu la fin de l'ouvrage, mais cela n'est pas important. Enfin, le docteur March est peu présent dans le livre et il n'était pas docteur, mais pasteur, un titre plus fidèle aurait pu être « Les 4 filles de Madame March ».



Hetzel ne résiste pas non plus à se faire de la publicité gratuite. Voici un extrait de la page 99 (traduction littérale de l'anglais) « … leur mère leur lisait quelques ouvrages choisis de… Jules Verne et quelques autres titres de la bibliothèque d'éducation et de récréation, qui étaient, pour la plupart, traduits en Amérique… ». Dans l'édition originale en anglais l'auteur cite Bremer, Scott et Edgeworth, mais ne parle pas de Jules Verne ni de la collection de la bibliothèque d'éducation et de récréation qui est une création des éditions Hetzel. Tout ceci est anecdotique et n'enlève pas le plaisir de lecture. Hetzel maîtrise parfaitement l'art d'écrire et manie le subjonctif avec dextérité en voici quelques exemples :

« L'action d'Amy était abominable et elle doit comprendre qu'il ne serait plus juste que je la lui pardonnasse. » Page 99

« Je voudrais bien que vous pussiez aller voir les pauvres. » Page 216



Un style délicieusement désuet et une histoire qui reflète l'ambiance au sein d'une famille américaine du milieu du XIXe siècle sur fond de guerre de Sécession. Je pense que malgré le décalage de style et d'époque ce livre peut encore être lu aujourd'hui par un très large public.



— « Les 4 filles du docteur March », Louisa May Alcott, traduction P.J. Stahl (Hetzel), volume 3 de la collection les romans éternels (2020), 297 pages.
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Les quatre filles du docteur March

J'aime les livres qui nous rendent meilleurs, celui-ci en fait partie. Ce livre est clairement destiné aux jeunes femmes et grandes en devenir, mais toutes, et même tous, peuvent y trouver une voie, une morale, un apaisement. Louisa May Alcott en bonne "historienne de la famille March" raconte la transformation de quatre merveilleuses petites femmes en femme avec un grand F et tout ce que cela implique. Les choix, les doutes, les peines, les colères, les épreuves, les erreurs, les succès, les bonheurs, les partages, les joies, les rencontres passagères ou pour toujours, la famille. Ce dernier point est le centre de ce livre et est sûrement ce qui fait que ce livre m'a bouleversée. Je ne suis pas amatrice de saga familiale, qui souvent tourne autour de drame et de secret. Néanmoins, le thème de la famille March, la quelconque sans artifices me touche. Cette famille représente en tout point ma vision de la famille, sans secret, soudée dans la pauvreté, la richesse et les épreuves avec toujours de l'amour. Quoiqu'il arrive, ils seront toujours là les uns pour les autres. Quoiqu'il arrive, ils s'aimeront pour aller de l'avant et vivre unis. C'est dans ce cocon familial non épargné par la vie que les sœurs Meg, Jo, Beth et Amy vont s'épanouir, décider de la direction de celle-ci. Avec pour parent une mère aimante, élément central et pilier de la famille, et un père protecteur, longtemps absent, mais apportant sagesse et réconfort, elles vont se battre chaque jour pour être la meilleure version d'elles-mêmes. Parfois, elles vont se perdre dans leurs idéaux pour atteindre leur "château en Espagne" mais toute vont faire de leur mieux. Quatre petites femmes et une grande, autant de femmes qui ont tout perdu, mais qui continuent de donner sans relâche, car seul l'amour des autres les anime.



Ces héroïnes sont emplies de qualités, mais jamais l'autrice va chercher à cacher leurs défauts. Ce sont des héroïnes imparfaites, semblables à n'importe qui sur cette planète qu'est la nôtre. Elles sont tout simplement des êtres humains avec des caractères fort, effacé, doux ou extraverti avec leurs qualités et talents, mais surtout leurs défauts, colérique, timide, égoïste ou encore fainéant. Un seul point commun entre toute, la force qu’elles vont apprendre à obtenir avec le temps. Cette force qui grandit jour et nuit pour combattre ces défauts et être la meilleure version d'elles-mêmes. Cette force que quiconque peut apprendre à obtenir.





J'ai envié Jo, jalousé Amy, loué Beth et adoré Meg. J'ai surtout admiré leur maman. La mère joue le rôle de l'étoile du berger toujours présente, toujours en première ligne pour indiquer le chemin à suivre et apporter le réconfort ou simplement être là et rassurer par sa présence. C'est d'ailleurs à cette femme, qui sans elle ce livre ne serait rien, que l'on offre le privilège de clôturer ce magnifique bouquin.



Les quatre petites femmes m'ont donné les larmes aux yeux plus d'une fois. Elles m'ont grandement inspirée et touchée. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas vécu de telles émotions. Cela n'aurait jamais été le cas sans la plume fluide et délicate de Louisa May Alcott.



Une fois la lecture terminée, une seule envie a surgi, celle d'être meilleure pour soi et surtout pour les autres et de sourire à la vie même si elle ne ressemble pas à notre château en Espagne. Et qui sait, notre château en Espagne d'hier n'est peut-être pas le même que demain, et peut-être bien que la vie nous réserve un futur encore meilleur rempli de surprises, de bonnes ou de moins bonnes, mais qui toutes nous apprendrons à être meilleurs, à vivre et à apprécier la chance d'être en vie et de pouvoir être ensemble.
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Les quatre filles du docteur March

Jaime énormément cette histoire depuis l’enfance .

On peut y trouver plusieurs portraits psychologiques à travers les caractères de Beth , amy , Jo et Meg.

L’autrice réussit avec fluidité à retranscrire l’aspect juvénile de ces quatre protagonistes tout en menant avec brio le thème plutôt noir de la guerre de sécession .

Personnellement j’ai toujours été très attaché au personnage de JO , sa soif de liberté et son amour pour les mots ...

Un roman incontournable.
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Les quatre filles du docteur March

Même en partant du principe que presque tout le monde a déjà lu ce roman, y compris en version plus courte, je vais essayer de ne pas trop révéler de l'intrigue. Il y a quelques années je l'avais lu en VO, et là, Gallmeister et tout ça, une bibliothécaire m'en avait parlé, bref j'ai craqué.



Durant la guerre de Sécession, le père de la famille March est aumônier, laissant au foyer son épouse et ses quatre filles adolescentes. La famille a connu des revers de fortune et doit surveiller ses dépenses. Comme voisins, un vieux monsieur et son petit-fils Laurence. On suit ce petit monde durant quelques années, avec deuils, mariages, naissances, voyages...



Mes impressions :



Pourquoi 'docteur' March? Il semble d'après wikipedia que ce soit un choix de traduction dans les années 1880, histoire de gommer "le caractère chrétien du personnage". Mais il suffit de bien lire l'édition non coupée pour réaliser que le tout baigne bien dans une atmosphère très WASP, avec parfois références au Voyage du pèlerin.



Évidemment on reste dans une atmosphère bien pensante, les filles sont élevées pour devenir de parfaites épouses, mais cependant elles peuvent donner libre cours à leurs envies, les arts pour Amy, l'écriture pour Jo, par exemple. La mère conseille mais laisse ses enfants expérimenter -quitte à tirer ensuite une petite morale.



Il y a des longueurs, parfois du sucré, mais honnêtement il faut se rappeler que c'est écrit dans les années 1860. Et même plutôt bien écrit et observé. Le personnage de Jo, assez chien fou au départ, est original. Personne n'est parfait, ouf, mais chacun évolue au cours du roman.



On peut penser retrouver l'auteur dans le personnage de Jo?



L'édition donne quelques repères de la vie d'Alcott, j'y au appris que se parents avaient fondé une école expérimentale, puis une communauté utopiste (ça n'a pas duré). La famille a habité Concord, Louisa a été scolarisée chez Emerson, puis instruite à la maison.



On retrouve pas mal de détails autobiographiques dans le roman.



Un roman intéressant, un peu daté quand même (désuet dit ma bibliothécaire), mais qui demeure à découvrir. Existent des adaptations cinématographiques, mais peuvent-elles rendre justice au roman?
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Les quatre filles du docteur March

Quel plaisir de relire ce roman qui m'avait beaucoup marqué pendant l'enfance. Nous suivons quatre jeunes filles Américaines qui s'épanouissent malgré la guerre de session et les privations. L'originalité de cette histoire est d'avoir quatre héroïnes au lieu d'une, chacune symbolisant la jeune fille parfaite, à sa façon, qu'une petite aimerait être (la fonceuse rebelle, la sérieuse BCBG, la petite sainte nébuleuse, l'artiste frivole). Je me souviens encore m'identifier tour à tour à ces jeunes filles, admirer leurs qualités et pardonner leurs faiblesses. Bien qu'un peu moralisateur, le roman offre aux jeunes filles des "rôles modèles" assez rares à l'époque (et encore rares lors de ma propre enfance), celui de jeune fille s'épanouissant par d'autres voies que le mariage et affirmant leur individualité, tout en étant généreuse et responsable.

Un roman jeunesse suranné mais qui n'a rien perdu de son charme.
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Les quatre filles du docteur March

J'ai redécouvert ce roman après la sortie du film en ce début d'année 2020. Je connaissais en français la Comtesse de Ségur, et je mettrais ce roman dans la même catégorie. On connaît bien sûr tous l'histoire de Jo, cette adolescente rebelle et pleine de fougue, et retrouver ce personnage dans le roman, ainsi que toutes ces soeurs a été un vrai plaisir. J'ai été cependant désarçonnée par le côté moralisateur du début, on est riche de sa famille et des petits bonheurs, elles se plaignent sans cesse de ne pas vivre dans la richesse alors qu'elles font quand même partie de la petite bourgeoisie et qu'elles n'ont pas franchement de quoi se plaindre. J'imagine que des enfants seraient plus touchés par des versions réactualisées, notamment une bande dessinée récemment sortie qui a retranscrit cette histoire à l'époque actuelle des réseaux sociaux et des smartphones, dont une lectrice de la médiathèque que je dirige m'a parlé. Elle a 9 ans et a été totalement bouleversée par cette histoire dont elle parle encore à sa maman régulièrement.
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Les quatre filles du docteur March

Un charmant classique plein de douceur. J'ai beaucoup aimé découvrir les quatre sœurs March et leur famille. En l'absence de leur père parti à la guerre, elle vont découvrir ce que c'est de grandir et l'effort que cela représente. J'ai été touchée par chacune d'elle et leur combat contre elle-même.

J'ai eu une préférence pour de Jo dont le caractère emporté est le plus difficile à canaliser. J'ai beaucoup aimé l'esprit moderne de ce personnage qui ne se sent pas bien dans ce rôle de parfaite jeune femme bien éduquée que l'on veut lui faire porter.
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Les quatre filles du docteur March

À l’occasion de la nouvelle adaptation cinématographique de Greta Gerwig, qui sortira début 2020, les éditions Hachette romans ont également réédité ce classique de la littérature, en y incorporant des photographies tirées du film.



Nous sommes au XIXème siècle, la guerre fait rage et le Docteur March est envoyé en renfort pour soigner les blessés. Il laisse derrière lui sa femme et ses quatre filles, Jo, Amy, Beth et Meg. Nous suivrons leurs quotidiens, à travers des aventures tantôt joyeuses, amoureuses, tristes ou angoissantes.



J’avais lu ce classique de la littérature dans ma tendre jeunesse. Malheureusement, je n’en gardais aucun souvenir, c’est pourquoi j’ai sauté sur l’occasion de combler cette lacune en relisant une nouvelle fois cette histoire. Je me suis immédiatement replongée dans mon enfance.



Ces héroïnes, toutes féminines, aux aspirations et caractères différents, est une grande richesse de la littérature, surtout quand on pense aux conditions de la femme en cette période-là. J’ai particulièrement apprécié le personnage de Jo, jeune fille rebelle, loin de l’image de la fille sage que l’on pourrait se faire, elle se coupe les cheveux sans en parler à sa mère, elle se comporte comme un garçon manqué, traîne avec Laurie, le fils du voisin… par son comportement, elle remet en cause le système trop strict de l’époque : c’est un personnage avant-gardiste, qui n’a pas peur d’assumer la personne qu’elle est et les choix qu’elle fait.



C’est un roman pour les enfants, mais sans être enfantin, puisque le style reste simple tout en étant moralisateur. Je pense que le but de l’auteure était de montrer des modèles de filles bien éduquées, pour que les jeunes lectrices puissent s’identifier aux protagonistes et par mimétisme leur ressembler. Solidarité, bienveillance, entraide, amour… sont autant de thématiques qui y sont abordées.



Il est vrai qu’en le relisant avec un regard d’adulte, je me rends compte qu’il ne se passe pas grand chose en définitive dans ce livre. Les quatre jeunes filles et leur mère vivent des aventures quelques peu banales pour leur époque – elles travaillent, jouent ensemble et avec leur voisin, Laurie, mais rien de bien palpitant. Je me suis parfois ennuyée, le rythme est lent, il n’y a quasiment pas d’avancement dans l’histoire, mais j’ai quand même apprécie relire ce classique, qui a tant comptée dans mon enfance !



En bonus à la fin du livre, vous pouvez trouver des photographies exclusives tirées du film. De quoi vous faire patienter quelques semaines avant sa sortie officielle au cinéma !



Un classique de la littérature jeunesse, qui m'a fait redevenir la petite fille que j'étais lorsque je l'ai lu pour la première fois. Le rythme de l'histoire est lent, mais l'écriture est moralisatrice, à la portée de tous les enfants.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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