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Citations de Pierre Lesou (23)


"À qui tu téléphonais, à l'instant, Silien?"
Les yeux noirs de Silien et l'oeil unique du Colt ne quittaient pas le Corse.
"Au cimetière. Pour retenir une place, au cas où tu ne serais pas sage."
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"T'as pas de flingue? fit le policier, en le tâtant.
-T'en as déjà connu qui t'ont répondu oui?
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"Qu'est-ce qui t'amène? interrogea Maur en examinant son ancien complice.
-Rien, rien... Fit l'autre en souriant. Je venais voir comment t'allais... "
Il avait la voix sourde, un peu empâtée.
"Ça pourrait aller mieux, répondit Maur. J'ai bouffé des escargots hier soir et ça m'est resté sur le buffet! Tu connais pas un remède?
-Lait et cognac, dit Bobo. Un demi-litre de cognac dans un verre de lait. C'est radical..."
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"Direction la tirelire, dit Maur.
-Pardon? fit le vieux.
-Montre-nous le coffre, précisa le truand. On te suit.
-Vous allez perdre votre temps... Tout l'argent se trouve à la banque.
-Je sais, dit Maur. Le coffre ça sert qu'à mettre les jouets du gosse. Allez, avance..."
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Innocent également. De quoi allait-on l’accuser ? D’avoir prêté la voiture, bien sûr ! C’était ridicule, invraisemblable, mais ça n’embarrasserait ni les poulets ni le juge d’instruction, ni le procureur de la République, ni le président des assises. Il serait inculpé et arrêté. Resterait Sylvain. Sylvain avait des chances de s’en sortir, mais à condition que ces messieurs de la Tour lui trouvent un remplaçant pour le « carré » du hold-up.
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 On ne peut jamais rien penser, lorsqu’il s’agit d’une crise cardiaque, dit-il. On ne peut qu’attendre. Les pulsations peuvent rester anarchiques pendant un temps indéterminé… Ensuite, le cœur peut reprendre progressivement son rythme normal, ou alors il s’affaiblit et…
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Il n’avait pas envie de se battre. Il aurait préféré discuter avec ces gars, leur expliquer le drame de Sylvain, trouver un arrangement… Mais il savait maintenant que les types l’avaient attiré là pour se débarrasser de lui et que les arguments qu’ils échangeraient seraient de plomb.
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Virus était petit, maigre. Les rhumatismes le courbaient en arc de cercle et il avait l’air de toujours saluer. C’était un homme peu communicatif, qui grognait plus qu’il ne parlait et qui détestait être dérangé autrement que pour affaires.
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Elle était belle, sans tapage, belle pour lui. Le sourire qu’elle lui adressa et la lueur de complicité de ses pupilles grises le remercièrent du compliment excessif.
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"- C'est magnifique, le courage des truands, ironisa Favenin d'une voix absolument décolorée."
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Il ne fumait jamais, parlait peu, ne buvait pas d’alcool, et préférait la bagarre aux déductions. Favenin était d’ailleurs un sportif, la taille mince, et les épaules carrées. Dans son visage nerveux, au teint mat, les lèvres formaient un trait dur, mais les yeux noirs étaient étrangement tendres. Il avait trente-cinq ans, et c’était le jeune premier de l’équipe Bouin. D’ailleurs le commissaire ne manquait jamais de le désigner pour les interrogatoires des personnes du beau sexe.
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À son réveil, il ne l’avait pas trouvée à ses côtés. Pas même une trace de parfum, pas même du rouge à lèvres sur l’oreiller. Les billets étalés sur la table étaient toujours là. Pour un peu, Laurent aurait pu croire qu’il avait fait un rêve. La nuit ne lui avait laissé aucun souvenir. Après l’amour, Laurent avait dû s’abattre comme un arbre, cuver sa cuite, en brute, à plat ventre sur Klennie.
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Elle aimait les caresses. Et Sylvain avait plaisir à les lui donner. Il aimait Simone, avec une tendresse qui l’étonnait lui-même. Un an plus tôt, il avait surtout souhaité la tranquillité, la vie normale. Après quatre ans de prison, il en avait besoin. Le cardiologue qui l’avait examiné et radiographié avait fait la grimace. Plus d’émotions fortes ! Sylvain n’allait plus, le matin, sursauter dans son lit, tout haletant, en entendant frapper à sa porte. Il ne ferait plus, le soir, trois fois le tour du pâté de maisons avant de se risquer à rentrer chez soi. Sa vie de truand était révolue.
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Qu’elle dise vrai ou faux, il s’en foutait. Il la voulait. Vite, nue, et sans phrases.
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Laurent savait qu’elle était toujours, et très vite, réceptive au désir. Une belle machine à étreintes ! Une mécanique inoubliable pour un homme qui l’avait possédée. Laurent la repoussa, presque avec rudesse, pour enlever ses propres vêtements. Klennie attendit, les paupières mi-closes, distillant vers l’homme le regard bleu et humide que Laurent connaissait si bien. Elle n’avait plus sur elle que sa ceinture, ses bas, son slip.
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Jamais il ne l’avait vue aussi belle. Ni si distante. Elle souriait, bien sûr. Elle avait sûrement beaucoup étudié ce sourire. Mais il y avait l’expression de ses yeux qui décontenançait Laurent, car il l’avait surprise dans d’autres yeux, plus d’une fois, depuis le début de la journée.
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Laurent avait songé qu’il n’aurait jamais aimé vivre avec une telle femme. D’abord, il détestait les intellectuelles. Du point de vue physique, il avait trouvé Simone sans éclat. Très bien faite et très belle, mais ne cherchant pas à mettre sa beauté en valeur. Ses cheveux blonds, qui auraient pu être magnifiques si elle les avait laissés rouler sur les épaules, étaient ramenés en chignon ; son tablier d’intérieur noyait ses formes.
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« Pour les filles, pas de sentiments au-dessus de la ceinture ! » Et, pour bien montrer son indépendance, il les payait. Aussi ne couchait-il qu’avec des putes. Et même quand l’une d’elles « montait au béguin » et refusait l’argent – ce qui, chez une fille, tient lieu de déclaration d’amour – Laurent, têtu, posait les billets sur le lit et s’esquivait. C’était sa manière de refuser l’avance.
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Il se sentait mal en point. L’alcool remontait en petits jets aigres jusqu’à sa gorge. Il voyait trouble, et la musique, pourtant douce, tournait dans sa tête comme un carrousel.
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On lui reprochait d’avoir toujours eu le mauvais œil. C’était puéril. Mais dans le métier de truand on est superstitieux ! N’importe qui, à la place de Marcel, aurait coupé les ponts pour moins que ça !
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