AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.74/5 (sur 975 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Philadelphie , le 02/03/1917
Mort(e) à : Philadelphie , le 07/01/1967
Biographie :

David Loeb Goodis est un écrivain américain de roman noir.

Il fréquente brièvement l'Université de l'Indiana avant de terminer ses études en journalisme à l'Université Temple en 1938. Peu après, il se trouve un emploi dans une agence de publicité et, pendant ses temps libres, rédige un grand nombre de nouvelles policières pour divers "pulps" américains.

Il publie son premier livre "Retour à la vie" ("Retreat from Oblivion") en 1938. À New York, où il déménage l'année suivante, il travaille comme scripteur dans le milieu de la radio. En 1942, il se rend sur la Côte Ouest et est engagé par les studios Universal. Il se marie à Los Angeles en 1943.

Il obtient le succès en 1946 avec son second roman "Cauchemar" ("Dark Passage"). L'adaptation de ce livre en 1947 (titre français "Les passagers de la nuit") avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall, lui permet de signer un lucratif contrat de six ans avec la Warner Bros, mais la plupart des scénarios qu'il écrit pour le studio ne dépassent pas l'étape de la rédaction. En outre, sa vie privée s'effrite et il divorce en 1948.

De retour à Philadelphie en 1950, il s'occupe de ses parents très âgés et de son frère Herbert qui est interné pour schizophrénie. Il sombre progressivement dans l'alcoolisme, la dépression et la solitude, tout en continuant fiévreusement à écrire des romans très sombres dont "Vendredi 13" ("Black Friday", 1954), "Descente aux enfers" ("The Wounded and the Slain", 1955), "L'Allumette facile" ("Fire in the Flesh", 1957), "Les pieds dans les nuages ("Night Squad", 1961).
Après la mort de ses parents, il entre lui-même dans une maison de santé et lègue une fortune à Herbert, qui meurt pourtant de faim quelques années plus tard.

Son œuvre été découverte en France en 1960 grâce à "Tirez sur le pianiste" ("Down There ou Shoot the Piano Player", 1956) porté à l'écran par François Truffaut, avec Charles Aznavour et Marie Dubois dans les principaux rôles. Viendront ensuite plusieurs autres adaptations au cinéma, dont notamment "Le Casse" (Henri Verneuil, 1971), d'après le roman "The Burglars" (1953), "Vendredi 13" (René Clément, sous le titre "La course du lièvre à travers champs", 1972), "La lune dans le caniveau" (Jean-Jacques Beinex, 1983), "Rue Barbare" (Gilles Béhat, 1984), "Descente aux enfers" (François Girod, 1986).

David Goodis est mort dans l'indifférence générale à l'âge de 49 ans.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de David Goodis   (26)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

La Collection Cinéma Cinémas : épisode 7
Sommaire : - Ferreri tourne "I love you"- Fragments d'un scénario : Eurstache- Cassavetes : "Loves streams"- Trois camarades- Apparitions : le ciel est à eux- Rencontre : Ben Gazzara- Petits papier : Pascale Ogier- Sur les traces de... David Goodis1. Ferreri tourne I love youà 22:30:43:00 - 00:01:57:00Reportage consacré au tournage du film "I love you" de Marco FERRERI dans les studios...
Podcasts (1)


Citations et extraits (218) Voir plus Ajouter une citation
« Bois encore un coup, va ! Tu verras, comme extincteur, y a pas mieux. »
Petite cause, grand effet ! Rif y avait songé plus d’une fois au cours des années suivantes : d’un seul coup, l’incendiaire s’était mué en ivrogne, sans douleur.

Page 79, Gallimard, Carré Noir, 1958.
Commenter  J’apprécie          620
A l'autre extrémité du bar, ils avaient l'air de prendre du bon temps; la conversation avait l'air agréable, coupée par intermittence de rires bruyants. Il essaya de les haïr parce qu'il étaient heureux. Il accumula de la haine et la dirigea vers eux mais s'aperçût bien vite qu'elle lui revenait comme un boomerang.
En fin de compte, il ne trouvait personne à haïr que lui-même.
Commenter  J’apprécie          357
Il contemplait la table d'un air songeur. Cet endroit ne lui plaisait pas.
Qu'est-ce qui te gène ?
- Tout ce violet. C'est une obsession.
- C'est la couleur de l'améthyste.
- C'est aussi la couleur d'une ecchymose. La couleur de la souffrance.
Commenter  J’apprécie          281
Il n’y avait pas de réverbère, aucune lumière dans cette rue étroite du quartier de Port Richmond, à Philadelphie. Une bise glaciale soufflait du Delaware tout proche, faisant fuir les chats errants vers les caves chauffées. La pluie de fin novembre cinglait par rafales les fenêtres obscurcies par la nuit, aveuglant l’homme qui venait de tomber. À genoux sur le bord de la chaussée, la respiration haletante, il crachait du sang et se demandait s’il n’avait pas une fracture du crâne. Fonçant à l’aveuglette, tête baissée, il s’était écrasé le front contre un poteau télégraphique.
Commenter  J’apprécie          270
- C'est terrible de ne pas arriver à se rappeler, dit-il d'une voix sourde. La seule chose qui me revienne, c'est une sorte de frémissement intérieur, une vibration, une sorte de contact entre deux personnes. Seulement, ça n'a rien de physique. C'est beaucoup plus profond que ça. Et quand on l'a éprouvé une fois, on en reste marqué.
Commenter  J’apprécie          250
Ces hommes des Brigades Internationales se battaient depuis longtemps. Américains, Canadiens, Irlandais, Anglais, Français, Cubains, hommes venus du monde entier, exilés d'Allemagne et d'Italie, étudiants, professeurs, savants, poètes, ingénieurs, chimistes, ouvriers spécialisés, manoeuvres, ils se battaient depuis longtemps déjà. Ils avaient réussi quelques belles actions à Madrid et Brunete et dans les escarmouches vers le nord. Maintenant ils déchantaient, beaucoup étaient tombés à quelques mètres d'une tranchée insurgée, beaucoup avaient été soufflés par les bombes, et par groupes entiers avaient été pulvérisés par un obus. Les volontaires étrangers avaient été durement touchés dans cette offensive de printemps.
Commenter  J’apprécie          213
Il le regarda et échangea avec lui des silences.
Commenter  J’apprécie          234
Le couteau glissait dans le vide comme un patineur acrobate sur un lac gelé. Lawrence se mit à la place de l'oncle, assis dans l'arrière-boutique de la blanchisserie et regardant fasciné les évolutions millimétrées de la lame, cette lame chargée d'une puissance maléfique telle que toute autre force semblait dérisoire par comparaison.
Sauf peut-être la force d'un cadavre.

Chapitre XII.
Commenter  J’apprécie          200
" Bois encore un coup , va !
Tu verras, comme extincteur, y a pas mieux."
Petite cause, grand effet! Rif y avait songé plus d'une fois au cours des années suivantes :
D'un seul coup, l'incendiaire s'était mué en ivrogne, sans douleur ."
Commenter  J’apprécie          202
Son ennemi, c’était la Rue.
Pour lui, la Rue ressemblait à ces énormes serpents du zoo : elle dévorait tous ceux qui la touchaient.
Commenter  J’apprécie          180

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de David Goodis (1076)Voir plus

Quiz Voir plus

L'histoire d'Helen keller

Qui est le personnages principal dans ce roman ?

Le personnage principal est Helen.
Le personnage principal est Ann Sullivan.
Le personnage principal est Polly.

13 questions
152 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..