Pierre Lunel

Assieds-toi et marche !

Ou le programme d'une vie !

Ou comment trouver en soi l'esprit de contemplation qui transforme un être et le met en marche afin que chaque jour éveille le Neuf, le Beau, le Lumineux.



Ce titre m'a instantanément emballée. J'avais soif de nouveaux paysages intérieurs et besoin de faire des liens avec les lieux sacrés, ceux que j'avais eu la chance de fouler et les autres.

J'avais envie de me mettre en route tout en m'asseyant, de bouger mes lignes de mire tout en élargissant mon point de vue, de bousculer mes certitudes tout en consolidant mes valeurs.

Le titre de ce livre m'avait ouvert tant de possibles et fait tant de promesses.



Pourtant ma lecture a été laborieuse, lente - non par esprit de contemplation mais par lassitude - décevante à plusieurs égards.

Mais peut-être est-ce ma faute ? J'avais tant d'attentes au moment d'ouvrir les pages de cet ouvrage.

J'attendais un dépaysement total et des rencontres de bout de monde. Je me suis retrouvée principalement en milieu catholique, côtoyant des hommes et femmes incroyables mais dont je connaissais en partie la vie et l'oeuvre.

J'attendais une forme d'humilité face à l'indicible. J'ai ressenti une forme de mise en avant de l'expérience de l'auteur qui m'a paru parfois comme un donneur de leçon (alors que ses mots disaient le contraire).

J'attendais une écriture dynamique, invitante et innovante. J'ai été fatiguée des nombreuses répétitions, des tournures de phrases un peu lourdes et des nombreuses fautes d'orthographe ou de grammaire, comme si ce livre avait été écrit dans une forme d'urgence.



Cet ouvrage manque de maturité, de "mâchouillage", de rumination et d'une forme d'humilité.



Je me sens bien embarrassée d'écrire une telle critique alors que je n'ai jamais écrit un seul ouvrage. Pierre Lunel est un auteur prolifique. Qu'aurais-je donc à lui apprendre ? Mais "Etre vrai" prend tout son sens face à un livre qui parle de contemplation et d'Amour absolu.



Je remercie Babelio et First Editions pour cet ouvrage qui aura eu le mérite de me faire sortir de mon quotidien et de me proposer quelques pistes de réflexion.

Une biographie qui a le mérite de montrer comment certaines vocations mystiques se mettent en place dès le plus jeune âge par l'imprégnation familiale.



Hélas, ce texte, même s'il comporte des indicateurs temporels, pêche par son style trop saccadé et quelque peu abrupt à mon goût.

Je tiens, d'abord, à remercier Babélio et First éditions pour cet ouvrage reçu dans le cadre de masse critique.



Je remercie également l'auteur pour son travail d'écriture.



Personnellement, ce livre ne m'a pas plu.



Je m'attendais à un ouvrage faisant plus de lien entre les lieux visités et le ressenti.

Or le ressenti tourne quand même très fort en boucle et l'auteur répète énormément les mêmes choses, qui sont sans doute importantes pour lui, je ne le conteste pas.



Point sur lequel je rejoins Pierre Lunel (et qui m'a encouragé à découvrir l'ouvrage jusqu'au bout) c'est le fait qu'il explique qu'aujourd'hui, on visite sans visiter. Dans le sens où, en effet, pour beaucoup, ce qui est important n'est pas tellement l'endroit en lieu même et ce qu'il représente mais surtout d'avoir à notre actif un maximum de selfies "The place to be".

On oublie que certains endroits sur lesquels nous nous prenons en photo sont des lieux de massacres ou des lieux où d'autres avant nous ont vécu des moments importants. (Je pense par exemple au Colysée de Rome, ce n'est pas un exemple idéal puisque celui-ci n'est pas un endroit de recueillement).



Tout au long de l'ouvrage, l'auteur explique (et il est incontestable qu'il a as mal voyagé) ce qui le pousse à aller vers tel ou tel endroit.



Là où nos points de vue divergent c'est lorsque Pierre Lunel y voit du sacré partout et pour tout le monde et qu'il s'appuie sur des points de vue de mystiques pour argumenter son avis.



Par exemple, il explique qu'il a vraiment compris l'amour lorsqu'il a vu le baiser au lépreux... Ben ça, moi, par contre, je n'appelle pas ça de l'amour, j'appelle ça de la manipulation judéo-chrétienne.

Je pense qu'en 2022, on peut arrêter de soutenir ces thèses que l'amour passe par la souffrance et le sacrifice. C'est ce qu'on racontait aux bonne soeurs dans les couvents au 19ème siècle ça, non ?

J'imagine que mon avis ne sera pas partagé par tout le monde et je respecte mais moi j'ai trouvé énorme qu'un universitaire tel que Monsieur Lunel puisse prêcher des choses de cet ordre.



J'ai aussi tendance à me méfier des gens qui pensent que la recette qui leur a permis de se sentir mieux marchera de façon universelle.

Les auteurs qui commencent par des phrases telles que : "il faut.... vous devez..."

Ben non en fait, parce que ce qui marche pour moi ne fonctionne pas pour quelqu'un d'autre et que nous n'avons pas tous la même recette.

Or l'auteur tend à essayer de dire aux lecteurs "le sacré c'est ceci, l'amour c'est cela...". C'est sa définition à lui et non une définition universelle.



En conclusion, vous l'aurez compris, ce livre ne m'a pas convaincu.

Je pense qu'il était trop orienté "religion" pour pouvoir me parler.

Il plaira peut-être à des personnes qui ont envie de réfléchir à ce qu'est le sacré dans la vie avec une sensibilité à la religion et ses grandes figures (François d'Assise, le frère Pio, Thérèse de Lisieux...)

L’été et les vacances m’ont parus le moment idéal pour une telle lecture. Je ne suis pas absolument certaine que tous les faits racontés par Pierre Lunel soient scientifiquement avérés mais les récits assez semblables aux histoires des livres scolaires de mon enfance m’ont divertie.

Merci à Babelio et aux @éditionsfirst pour ce livre dans le cadre de la masse critique.

Parler de cette lecture sans m'exposer, me livrer, va être difficile tant je me suis reconnue dans cette lecture.

Je me suis senti moins seule dans mon rapport à la prière, qu'elle soit religieuse, philosophique ou encore quand je prie l'univers.

J'ai vécu une réelle plénitude, une introspection. Ce livre m'a réconcilié avec la prière et m'a apporté des réponses dans un moment de colère et de tristesse qui me font douter.

Que vous soyez croyants ou pas, ce livre est une ouverture sur bien plus que la prière telle que la majorité des personnes l'imaginent.

Un souvenir lointain, mais très bon souvenir. Une très belle leçon de vie. Remarquable biographie d'un homme remarquable.

Ce livre est un ouvrage de vulgarisation plus qu’un ouvrage scientifique sur l’histoire des polissonnes. En effet, le style est très léger et souvent vulgaire.



Jusqu'au chapitre consacré à Pauline la sœur de Napoléon, j'ai eu l'impression que l'auteur cherchait à faire sensation plus qu'à analyser l’attitude des polissonnes. Les anecdotes, les noms et les faits s'accumulent si bien qu'on s'y perd un peu. Ensuite, le style et le contenu évoluent. L'auteur semble être plus à l'aise avec les portraits suivants (à partir de la fin du XVIIIème siècle).



Il est intéressant de voir la place de la femme dans la société qu'elle soit romaine, française ou italienne. Souvent, elles ont pour rôle de faire des héritiers, exceptées quelques rebelles qui prennent leur vie en main et qui s’amusent avec leurs amants.



Le chapitre consacré à Agnès Sorel est trop expédié. Pierre Lunel se focalise uniquement sur son appétit sexuel et sa sensualité. J'ai été un peu déçue par ce chapitre. Dans le portrait de la nièce de Mazarin, l'auteur passe "du coq à l’âne". Il est alors difficile d’identifier qui est qui et quels sont les liens entre les personnes citées.



Les chapitres sur Mary Stuart et Madame de Maintenon m’ont intéressé car ce sont des périodes et des personnages de l’histoire que j’apprécie. En revanche, je n'ai pas saisi l'intérêt de faire le portrait de certains hommes (notamment celui du régent Philippe et de Talleyrand), même s'il y a de nombreuses polissonnes qui gravitent autour de ces deux personnages masculins.



Finalement, les chapitres qui ont suscité mon intérêt sont ceux dédiés à Karen Blixen, Marlène Dietrich, Simone de Beauvoir et Lady Diana car sont les mieux écrits et les mieux documentés.



Mon avis sur ce livre est donc plutôt mitigé.





Merci Babelio et aux Editions du Rocher
Lien : http://lilasviolet.blogspot...

Si vous etes ferus d'idioties,d'inepties,lancez-vous et lisez cet ouvrage

Je suis sincèrement decue,cet ouvrage est un tissu de betises,sous le nom d'eugenisme,on peut rencontrer les idees les plus farfelues qui malheureusement ont mene aux malheurs et au plus grand desastre humanitaire du xxe siecle.

Comment autant de personnes ont-ils pu se laisser convaincre?Je ne comprends pas;je suis horrifiee que des hommes aient pu ""penser" de telles ignominies

Je suis contente d'avoir termine ce livre,car je ne savais pas quand ces conneries prendraient fin

Je connaissais biensur le personnage de l'abbé Pierre, cependant ce récit qui retrace son parcours et son oeuvre en France et au delà de nos frontières m'a ouvert les yeux sur cet homme emprunt de bonté et d'altruisme. Cet ouvrage agrémenté de photos prises souvent par lui même et ses commentaires montrent la magnifique personne qu'il était. Cet homme non seulement se révoltait contre le misère humaine mais ne vivait que pour les autres. Il était rempli d'abnégation et seul l'amour et le bien être des autres lui importait. Ce livre émouvant est un hommage à l'Homme.

Dans le cadre de Masse Critique, je remercie Babelio et les éditions First pour ce magnifique livre. Je suis très émue par cette lecture. J'ai lu énormément de livres de spiritualité, de développement personnel pour me sortir de périodes difficiles dans ma vie et je suis très très touchée par la simplicité et la mise à nu de l'auteur dans son partage. Cette lecture m'a conforté dans beaucoup de découvertes que j'ai faite dans mon chemin personnel mais également dans ma vie d'infirmière. J'avais déjà constaté que les personnes croyantes avaient une force et une résilience qui étaient incroyables pour l'agnostique que j'étais. Pierre Lunel explique beaucoup de choses en mettant des études, des témoignages dans son récit et partage avec une grandeur de coeur ses découvertes et errements. C'est vraiment un très beau témoignage qui a tellement réconfortant pour moi. Vraiment, merci infiniment.

J'aime beaucoup ce livre qui nous présente, avec simplicité, ces héros et surtout ces héroïnes anonymes qui rendent possible la vie à Akamasoa, cette partie de Antananarivo qui échappe à la violence. Cette série de portraits nous dévoilent des existences difficiles, la pauvreté, la duplicité, la privation mais il est étonnant de voir comment ces êtres, une fois confrontés au père Pedro, ont su se redresser, mener une existence digne et surtout altruiste et utile. Sous la plume de Pierre Lunel, ces inconnus qui ne cessent de travailler à un monde meilleur, se montrent à nous et témoignent de leur courage et de leur foi.

Une belle découverte.

Mon humble ressenti post lecture de L’abbé Pierre intime, de Pierre Lunel: un livre profondément humain.



Parfois on connaît un nom pour ses actions mais on ne sait pas qui se cache derrière l’image véhiculée. Quand on parle de l’abbé Pierre, on pense immédiatement Emmaus et son engagement pour les sans-abri, mais on ne pense pas à Henry Grouès et à son cheminement. Car oui, on oublie qu’avant tout c’était un homme.



« Avant de mourir, l’Abbé Pierre a confié ses carnets intimes à son ami le plus proche, Pierre Lunel, en lui exprimant son souhait de n’en publier le contenu qu’après sa mort… »



Ce n’est pas une autobiographie, mais des carnets dans lesquels « il nous partage son enfance, ses passions d’adolescent, sa dépression au monastère… » .

Sa vie fut son chemin de croix.



J’ai beaucoup aimé ce livre, le lisant par petits bouts.



Pierre Lunel, par cet ouvrage, nous fait partir à la découverte de l’homme sous l’habit.



Je remercie @pierre_lunel de m’avoir adressé son ouvrage car définitivement il nécessite d’être découvert en version papier.

L'accroche du roman est plutôt intéressante : faire le lien entre les grands lieux sacrés et la spiritualité/la religion.

Mais autant être honnête de suite, je dois admettre que je suis déçue, je ne m'attendais pas du tout à ce type d'écriture vraiment autocentrée sur le ressenti de l'auteur. Je pensais qu'il y aurait plus de description de lieux, d'imprégnation des paysages, des symboles... j'aurais voulu que les lieux cités (ils sont célèbres - on a donc tous une idée en tête de ce qu'ils représentent) soient tout aussi présents que les sentiments. Ce n'est pas le cas, et j'en ai ressentie une grande frustration. Peut être qu'il faudrait revoir la 4ème de couverture qui , je pense, peut induire en erreur des lecteurs comme moi.



Cependant je dois également souligner une chose : l'auteur amène sa vision des choses, ce qu'il ressent au plus profond de lui même avec une certaine sensibilité. Il se dévoile en toute sincérité.

La plume reste fluide, même si j'ai une l'impression de répétition ou de redite par moment.

On croise des références de la religion, comme l'abbé Pierre ou encore Sœur Emmanuelle.

La partie développement personnel, aller chercher au fond de soi l'énergie, les réponses... m'a plu, mais la frustration du début sur la "non présence des lieux" tant attendu laisse une notre vraiment négative sur l'ensemble.



Vous pouvez lire ce livre si vous êtes à la recherche d'une vision spirituelle des voyages ou de développement personnel. L'auteur nous rappelle qu'il faut savoir savourer l'instant présent, et regarder au delà des lieux. D'une certaine façon, j'y vois une critique du monde actuelle où l'apparence est primordiale, sans vraiment pouvoir aller au fond des choses ou une invitation à regarder au plus profond de soi pour aller chercher les sentiments enfouis.

Ces lieux cités ont des centaines d'années, et ils ont bien plus à nous offrir qu'une simple photo.

"Caligula" est un livre moins prenant que celui de Max Gallo sur le même sujet, l'écriture restant de qualité mais moins fluide.



Les anecdotes du règne du Terrible me sont presque parues atténuées par instant.



Il y a des nombreuses allusions à la montée du Christianisme, Caligula reçoit en effet Pierre et Agrippa le prince juif marié à Salomé joue un rôle mineur dont on ne comprend trop l'intérêt.



Au final si Néron semble avoir été traumatisé par sa mère, Caligula semble avoir subi un terrible choc par la perte de sa sœur.



Privé d'un Sénèque à ses cotés pour tenter de le canaliser, il semble avoir été plus malade et moins habile que Néron, perdant rapidement l'appui des militaires et de la plèbe.



Resteront bien évidemment les fantasmes autour de sa personne ...



De manière générale, je pense que les hommes seront toujours fascinés par ceux ayant voulu se prendre pour des dieux.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..

Merci à Babelio et aux éditions du Rocher qui m'ont permis de lire ce livre et de m'instruire grâce à cette édition de masse critique.



Cet ouvrage est écrit comme un pied de nez à l'oppression féminine et au machisme, l'auteur l'avoue lui-même dès le départ. Cela ne l'empêche pas d'être traité avec beaucoup de sérieux et d'informations historiques.



Un pied de nez très documenté, donc, et qui se lit dans le sens que l'on veut.

On prend un chapitre sur une de ces grandes Femmes, on le lit, on pose le livre, on l'ouvre à nouveau, cette fois au hasard et on recommence. On est fort tenté de prendre ces femmes libérées pour exemple; pas pour leur inconstance et leurs infidélités mais pour leur détermination, leur sens politique et leur caractère affirmé. Certaines, comme on dit, "en avaient sacrément dans le pantalon" pour oser défier la fierté et l'autorité masculine à ce point et à leur époque.



Deux petits bémols, s'il en faut. Bien que passionnée d'histoire, je suis loin d'être une spécialiste et dois donc faire confiance assez naïvement à l'auteur. C'est pourquoi deux petits détails m'ont gênée:

Premièrement, le ton parfois trop subjectif. L'auteur annonce une opinion qu'il semble accepter comme vraie grâce à pas mal d'adjectifs. Pour un livre d'histoire, cela me gêne, je préfère que l'on reste factuel.

Et deuxièmement, dans certains chapitres, on a parfois une enfilade de noms et parentés enchaînées sur très peu de phrases. Quand on connaît, ça passe. Quand on est novice, je crois que ça peu gêner, voire être un peu indigeste.

Je remercie la Masse critique de Babelio de m'avoir fait découvrir ce livre.



La prière est un acte personnel qui nous relie au divin, peu importe ce que l'on y met derrière : le dieu d'une religion, l'univers... cet acte est un moment privilégié entre soi et le subtil, voire le sacré. Les hommes prient depuis la nuit des temps, certains ont pu recouvrer la santé, d'autres se sont trouvés ou retrouvés. Écrire sur les pouvoirs de la prière est audacieux et risqué. Le lecteur suit l'auteur au gré de ses pérégrinations et de ses réflexions personnelles. En soi, la démarche est authentique et sincère. Mais, des lecteurs risquent de se perdre en route et de décrocher. C'est ce qui m'est arrivé...

Un magnifique témoignage de Pierre Lunel qui dresse le portrait de l'énigmatique Henri Grouès, plus connu sous le nom de l'abbé Pierre.



Avant de mourir, le fondateur d'Emmaüs a confié ses carnets intimes à son fidèle ami Pierre Lunel, qui fut aussi son premier biographe dans les années 80.

Il lui exprime le souhait que leur contenu ne soit révélé qu'après sa mort. C'est chose faite.

L'abbé Pierre s'y dévoile en toute sincérité et transparence.

De son premier coup de foudre avec un jeune homme à ses nombreuses et belles valeurs humaines, ce récit de vie nous dévoile avec émotion les forces et les fêlures de l'abbé Pierre.



Une très belle lecture !



Je connaissais, comme beaucoup, l'abbé Pierre au service des plus démunis, proche du peuple, passionné, courageux et fort.



J'ai découvert, grâce à ce témoignage unique et émouvant, un homme derrière la légende.



De sa profonde dépression au monastère lorsqu'il revêt l'habit de capucin à son refus de l'autorité religieuse, de sa santé fragile à la force de ses combats, de sa belle relation aux autres à l'humanité profonde et bouleversante qui habitait ce grand homme, cette lecture ne laisse pas indemne.

Je me suis questionnée et enrichie.

J'ai vraiment aimé ce cheminement que l'auteur nous invite à découvrir et à suivre de son écriture pleine de pudeur.



Je vous invite vivement à lire ce témoignage inédit que vous soyez croyant ou non, catholique ou d'une autre religion, il est question ici de mieux connaître une figure du XXe siecle.



Je remercie Pierre Lunel pour cet excellent moment de lecture.

Le 20 avril 1455, Alonso Borgia devient Calixte III. Tout juste coiffé de la tiare, il élève son neveu Rodrigue à la dignité de cardinal. A partir de là, plus rien ne va arrêter l'ascension de cette étrange famille d'origine espagnole qui se complait dans le luxe, le stupre et le sang. Innocent VIII poursuivra la lignée et ensuite Rodrigue, devenu Alexandre VI léguera à son fils César sa soif de domination. Machiavel s'inspirera de ce dernier pour écrire « Le Prince ». César Borgia est capable de tout et surtout du pire pour parvenir à ses fins. Quand les trahisons, les assassinats et les empoisonnements ne suffisent plus, il lui n'hésite pas à se servir de sa soeur Lucrèce, belle à damner un saint, et partie prenante de toutes les bacchanales et de toutes les compromissions.

Un vrai livre d'Histoire et pas un roman historique. Ici, inutile de romancer car la réalité dépasse largement la fiction. Ces papes licencieux, âpres au gain, toujours prêts à un coup tordu pour asseoir leur pouvoir, ce chef de guerre, ex-cardinal, à la fois formidable conquérant et trousseur de jupons hors pair, aucun romancier n'aurait pu les imaginer. D'où l'intérêt de ce livre qui lève le voile sur une période particulièrement troublée de l'Histoire de l'Italie (divisée en petites principautés et convoitée à la fois par la France et par l'Aragon) et de la papauté en fort piteux état à cette époque (luxure, corruption, etc...) « Une chronique au parfum grisant de scandale » qui se lit aussi facilement que le meilleur roman de cape et d'épée...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

L'histoird d'Emmaus et de son chef charismatique l'Abbe Pierre ne s'est pas faite sans heurts,loin de la et cet ouvrage nots donne la crue realite du quotidien des gestionnaires de l'association qui n'est pas de tout repos.Le combat quotidien pour trouver des fonds également est évoqué tout en respectant l'image du fondateur,icone nationale.

Il faut je pense être d’une certaine génération – la mienne ! – pour apprécier ce genre d’ouvrage qui propose un récit dans lequel les dialogues sont romancés.



Un livre en 4 partie donc 4 couples de légende :



Katharine Hepburn et Spencer Tracy.

Orson Welles et Rita Hayworth.

Lauren Bacall et Humphrey Bogart.

Richard Burton et Elizabeth Taylor.



Ici le Cinéma rencontre l’Histoire car en effet, lors des 3 premières histoires d’amour, l’intrigue se déroule pendant et après la (seconde) guerre mondiale.



Le couple qui m’a le plus touchée est sans nul doute Humphrey Bogart / Lauren Bacall. L’histoire d’amour la plus vraie et la plus émouvante selon moi mais aussi la plus triste. J’ai versé ma petite larme.



En revanche, j’ai trouvé le couple Burton / Taylor tellement pathétique que j’ai sauté quelques paragraphes pour abréger le ressenti de dégoût que leur histoire m’inspirait. Peut-être que ces 2 là étaient en effet incapables de vivre l’un sans l’autre tout comme de vivre l’un avec l’autre, mais leur comportement et leur grossièreté m’a laissé franchement dubitative à ce sujet (même si j’en connaissais déjà les grandes lignes).



Enfin, pour se pencher un peu sur le style du livre, et si de l’aveu de l’auteur lui-même, les dialogues sont sortis de son imagination, ce livre est bien écrit, agréable à lire et ravira les fans de l’âge d’or du cinéma !
Lien : https://maylitmelo.wordpress..