Citations de Pierre Souvestre (22)
Ah! malédiction!... Fantômas s'est échappé! Fantômas est libre ! Il a fait guillotiner un innocent à sa place! Fantômas! Je te dis que Fantômas est vivant! ....
Regarde ! disait Juve, voici les poutres de la machine, on prend soin de ne point les fausser ! La guillotine est un instrument de précision !
Jérôme, se retourne vers la fille de Fantômas, et lui dit à voix basse.
- vous pouvez être satisfaite, mademoiselle, votre père n, a pas été découvert. Le brigadier qui le prenait pour le père thorin, ne s, est pas douté de sa véritable identité, il est libre... libre encore une fois.
Ivan Ivanovitch commandant du skobeleff un cuisasier russe ancré ⚓ dans la baie de Monaco. Perd 800.000 mille francs de sa fortune personnelle plus 800.000 mille francs représentant la solde de l, équipage. Il va remettre une lettre au directeur du casino.Ou du moins a celui qu'il croit être le directeur.
Lui ensoignant l, ordre de le remboursé soit il fait bombardé le casino.des lors Ivan Ivanovitch va tombé dans les mains de Fantômas.contraint De lui obéir sous la craite de voir sa lettre remise au Tsar et d, être châtie pour son incompétence.
Mais que va faire Fantômas, vous le serez en lisant les aventures du génie du crime.bonne lecture.😎
Ce n’était pas Juve, le policier Juve qui venait d’apparaître à Fandor. C’était Fantômas, c’était le Roi du Crime, le Maître de l’Effroi, c’était l’Insaisissable, c’était le terrible Tortionnaire. Et Jérôme Fandor était seul avec lui, et Fantômas riait.
— Fantômas !
— Vous dites ?
— Je dis... Fantômas.
— Cela signifie quoi ?
— Rien... et tout !
— Pourtant, qu’est-ce que c’est ?
— Personne... mais cependant quelqu’un !
— Enfin, que fait-il ce quelqu’un ?
— Il fait peur !
Le bandit avec un art savant des gradations ,s'était deplus en plus rapproché de la jeune femme;il la prenait dans ses bras ,la serrait sur son cœur ,et ,lentement,avec une inconscience superbe,une audace insolente et magnifique ,Fantômas l'attirait dans la pièce voisine ,dans la chambre intime et coquette qui d'ordinaire abritait les amours bourgeoises de Barzum.
Et Sonia Damidoff ,incapable de résister ,se contentait de balbutier d'une voix mourante:
-Fantômas!Fantômas!
juve,vous faites toujours les mêmes erreurs,toujours, toujours les mêmes erreurs.
la lecture n est pas une occupation que nous encourageons chez les officiers de police nous essayons de limiter la paperasse au minimum
A cet instant, à moins de trois mètres de la barque où étaient les apaches, sur le fleuve noir, dans le brouillard noir, une autre embarcation apparaissait, semblant surgir là, du lit du fleuve, comme une apparition fantastique.
A bord de cette barque, il n'y avait qu'un homme, il se tenait debout, il était vêtu de noir et, les bras croisés, semblait fixer ceux qui s'approchaient.
D'abord, les apaches, glacés d'effroi, ne pouvaient apercevoir son visage.
- Bon Dieu ! jurait Beaumôme sourdement, ça y est ! on est pris... c'est le type !...
Et il ne venait même pas à l'idée d'Œil-de-Boeuf et de Bec-de-Gaz qu'une lutte était possible !
Puis, la barque avançait encore de quelques mètres, frôlait l'autre bateau... la silhouette noire se précisait, devenait plus distincte et les apaches alors apercevaient le visage, le visage de l'inconnu, qui était masqué d'une cagoule !...
D'une même voix, d'une voix qui tremblait encore de peur, et qui cependant avouait un immense espoir, tous alors crièrent un nom, le nom de leur ami, un nom tragique, un nom d'effroi, un nom de meurtre aussi !
- Fantomas !...
Leur mobilier se composait d'une simple malle et d'un cadavre
Fantômas arrêté ? On n'arrête pas Fantômas ! nul n'arrêtera jamais Fantômas ! ... Fantômas ne sera jamais aux mains de personne ! Fantômas ne sera jamais au pouvoir de Juve ! Fantômas est insaisissable ! au-dessus de toutes les attaques ! indifférent à toutes les menaces ! Fantômas est la Mort, la Mort éternelle, la Mort impitoyable, la Mort souveraine !
adieu ! ...
- Fantomas !
- Vous dites ?
- Je dis ... Fantômas.
- Cela signifie quoi ?
- Rien ... et tout !
- Pourtant, qu'est-ce que c'est ?
- Personne ... mais cependant quelqu'un !
- Enfin, que fait-il ce quelqu'un ?
- Il fait peur !!!
Un, deux, trois, quatre, cinq, six ... six cartes à la première pile ! ...
une à la seconde ! ... bien ! ... à la troisième je parie qu'il y en a quatorze et à la quatrième vingt ! ... oui, ma foi, il n'y a plus à se tromper ... ah ! ... bougre de bougre ! ... ah, nom de Dieu de nom de Dieu ! ...
"Fantômas !
- Vous dites ?
- Je dis... Fantômas.
- Cela signifie quoi ?
- Rien et tout !
- Pourtant, qu'est-ce que c'est ?
- Personne... mais cependant quelqu'un !
- Enfin, que fait-il ce quelqu'un ?
- Il fait peur !!! "
Certes, aucun nom n'avait été prononcé, et il n'apparaissait pas que la justice suivit une piste bien exacte, néanmoins, dans le quartier de la Chapelle et particulièrement dans l'îlot de la Goutte d'Or et de la rue de Chartres, on avait remarqué que l'absence des principaux membres de la bande des Chiffres coïncidait avec la date du drame.
Quelques jours plus tard, les deux auteurs se dirigent vers les bureaux de "Fayard", rue de Saint-Gothard, avec le plan détaillé de deux des trois volumes exigés d'avance par l'éditeur.
Le troisième volume est déjà écrit ; ce sera "l'empreinte", rebaptisé après quelques remaniements, "le mort qui tue".
Ils doivent également révéler à leur éditeur le nom du héros, mais ils n'ont trouvé qu'une appellation un peu vague : le fantôme.
Dans le métro, avant d'arriver à leur destination, Mouton-Duvernais, Marcel Allain est pris d'une inspiration.
"Si nous l'appelions : Fantômus", propose-t-il. Souvestre le note à tout hasard dans son carnet.
Le hasard complice les accompagnait.
Par quelques cahots habiles, il déforme l'écriture de Souvestre. Lorsque Fayard demandera : "Avez-vous trouvé un nom ?"
Souvestre lui tend sans rien dire son carnet pour ne pas influencer sa réaction. Et l'éditeur s'écrie : "Fantômas ! mais c'est excellent !"
Qui oserait le contredire ?.....
(extrait de la préface "Pierre Souvestre et Marcel Allain ou l'Enéide des temps modernes" signée Francis Lacassin et insérée en début du volume "Le Rour" paru dans la collection "10/18" en 1974)
Mme de Saint-Médoc donnait le signal de l'habituel couvre-feu, lorsque, soudain, rompant le silence et la paix qui environnaient le paisible château, on entendit un tapage effroyable suivi d'un cri déchirant...
Les habitants de Kercoat, encore réunis sur la terrasse, demeurèrent d'abord immobiles, paralysés par la surprise et la stupéfaction...puis, par une rapide association d'idées, il leur apparut avec certitude que ce bruit étrange et ce cri déchirant provenaient de l'intérieur du manoir, du premier étage.
Dans son instinct de mère, Mme de Saint-Edoc appela d'une voix vibrante :
- Elizabeth !
Rien ne répondit ....
(extrait de "Une étrange disparition", premier chapitre du volume paru dans la collection "10/18" en 1974)
Un mystère semblable est incompréhensible, inexplicable, impossible, sauf pour un seul homme ! Il n'y a au monde qu'un seul individu capable de faire qu'un mort soit vivant après sa mort !... et cet individu, c'est Fantômas.
Du féérique tremplin de ma férocité
Moi, Fantômas, je saute à mon septième étage
Pour montrer mon adresse
Ou montrer mon courage?
Pour mettre du lyrisme aux nouvelles diverses?
Non! Non! c'est pour montrer à ceux que j'intéresse
Qu'un homme chic a toujours sur lui des cartes d'adresse... Max Jacob