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Citations de Pierrette Lavallée (251)


Chapitre 1 :

Carolina

«… – J’ignore qui vous êtes, aussi, je vous prierai de bien vouloir sortir et…

La porte s’ouvrit et je vis le mec le plus… wouah, entrer dans ma chambre. Vêtu d’un bas de survêtement et d’un marcel, on pouvait dire qu’il savait mettre sa musculature en valeur. Ses cheveux étaient de plusieurs teintes, mais ce fut son regard intense qui se posa sur moi qui me fit frémir. OK, je devais être en plein rêve. Deux mecs super canon se trouvaient dans ma chambre d’hôpital…

– Carolina, tu es enfin réveillée ! s’exclama Apollon.

– Carolina ? grinçai-je. Il me semblait que je m’appelais Lynnie ? Et qui êtes-vous ? Que faites-vous dans mon rêve ?

– Bon sang, tu n’as pas pensé à appeler une infirmière ? rugit Apollon à celui qui se prénommait Trevor.

– Je tiens à te signaler qu’elle vient à peine d’ouvrir les yeux.

J’avais l’impression d’être dans un mauvais film et que si je ne prenais pas moi-même l’initiative d’appuyer sur le bouton d’appel, mes deux chiens de garde, qui qu’ils soient, finiraient par en venir aux mains. ...»
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Chapitre 3 :

Marina

«… Il me contempla à nouveau de son regard perçant, puis tourna les talons. J’admirai son dos large, ses cuisses moulées dans son jean, ses fesses.

— Magnifique, exhalai-je dans un souffle.

Je pris cependant vite conscience que je n’avais pas été très discrète. Il se figea et, lentement, pivota à demi pour jeter un coup d'œil par-dessus son épaule. À nouveau, je mordillai ma lèvre inférieure, un peu honteuse, d’autant plus que ses prunelles semblaient animées de flammes incandescentes. Il me détailla de la tête aux pieds, puis hocha la tête.

— C’est ce que je pense moi aussi, murmura-t-il d’une voix rauque.

Puis il disparut. ...»
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Chapitre 2 :

Brick

«… J’étais là, sur les fesses, entouré de dentelles, de soie. Des soutiens-gorge, des guêpières, des nuisettes... toutes ces choses affriolantes dont raffolaient les hommes et j’avoue que je n’étais pas en reste.

– Oh !

Je tournai la tête vers Marina dont les joues étaient écarlates. Je devais offrir une bien piètre image. Elle se précipita à genoux et tenta de rassembler le tout. Je me saisis d’une nuisette rouge vif, brodée de dentelle. Elle était courte, presque transparente.

– Elle est très belle, marmonnai-je en lui tendant le bout de tissu.

– Et encore, vous ne l’avez pas vue sur moi.

Elle prit conscience de ses paroles et porta ses mains à ses lèvres. Elle enfouit même son visage au creux de la nuisette.

– Oh mon Dieu, je suis confuse, gémit-elle. Qu’est-ce qui m’a pris de dire une chose pareille ?

– Je... je ne sais pas, bafouillai-je, mais sache que je le regrette.

Voyant qu’elle relevait la tête pour me lancer un regard interrogatif, je poursuis dans un soupir.

– Du fait que je n’aurais jamais l’occasion de te voir dans ce vêtement.

Je bondis sur mes pieds, avant de faire une connerie, comme la renverser sur ses sous-vêtements et l’embrasser à perdre haleine. ...»
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« Nous nous observions, nous nous réapprivoisions. Je n’osais pas esquisser le moindre geste. J’attendais un signe de sa part, un sourire, même des reproches, mais elle semblait figée. »
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Chapitre 2 :

Soan

« … Je me retiens pour ne pas éclater de rire devant son air catastrophé, mais je suis bien décidé à en profiter un peu.

– Alors, pour la fellation ? Avant ou après que j’ai récupéré ma carte d’identité que j’ai oubliée ? Brice, tu peux m’indiquer où se trouve cette réserve.

Même son meilleur ami semble privé de la parole pendant un court instant, mais bien vite, il s’esclaffe de bon cœur.

– Je crois que je n’ai jamais connu un moment aussi gênant, énonce-t-il. Et si nous effacions ces dernières cinq minutes ?

Laurina lui lance un tel regard reconnaissant que ça me donne envie de gerber.

– Oui ! s’exclame-t-elle.

– Non, refusé-je en même temps qu’elle.

Elle me fixe, abasourdie, tandis que son meilleur ami me dévisage sous le choc.

– Allez, mec ! insiste-t-il. C’est moi qui l’ai poussée à bout !

– Dommage, parce que l’image de cette jolie bouche autour de ma queue va me faire bander toute la journée.
Je me penche par-dessus le poste de travail de Brice, récupère mes papiers, puis, pris d’une pulsion subite, je glisse ma main derrière la nuque de Laurina et plaque mes lèvres sur les siennes. ...»
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Chapitre 1 :

Laurina

«… – Allez, parle-moi plutôt de ce mystérieux inconnu, me dit-il.

Je sais qu’il agit de la sorte dans le but de me changer les idées et je lui en suis reconnaissante.

– Un gars imbu de lui-même et totalement inintéressant.

– Heureux de connaître votre opinion à mon sujet, fait une voix grondeuse, ainsi, vous me trouvez… autoritaire ?

Je me raidis vivement contre Brice qui jette un bref coup d’œil par-dessus ma tête. Il laisse échapper un sifflement et me gratifie d’un « Ouah… canon ! » si peu discret que j’enfonce mon visage au creux de son épaule en gémissant de honte.

– Très mature de vous cacher contre votre petit ami, poursuit mon détracteur.

– Je ne suis pas son compagnon, objecte Brice en me repoussant sur le côté. Je suis Brice, le meilleur ami de Laurina.

– Laurina, grimace-t-il. Je suis Soan Lumbros.

– Que peut-on faire pour vous ? lui demande Brice avec tant d’obséquiosité qu’il me donne envie de gerber.

– Serait-il possible que… Laurina s’occupe de moi ? s’enquiert-il.

– Hors de question ! m’écrié-je. Je dois me charger du rangement.

Sur ces mots, je les abandonne tous les deux et file vers le chariot. Ce type m’horripile. Premièrement, il s’est montré imbuvable lorsque je l’ai bousculé, ensuite, il se pointe sur mon lieu de travail pour… pour quoi au juste ? ...»
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Elle est vêtue d’une mini-jupe, attirant l’attention sur ses jambes longues et musclées, et porte des baskets à la mode. Elle est légèrement maquillée, ses yeux sont cachés sous des lunettes de marque et ses cheveux sont remontés sur le haut de son crâne.
Elle est à mon goût et si je ne craignais pas que la mettre dans mon lit parvienne aux oreilles de Laurina, je me serais bien laissé tenter. Mais j’ai une promesse à tenir.
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Je m’oblige à respirer tranquillement pour ne pas qu’elle pense que ces années n’ont en rien apaisé ma soif de vengeance ni la rage que je ressens. Je me force à lui sourire et elle pousse un grondement de dépit.
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Tu piques une crise parce que j’embrasse une fille en boîte, mais de ton côté, tu refuses de rompre avec un mec avec qui tu sors uniquement car c’est… rassurant. Je me demande qui a le plus peur de l’engagement de nous deux, mais lorsque tu sauras ce que tu veux, reviens me voir, si je suis encore disponible et autant que tu le saches, je préfère les femmes aux gamines immatures.
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Ma langue jusqu’ici inactive se met à remuer à jouer avec la sienne. Jamais je n’ai été embrassée de la sorte, pas même par Romaric. Les paumes de Soan, jusqu’alors sagement posées au creux de mes reins, se déplacent. L’une se plaque sur mes fesses, les caresse avec sensualité, mais fermeté, l’autre remonte jusqu’à ma nuque, l’enserre dans un signe de domination manifeste.
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On doit bien mourir de quelque chose, alors que ce soit le tabac, l’alcool, la caféine ou même la baise, on ne peut pas se priver de tous les petits plaisirs que nous offre la vie.
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Cependant, il est hors de question que je me laisse déstabiliser par un gamin, si bien que je m’appuie contre un poteau, les bras croisés. Je sais que je donne une impression de nonchalance, mais à l’intérieur, j’ai le cœur qui bat la chamade, parce que j’ai conscience que c’est lui que je vais devoir convaincre.
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Mon corps semble aussi léger qu’une plume, même si mes seins sont lourds, que mes tétons se dressent contre mon soutien-gorge. Je suis excitée. Mon ventre palpite, mon vagin est trempé, je le sens et ça me rend légèrement honteuse.
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J’ai horreur de me montrer vulnérable et je doute que les filles fragiles soient le genre de Soan. À peine cette idée m’est venue à l’esprit que je la repousse fermement en me morigénant. Mais c’est quoi, mon problème ? Je ne dois pas oublier que j’ai déjà un petit ami qui, même s’il n’est pas parfait, est le mien depuis près d’un an.
Je me redresse, craignant une nouvelle nausée ou une douleur à la tête, mais rien. De toute évidence, la crise est passée. J’essaie de deviner quelle heure il peut être, mais la pièce est plongée dans l’obscurité, si bien que je n’en ai aucune idée. J’ignore même où se trouve mon sac avec mon portable. Il ne me reste plus qu’à sortir de cette chambre et partir à la recherche de Soan.
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Je ne veux pas ressentir d’empathie pour elle, je n’en ai pas le droit. Je m’efforce de rester impassible et parviens tant bien que mal à ouvrir la porte de mon logement. Sans un mot, après avoir refermé le battant, je la mène dans ma chambre et la dépose sur la couette.
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La seule différence entre l’appart de ma mère et le sien, c’est qu’ici au moins, il y a du bruit. Telle une idiote, je vais dans sa kitchenette, lui prépare une collation et la lui amène avec un cola et une boisson énergisante. Parti comme il est, il va en avoir pour toute la nuit. Je soupire, me penche vers lui pour l’embrasser avant de rentrer chez moi, mais il remue la tête de gauche à droite pour ne rien manquer de son jeu.
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Je me protège tellement pour ne pas souffrir que j’ai enveloppé mon cœur dans une gangue de béton et je ne laisse personne s’approcher de moi. Je crois aussi que c’est pour ça que ma relation avec Romaric me satisfait...
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Je ne peux m’empêcher de lorgner son décolleté qu’elle me présente comme sur un plateau. À première vue, elle doit bien porter du 100D et ses seins sont faux évidemment, pourtant le sillon qui sépare ses deux nichons me semble tout à fait accueillant et ma queue se dresse à cette idée.
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Cette fille m’intrigue bien malgré moi et je déteste ça ! Je sais que la bibliothèque ferme à douze heures trente et je veux savoir où ira Laurina, avec qui, ce qu’elle va manger… Il faut que d’ici quelques semaines, elle ne voit plus que moi, n’entende que moi, ne soit qu’à moi pour qu’ensuite vienne le moment pour moi de passer à la phase 2.
Je me dirige vers ma chambre, récupère mes Rayban que je pose sur le bout de mon nez, m’empare d’une veste et sors de ma demeure. Je prends une bouffée d’air frais et me rends au café situé face à la bibliothèque. Cette dernière est un immense bâtiment ancien entièrement rénové.
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C’est plus fort que moi. Lorsque je suis chez moi, je suis un peu maniaque. Après l’enfance que j’ai subie, vivre dans un endroit propre est ma priorité… même si ça commence à devenir une obsession.
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