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Critiques de Pirkko Saisio (7)
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Le plus petit dénominateur commun

Un récit qui partait sur de bonnes bases à savoir une autobiographie entrecroisée avec une description sociale de l'évolution de la Finlande.

Si l'on apprend des choses sur ce pays, j'ai été un peu déçu par le style assez pauvre (est-ce la traduction ?) et finalement peu emballé par l'enchaînement des divers événements de vie de la narratrice.

Cela n'en demeure pas moins un récit de qualité. Mais je ne suis pas sûr de lire les deux autres tomes de la trilogie. Un sentiment mitigé et je ne suis d'ailleurs pas certain de me rappeler de cet ouvrage dans quelques années.



Je pense qu'il y a un déséquilibre entre l'importance que l'autrice accorde à sa vie et l'importance donnée à l'évolution d'un pays qu'elle observe. C'est peut être cela qui m'a déçu.

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Le plus petit dénominateur commun

Pirkko Saisio est, semble-t-il, un nom important dans la production culturelle finlandaise contemporaine, notamment pour la scène théâtrale, dont j'ignorais jusqu'à l'existence, mais j'ai une excuse, c'est que jusqu'à présent, il n'existait aucune traduction en français de ses textes. C'est chose faite désormais avec le plus petit dénominateur commun, premier tome d'une trilogie autofictionnelle. Ce qui m'a happé, en premier, et qui pourtant semble en avoir gêné certains d'après leur critique, c'est son écriture. Le finnois, pour le peu que j'en connais, est une langue foncièrement différente du français, et il est difficile, j'imagine, de rendre le style d'un auteur dans ses conditions. Mais le texte français, puissant, poétique, envoutant parfois, doit bien être le reflet d'un style dans le texte original. Alors certes, on peut être troublé par ce récit qui, constamment, passe du "je" au "elle", parfois au sein d'une même phrase, mais ce jeu offre un recul, une distanciation propre à l'autofiction, et on a tôt fait de s'y habituer. J'ai été plus gêné peut-être par la profusion de personnages, tantes, cousins, pièces rapportées, ami.es, entre lesquels je me suis un peu perdu parfois. Sur le fond, le récit de cette gamine, qui très tôt sent qu'il y a en elle quelque chose de différent, m'a emballé. le regard qu'elle porte sur sa famille, sur ses parents notamment, est très touchant, mais sans être mièvre, honnête, et sans concession parfois. Dans ce premier tome se mettent en place les thèmes qui, j'imagine, seront repris et développés dans les suivants : sa volonté de se libérer de l'étiquette sociale de fille, avec ce qu'on en attend habituellement, son homosexualité, ses failles et son envie de création littéraire déjà sous-jacente. J'attends le deuxième tome.
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Trilogie de Helsinki – Tome 1 – Le plus pet..

Durant quatre jours, avant et après la mort de son père, une femme née dans les années 1950 se remémore des souvenirs d'enfance à Helsinki. Celle d'une fille unique dans une famille marquée par l'engagement communiste de son père, le commerce de sa mère et ses grands-parents.

Une fille qui rêve également de devenir un garçon.

Un très bon roman marqué par une écriture singulière aux phrases courtes qui donne envie de découvrir les deux autres romans de cette trilogie.
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Le plus petit dénominateur commun

J'ai eu du mal à me faire au style d'écriture de ce livre . Tantôt Pirkko Saisio parle d'elle à la première personne du singulier et le paragraphe suivant elle utilise la troisième personne (ainsi on passe d'un récit de sa vie passée, quand elle utilise le "JE" à une réflexion au moment où elle l'écrit, quand elle utilise le "ELLE"; ce qui je trouve rend la lecture un peu compliquée demandant au lecteur une certaine gymnastique de l'esprit. De plus, je trouve qu'il est parfois difficile de suivre son propos : son récit est fait de bribes de souvenirs, racontés pêle-pêle ; il n'y a pas vraiment de logique, chronologie dans la narration. Cela donne l'impression qu'il s'agit plus d'une réflexion personnelle, d'un récit qu'elle se fait à elle-même et non d'un narration faite pour un lecteur. Déçue de cet ouvrage gagné via une Masse Critique !
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Le plus petit dénominateur commun

Merci à la Masse Critique de Babelio et à Robert Laffont pour m'avoir permis de lire ce livre et de découvrir davantage la littérature finlandaise que je ne connais que trop peu.



Premier volet d'une trilogie dans laquelle elle se raconte, Pirkko nous fait ici deux récits. Son enfance jusqu'à ses dix-douze ans en tant qu'enfant unique dans une famille athée et politisée avec l'adhésion au Finlande-URSS, le contexte social et sociétal d'alors, les avancées technologiques, les étés passés chez Papi et Mamie et la perception qu'elle a d'eux et de leurs caractères comme de leur quotidien, la relation à sa mère, aimante, à son père, plus distante, puis son entrée à l'école, dans différentes écoles. Le tout avec ses observations à hauteur d'enfant et ses remarques d'une maturité toute candide et juvénile. Et la genèse de ce récit suite à la mort de son père dont on découvre les derniers jours. Les deux s'entremêlent sans que le passage de l'un à l'autre soit toujours marqué.



Pirrko dit "je" quand elle est dans l'action et "elle" quand est en réflexion. Il n'est d'ailleurs pas toujours aisé de toujours savoir à qui renvoie ce "elle" car il y a tant d'autres "elles" qui gravitent autour d'elle. Elle s'interroge sur l'identité, sur ce qui la forme, et sur le genre, répétant souvent qu'elle voudrait être un garçon, et tout en observant les hommes et les femmes et ce qui les distinguent ou non.



La forme qu'elle donne à son roman, à sa narration, est intéressante. Des sauts de ligne après le premier mot de la phrase font comme des respirations avant de clamer la phrase, l'idée, comme s'il fallait prendre ou avoir du courage.



Un premier volet qui sera suivi des deux autres (quand ils paraîtront) car la dénomination de "grande gueule de Helsinki" de la 4e de couverture qui décrit son autrice m'interroge beaucoup! et il me semble que la vie de Pirkko a dû être très haute en couleurs!
Lien : https://vivrelivre19.over-bl..
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Le plus petit dénominateur commun

En deuil de son père, une femme se remémore son enfance dans la Finlande des années 1950. Une plongée universelle et intime dans le souvenir.




Lien : https://www.la-croix.com/cul..
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Le plus petit dénominateur commun

L'écrivaine Pirkko Saisio, grand nom de la création finlandaise contemporaine, raconte dans ce premier tome de sa « Trilogie de Helsinki », son enfance dans les années 1950. Un récit baigné d'une lumière douce et vivifiante, une lumière de soleil froid.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
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