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Critiques de R. A. Salvatore (402)
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Demon Wars, tome 1 : L'Éveil du démon

C'était vraiment un pur plaisir de lire ce livre! Si vous êtes fan d'heroic fantasy, n’attendez plus, lisez ce livre!
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Demon Wars, tome 1 : L'Éveil du démon

Vous voulez des elfes, des démons, des géants, des gobelins? Un héro et une Héroïne? R.A Salvatore est maintenant pour moi incontournable en matière de Fantasy. Extrèmement bien écrit, extrèmement bien détaillé (surtout les combats), ce livre vous emmènera dans les contrées les plus dangereuses et les plus difficile d'accès des terres de Corona. Une histoire pour chaque personnage important, impossible donc de s'arrêter à la fin d'un chapitre. Ici, le jeune Elbryan va devoir s'entrainer toute sa jeunesse, pour avoir l'espoir de retrouver son amie de toujours, Pony. De l'autre côté du continent, la Magie opère.
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Demon Wars, tome 1 : L'Éveil du démon

L’art de poser un univers (ou pas?)



Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un R.A. Salvatore. C’est bien vrai. Qui plus est, toutes mes lectures avaient eu un lien adans les Royaumes Oubliés alors pourquoi se priver d’une découverte avec la saga Demons War qui ne parle ni d’elfe noir, ni de Drizzt et des joyeux compagnons? Je vous avoue que sur le coup, cela me paraissait être une super idée. Et apparemment, l’auteur aussi puisqu’il s »‘est dit que j’allais beaucoup aimer son monde donc qu’il fallait me le décrire. Genre longtemps. Sauf qu’un monde qui fait 5 tomes et un monde qui fait 30 tomes, ça ne se décrit pas pareil : on est d’accord.



Bref, entre la genèse des personnages, leurs rencontres, apprendre à la connaître et voir leur parcours initiatique, on a bouclé les trois quarts du roman. Quand on sait que j’adore les aventures de cet auteur pour ses scènes d’action et ses punchlines, je vous laisse imaginer ma tête avant le quart final. Et qui plus est, cela fait aussi quelques tomes un peu moyen que je me lis depuis quelques temps. Cela dit, je vous rassure de suite, quand l’auteur est lancé, on ne le tient plus : il se lâche dans les combats finaux, dans les associations force/magie et c’est là qu’on voit que c’est un bon éditeur d’histoires de jeux vidéos.



Des personnages qui vont former un groupe de combattants



Je n’ai jamais dit que ce roman allait vous apporter des suprises, on surfe en pleine zone de confort. Ne pensez même pas que la composition d’un groupe de combattants va différers de nos jeux préférés. On a le rodeur qui sait se battre discrètement : Elbryan, le beau gosse qui est orphelin et dont tous les membres de la famille ont l’habitude de se faire élever par des elfes. C’est un peu notre Drizzt couplé à Cattie Brie. Il combat pour la veuve et l’orphelin mais à tendance à pas se sentir chez lui nulle part. En face et en couple parce qu’ils s’aiment depuis toujours, notre paladine (comprenez la bourrine en armure qui soigne) : Pony qui a subi des trucs pas cool mais qui l’ont rendu très forte.



Pony a rencontré le magicien du groupe qui est un peu notre Regis : Avelyn. Un ancien moine qui a trouvé des pierres magiques et qui a été trahi par son ordre. Notre triova se faire des amis et tous ils vont combattre le démon du tome qui veut, tenez vous bien : anéantir le monde. (et oui encore un) et qui n’a pas encore compris qu’il ne peut rien contre la force de l’amitié (même quand ce n’est pas les sœurs sorcières, attention je m’égare).



Vous l’aurez compris,un début de trilogie classique



Tellement que j’aurai reconnu l’auteur rien qu’en lisant le descriptif des personnages. Nous sommes ici à la limite de la parodie de saga. On sent bien que R.A. Salvatore essaie de faire plus violent et plus … plus…. (je ne sais pas en fait mais il essaie) Alors oui, arrivé au trois quarts de ma lecture, j’ai levé le nez en disant : Tiens ! j’aime bien. Mais c’est parce que j’aime Drizzt que j’aime cette saga. Ne vous aventurez pas ici si vous voulez être surpris. Lisez là si vous êtes fans et encore, vous ne trouverez pas ce tome parfait.



En bref : J’ai le tome 2. Donc oui je vais en profiter pour le lire afin de voir si cela démarre plus vite et surtout si la saga a une identité propre. Il est fort possible que ce soit aussi dans un soucis de classification. Clairement, ce tome ce suffit à lui même donc ne vous infligez pas cette lecture si vous voulez un truc de folie. C’est une lecture de vacances bien bateau et même, j’en ai de plus actuelles à vous proposer si vous voulez un roman de fantasy à lire à la plage sans se prendre la tête.
Lien : https://labibliodekoko.com/2..
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Demon Wars, tome 1 : L'Éveil du démon

Un démon s'éveille, un village est ravagé par des gobelins et des géants, deux enfants échappent au carnage, un jeune moine est initié à un savoir secret, un démon s'éveille d'un repos séculaire …





La couverture et le titre "Demon Wars" n'incitent pas forcément à l'achat, cependant nous avons ici de la Fantasy de qualité.

Nous découvrons les trois personnages initiaux par des narrations alternées, chacun suivant une évolution en fonction du milieu où il vit et se dépassant en voyant plus loin que la surface.

Un croyant dont les yeux se décillent par la force des choses alors qu'il maîtrise de manière exceptionnelle la magie des pierres sacrées, une jeune fille qui a perdu la mémoire qui pourtant influe sur sa vie et se retrouve soldat, un garçon qui en vivant avec les elfes acquière une autre manière d'envisager le monde. Finalement les trois sont réunis, et en compagnie d'alliés vont lutter contre l'invasion des monstres et s'attaquer au démon qui les dirige.





Un premier tome de plus de 800 pages qui démarre une trilogie. L'écriture est fluide, la lecture agréable, le scénario est touffu avec des personnages bien développés, un ouvrage de qualité.





PS : Ce livre reste disponible en Promo chez Bragelonne Poche au prix de 3,99 €uros, une bonne occasion de découvrir des auteurs à bon compte.
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Demon Wars, tome 1 : L'Éveil du démon

Tremblez pauvres humains du monde de Corona ! Les forces du mal se réveillent ! Menées par un démon très ancien qui vient de se réveiller, elles sont prêtes à semer discorde, malheur et mort sur leur passage.

Et tandis que des orphelins des massacres perpétrés par ces forces tentent de survivre, et même d'apprendre à combattre pour pouvoir prendre leur vengeance et protéger ceux qui leur sont chers, qu'ils soient humains ou non, un autre mystère se prépare à frapper à l'autre bout du monde.

Une pluie de pierres magiques, événement exceptionnel, devrait bientôt s'abattre sur l'île de Pimaninicuit, île dont la localisation est jalousement gardée par les Frères du monastère de Sainte-Mère-Abelle qui pensent qu'il s'agit d'offrandes qui leur sont réservées...



On ne présente plus Robert Anthony Salvatore aux amateurs de fantasy. En effet, il est très connu pour l'ensemble des romans qu'il a écrit dans l'univers des Royaumes Oubliés dont ceux ayant pour héros l'elfe noir Drizzt Do'Urden.



Mais nous quittons justement « ici » cet univers pour pénétrer dans celui des guerres humains/démons... car L'éveil du démon marque le début d'une nouvelle série pour l'auteur, avec des thématiques et créatures différentes du moins pour partie de ses autres romans (je ne compte pas ses romans dans l'univers de Star Wars). Le lecteur découvre ainsi les powries, ces sinistres créatures qui baignent leur bonnet dans le sang de leurs victimes ; les géants fomorians... mais surtout Bestesbulzibar, le démon dactyl qui vient de se réveiller et va prendre la tête des forces maléfiques !



À ces sinistres forces s'opposent des personnages d'horizons éclectiques : Elbryan Wyndon et Jilseponie « Pony » Ursal, les deux seuls survivants du massacre du village de Dundalis. Le premier sera élevé et entraîné par les Touel'alfar, des petits elfes ailés, et deviendra connu en tant que Ranger sous le nom d'Oiseau de nuit (son arc, cadeau des elfes, portant le nom d'Aile de faucon), tandis que la seconde perdra la mémoire et sera recueillie par les Chilichunk, un couple propriétaire de l'auberge du « Chemin du retour ». À ces deux amis qui étaient destinés à devenir plus que ça, s'ajoutent : Frère Avelyn Desbris, un moine de Sainte-Mère-Abelle, l'un des plus puissants monastères qui existent, mais qui s'avérera complètement corrompu, poussant Avelyn à se retourner contre ses anciens frères ; ou encore le centaure Bradwarden, la Touel'alfar Tuntun et l'étalon Symphonie... pour ne citer qu'eux. Car la galerie des personnages est particulièrement étoffée tout au long des 830 pages du roman (même si ceux cités sont parmi les plus importants)



Mais il va s'avérer que les forces maléfiques ne sont pas les seules à lutter contre nos « héros ». Et il y Ainsi Frère Justice (son « éducation » vous fera probablement froid dans le dos), l'envoyé du Monastère Sainte-Mère-Abelle, a été chargé de réduire au silence définitivement Frère Avelyn qui s'est enfui du monastère avec un véritable trésor ! Des pierres sacrées sources d'incommensurables pouvoirs pour qui sait les manier.



Ainsi les méchants sont réellement méchants, mais ceux qui auraient dû lutter pour le bien des peuples ne le font pas forcément... Mais je ne vous en dirai pas plus, car cela serait révéler une partie de l'intrigue. Cependant, je vous dirai ceci : le lecteur se rend très rapidement compte de qui est de quel côté. Il n'y a pas vraiment de personnages ambigus au cours du roman. La frontière entre bien et mal est assez nettement marquée (contrairement à d'autres romans de fantasy).



De même, le découpage narratif n'a rien de bien nouveau : alternance de points de vue et découpage en parties (au nombre de cinq), chacune marquant un point capital dans le déroulé de l'histoire. Cependant, l'ensemble bénéficie d'une écriture assez fluide et efficace (le lecteur, même sans connaître l'auteur, se rend très vite compte que c'est un habitué des romans de fantasy) et d'une densité au niveau de son contenu qui ne laisse pas de place à l'ennui, quand bien même l'histoire reste « classique ».



Un bon moment de lecture donc qui m'a donné envie de relire la série d'origine sur Drizzt (j'avoue, j'ai un faible pour ce personnage ;))
Lien : http://www.auboudoirecarlate..
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Demon Wars, tome 1 : L'Éveil du démon

J'ai decouvert Salvatore avec la série Demon Wars. J'aime beaucoup le style et le propos de l'auteur. Un vrai plaisir à lire et à relire.
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Demon Wars, Tome 2 : L'esprit du démon

Les armées du démon sont toujours en place dans le monde de Corona, mais éparpillées et sans aucune coordination. Elbryan et Pony ne font plus qu'un désormais. Elbryan va guider son petit groupe à travers les contrées et défaire avec intelligence et stratégie chacunes des troupes du démon. Mais un autre démon à pris la place et il est extrèmement puissant. Comment va-t-il s'en sortir face à la prétendu foi?
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L'éclat de cristal

4eme volet de la série et on peux dire que le peu de moment sans action de cet opus reste vraiment épic



Ce tome présente les origines de Wulfgar un jeune barbare pris sous l'ail de Bruenor qui après une grosse bataille prendra pitié de son adversaire pour lui inculquer des nouvelles valeurs.



Drizzt est un peu en retrait dans cette histoire, mais les autres personnages son tellement intéressant que cela ne m'en a nullement gênée.



Je continue de penser que cette série mérite vraiment une plus grande renommée dans le domaine de la fantasy, car elle à tout ce qu'on demande d'épic de l'émotion et de l'émerveillement

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L'éclat de cristal

J'ai découvert l'univers de Donjons et Dragons il y a peu, univers qui m'a tout de suite plu. Voulant approfondir mes connaissances sur les Royaumes Oubliés, je me suis lancé dans l'écoute de "L'Éclat de cristal" (au format audio donc).



L'histoire prend place à l'extrême-nord de ce monde, dans la région du Val Bise. On y retrouve des peuples et des créatures propres à l'univers fantasy de DnD : humains, elfes, nains et halfelins mais aussi gobelins, orcs, géants ou trolls (et bien d'autres encore). Ces derniers vont, bien entendu, être amenés à s'affronter : les uns pour sauver leur région, les autres pour la dominer pour le compte d'un sombre sorcier en possession d'un terrible pouvoir.



Les combats épiques, la puissante magie mais aussi l'esprit de sacrifice et de camaraderie font du récit une histoire grandiose et riche en émotion. On prend, de plus, un réel plaisir à suivre l'évolution psychologique des protagonistes au cours de l'intrigue. Nul doute que je compléterai la trilogie du Val Bise en lisant (ou écoutant) les deux autres livres qui font suite.
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L'éclat de cristal

Un bon livre de Salvatore, où l'on découvre un artefact puissant, très puissant, ainsi qu'un démon sorti des plans de l'enfer… un petit reproche tout de même, le livre est prenant, certes, mais une fin trop prévisible je trouve. Dommage, même s'il reste bon.


Lien : http://glowmoonlight.unblog...
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L'éclat de cristal

Pas de la grande littérature ni même de la grande Fantasy, mais de l'agréable novélisation : les aventures de Drizzt Do'Urden et ses compagnons, c'est des parties de jeux de rôles mises par écrit. Malgré une fanbase assez importante R.A. Salvatore jouit d'une réputation de tâcheron. Ayant par le passé hurler avec les loups, je fais mon mea culpa. D'un autre côté je n'avais en tête que la très mauvaise adaptation de Fleuve noir que je n'ose qualifier de traduction… C'est donc tout naturellement que je remercie Milady et Fanélie Cointot pour cette plaisante nouvelle traduction !



Nous suivons dans cet "Éclat de cristal" la formation d'une compagnie de héros pour ne pas dire d'une communauté :

- Régis (non ce n'est pas une blague) le roublard de petite taille, c'est un clone du Bilbo de Tolkien

- Bruenor le nain bourru mais au grand coeur, c'est un héritier du Thorin Écu-de-Chêne de Tolkien

- Wulfgar le barbare qui hait la magie, c'est une version édulcorée de ce bon vieux Conan d'Howard

- Drizzt, l'elfe noir humaniste c'est une version édulcorée de ce bon vieux Elric de Moorcock

Au sein de cette dream team fantasy Catti-Brie reste en retrait car comme tous les personnages féminins du cycle elle ne dégage pas grand-chose (son parler argotique m'ayant horripilé plus qu'autre chose, pire les romances nouées autour d'elle étant assez mal fagotées…).

C'est parfois bon enfant et on retrouve les belles sensations du shonen classique avec les tirades sur l'espoir et l'amitié, la foi dans le triomphe de l'amour et de la justice. C'est une Fantasy traditionnelle certes, mais c'est plaisant de retrouver cela dans une époque grimm & gritty post GRR Martin.



Partie 1 : Dix-Cités

On nous présente l'univers septentrional de Valbise qui rapidement doit faire à l'invasion du seigneur de la guerre barbare Haalfdane. Entre petits zooms humanistes et grands préparatifs de guerre, le siège de Bryn Shander fait Gemmell like mais aussi Gemmell light. Peu importe tout cela est sympathique.

Partie 2 : Wulfgar

Nous poursuivons avec le destin du jeune barbare Wulfgar qui fait l'apprentissage de la vie entre leçons de forge avec Bruenor et leçons d'escrime avec Drizzt. Entre petites leçons de morale et grandes amitiés naissantes, tout cela fait Gemmell like mais aussi Gemmell light. C'est rafraîchissant ou gnangan selon les goûts de chacun

Partie 3 : Cryshal-Tirith

Face au tyran autoproclamé de Valbise Akar Kessell nos amis suivent chacun leur voie pour lutter contre le Mal : escarmouches, batailles terrestres et navales, combats de siège, infiltration et exfiltration… le message de tout cela étant que chacun peut apporter sa pierre à l'édifice de défense de la liberté et qu'avec un peu de respect et de tolérances les ennemis d'hier peuvent être les alliés d'aujourd'hui et de demain. Entre combat contre un dragon et un duel à mort entre 2 armoires à glace, Wulfgar se fait la part belle mais ses compagnons ne sont pas en reste y compris Ventre-à-pattes le trouillard ! Tout cela fait Gemmell like mais aussi Gemmell light. Peu importe tout cela est sympathique.





Néophytes, easy readers, nostalgiques et rôlistes peuvent aimer cette aventure, mais tout cela ne marche qu'à moitié :

- inévitablement surviennent les moments où on entend rouler des dés...

- le prologue était nullissime de poncifs du genre, et ceux-ci reviennent de temps à autre tirer l'ensemble vers le bas

- les scènes d'actions sont très nombreuses, trop nombreuses sans doute donc on tombe dans la répétitivité tant on privilégie la quantité sur la qualité. J'apprécie les récits SFFF qui font la part belle à l'action, mais il faut que celle-ci soit bien amenée et bien mise en valeur sinon l'absence de tension et de suspens fait que cela trop souvent à plat, et ici le fait qu'à chaque fois que les choses tournent mal on fait appel au rubis hypnotique ou à la panthère magique n'arrange rien.

Les deus ex machina c'est parfois top grave cool, mais à force de tirer sur la corde cela devient ennuyant au possible.

- on sent quand même des inspirations faciles pas toujours bien digérées :

Du Tolkien et du Howard donc, mais aussi du Leiber, du Vance et du Moorcock quand on cherche bien… Ce joli mélange est à l'origine des univers Donjons & Dragons, d'ailleurs je vois renvoi au bon article du Boston Globe

http://www.bostonglobe.com/ideas/2013/12/22/sorry-tolkien-not-father-fantasy/pljM6¤££¤72JmFaqY54¤££¤8bzNSI/story.html

Mais c'est parfois un peu gros, voire goulbigoulbesque ! Ainsi on sent aussi avec Cryshal-Tirith (OMG le nom déjà) et ses miroirs magiques un recyclage de "Conan le Destructeur" : il y a quand même un peu mieux comme inspiration...

- le Tyran de Valbise, aka le boss de fin, est un supervilain de pacotille, un mago psycho cabotineur qui présente toutes les caractéristiques du pervers narcissique : difficile de trembler ne serait-ce qu'une seconde tant celui-ci est caricatural, un ersatz complètement raté de Saroumane qui lui-même se contentait d'être un sous Sauron…





Les intéressants monologues de Drizzt en début de parties tranchent avec le reste. On sent que l'auteur met beaucoup de lui-même dans son personnage fétiche. Dès lors on peut réinterpréter la saga : Menzoberranzan et ses traditions de compétitivité mortifère, c'est une certaine société américaine à qui l'auteur à décidé de tourner le dos, comme son héros, préférant essayer de rendre meilleurs les Royaumes Oubliés, comme son héros. Un monde parfois violent, raciste et fanatique dans son communautarisme certes, mais avec de l'amitié, de la solidarité, et la possibilité de s'intégrer dans un multiculturalisme progressiste. Si on ajoute que le héros est rejeté principalement à cause de la couleur de sa peau et des préjugés qui y sont affiliés, il n'y a qu'un pas pour y voir une critique en bonnes et dues formes de certaines mentalités.

Des héros porteurs de valeurs qui ont envie de rendre le monde meilleur, cela fait du bien : Justice Forever !
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L'éclat de cristal

J'ai été très déçue de ce tome, dans lequel je n'ai pas retrouvé ce que j'avais aimé dans la première trilogie : les scènes de combats sont répétitives et longuettes, l'intrigue sans intérêt, le personnage du méchant est bâclé et manque de caractère. Drizzt m'a paru également trop sûr de lui et bien trop enclin à utiliser Guenhwyvar pour se sortir du pétrin. L'aspect philosophique de la saga, dans laquelle on retrouve habituellement les réflexions de Drizzt sur des sujets comme le racisme ou la religion, est absent de ce tome. Néanmoins, j'ai bien aimé les nouveaux personnages qui apparaissent et j'espère que la suite saura rattraper le coup !
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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L'éclat de cristal

Dans ce tome on retrouve agréablement la plume de R.A Salvatore, mais il est vrai que ce tome est moins profond que la précédente trilogie.



Les inspirations "Tolkienniennes" ne sont pas très bien cachées ;), et je suis d'accord pour appuyer le manque cruel de profondeur du "méchant" qui selon moi aurait pu être beaucoup mieux décrit et lui donner une véritable personnalité.



Les relations que Drizzt a tissées manque aussi beaucoup d'approfondissement ....



Cela reste néanmoins une lecture très agréable en tant que rôliste et sans vraiment de longueurs, le récit est palpitant et nous tient quand même en haleine.

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L'éclat de cristal

Après avoir relu en diagonale les trois premiers tomes de cette série, je me suis attelée à la lecture de celui-ci avec joie. En effet il me tardait de découvrir la suite des aventures de Drizzt et de sa fidèle Guenhwyvar que j’avais abandonnés pendant quelque temps.

On retrouve ces deux amis installés aux confins des Royaumes Oubliés où leur présence n’est que tolérée par les hommes des Dix-Cités. Heureusement, Drizzt a su se faire des amis fidèles comme le nain Bruenor.

Ce tome commence sur les chapeaux de roues avec l’attaque des barbares vite stoppée par l’ingéniosité de Drizzt qui ne reçoit comme toujours aucun remerciement de la part des hommes. Mais l’elfe noir est devenu habitué à ce comportement et ne semble plus rien attendre d’eux, même s’il ne peut s’empêcher de les aider au péril de sa vie contre les armées du magicien Kessell.

Des nains, des hommes, un elfe et un halfelin contre des ogres des orques, des géants, un magicien, un dragon et un démon… c’est sûr que l’on pourrait se croire dans une nouvelle aventure en Terre du Mileu. Ce tome se rapproche en effet beaucoup plus des topos habituels de la fantasy, que les trois premiers tomes. Mais Drizzt reste bien, selon moi, un personnage à part qui sort des carcans manichéens et du héros surpuissant que l’on retrouve trop souvent dans l’univers de la fantasy, après je ne suis pas non plus une spécialiste de ce genre. Drizzt reste ancré à ses principes, mais rien ne l’empêche de devenir une véritable machine de guerre que le sang ne dégoutte pas bien au contraire.

Après je suis quand même déçue par certains personnages, comme Wulfgar qui me semble bien fade comparé à Bruenor ou Drizzt, j’espère qu’il prendra plus de consistances dans le tome suivant. Ensuite l’absence de Catti-Brie ici me chagrine, elle n’apparaît en effet qu’à certains moments du récit de manière pertinente, mais bien fugace. J’avais cru au vu de l’épilogue, que nous verrions son personnage grandir ou du moins sa relation avec Drizzt se renforcer. Son personnage n’est ici que peu utilisé dans le récit et il semble que nous ne la verrons pas beaucoup non plus dans le prochain tome…dommage.

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L'éclat de cristal

R.A. Salvatore dans cette nouvelle trilogie agrandi le cercle d’ami de notre héro Drizzt l’elfe noire. Dans ce premier tome la contré du nord ce voit menacé par les tribus de barbare nomade, attiré par les richesses des dix cités. Avec les informations de Drizzt Val bise se voit sauve. Cette bataille permettra à un jeune barbare du nom de Wulfgar de joindre les rangs du groupe de Drizzt. Le but ultime de cette trilogie est la récupération de Mithril Hall royaume des nains par son roi exilé Bruenor. La quête se voit parsemé d’embuche, de créature et de bataille.

La force de R.A. Salvatore est dans ça capacité à rendre s’est personnage crédible et attachant dans cet univers pourtant si peu réelle. La trilogie s’enrichit beaucoup du au fait que Drizzt doit maintenant interagir beaucoup plus avec d’autre personnage civilisé, est-ce que ça conception du bien, l’amitié et du sacrifice est la même que pour les autres ? Il apprendra également à dealer avec son apparence et ça race qui est exclus, même dans les civilisations les plus indulgentes.

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L'éclat de cristal

Là où j'avais vraiment aimé les 3 premiers tomes, j'ai eu plus de mal avec celui-ci. Je lui ai trouvé des longueurs et j'ai eu du mal à accrocher avec l'intrigue principale.



Par contre, j'ai beaucoup aimé retrouver Drizzt et sa panthère, ainsi que découvrir plus en avant les autres personnages, qui vont être récurrents par la suite j'imagine. Ils sont tous très bien travaillés et j'ai vraiment pris plaisir à suivre leurs aventures et leur évolution dans ce tome.



La deuxième moitié du livre est plus rythmée que le début, ce qui fait que j'ai plus accroché sur la fin. Globalement, j'ai passé un moment sympa, malgré quelques longueurs au début.



Je lirai la suite avec plaisir, d'autant plus que je les ai quasiment déjà tous dans ma PAL !

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L'éclat de cristal

Quatrième tome de la saga des “Royaumes oubliés”, ce livre est en quelque sorte en rupture de ton avec la trilogie qui le précède. La prise de conscience de Drizzt, ses errances et sa quête d'un “foyer” constituaient la trame principale jusqu'ici. Avec “L'éclat de cristal” on assiste plutôt à des batailles à grands déploiements entre races et à l'utilisation plus importante de magie et d’artefacts, choses auxquelles de multiples autres sagas de fantasy nous ont habitué. Le personnage central continue de briller et de prendre sa place parmi les êtres de la surface tout en étant toujours en butte à un ostracisme certain, mais cette dimension est partiellement occultée par des guerres d'envergure. Pas que ce soit mauvais pour autant, juste moins original. Par contre cela permet l'éclosion d'un quatuor qui nous aspire vers la suite tel un aimant incontournable.
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L'éclat de cristal

Salut les Babelionautes

N'ayant jamais jouer a aucun jeu de rôles je ne peux pas contredire Alfaric sur l'impression que lui donne les Aventures de Drizzt et qui entend rouler des dés pendant sa lecture.

Moi ce que j'en retiens c'est une Héroic fantasy comme je les aime, bien sur il n'y a pas de messages cachés derrière la prose de R. A. Salvatore, c'est binaire, sans prise de tète.

D'un côtés les bons de l'autre les méchants, avec une présence féminine qui détonne au milieu de toute cette testostérone.

Je suis un bisounours et je ne peux qu'apprécier les valeurs que recherche notre Héros, l’amitié, l'entraide, l'implication envers les autres quels que soient leur provenance.

Il me tarde de me plonger dans la suite, même si il m'a fallut mettre en pause plusieurs lectures programmées.

Je remercie encore une fois Milady pour les avoirs réédités et Fanélie Cointot pour sa traduction.
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L'éclat de cristal

Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10

Développement des personnages : 10/10

Style de l'écriture : 10/10

Rendu de l'histoire : 10/10

Total 39/40 Babelio 5/5



Je dirais une sorte de retour aux sources avec ce livre de 1995 puisque c'est vraiment le premier roman fantastique qui m'a donné envie de lire (vraiment) par pure plaisir.



La version de fleuve noir n'a pas pris une ride, car comme certains le savent je préfère nettement la version d'origine plutôt que la version (mal) trafiquer de Bragelonne/Milady.



Cette trilogie du Val Bise est très bien rythmés, on retrouve donc Drizzt là (ou presque) où on l'avait laissé dans Terre promise (tome 6 des royaumes oubliés). Ce quinzième tome des royaumes oubliés met tout en avant pour captiver le lecteur.



Pour moi le moment le plus mémorable de ce roman c'est quand Drizzt et son élève Wuflgar décide d'aller casser du géants des glaces. Un passage héroïques comme on les aime où on découvre un Drizzt en quête de sensation forte. Il est agréable de retrouver l'elfe noir dans le rôle du maître et plus de l'élève. En quelque sorte il reprend le flambeau laissé par son propre père.



Une fois de plus l'auteur nous montre les imperfections de notre société, au travers de ses personnages haut en couleur. Je pense aussi que les écrivains auront beau essayé d'ouvrir les yeux au monde, rien ne changera car il y auras toujours des gens obtus.



Le fin de ce premier tome de cette nouvelle trilogie (qui ne fait en rien partie d'un cycle continu prôné par Milady et son ignorance véritable) se fini sur une grande bataille épique face à une horde de monstres.



Cette fin de livre montre l'importance de Drizzt, car au final c'est lui le vrai libérateur de ce monde. Mais tôt ou tard son passé finira par le rattraper.
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L'éclat de cristal

Dans ce nouveau tome dédié aux aventures de Drizzt, on retrouve notre héros installé aux abords des Dix-Cités, dans un climat pour le moins glacial. Ce qui, en soi, colle parfaitement à l'attitude de la plupart des gens envers lui, en raison de ses origines drow. Heureusement, il a quelques amis sincères, notamment le nain Bruenor que l'on a rencontré dans le tome précédent, ainsi que sa fille Catti-Brie, mais également de nouveaux venus dans ce tome, le halfelin Régis et le barbare Wulfgar.



Le roman se découpe en deux parties. La première, plus longue et laborieuse, laisse notre drow pratiquement aux abonnés absents. D'ailleurs, c'est sans doute le tome où il est le moins présent, car on s'intéresse fréquemment aux différents compagnons. Cette première partie va surtout servir de préparatifs à la guerre qui se déroulera dans la seconde, face à un magicien avide de pouvoir et son armée.

J'ai préféré cette seconde partie plus épique, qui fait la part belle aux morceaux de bravoure de nos différents protagonistes.



La lecture reste facile et abordable, et reste très ancrée dans l'univers du jeu de rôle dont le roman est issu. Pour ceux qui apprécient cet univers, c'est une lecture à recommander !
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