Citations de R. J. Palacio (241)
Ne jugez pas un garçon sur son apparence.
Ses yeux sont environ trois centimètres en dessous de leur place, presque au milieu de ses joues. Ils s’ouvrent en diagonale à un angle très aigu, comme si quelqu’un avait pratiqué deux incisions dans son visage. L’œil gauche est visiblement plus bas que le droit. Ils ressortent un peu parce que leurs orbites sont trop étroites pour les contenir. Les paupières supérieures pendent comme si de petites ficelles invisibles les tiraient vers le bas : on aperçoit la partie rouge à l’intérieur. Il n’a ni sourcils ni cils. Son nez, charnu et flasque, est disproportionné par rapport à son visage. Vu les trous dans sa tête à l’endroit où devraient se trouver ses oreilles, on pourrait penser que quelqu’un a pris de grosses pinces et lui a écrasé le milieu de la tête. Ses pommettes sont inexistantes. Il a deux plis de chaque côté de son nez et de sa bouche qui le font ressembler à un masque de cire. Parfois, les gens sont convaincus qu’il a été victime d’un incendie parce qu’on dirait que ses traits ont fondu, à la manière de la cire coulant le long d’une bougie. Les nombreuses opérations pour fixer son palais lui ont laissé des cicatrices autour de la bouche. La plus visible est en dents de scie et remonte de sa lèvre supérieure à son nez. Ses dents du haut sont petites et très écartées et, à cause d’une mâchoire inférieure de taille insuffisante, elles pointent en avant. Il a un menton minuscule. En fait, avant qu’on lui greffe un morceau de hanche dans la mâchoire, il n’en avait pas du tout et sa langue pendait au-dehors sans rien en dessous pour la retenir.
Le plus grand est celui dont la force soutient le plus d'âmes en les attirant auprès de la sienne.
J'aimerai bien que ce soit tous les jours Halloween. On porterait tous des masques. Comme ça, on pourrait prendre le temps d'apprendre à se connaître avant de dévoiler nos visages.
Ne jugez pas un livre sur sa couverture
Ne jugez pas un garçon sur son apparence
La fatalité sourit et le destin rit en s'approchant de mon berceau ...
La grandeur d'esprit ne repose pas sur la force, mais sur l'usage que l'on en fait... Le plus grand est celui dont la force soutient le plus d'âmes en les attirant auprès de la sienne.
J'aimerais bien que ce soit tous les jours Halloween. On porterait tous des masques. Comme ça, on pourrait prendre le temps d'apprendre à se connaître avant de dévoiler nos visages.
Quand vous avez le choix entre être bon et être juste, choisissez la bonté.
"Tout le monde mérite une ovation au moins une fois dans sa vie, parce que nous triomphons tous du monde." Auggie.
Aujourd'hui, avec le recul, je me demande bien pourquoi tout ça me faisait aussi peur. Marrant, comme on a le chic pour se ronger les sangs à propos de quelque chose, et, au bout du compte, s'apercevoir que ce n'était rien.
- Tu seras toujours comme ça August ? Je veux dire... la chirurgie esthétique peut par faire quelque chose ?
Je rigolai en montrant mon visage du doigt.
- Ben... ce que tu vois là, c'est après la chirurgie esthétique !
Jack se donna une grande claque sur le front et explosa de rire.
- Mec, tu devrais lui faire un procès, à ton chirurgien ! hoqueta-t-il entre deux gloussements.
Toute mon existence, j'ai croisé des individus dans son genre. Bornés et sans imagination. Sans aucune vivacité d'esprit. Alors ils essaient de limiter le monde à des choses dérisoires qui leur paraissent compréhensibles, mais le monde ne peut pas être limité. Le monde est infini !
Tout le monde mérite une ovation au moins une fois dans sa vie, parce que nous triomphons tous du monde.
Tout le monde mérite une ovation au moins une fois dans sa vie
Lorsqu'un enfant ordinaire entre dans un square, les autres enfants ordinaires ne s'enfuient pas en hurlant
You really are a wonder Auggie, you are a wonder.
Tout ce qui est né de Dieu, triomphe du monde
la fatalité sourit et le destin rit en s'approchant de mon berceau
Il ne suffit pas d'être amical. Il faut être un ami. (p.407)