Citations de R. J. Palacio (240)
"La seule raison pour laquelle je ne suis pas ordinaire, c'est que les autres me voient comme ça."
Ses paroles, douces, m'ont apaisé. Mais aucun mot ne pourra jamais changer mon visage.
Marrant, comme on a le chic pour se ronger les sangs à propos de quelque chose, et, au bout du compte, s'apercevoir que ce n'était rien.
Le matin de le rentrée, j'étais tellement anxieux que ce n'étaient pas des papillons que j'avais dans le ventre, mais plutôt des pigeons qui battaient des ailes.
Ce fut à cette époque que nos vies basculèrent pour toujours, à la suite de la visite avant l'aube de trois cavaliers et d'un poney à la tête sans poils.
Si je me suis fait pousser les cheveux cette année, c’est en partie pour que ma frange couvre mes yeux : comme ça, j’arrive mieux à ne pas voir ce que j’ai pas envie de voir.
Nos actions sont plus importantes que nos paroles ou notre apparence. Nos actions restent au-delà de la mort. Nos actions sont ces monuments qui honorent les héros après leur mort. Elles sont comme les pyramides que les Égyptiens ont construites pour honorer leurs pharaons. Sauf qu'au lieu d'être en pierre elles sont faites des souvenirs que les autres gardent de nous. C'est pour cela que nos bonnes actions sont comme des monuments. Construits de souvenirs et non de pierres
Ce soir là, j'ai rêvé d'Auggie. Je ne me souviens pas des détails de mon rêve, mais je crois qu'on se faisait poursuivre par des nazis. Auggie s'était fait capturer, et j'avais une clé pour le libérer. Je crois que je l'ai sauvé. Ou c'est peut-être ce dont je me suis convaincu à mon réveil. Parfois, c'est difficile de savoir avec les rêves. Dans celui-là, les nazis avaient tous des têtes de soldats de Dark Vador...
Ce que j'ai trouvé d'intéressant, quand j'y ai repensé, c'est qu'il s'agissait d'un rêve, et non d'un cauchemar. Et dans ce rêve, Auggie et moi étions dans le même camp.
La seule raison pour laquelle je ne suis pas ordinaire, c'est que les autres me voient comme ça.
Ma maman dit que je suis extraordinaire, que je suis une merveille. Daisy, ma chienne, est bien d'accord ! Mais il y a des gens qui ne voient pas que je suis une merveille. Ils voient juste que je suis différent.
J’aimerais bien que ce soit tous les jours halloween. On porterait tous des masques. Comme ça, on pourrait prendre le temps d’apprendre à se connaître avant de dévoiler nos visages.
Halloween, c'est ma fête préférée. Plus même que Noël. Je me déguise. Je porte un masque. Je me promène partout comme tous les autres enfants, et personne ne me trouve bizarre. Personne ne me dévisage. Personne ne me remarque. Personne ne sait qui je suis. J'aimerais bien que ce soit tous les jours Halloween. On porterait tous des masques. Comme ça, on pourrait prendre le temps d'apprendre à se connaître avant de dévoiler nos visages.
Vos bonnes actions sont vos monuments
Il remit ses lunettes, feuilleta un livre et se mit à lire.
-"La grandeur d'esprit ne repose pas sur la force, mais sur l'usage que l'on en fait... Le plus grand est celui dont la force soutient le plus d'âmes..."
Et puis, à nouveau, il s'est étouffé. Il posa deux doigts sur sa bouche avant de continuer.
-"Le plus grand est celui dont la force soutient le plus d'âmes en les attirant auprès de la sienne." Sans rien ajouter, je suis fier de vous présenter celui qui reçoit aujourd'hui le prix Henry Ward Beecher, l'élève dont la force silencieuse a su porter tant d'âmes cette année... Est-ce qu'August Pullman veut bien venir recevoir sa médaille ?
Le reste du mois de septembre a été difficile. Je n’avais pas l’habitude de me lever si tôt ni d’avoir tant de devoirs. J’ai eu mon premier « contrôle » à la fin du mois.
Surtout, ça ne me plaisait pas de ne plus avoir de temps libre. Maintenant, j’avais toujours un truc à faire pour l’école.
Et puis, au début, au collège, ç’a été vraiment horrible. Chaque nouvelle classe était une occasion pour les autres de « ne pas me dévisager ». Ils me regardaient de derrière leurs cahiers ou bien croyaient que je ne les voyais pas. Ils faisaient de grands détours pour éviter de le frôler, comme s’ils risquaient d’attraper une maladie, comme si mon visage était contagieux.
C'est étrange. Un jour on est sur cette terre et le lendemain on ne l'est plus.
Le courage. La bonté. L'amitié. La force de caractère. Ce sont des qualités qui nous définissent en tant qu'êtres humains et nous conduisent, à l'occasion, à de grandes choses.
J'étais tellement anxieux que ce n'étaient pas des papillons que j'avais dans le ventre, mais plutôt des pigeons qui battaient des ailes.
Lorsqu'un enfant ordinaire entre dans un square, les autres enfants ordinaires ne s'enfuient pas en hurlant. Quand un enfant est normal,les gens ,ne le fixent pas partout où il va.
Tous ces yeux, c'était comme des boussoles, et moi, j'étais le pôle Nord.