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Critiques de Rachel Carson (40)
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Printemps silencieux

En refermant ce livre, je me pose cette question : qu'en est-il aujourd'hui ? Agissons nous d'une meilleure manière avec la nature qu'on ne le faisait il y a 60 ans ? J'aimerais beaucoup voir une version actualisée de ce livre, car je refuse de voir tout en noir et de me concentrer uniquement sur les agressions que l'homme fait subir à la nature.

N'oublions pas que les années 1950 ont été terribles, c'était la découverte de la chimie à grande échelle qui a mené à toutes les horreurs que décrit l'auteure du Printemps Silencieux. N'oublions pas non plus que ce réquisitoire a été écrit aux États-Unis, et que l'auteure souligne le fait que les Canadiens et les Européens étaient moins brutaux que ses concitoyens. L'auteure parle d'un médecin qui administrait une dose d'insecticide à ses fleurs toutes les semaines. C'est tellement aberrant !!! Elle dénonce aussi le fait que les grandes sociétés chimiques offrent des bourses d'études et subventionnent la recherche dans les universités, ce qui conduit les futurs diplômés à "penser chimie" pour résoudre les problèmes.

Rachel Carson nous démontre que bien souvent les traitements chimiques sont contre-productifs, d'une part parce que les les insectes développent une résistance aux produits, d'autre part parce que ces fameux traitements affaiblissent les défenses prévues par la nature pour empêcher la propagation des nuisibles. Si un traitement tue les coccinelles par exemple, les pucerons vont proliférer bientôt. Une aubaine pour les chimistes qui vont vendre un 2ème traitement, une catastrophe pour l'écologie.

L'auteure nous prouve aussi que les études réalisées par les entreprises chimiques sont bidon. Les effets secondaires de chaque produit sont testés, mais dans la vraie vie les animaux ou les humains qui subissent les pulvérisations sont soumis la plupart du temps à plusieurs produits dont les effets combinés sont souvent redoutables et jamais analysés. Et certains composés chimiques se transforment après épandage, dans ce cas l'entreprise montre fièrement qu'on ne trouve aucune trace, ils oublient juste de dire qu'on trouve alors un autre composé chimique au moins aussi dangereux.



Mais Rachel Carson nous cite également des bonnes nouvelles, des exemples de lutte "écologique" contre des parasites, en lâchant leurs prédateurs naturels dans l'environnement infecté par exemple. Ou encore l'éradication de la maladie des ormes dans l'état de New York, réalisée grâce à l'abattage immédiat des arbres malades avant qu'ils ne contaminent les autres. C'est d'autant plus remarquable que les autres états qui avaient opté pour la solution chimique ont tous échoué. Tous les exemples de réussite par l'utilisation de moyens écologiques sont autant de raisons de ne pas désespérer du futur.



S'il fallait un point négatif à ce livre, c'est le côté scientifique qui n'est pas évident pour le grand public, et j'avoue que j'ai lu certaines démonstrations en diagonale, mais ce point est minime par rapport aux qualités de cet ouvrage.



J'aimerais vraiment lire une version actualisée de ce rapport.
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Printemps silencieux



« L’homme peut-il contrôler la nature ? De tout temps, il a essayé, prouvant ainsi son indécrottable prétention. »

Voici un livre très intéressant, qui a fait beaucoup de bruit à sa sortie en 1962. Rachel Carson est ce qu’on peut appeler aujourd’hui une lanceuse d’alerte. Elle met les pieds dans le plat pour dénoncer les catastrophes qui se produisent depuis l’utilisation massive des pesticides à grandes échelles. Les exemples cités sont donc datés pour nous aujourd’hui, mais tout ce qu’elle dit et décrit est toujours d’actualité. Des produits d’alors, actuellement interdits, se retrouvent toujours dans la nature, des cancers en rapport avec la manipulation de produits chimiques sont bien présents, mais toujours pas reconnus comme tels. D’autres produits ont aujourd’hui pris le relais, toujours aussi toxique, éliminant indifféremment les ‘’bons’’ comme les ‘’mauvais’’ insectes. Il n’y a qu’à voir la polémique de ces jours-ci (2e quinzaine de juin 2017) sur l’autorisation à plus grande échelles de produits chimiques pour les cultures, qui ont juste comme ‘’petit’’ inconvénient….de tuer les abeilles.

Alors que la preuve existe qu’il y a d’autres moyens à mettre en œuvre ! Et la nature a les moyens de lutter contre ces intrants. Peut-on penser la nature destinée à satisfaire le plaisir de l’homme ? Peut-on la contrôler ?

Non ! Mais cela montre bien la prétention des hommes.

Avec cet ouvrage, en plus de prendre connaissance d’une auteure et d’un titre, j’ai découvert une maison d’édition ‘’qui explore les relations entre les sociétés naturelles et les sociétés humaines’’. Je pense que son catalogue gagne à être exploré. La collection domaine sauvage rassemble les ouvrages fondateurs de la pensée écologique.



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Printemps silencieux

Une belle réédition de ce classique de l'écologie paru en 1962, publié dans une traduction révisée par Wild project, et préfacé par Al Gore. Je pensais ce livre légèrement dépassé car publié il y a 60 ans, et que nous avions fait du chemin depuis. Tragique erreur : cet ouvrage percutant garde toute son actualité et sa verdeur. Rachel Carson a tout vu avant tout le monde : l'empoisonnement de notre biotope par la chimie, même si les polluants ont changé, ils se sont surtout multipliés. L'effondrement de la biodiversité animale, à commencer par celle des insectes, la résistance et l'adaptation des insectes aux poisons, la prolifération des cancers et la baisse de la fécondité masculine. Tout cela est face à nous et empire alors que nous continuons à déverser de nouvelles substances sans savoir les conséquences de leurs interactions sur nos cellules et notre ADN. A la fin des deux guerres mondiales, l'industrie chimique est passée des champs de bataille aux champs agricoles, en se trouvant de nouveaux ennemis, les "nuisibles" insectes qui ravagent les cultures. L'aviation de guerre semeuse de bombes s'est muée en semeuse d'un autre type de mort en arrosant copieusement les cultures de DDT pour lutter contre les "parasites" et ravageurs, ravageurs ayant généralement voyagé en empruntant nos moyens de transport (routes aériennes et maritimes, terrestres). A la fin, Rachel Carson nous avertit : où nous cessons nos arrogantes guerres et notre affrontement avec la nature et coopérons, ou nous rejoindrons les étagères des espèces périmées à côté des dinosaures. Il semble que depuis 60 ans, ce message n'ait pas été compris.
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Printemps silencieux

C’était il y a soixante ans. Alors que les substances chimiques commencent à se répandre en masse dans les champs, Rachel Carson publie un livre devenu un « classique » de l’écologie : « Pintemps silencieux ». La biologiste américaine y documente de façon minutieuse les ravages des pesticides, et s’inquiète en particulier de la chute (déjà) saisissante de la population d’oiseaux dans les campagnes américaines.
Lien : https://www.nouvelobs.com/ec..
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Printemps silencieux

Un « classique » de la littérature écologique qui nous incite à saluer la mémoire de son auteure, tant il lui a été nécessaire de faire preuve de courage pour le publier. Nous connaissons le sort des lanceurs d’alerte, encore de nos jours. Nous pouvons donc imaginer le déchaînement de haine ayant visé Rachel Carson il y a 60 ans. Nous étions encore durant les 30 glorieuses, où il n’était sans doute pas de bon ton de critiquer tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à un « progrès ». Beaucoup ont peu évolué depuis. N’oublions pas que l’intoxication est d’abord intellectuelle, en nous présentant les choses pour nous faire accepter (voire désirer) l’intoxication de nos corps du fait d’un confusionnisme ambiant, voulant mélanger sciences et « innovations » technologiques. Rachel, elle, était bien une scientifique et la perspicacité de son ouvrage le prouve. Contrairement à nos solutionnistes à col blanc. L’essai ayant été publié il y a 60 ans, nous pouvons aussi nous poser la question de la sincérité de celles et ceux demandant toujours plus de temps pour s’adapter. Trois générations, cela laisse le temps de revoir sa copie…
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Printemps silencieux

Lors d'une conférence, Pierre Rabhi avait évoqué différentes personnes importantes en tant que lanceur d'alertes pour la protection de la planète. Il avait cité en premier Rachel Carson que peu de monde dans le public connaissait. Et pourtant cette femme a décrit en 1960 dans ce livre tout ce qu'il y a à dire sur les dangers que l'homme fait courir à son propre écosystème. Quel choc ! Tout est dit d'une manière simple, documenté, compréhensible dans un texte fluide accessible à tous. beaucoup d'exemples étayent le récit. C'est un livre qui date désormais de 60 ans et pourtant ou plutôt hélas il est d'une incroyable actualité. Un livre à lire et à proposer au plus grand nombre pour démontrer que l'urgence climatique ne date pas d'hier mais que des personnes - dont Rachel Carson - ont décrit précisément il y a plus de 60 ans. Dès lors, il est impossible de dire "nous ne savions pas". La situation décrite déjà à l'époque est glaçante. Certains passages sont très forts - on a du mal à imaginer que l'homme soit capable d'une telle monstruosité. Et le pire c'est que ça continu.

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Printemps silencieux

Le printemps silencieux fait partie des livres que je me promettais de lire depuis longtemps...

C'est désormais fait et j'en sors à la fois épatée par la vision de cette femme, qui n'a rien perdu de sa justesse, et du temps passé depuis ce constat, à ne rien faire, ou presque, sinon aggraver en bien des domaines (biodiversité par exemple) une situation déjà dégradée.

Rachel CARSON est particulièrement préoccupée par l'effet des éléments radioactifs et des produits chimiques, dont elle détaille l'utilisation et les effets.

Rachel CARSON est une scientifique : son étude est donc parfaitement documentée, au point que la parution de ce livre a entraîné l'interdiction du DDT aux Etats-Unis.

C'est aussi une vulgarisatrice hors pair : elle utilise des termes accessibles, s'appuie sur des descriptions minutieuses, donnant à voir les champs, les rivières, les forêts... Son ouvrage se lit comme une suite de contes, malheureusement sombres.

Ayant récemment terminé un livre de Baptiste MORIZOT, je suis étonnée par leur proximité : Rachel CARSON affirme en effet qu'il faut s'appuyer sur le vivant, plutôt que sur la chimie, pour réguler les populations. De même, Rachel CARSON a bien compris que ces produits chimiques, qui agissent sur la chaîne du vivant, pénètrent également dans nos organismes d'humains et que notre avenir est lié intimement aux égards (je reprends le terme utilisé par Baptiste MORIZOT) que nous aurons pour le vivant non-humain.

Je ne voudrais pas terminer sans saluer les éditions Wildproject, et la collection domaine sauvage, qui ont magnifiquement réédité ce texte avec une préface d'Al Gore.
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Printemps silencieux

C’est un livre subversif ! Ainsi catalogué à sa sortie et interdit en Chine durant la Révolution culturelle. C’est une enquête digne des meilleurs journalistes d’investigation, alors qu’on reprocha à Rachel Carson de n’être qu’une biologiste marine et de n’avoir pas les qualifications requises en biochimie pour parler des effets des pesticides sur les sols, le vivant et la santé humaine. C’est une critique sociale, qui insère, avec rigueur et sans ostentation, un coin d’acier dans le paradigme du progrès scientifique qui caractérisait la culture américaine de l’après-guerre. Rachel Carson fut taxée d’extrémisme, on affirma, à l’encontre de ses positions, qu’elle souhaitait tout interdire, on ironisa à son sujet disant qu’elle préférait certainement le temps de l’éclairage à la bougie et l’époque moyenâgeuse de la vermine et des maladies ! Rachel Carson menait honnêtement et en pleine conscience, un combat citoyen, demandant simplement de ne pas sous-estimer, de ne pas nier, de ne pas mentir sur les dangers des pesticides. Elle ne demandait pas leur interdiction, mais une utilisation raisonnée en privilégiant, toujours, des solutions alternatives à leur usage.

Son engagement, le dichlorodiphényltrichloroéthane. Issu de recherches militaires, annoncé comme la « bombe anti-insecte » (c’était, en 1945, juste après Hiroshima et Nagasaki), il est plus connu sous l’acronyme « DDT », DDT qui valut un prix Nobel à Paul Herman Müller pour avoir découvert son utilité comme insecticide dans l’agriculture. Dès les premières rumeurs sur les conséquences de son utilisation à grande échelle, Rachel Carson a compilé témoignages et études. Puis elle publia, après avoir fait vérifier par les meilleurs scientifiques dans leur domaine, chaque ligne, chaque argument, chaque conclusion. Elle eut à affronter la dérision et les mots doux des politiques, des industriels, des responsables agricoles, on la taxa de fanatique, de célibataire attirante mais désœuvrée, de communiste. Elle inventa le terme de biocide et porta à la connaissance du grand public la notion de bioaccumulation au long de la chaîne alimentaire des polluants organiques persistants. La crise environnementale ne fait que croître. Elle était consciente qu’il fallait, déjà, à son époque, faire des choix. Ce livre, dont le titre évoque un printemps que les chants d’oiseaux ne rendraient plus vivant, est un legs que l’on doit transmettre aux générations suivantes. A l’origine de la naissance de la pensée écologique et des mouvements « verts », il conduisit à la création de l’Agence pour la protection de l’environnement. Depuis un prix international porte son nom, mais le DDT, interdit comme pesticide, reste employé pour la lutte contre le paludisme.
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Printemps silencieux

Le livre détails les méfaits des pesticides et les massacres de faunes et de flores que cela entraine, sans parle des effets néfastes sur les humains.

Si vous voulez savoir ce qu'on met dans la nature, il faut lire ce livre très instructif.



Sans oublier qu'il date de 1962 et que la pratique et les produits ont (un peu) changer, ce livre livre une situation globale des pesticides aux USA.



Ce qu'on pourrai lui reprocher, c'est de tiré un peu sur la longueur ... je trouve que presque tout les chapitre son les même : tel pesticides a entrainer tel ou tel dégât, les autorités ont bien menti délibérément ou pas ignorance et par intérêt économique surtout.

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Printemps silencieux

Un ouvrage qui date des années 1960 et qui dénonce l'utilisation des herbicides et insecticides, leur utilisation massive et incontrôlée, ainsi que leur impact sur la flore, la faune et l'homme. Il est frappant de constater qu'à l'époque les connaissances scientifiques sur le sujet étaient déjà très complètes (effets "cocktail", en cascade sur des écosystèmes, cancérigènes, sur la reproduction, etc.). Et il est déplorable de voir où nous sommes 65 ans plus tard. Très intéressant et abordable.
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La Mer autour de nous

Un livre sur la mer qui ravira ceux qui souhaitent en savoir plus sur la formation des océans. En lisant la quatrième de couverture je ne m'attendais pas à un livre aussi poussé niveau scientifique. C'est très détaillé et certaines explications m'ont paru longues (et ennuyeuses). D'ailleurs, de nombreuses explications restent théoriques (Rachel Carson ne manque pas de le citer lorsque c'est le cas). J'ai pu le terminer mais je ne cache pas avoir sauté plusieurs passages... Quoi qu'il en soit, Rachel Carson possédait vraiment une grande connaissance sur la mer, incroyable !
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Printemps silencieux

En 1962 paraissait aux États-Unis Silent Spring, de Rachel Carson, best-seller dès sa sortie. Pour la première fois, la biologiste démontrait les ravages des pesticides sur l'environnement. Et l'industrie chimique vacillait...
Lien : https://www.telerama.fr/deba..
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Printemps silencieux

Quelle tristesse de voir qu'après cet essai sorti dans les années 1960 aux Etats-Unis, nous avons si peu progressé sur le sujet des pesticides, qui fait toujours débat !

Il serait d'ailleurs intéressant d'avoir un comparatif objectif par rapport au monde d'aujourd'hui. Même s'il y a des avancés, le monde de l'agro-industrie semble garder les longueurs d'avance, au détriment du bien être de la planète et de l'être humain.
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Printemps silencieux

Printemps silencieux, de Rachel Carson



Un essai publié en 1962 qui pose les bases du mouvement écologiste en dénonçant le scandale des pesticides. La rigueur scientifique n'empêche pas les remarques mélancoliques, le ton poétique. L'autrice attaque l'utilisation massive du DDT aux USA, décrivant ses conséquences funestes sur le monde vivant (animaux, sol, rivières, lacs et étangs... jusqu'aux cellules humaines). Son argumentaire anti-pesticides est étayé de très nombreux exemples américains et internationaux, scandaleux dans leur usage incontrôlé. Cette biologiste pionnière dans la pensée écologiste met en garde contre les effets cumulatifs et à long terme des produits chimiques, et remarque le développement de graves maladies chez l'homme (mutations génétiques, cancers...) qui n'y est probablement pas étranger. Un essai alarmant, qui a déjà presque 60 ans...
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Printemps silencieux

Classique, publié en 1962, dont on dit souvent qu'il a lancé sérieusement le mouvement écologiste en Amérique. Ce livre a carrément changé des choses, puisque son succès a mené à l'interdiction de pesticides comme le DTT.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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Printemps silencieux

« Qu’est-ce qui a réduit au silence les voix du printemps dans d’innombrables villes américaines ? », s’est demandé la biologiste Rachel Carson. En réponse, son livre publié en 1962. La victoire historique de cette lanceuse d’alerte écologique contre les lobbies de l’industrie chimique de l’époque a déclenché la naissance d’un mouvement bien connu dans le monde aujourd’hui.

60 ans plus tard cependant, les mentalités ont peu évolué, surtout celles qui protègent avant tout les intérêts privés au détriment du bien commun.

Comme l’écrit Al Gore dans son introduction ajoutée à Printemps silencieux en 1994, « Le système actuel est un pari faustien – nous sommes gagnants à court terme, au prix d’une tragédie à long terme. »

Il est donc plus qu’urgent de se demander ce qu’on peut faire à minima pour limiter notre empreinte carbone et autres pollutions. Faisons grossir les minorités agissantes, à défaut de reprendre le flambeau de la biologiste : « Très peu ont emporté le monde avec eux comme Carson l’a fait. Son travail, la vérité qu’elle a mise à jour, la science et la recherche qu’elle a inspirées, valent non seulement comme des arguments éclatants en faveur de la réduction des pesticides, mais aussi comme la preuve fulgurante de la faculté d’un seul individu à faire la différence. » Al Gore encore.

(Re)lire Printemps silencieux (1962) et l’introduction d’Al Gore (1994), donnent la désagréable impression d’en être à peu près au même point en 2023. elisapbastille
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Printemps silencieux

J’ai aimé le rythme du livre découpé en plusieurs chapitres distincts sur les différents environnements impactés par les pesticides.

Je trouve cependant que le récit aurait le mérite d’être actualisé : je comprends que ce récit très courageux de la scientifique Rachel Carson a marqué le début de la conscience écologiste dans le monde occidental dans les années 60 mais une édition actualisée avec comparaison années 60/ années actuelles seraient encore mieux.
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La Mer autour de nous

Dans cet ouvrage-phare, qui s’adresse au grand public et non pas aux seuls océanographes et autres spécialistes, nous apprenons tout ce qu’il faut savoir sur les océans.
Lien : https://www.journaldequebec...
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Man's War Against Nature

This book is part of the Penguin series “Green ideas”. Rachel Carson was a marine biologist and conservationist. She wrote a book, “Silent Spring”, which had a massive impact on the awareness of the influence of man on nature. This little book I read is one of the chapters of “Silent Spring” where Carson goes through the consequences of using pesticides that kill not only the bug that we want to destroy but also the crops, the fish, the birds, other animals, and the water around these fields that have been drowned in these pesticides… leading to a spring with no songs of birds, no splashing of fish. She also unveils the lack of data on the consequences of all these pesticides on human beings. This text is 60 years old but is still painful to read. Has anything really changed since then?
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Printemps silencieux

Trop méconnu en France, le livre de la biologiste américaine Rachel Carson lança, dans les années 1970, la lutte pour la préservation de l’environnement. À découvrir d’urgence, en version poche.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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