Citations de Raphaël Cardetti (32)
Personne n'est à l'abri de gens comme moi.
Personne.
C'est tout simplement impossible.
Répétez-le-vous bien.
Vous êtes tous vulnérables.
Parce que notre obsession dépasse de loin votre petite méfiance quotidienne, tout au plus une paranoïa, qui, tôt ou tard, retombe, car vous ne vivez pas pour vous protéger.
Alors que moi je vis pour vous traquer.
Je suis tout entier tourné vers cette finalité.
M. Chattam. Le fracas de la viande chaude.
L'empreinte d'un pied nu, la suivre au long d'une rue
L'empreinte sanglante d'un pied nu, la suivre au long d'une rue
Je t'aime, Agathe. Sois-en certaine: personne d'autre ne t'aimera jamais autant que moi. Plus personne ne t'aimera, en fait.
R. Cardetti. Ma plus belle histoire d'amour.
..."Lorsque le vieil homme est entré dans la boutique,avec son panama et son élégance désuète,Valentine l'a pris pour un client ordinaire .Un de ceux dont elle restaure à la chaîne les tableaux sans valeur.Cette fois,cc'est un codex médiéval dont il s'agit.Unlivre dans un état déplorable,sans beauté i rareté,bien loin des chefs-d'oeuvres qu'elle soignait au Louvre ,avant qu'une faute ne la mette au band de la profession .Mais quand elle apprend que l'ouvrage pourrait cacher un texte légendaire et que le vieil homme n'est autre que l'illustre marchand d'art Elias Stern,Valentine vacille .Le destin vient de frapper à sa porte,mais elle ignore si c'est pour le meilleur où pour le pire..."
Je t'aime, Agathe. Sois-en certaine: personne d'autre ne t'aimera jamais autant que moi. Plus personne ne t'aimera, en fait.
R. Cardetti. Ma plus belle histoire d'amour.
Planifier nos actes nous rend routiniers et donc faillibles. L'imprévu oblige à l'improvisation. Et l'improvisation, c'est la liberté. p220
Il existe deux mondes en permanence, ne l'oubliez jamais. Celui que vous voyez, aux apparences bien rassurantes, et celui de la réalité, sous lequel fourmillent les fantasmes, où les bonnes intentions sont rares, où les gens s'entraident par intérêt, où l'on fait les choses rarement pour les raisons que l'on imagine.
Seule la littérature peut le conserver intact. Je le sais : je suis écrivain. C’est mon métier que de donner aux sentiments tout leur éclat. Je suis un professionnel de l’amour.
On ne m’y reprendra plus. Dorénavant, je me contenterai de décrire ce que je connais. De l’amour, toujours de l’amour. Rien que de l’amour. Fort, irrésistible et tourmenté, comme il se doit. Et heureux à la fin, bien sûr. Tous mes romans se terminent par des happy end d’école.
Au fil des minutes, cependant, la souffrance céda progressivement la place à une agréable sensation de flottement. Il ferma les yeux et se laissa envahir par la musique apaisante que diffusaient les écouteurs de son iPod. Autour de lui, le monde extérieur disparut. Les spectateurs, dont il percevait jusqu'alors la présence silencieuse dans la pénombre, finirent de s'évanouir. Il en oublia même les six crochets fichés dans son torse et les minces câbles d'acier qui le retenaient suspendu au plafond de la pièce.
Personne n'est à l'abri de gens comme moi.
Personne.
C'est tout simplement impossible.
Répétez-le-vous bien.
Vous êtes tous vulnérables.
Parce que notre obsession dépasse de loin votre petite méfiance quotidienne, tout au plus une paranoïa, qui, tôt ou tard, retombe, car vous ne vivez pas pour vous protéger.
Alors que moi je vis pour vous traquer.
Je suis tout entier tourné vers cette finalité.
M. Chattam. Le fracas de la viande chaude.
Mourir dignement est déjà mieux que mourir tout court.
l’amour est plus fort que la mort.
D’où me vient cette capacité de décrire l’amour ? On me le demande souvent.
Ma réponse est toujours la même : pour en parler, il faut l’avoir connu. On ne peut rien inventer dans ce domaine. Il faut avoir beaucoup, longuement et intensément pratiqué.
Chaque soir, tes pupilles me disent que notre relation dépasse en intensité toutes celles que toi et moi avons connues auparavant. Plus rien ne sera comme avant, ni pour moi ni pour toi.
Si vous aimez le gore bien sanglant , celle de Maxime Chattam "le fracas de la viande chaude" est pour vous.😉.
Vous trouverez aussi Raphaël Cardetti, Olivier Descosse, Karine Giebel,Laurent Scalesee et Franck Thilliez. Que du bon!!!
Dans le cadre du défi du mois de juin des passionnés de la ligue de l'imaginaire, Éric Giacometti et Jacques Ravenne sont mis à l'honneur.
J'ai donc lu une de leur nouvelle dans "L'Empreinte Sanglante" et devinez quoi? Excellentissime 😉.
Le challenge demandé à tous les auteurs de ce livre devait obligatoirement commencer par "L'Empreinte Sanglante d'un pied nu , la suivre au long d'une rue..."
"Délocalisation" , titre de leur nouvelle nous invite à découvrir le groupe Impakt, société scandinave venue annoncer aux travailleurs de la petite usine "Petitpas " de Saint Pastour, en Haute Garonne que son avenir était désormais une Délocalisation dans un lointain pays Moldave.
Mais le jour où Éric Müller, un des responsables de la maison Impakt, vient entériner la décision et l'annoncer au comité syndical ,cette décision ne se passe pas vraiment bien... Il est pris en otage par des ouvriers et tout s'enchaîne...
Nouvelle extrêmement bien écrite avec une action et des propos vraiment bien amenés, ne serait ce que par le sujet des délocalisations scandaleuses que l'on peut voir tous les jours malgré des usines françaises bien portantes et les aides de défiscalisations offertes gracieusement aux patrons véreux de ces mêmes entreprises...
Avec un Éric Giacometti chef de service à la rubrique économie et social au Parisien/Aujourd'hui en France , encore une fois le thriller bien écrit nous fait trembler, mais aussi réfléchir et franchement j'ai Adoré.
Ils ont pourtant cherché. A comprendre qui je suis, ou plutôt ce que je suis. Ce psychopathe, ce malade mental. Irresponsable , ont-ils affirmé. En êtes-vous sûrs, mesdames et messieurs les psychiatres ?...Facile de les berner, ceux-là ! Ils s'attribuent le pouvoir de pénétrer ton esprit, de farfouiller dedans comme dans les rayons d'un supermarché. Sauf que personne ne peut jamais deviner ce qu'il y a dans la tête de l'autre. Déjà dur de savoir ce qu'il y a dans son propre cerveau...!
L’amour ne s’accommode pas des contingences du quotidien. Il s’affadit, vacille et perd toute sa magie.
Le véritable amour se nourrit de tendresse et d’émotion. Il n’a besoin de rien d’autre, surtout pas de bestialité.