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Critiques de Raphaële Moussafir (79)
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Du vent dans mes mollets (BD)

Feuilletons ensemble ce petit carnet intime plein de dessins tout en rondeur dans lequel Rachel, neuf ans, raconte sans détour ses tourments et ses séances chez la psychologue. Sous des dehors espiègles, Rachel doit faire face à d’énormes difficultés, jugez-en par vous-même : elle s’est inscrite en cachette au club Barbie, ses parents lui font honte, elle tombe amoureuse, sa maitresse l'ignore, elle fait beaucoup de bêtises et porte un fardeau très lourd…

Mais pourquoi Rachel dort-elle toute habillée avec son cartable ?

Les dessins plein d’humour, colorés avec une jolie palette de couleurs, marron clair, vieux rouge, vert tendre et des touches de bleu, apportent douceur et humour à la cruauté des situations.

Les dialogues et les commentaires désopilants de Rachel sonnent justes, passant de la tendresse à un ton plus cinglant… Rachel quitte doucement le monde de l’enfance… C’est touchant sans tomber dans la mièvrerie, « Du vent dans mes mollets » touchera un public adolescent, mais les parents peuvent le lire avec autant de plaisir pour ne pas oublier à quel point il est difficile de grandir…

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Et pendant ce temps-là, les araignées tricotent..

Comme après le livre "Du vent dans les mollets", la petite Rachel n'avait pas tout dit, l'auteur lui a permis de se manifester encore dans ce 2ème tome (indépendant). Portant toujours un regard drôlet et acéré sur le monde qui l'entoure ; insolente, naïve ou pensive, la petite fille de 6 ans qui va devenir une jeune femme nous raconte de façon anecdotique et amusante les moments marquants de sa prime jeunesse :

- quand Rachel se rend compte que le Père Noël n'est même pas doué pour le ramonage et que lui et sa bidoche ne sont que du flan !

- quand elle a des doutes sur le gouvernement qui confie l'éducation des enfants à des maîtresses (tyranniques et ennuyeuses) qui ne savent même pas mettre du rouge à lèvres sans dépasser...

- quand elle exprime son mécontentement, parce que sa mère veut lui faire porter des robes "de cruche à la praline...", par un savant étalage de crottes de nez...

- quand elle se trouve en présence (obligatoire !) de ses ancêtres sourdingues qui se font un malin plaisir de dépasser la date de péremption pour enquiquiner leur descendance avec la formule "de mon temps" (= "temps où les oreilles ne sont pas en plastique et où les dents ne sont pas en option [...]").

- quand elle fait passer le mari de ses rêves par le vide-ordures et fantasme sur King Kong ("homme viril et velu, tendre et brutal, fort et sensible, que les studios ont préféré déguiser en singe pour faire diversion [...]").

- quand elle apprend que le bilboquet est un jeu qu'on peut jouer à quatre mains dans un pré...



- quand Rachel adolescente devient maman à son tour...le livre se termine sur une petite note nostalgique...celle qui tinte quand nos souvenirs d'enfance se rappellent à nous...



Un petit livre qu'on lit (et relit !) avec un plaisir évident, le temps qu'une araignée tricote sa toile...

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Du vent dans mes mollets

- Relecture, re-coup de coeur !



Rachel a neuf ans, une maman anxieuse, un "vieux" papa rescapé des camps, une chouette amie Hortense... mais aussi des problèmes scolaires, grâce à une instit' vraiment très... c*nne - ce qui finit par mener la fillette dans le cabinet d'une psy. Rachel s'y livre, s'y délivre, avec la sincérité d'une enfant particulièrement sensible et futée, qui n'a ni les yeux ni la langue dans sa poche. Emu et admiratif, on découvre en même temps que la thérapeute ses idées, ses bêtises (souvent drôlissimes), ses réactions indignées face aux comportements des adultes - parfois bien maladroits - mais aussi ses souffrances de petite fille de neuf ans.



Un excellent roman plein d'humour et d'émotions. Vous y retrouverez probablement vos jeunes années, vos idées naïves sur la sexualité, la politique, la religion, vos sentiments ambivalents face aux parents tout à tour impitoyables, drôles et tendres... Et c'est tellement rare que cela mérite d'être souligné : le langage de l'enfant est naturel, spontané, sonne très juste. Bref, ne semble pas ré-écrit et truffé de mièvrerie par un adulte.



Voilà longtemps que je souhaitais relire ce délicieux récit, découvert et beaucoup aimé, déjà, en 2006. Pas envie, en revanche, de voir l'adaptation ciné de Carine Tardieu, même si j'en ai eu de bons échos. Je préfère rester sur cette impression de lecture, en garder mes images.
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Du vent dans mes mollets

Adapté au cinéma par Carine Tardieu et interprété par Agnès Jaoui et Denis Podalydès (2012), Du vent dans mes mollets évoque l’enfance de Rachel qui, du haut de ses 9 ans a le moral un peu au ras des chaussettes. Ce n’est pas que ses parents ne sont pas aimants, bien au contraire : elle est chérie, tout comme il faut.

Mais il plane sur la maisonnée comme une ambiance plombée, il y flotte comme un parfum de mélancolie, le petit air de rien d’un quotidien tristounet qui fait que Rachel n’est pas la plus expansive, la plus joyeuse, la plus souriante des petite filles.

La faute peut-être au passé qui plane comme un mauvais souvenir sur cette famille ; la faute peut-être à la mondialisation qui fait que les poupées Barbie dont elle rêve en secret sont fabriquées par de pauvres petits orphelins chinois exploités ; la faute à la cuisine brinquebalante que Papa ne se décide pas à retaper ; la faute aux kilos qui tendent la chemise de nuit de maman ; la faute à sa grand-mère mutique par vraiment portée sur l’empathie inter-générationnelle…

Bref, Rachel est tiraillée entre le rôle de petite fille trop sage qu’on lui a cousu sur mesure et les injonctions contradictoires de sa mère qui voudrait qu’elle comprenne déjà les choses des grandes personnes.

Heureusement, les choses vont changer quand Hortense, toute identique à ce que Rachel est au fond d’elle-même – délurée, espiègle, coquine – entre dans sa vie. Mais...



Bref, Du vent dans mes mollets raconte la délicieuse pétillance de l’enfance, sa folle insouciance et ses grands chagrins. Il dit aussi les grands canyons qui séparent le monde des parents et celui de leurs mômes, et tous les ponts a priori inconstructibles que chacun crée pour se trouver.

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Du vent dans mes mollets

Raphaëlle Moussafir est comédienne et écrivaine de textes dédiés à l’enfance.«  Du vent dans mes mollets » est un petit roman qui retrace les séances de psychanalyse de Rachel fillette de 9 ans. Cette dernière ne veut plus se déshabiller pour dormir. Elle dort dans son lit encombrée de ses vêtements, manteau et de son cartable sur le dos.Sa maman inquiète, l’emmène chez madame Trebla pour dénouer les inquiétudes de chacune. L’écriture est légère, cocasse car c’est Rachel qui raconte avec ses mots. Elle décrit ses émois de petite fille à l’école, avec sa maitresse, ses amies. Le passage de l’enfance à l’adolescence est un chemin difficile pour celui qui s’y trouve. Cette lecture m’a beaucoup plu par sa fraicheur, sa sincérité. L’épisode de Barbie et Ken dans le camping car est très comique. Revenir sur ses pas d’enfant est toujours un moment tendre et agréable. Cette histoire est adaptée au cinéma, les acteurs sont notamment Isabelle Carré et Agnès Jaoui.
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Du vent dans mes mollets (BD)

Je me suis lancée dans la lecture du vent dans mes mollets suite au conseil d'une amie qui aime plus que tout le roman et la bande-dessinée.



Du vent dans mes mollets parle sans complaisance de l'histoire d'une petite fille de neuf ans, Rachel. Depuis la rentrée scolaire, elle a décidé de dormir habillée avec son cartable. Ses parents l'envoient alors en consultation chez madame Trebla, pédopsychiatre. Rachel y parle avec sa voix d'enfant de ses craintes, de ses ennuis avec innocence et humour.



J'ai beaucoup apprécié ce ton. Les illustrations de Mam'zelle Roüge s'allient parfaitement à la plume poétique de Raphaële Moussafir. Je me suis attachée à cette petite fille qui est très touchante. Pour moi, du vent dans mes mollets est un de ces romans graphiques qu'on n'oublie pas et qui nous rappelle notre âme d'enfant...

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Du vent dans mes mollets

Rachel a neuf ans, une institutrice humiliante, des parents vaches et une copine garce. A neuf ans, on est puni quand on donne son avis. On peste quand les parents gloussent. On glousse quand les parents pestent. On découvre aussi de nouvelles sensations bizarres... Cette grande petite fille dissèque son monde avec un regard drôle et acerbe dont la maturité étonne, amuse et choque. De fous rires en conflits, elle explore l'impitoyable monde de l'enfance, celui des irrépressibles balbutiements sexuels, des mesquineries blessantes et des premiers clivages politiques. Un monde qui mène, parfois trop vite, vers celui des adultes...

Le parler enfantin, la justesse du ton et la naïveté décapante de ce roman évoquent à la fois Le Petit Nicolas et Zazie dans le métro. C'est rafraîchissant tout plein, on ricane et par les temps qui courent ça fait vraiment du bien...
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Du vent dans mes mollets

Rachel a neuf ans. Elle consulte régulièrement une psychiatre, en raison de comportements qui préoccupent ses parents, notamment le fait de dormir habillée avec son cartable et ses affaires de sport.



La fillette raconte elle-même ses séances de psychothérapie, sa vie quotidienne, ses jeux, ainsi que ses soucis. Elle hérite notamment du difficile passé de son père qui fut déporté, et semble subir quelques désagréments de ses origines juives. Pour le lecteur, le regard de cette enfant est souvent très drôle, et parfois tragique : on passe du rire aux larmes même si l'amusement prédomine largement.



Malgré son ton très léger, ce livre aborde des sujets graves (la Shoah, la mort, l'intégration sociale...).



Je n'ai guère envie de découvrir la récente adaptation cinématographique de ce livre, sa principale qualité résidant dans la justesse de son ton plutôt que dans son intrigue.



(deuxième lecture, aussi captivante que la 1ère, il y a quelques années)
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Du vent dans mes mollets

Rachelle Gladstein, 9 ans, dort avec son cartable et toute habillée, a des mauvaises notes, depuis quelques temps. Sa mère, inquiète, décide de lui faire voir une pédo-psychiatre. Au fil des séances, Rachelle raconte sa petite vie : son meilleure amie, Hortense, sa maîtresse, sa grand-mère…

Un petit roman, qui était à la base, une pièce de théâtre. Drôle et rafraîchissant ! Comment sont vécues certaines choses, comme le sexe ou la mort par une petite fille de 9 ans ? Beaucoup de thèmes abordés avec simplicité et légèreté. J’ai passé un bon moment avec ce livre.

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Sacrée souris

Je ne m'attendais pas à autant aimer ce roman jeunesse mais c'est une vraie pépite ! Il comporte tout ce qui rend un roman jeunesse bon : de l'humour, une complicité unique entre le lecteur et le héros (Léonore, ici), de l'aventure, de l'originalité tant dans la construction de l'histoire que dans la mise en page, et un personnage principal dynamique qui sait se mettre en avant malgré sa toute petite taille.





Je suis très étonnée par ce roman, car je m'attendais à quelque chose d'assez simple, une histoire sans réel but, à part faire passer un bon moment aux jeunes lecteurs. Eh bien, j'ai eu tout faux ! On passe un bon moment, certes, mais c'est bien plus que cela finalement ! Léonore marque des points dès le début en parlant directement au jeune lecteur, qu'elle surnomme affectueusement le petit édenté, et gagne petit à petit sa confiance en racontant son histoire mais pas seulement, et c'est là d'où provient l'originalité. En effet, à certains moments, Léonore donne des conseils sur comment rendre ses parents chèvres ou encore comment leur désobéir (j'ai bien aimé les conseils en rapport avec le brossage de dents...) ; à première vue, on pourrait penser que ce n'est pas une bonne chose (du point de vue des parents) mais les messages sont subtilement encrés et il n'y a finalement rien de négatif là-dedans.

Une autre touche d'originalité que j'ai adoré, c'est la possibilité qu'à le lecteur d'écrire à la petite souris (en envoyant réellement un courrier aux éditions Sarbacane) en donnant une adresse bien précise afin de donner tel ou tel avis sur un sujet bien spécifique. C'est bien pensé, ça investit le lecteur et ça renforce la complicité qui avait déjà commencé à s'installer entre le personnage et lui !





Pour parler un peu plus de l'histoire, ce n'est pas une histoire toute banale. Avec humour et humanité, Léonore poursuit la quête qu'elle a en tête même si elle est différente de toutes les autres souris et même si elle est constamment mise de côté, voire ridiculisée, à cause de cette différence. Finalement, la petite souris n'est pas si petite grâce à son intelligence, sa malice et sa perspicacité, comme quoi...





Un roman jeunesse traitant la complicité, la solidarité, la confiance mais aussi le respect et la liberté d'expression, tout en humour et en aventure rythmée ! Le jeune lecteur s'attachera très vite à Léonore (j'ai vraiment adoré cette complicité qui s'installe progressivement !) et ne s'ennuiera pas une seule seconde à ses côtés !
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Du vent dans mes mollets (BD)

Rachel a 9 ans et ne veut plus quitter ses vêtements ni son cartable avant de se mettre au lit le soir, de peur de ne pas être prête le matin pour partir à l'école. Ses parents, ni une ni deux, l'envoie consulter le Dr Trebla, gentille psy qui va essayer de dérouler les fils de l'existence pas si tranquille de Rachel...



Mi album, mi BD, cet objet littéraire non-identifié est une petite merveille d'humour, de férocité et de tendresse. Rachel n'a pas la langue dans sa poche (tant mieux pour sa psy), beaucoup d'imagination et on comprend que certaines choses chez elle ont laissé une trace profonde. Chronique douce-amère d'une enfance qui se termine, le récit est encore plus mis en valeur par les illustrations très soignées. Je me demande ce qu'on penseront les 12-13 ans... En tout cas, moi, j'ai adoré ! ;-)
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Du vent dans mes mollets

Toute une palette d'émotions se joue dans ce court texte centré sur les visites de Rachel, garçon manqué d'une petite dizaine d'années, chez sa "psy", Madame Trébla. Au début des entretiens avec Madame Trébla, Rachel est un peu sur ses gardes mais peu à peu elle se lâche et se met à lui raconter sa vie : les déboires avec les copines, la mère surprotectrice, les relations houleuses avec l'institutrice, le père juif rescapé des camps... Tout y passe et Rachel arrive à nous faire rire même quand, parfois, on devrait plutôt grincer des dents. Pour ce qui connaissent "Le petit Nicolas" (tout le monde, je suppose), on est dans le même registre, en plus grave sur la fin.

Avant d'être un roman, "Du vent dans mes mollets" était un spectacle. Le passage à la lecture audio s'imposait et il est vraiment très réussi. Pour vous dire, je l'ai écouté trois fois (et je serais bien capable de l'écouter une quatrième). Raphael Moussafir donne vie aux différents personnages en changeant de voix. Certaines interprétations sont à mourir de rire (celle de l'institutrice par exemple). J'ai beaucoup aimé aussi la blague téléphonique à cette malchanceuse Madame Courtecuisse (ceux qui connaissent le texte me comprendront).

Un film a été tiré du roman. J'ai visionné la bande annonce et j'ai été très déçue par la voix de Rachel, très différente de celle du livre Audio. Quant à la petite fille qui joue dans le film, elle ne correspond en rien non plus à la Rachel que je me suis imaginée. Je ferai donc l'impasse sur le film.



Un régal, ce livre audio !
Lien : http://www.sylire.com/articl..
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Du vent dans mes mollets

« Du vent dans mes mollets », prochainement adapté au cinéma par Carine Tardieu, est roman délicieux de Raphaële Moussafir. Un petit livre qui se lit très vite. 111 pages… Mais qui contiennent tellement. Un livre où l’on a à nouveau 9 ans. Car ici c’est Rachel, petite fille de 9 ans, qui nous raconte sa vie et ses séances chez la psychologue parce qu’elle dort avec toute habillée avec son cartable.



Dans un style enfantin et très concret, Raphaële Moussafir arrive à nous plonger dans la tête de cette petite fille au franc parler et très intelligente, tout en lui conservant l’innocence de son enfance. Mais surtout un parler enfantin, jamais gênant mais très touchant. Un regard d’adulte sur une enfant n’est pas chose aisé sans prendre de la hauteur. Mais ici, on a étrangement de nouveau 9 ans. Maline touchante et attachante, on se projette très vite en elle. On se souvient des copines d’écoles, du club Barbie, auquel on aimerait faire partie mais que les parents nous refusent… Difficile à comprendre du haut de notre enfance de ne pas avoir accès à ce que les autres ont... (Au passage merci maman et papa qui m'ont permis à l'époque d’y être inscrite pendant 1 an. Quelle fierté à chaque petite lettre et petit cadeau…).



Rachel nous raconte ici son histoire, ses séances, ses parents, sa meilleure amie (la seule) Hortense, ses copines d’école, sa maitresse d'école pas franchement sympathique, sa grand-mère…



On a également le sourire aux lèvres lorsqu’elle nous raconte ses petits secrets de petite fille, comme lorsqu’elle nous dit être « amoureuse » du frère de sa copine, ou les scénarios qu’elle se fait dans la tête quand elle joue à Ken & Barbie...



Profondément touchante, Rachel est une petite fille finalement pleine de peurs de l’enfance, qui dit/croit ne pas aimer sa maman qui sont envers elle plein de reproches et de consignes. Qui fait aussi face à l’attitude parfois dur de sa maitresse d'école et de ses petites camarades d’école. Mais surtout qui fait face aux changements qu’impose la vie en grandissant… En effet, avec beaucoup de subtilité et avec des détails parsemés ici et là on se rend compte qu’elle cache un lourd secret… Comment ne pas être émue lorsqu’elle s’achète un bob pour se cacher de ses morts qui l’a surveille parce que son arrière grand-mère qui partage sa chambre lui parle tout le temps de ses morts?… Une arrière grand-mère qu’elle adore et avec qui elle partage une relation privilégiée.



Un livre très touchant qui parle à nos souvenirs de petite fille et sur la difficulté de grandir… Sur l’attitude des adultes qui changent et qui donne pleinement sens au titre de livre…





En bref : Une courte histoire pleine de sens, raconté par les mots d’une petite fille attachante et franche de 9 ans. Un livre qui nous plonge dans nos souvenirs et nous rappelle que nos souvenirs d’enfance façonnent encore aujourd’hui ce que l’on est adulte… La vie c’est juste du vent dans ses mollets…


Lien : http://noaetsonmonde.blogspo..
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Du vent dans mes mollets

J’ai commencé la lecture de ce roman avec beaucoup d’envie, mais arrivé au tiers du livre (le tiers de 111 pages, c’est très court) j’ai commencé à avoir quelques doutes sur ce que j’avais entre les mains.



Une enfant de neuf ans qui nous raconte son monde, avec ses yeux d’enfant, cela devrait être joliment écrit, mais ici, l’auteure n’as fait que du choquant. On peut vouloir faire transparaître le monde assez cruel dans lequel évolue la petite Rachel, mais on est pas obligé de tomber dans la vulgarité…



Ce roman n’as vraiment aucun sens, il ne me ramène pas en enfance comme le ferait un Pagnol. Je n’ai jamais vu une enfant de neuf ans avoir un langage de camionneur. Une enfant de neuf ans qui détourne les chèques de sa mère…pas du tout crédible. Qui joue avec Ken et Barbie mais avec une scène de viol ! Et le pire là-dedans c’est lorsque Barbie demande à être violée ! Très logique pour une enfant de neuf ans ! Il y a aussi un passage ou elle dit clairement avoir honte de sa mère qui est grosse. A cet âge-là, les enfants se fichent de ça ! Ils sont contents quand leurs parents viennent les chercher à l’école, ils ne font pas en sorte de cacher leur mère qu’ils trouvent grosse… Sans parler du fait où la nounou qui lui donne son bain s’amuse à lui croquer les fesses (cela se fait jusqu’à cinq ans, au-delà, cela devient malsain) ou alors lorsque l’arrière-grand-mère se montre nue devant la gamine et les deux se bidonnent…



Sans compter que l’enfant sort une insulte par page alors que ce n’est pas le cas de ses parents ! Je n’ai rien contre des enfants malpolis, mais là, ça cloche vraiment avec le récit à tel point que les grossièretés gâchent l’histoire qui aurait pu être bien mieux écrite.



De plus quelle est la finalité de ce roman ? Je me pose encore la question. Il ne présente qu’un seul avantage, se lire vite et pouvoir ensuite passer à une lecture de meilleure qualité.
Lien : http://librecommelire.canalb..
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Du vent dans mes mollets

J'avais repéré ce petit livre chez Canel et son enthousiasme m'avait donné furieusement envie de me procurer ce livre. Introuvable neuf je me le suis procuré d'occasion et j'ai attendu quelques semaines avant de le déguster !



Ce court roman relate les entretiens que Rachel a avec sa psychologue chez qui sa maman l'a envoyé pour essayer de comprendre pourquoi sa fille dort tout habillée avec son cartable. Au fil des séances on entre dans l'univers poétique de cette charmante fillette à la langue bien pendue, on sourit beaucoup, on se souvient de nous au même âge, on interrompt un peu sa lecture pour imaginer les pensées qui peuvent traverser l'esprit de nos chères têtes blondes ou pas !!!



Je l'ai dévoré en 1 heure hier soir et adoré cette petite Rachel qui du haut de ses neuf ans évoque avec une grande spontanéité sa petite vie de tous les jours entre son institutrice, ses parents et sa meilleure copine.



L'auteure a parfaitement su se mettre dans la peau de son personnage, les pensées de cette petite fille décapante sont irrésistibles et la vision qu'elle a de son monde est amusante et parfois grave.



Seul bémol .... pourquoi un roman si court ? je suis restée un peu sur ma faim et il manque quelques pages pour en faire un coup de coeur.
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Du vent dans mes mollets (BD)

J'ai commencé l'aventure Du vent dans mes mollets avec la lecture du roman de Raphaëlle Moussafir. Tombée sous le charme de la petite Rachel, de sa personnalité attachante et de son humour décapant, j'ai poursuivi l'aventure avec la bande dessinée. Les mots de Raphaëlle Moussafir combinés au talent de Mam'zelle Roüge sont encore plus drôles !

N'étant pas une amatrice de bande dessinée, j'ai été surprise par le plaisir que j'ai pris à lire celle-ci ! Alors, que vous soyez un(e) fan du genre ou pas, je vous assure, le charme opère !



Et je conseille également l'adaptation cinématographique du livre ! Même si elle n'est pas des plus fidèle, on passe tout de même un très bon moment :)
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Du vent dans mes mollets

Rachel est une petite fille de 9 ans, que sa maman expédie chez le psy parce que depuis peu, elle dort tout habillée, avec son cartable et ses affaires de gym. Au rythme des séances, la lectrice pourra se faire une idée de sa famille, un peu déboussolante, de sa maîtresse d'école qui dégoûterait n'importe qui d'apprendre et de ses petites camarades de classe peu accueillantes.



Heureusement, il y a Hortense qui devient sa grande copine et avec qui elle va bien s'amuser à jouer des tours pendables.



C'est un petit roman tonique et emporté, dont je parierais qu'il repose sur des souvenirs personnels. On sourit souvent, on est triste aussi parce que Rachel, on sent bien qu'elle peine à trouver sa place et puis la vie réserve des surprises cruelles, un peu trop grosses pour les petites filles de 9 ans.


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Du vent dans mes mollets

La jeune Rachel, 9 ans, doit aller voir une pédo-psychologue, Madame Trebla pour lui parler de sa vie et surtout du fait qu'elle dort tout habillée pour être prête à partir à l'école, de la raison pour laquelle elle a soudainement de mauvaises notes et comment la petite fille perçoit la vie familiale …



Voilà un court roman empreint de fraicheur, avec aussi bien de l'humour que de l'émotion. Le ton m'a paru juste dans l'ensemble et est celui d'une enfant, avec sa simplicité mais aussi un certain talent pour analyser en profondeur certains comportements. Et comme tous les enfants, il n'y a pas de « censure » dans les propos : Rachel dit ce qu'elle pense, tel quel, qui à blesser mais c'est cette franchise qui est touchante ! Son innocence est rafraichissante et on regrette un peu que cette petite fille à la langue bien pendue soit confrontée si vite au monde des adultes mais il semble que cette confrontation n'ait pas que des aspects négatifs et malgré l'émotion que j'ai ressentie lors des dernières pages, je suis ressortie de cette lecture sans tristesse et sans impression négative !
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Du vent dans mes mollets

on se retrouve dans la tête de Rachel qui dissèque son monde avec un parlé enfantin parfois vulgaire,



Elle choque mais pourtant n'est-il pas parfois comme cela le monde des enfants?... Cruel, drôle, choquant et pas toujours aussi innocent qu'il n'y parait. On rit un peu plus dans ce livre que dans "première communion" de Julie guerlan qui trait un peu du même thème. mais les deux livres m'ont laissé une drôle d'impression... L'impression qu'on oublie ce monde bizarre de l'enfance, l'enfance où l'on a caché tant de chose, L'enfance où les autres, les grands nous paraissent cruels, l'enfance où l'on est cruel sans s'en rendre compte...



Ces deux livres nous montrent un peu le côté obscur de l'enfance, celui qu'on a tendance à oublier une fois passé l'âge adulte, celui dont on ne parle pas dans les romans.
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Du vent dans mes mollets (BD)

Quel plaisir de découvrir cet album-BD, je ne sais trop comment qualifier ce livre-OVNI.

Sous couvert de visites de la petite Rachel chez le psy, on plonge dans la vie de cette gamine qui n'a pas la langue dans sa poche et on suit des raisonnements comme seule une gamine de 9 ans peut en avoir. J'admire la capacité de régression des auteures et me demande comment elles ont fait pour que ce soit aussi juste, tendre et très drôle malgré la gravité des sujets traités.

A lire donc en faisant bien attention aux détails...
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