Rawia Arroum

Il me semble que c'est le premier livre de l'auteur française Rawia Arroum et je sens que derrière ce qu'elle a écrit, il y a énormément de potentiel. Donc les mauvais points que je vais citer plus bas peuvent être améliorés! l'histoire et le thème sont très bien trouvés, très intéressant mais tout se passe trop vite. La première partie aurait pu être plus longue, plus intense, brutale pour que nous aussi on comprenne ce que c'est que de haïr les hommes.



Les personnages ne sont pas extraordinaires, je ne les ai pas plus aimé que cela à part peut être Loan au début. Leur amour est trop niais pour moi, j'aime les coups de foudre mais là ils s'aiment tellement vite que ça me paraît pas très naturel ou possible.



L'auteur arrive à relever des points intéressants comme par exemple quand elle essaie de mettre le doute sur les intentions de Loan et des rebelles mais ça ne dure que quelques pages et ce n'est pas suffisant. En fait tous les rebondissements et les différentes étapes du livre sont très bien mais à chaque fois trop courts et trop rapides. Je n'ai pas eu le temps de ressentir quoi que ce soit...



Le monde dans lequel évolue les personnages est un petit peu bancal et manque de profondeur.



Par contre, très bon point pour moi, je félicite d'ailleurs l'auteur d'avoir osé une fin comme celle-là. Je sais que personne à par moi ne l'aime, mais je trouve qu'elle marque le coup! Elle est forte et dure et nous laisse dans le mystère. A nous d'imaginer l'évolution de cet univers.



Ce roman est pour moi comme la trame d'un très bon livre qui aurait pu être un coup de cœur une fois achevé. Je n'ai pas détesté mais je n'ai pas vraiment aimé, une lecture sans grand intérêt trop vite finie.
Lien : http://mon-irreel.blogspot.c..

Après avoir littéralement dévoré « In The After » de Demitria Lunetta, j’avais envie de continuer avec une nouvelle dystopie. Le risque quand on a eu un coup de cœur pour un livre c’est que notre lecture suivante nous paraisse fade. J’avoue que j’ai pris un risque en lisant « Boys out » juste après « In The After » mais je ne le regrette pas du tout. C’est un livre qui n’est pas très gros car il fait 320 pages et en une après-midi je l’avais littéralement dévoré.



On entre très rapidement dans le vif du sujet dès les premiers chapitres. On apprend à connaître Lyra qui va avoir 17 ans. Elle vit dans un monde où les hommes sont considérés comme le mal incarné. Elle a été éduqué de cette façon. Dans son univers, les hommes vivent enfermés dans des cages et ne servent qu’à procréer. Le jour de son anniversaire, elle se retrouve dans l’obligation de procréer avec un homme car c’est la loi. Elle doit avoir une fille… Et elle rencontrera cet homme dans sa cellule jusqu’à ce que la société dans laquelle elle vit soit certaine qu’elle soit enceinte. L’homme et le père de son enfant sera tué ensuite. Néanmoins Lyra a peur. Elle est littéralement effrayée. Elle n’a que 17 ans, elle n’a jamais été en tête à tête avec un homme.



J’ai été agréablement surprise par cette lecture que j’ai adoré. En fait je m’attendais à une dystopie différente où on a une héroïne un peu guerrière, qui combat la société… Et en fait non. Dans toute la première partie du roman, on découvre l’univers dans lequel elle vit et ce qu’elle doit subir contre son gré. J’ai envie de vous dire que ça serait pas bon un monde où il y aurait que des femmes. Rassurez-vous même si nous sommes dans un univers très féministe, nous avons quelques personnages masculins notamment Loan dont on ne peut que tomber sous le charme.



Au milieu de l’histoire, on découvre, en même temps que Lyra, que ce monde n’est pas ce qu’il est vraiment et qu’il y a aucune une certaine résistance d’une partie des femmes. Vivre dans un monde comme celui-ci ne les rend pas heureuses et encore moins tuer les hommes. En même temps, il faut savoir qu’il y a une vraie propagande pour faire croire aux filles et aux femmes que les hommes sont mauvais, diaboliques et qu’ils veulent leur faire du mal.



J’avoue que j’ai quand même un petit bémol concernant cette lecture, c’est que je trouve que la fin va trop vite. Honnêtement je pense que cette histoire aurait fait une bonne duologie. Pour moi, tout s’enchaîne un peu trop rapidement à la fin et on manque un peu d’explication. Par exemple, j’aurais voulu connaître un peu plus Loan ou ses amis. Je ne dis pas qu’on ne sait rien de lui mais pas assez à mon goût. J’aurais voulus aussi que nos deux héros passent plus de temps ensemble pour justifier l’attachement qu’ils ont l’un à l’autre. Après ce n’est que mon avis et vous penserez peut-être pas la même chose. Après, personnellement, j’ai décidé d’oublier la dernière phrase de ce livre qui peut laisser croire beaucoup de chose. Je vais être honnête, j’aurais vraiment voulu une suite à cette histoire mais j’ai l’impression que ce n’est pas au programme et c’est bien dommage.



C’est bien dommage car c’est une belle dystopie dans un univers orignal, singulier et c’est écrit par une auteure française. Pour ma part, j’ai vraiment été séduite par sa plume, ses personnages et son style. Alors oui, j’ai dit que la fin allait un peu trop vite pour moi mais ce n’est pas pour ça que je regrette ma lecture. J’ai vraiment passé un excellent moment en compagnie de Lyra, Loan et de leurs amis et de leurs ennemis.
Lien : http://lamalleauxlivres.com/..

Une histoire qui sans cette fin complètement débile, stupide aurait pu être un coup de coeur! Je ne comprends toujours pas "pourquoi"! J'ai littéralement été captivée par cette histoire, moi la non "féministe". Moi qui ne pense pas que la femme ou l'homme n'a pas besoin de l'autre pour vivre.



Lyra a tout pour me plaire, elle est droite, fidèle aux règles et à la Structure. Les hommes ne sont que des parasites, ils ne sont utilisés que pour la reproduction ... tout comme les femmes d'ailleurs. Cela Lyra va s'en rendre compte peu à peu. Elle qui a été endoctrinée depuis sa naissance par cette règle "Les femmes et seulement les femmes".



Elle va réaliser que finalement toutes ces femmes ne sont que des esclaves, toutes ces règles ne sont là que pour une chose: utiliser la femme à des fins douteuses. Lorsqu'elle rencontre Loan, c'est d'abord le dégoût, le mépris, la peur de la contamination. Mais Loan n'est pas juste un esclave, il est la petite étoile qui brille dans le ciel, il est la bulle d'air dans ce monde où tout est calculé.



Une histoire passionnante, haletante, révoltante et une fin qui va tout gâcher! Cette fin va tenir dans les 3-4 dernières phrases de l'histoire et je trouve ça nul. Comment l'auteur a-t-elle pu finir cette histoire de cette façon? Comme si elle n'avait plus d'inspiration, comme si quelqu'un d'autre avait pris la liberté de finir le livre sans avoir lu le contenu! Comment après m'avoir fait vibrer, a-t-elle réussi à me faire bondir de colère devant cette stupide fin?



Je vous conseille vivement ce livre, qui est une claque mais qui mérite mieux que cette fin!
Lien : http://chezcookies.blogspot...

J'avais envie de le lire depuis un moment déjà. Cette idée de société de femmes où les hommes seraient pourchassés et ne serviraient plus qu'à la reproduction, je voulais voir ce que l'auteur en faisait.



Le début m'a bien plu... et puis petit à petit, un malaise s'est installé.

N'est-ce pas une critique des luttes féministes?

Est-ce que le propos n'est pas au final de vanter les mérites de l'amour et de la relation hétérosexuelle? (sans même en évoquer aucune autre alors que la société décrite est composée exclusivement de femmes!).



Romance à l'eau de rose. Description de l'attirance ressentie par Lyra pour cet homme... elle découvre l'amour... et n'avait "évidemment" jamais rien ressenti de tel avant ses 18 ans et sa rencontre avec "l'Homme".



Un peu simplet... à moins que ce ne soit au contraire, un livre militant pour une cause dans laquelle je ne me reconnais pas.

Donc même si l'histoire m'a plu (livre lu en quelques jours), je ne peux mettre une bonne note.

Pour tout dire, je ne m'attendais pas à grand chose de cette lecture, mais elle a réussi a me surprendre par sa médiocrité.



Dans un univers où le féminazisme est à son paroxysme, nous suivons Lyra, adolescente endoctrinée, possédant une fascination exacerbée de la politique en place , vouant un véritable culte à l'Éradication qui consiste à réduire les hommes en paria, pourchassés, utilisés avant d'être simplement exterminés.



La veille de son 18ème anniversaire et entrainée depuis toujours à la traque de ces "parasites", c'est avec fierté qu'elle capture son premier Mâle, qui sera envoyé à la Structure, où seuls sont gardés en vie le temps de leur "mission" les destinés, autrement dit les géniteurs.



Vient alors son tour d'offrir une fille à la société, elle reçoit une convocation pour accomplir son devoir de citoyenne, et constate avec horreur que son destiné n'est autre que Loan, l'homme qu'elle vient de faire emprisonner…



Dés que les bases de cette dystopie sont posées, un détail me fait tiquer : dans un monde créé par les femmes, pour les femmes, l'auteure y instaure le viol comme une étape obligatoire à passer pour toutes les jeunes filles atteignant leur majorité, quitte à le subir droguée si jamais elles ont pas le "courage".



M'enfin s'il n'y avait que ça comme défaut. Les personnages sont fades, insipides, et pour la grande majorité sont aussi utiles que des plantes vertes. L'intrigue est, n'ayons pas peur des mots, bâclée, autour d'une "romance" improbable et est ponctuée d'aberrations. Et cette fin ? Cette quoi vous dites ?



Probablement l'une de mes pires lectures à ce jour….

Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce livre mais comme de nombreux lecteurs(trices), je suis restée sur ma faim (fin ?) mais je vous laisserai juges... Pourtant j'avais placé la barre haute. L'idée de concevoir une dystopie façon Amazones est purement excellente et cet aspect là est tout de même bien exploité par l'auteure. Une vraie dictature, une doctrine, un endoctrinement qui fonctionnent.





Lyra s'entraîne et est éduquée à l'Académy. Un soir, avec sa meilleure amie, elles attaquent un homme qui est tout de suite emmené en lieu sûr. En effet, dans le monde de Rawia Arroum, devant le masochisme des hommes, leurs violences répétées, les femmes du monde entier se sont organisées et ont repris le pouvoir bien des années en arrière, elles ont appelé cela, l'Eradiction. Les hommes n'ont certainement pas le droit de cité mais bien plus grave, pas le droit de vivre. Ils sont un unique outil qui permet aux femmes de donner vie à d'autres femmes. Dès la plus tendre enfance, les fillettes apprennent à vivre entourées de femmes, retiennent par coeur l'histoire de cette révolte et pourquoi les hommes ne sont que des déchets, pourquoi leur vie n'a plus d'intérêt.





Elle va bientôt fêter ses dix-huit ans et devra s'offrir à un inconnu, capturé on ne sait par qui afin de tomber enceinte le plus vite possible et obligatoirement d'une fille, tout petit garçon sera tué sans autre forme de procès. Lorsqu'elle rencontre Loan qui doit lui servir “d'inséminateur” ses certitudes s'ébranlent. Il est souriant, prévenant et même s'il lui fait peur, son image n'a de cesse de venir la hanter. Malheureusement pour elle, n'étant pas tomber enceinte du premier coup, il va falloir le revoir et...recommencer !!! Une promesse qui bouleverse toute sa vie car cette rencontre qu'elle redoute la pousse à s'interroger, à reprendre la réflexion féminine du départ.





Si vous pensez que Rawia Arroum fait l'apologie du féminisme, je pense pour ma part qu'elle défend le fait que ni les hommes, ni les femmes ne peuvent vivre les uns sans les autres (et pas seulement pour procréer), pas plus que les hommes sont plus dangereux que les femmes. Ce qui est dangereux ce sont les idées extrémistes, le totalitarisme, la haine de l'autre et de ses différences. En quelques pages, l'auteure se débrouille comme une chef pour faire passer toutes ces idées de tolérance en usant du despotisme par les rôles inversés.





J'ai été quelque peu contrariée par l'histoire d'amour vitesse éclair et sans grand détail sur les sentiments de Loan et Lyra. Loan se livre plus sur son passé puisqu'il nous apprend comment les hommes se sont regroupés, organisés... mais il n'y a aucune passion qui brille entre eux, tout est trop vite raconté. J'ai parlé plus haut également de la fin qui vient trop tôt, du moins parce que nous voudrions d'autres tomes, en savoir plus. On termine sur un cliffhanger presque et Rawia, c'est une torture !!!
Lien : http://www.lecturesenb.fr/20..

Alors je suis sans doute l'extra-terrestre parmi toute cette abondance de bonnes critiques, mais moi je ne note pas plus de 1/5. Et je mets 1 point pour le style de l'auteur, car c'est selon moi l'unique point positif. Le reste : point en moins pour l'histoire, point en moins pour l'univers, point en moins pour les personnages, et point en moins pour l'impression globale.



Ce roman est (je l'ai appris plus tard), un coup de cœur des internautes. Raison pour laquelle il a été publié par Hachette. Il a suivi Salmacis qui était déjà bien lancé au moment de sa sortie. Mais autant, Salmacis bien que maladroit reste plaisant, Boys Out pour sa part, me laisse de marbre.



C'est simple : une recette juste mais mal exécutée. L'idée ? Dans un monde où les femmes ont pris le pouvoir, les hommes sont relégués au rôle de reproducteur (sans leur consentement) puis sont emprisonnés ou tués. J'ai lu ce roman il y a quelques mois déjà et je ne me souviens plus de toutes les nuances, mais voilà en gros la trame qu'on nous donne. Lyra vit dans ce monde et va avoir 18 ans. Elle va donc devoir enfanter à son tour, mais voilà Lyra a peur de rencontrer un homme et plus encore, d'avoir un rapport sexuel avec.

Mais ô dieu comme je la comprends ! Je ne crois pas avoir déjà lu un truc pareil. Justifier le viol dans un livre pour ado ? Allô, quoi ? (Nabilla, sors de ce corps)



Donc on arrive à mon premier point noir : l'univers de l'auteur. Pas crédible. Aucun rapport avec la société matriarcale, mais pas crédible pour toutes ces raisons : on oblige les jeunes femmes à être féminines et selon Ms. Arroum, être féminine c'est : se brosser les cheveux, porter du rose et des tenues de latex moulante. On viole des pauvres mecs dans leur cellule, mais hé ! C'est des garçons, donc le sexe, ils devraient apprécier en un sens, non ? Sauf que comme tous les clichés, ils ont affaire à la minette de 18 piges et pas à la Brenda de 180 kg.



Ensuite, l'histoire. Le récit, donc. Très très peu d'intérêt. On pense faire dans l'originalité, mais c'est un échec. Même Hachette aurait dû le savoir avant de vouloir faire de l'argent à publier un "coup de coeur". Donc l'histoire est plate. L'histoire d'amour est plate. La fin est catastrophique, à croire qu'on a pressé l'auteur comme un citron pour lui faire pondre un peu d'action. Et - excusez-moi - c'est un peu prendre ses lecteurs pour des imbéciles. Je me suis sentie comme une imbécile, pas vous ? Alors... idée des éditeurs ou de l'auteur ?



J'en viens aux personnages. Je ne me souviens d'aucun nom si ce n'est Lyra, parce que je l'ai vu passer dans les critiques précédentes. Mais le garçon ? Vite lu, vite oublié. Une histoire d'amour en carton, une protagoniste fade, sans saveurs, capricieuse et sans nuances. Un protagoniste mâle bien tristounet également. La mère et les soeurs : inexistantes. La copine : aucun rôle dans l'histoire. Et c'est là un défilé de personnages qui ne sont là que pour une seule et bonne raison : faire avancer l'histoire et cela se sent grandement (texte pas assez travaillé ?)



Et pour l'impression globale, j'en sors avec un soupir. Car selon moi, on est bien loin de l'exécution de la recette d'un succès. Un monde dirigé par les femmes, oui, très bien ! Mais pourquoi en nous ramenant des idées de 100 ans en arrière ?



Je pense sincèrement que ce roman manque cruellement de maturité. qu'il reste un peu foufou mais ne laisse pas de traces après lecture.

Vite lu, vite oublié.

Un monde contrôlé par les femmes… Rawia Arroum combat avec honneur et bravoure l’imparité, et impose avec ce coup de cœur des internautes son style limpide et détaillé, tout en écrivant une histoire pleine d’émotion, et chargée de péripéties. Boys Out ! est un roman enjôleur et pas sans beauté (féminine !)…





(Par Guillaume Benech)
Lien : http://livres.lpetitmardi.fr..

Déçue !!!



J'ai eu l'impression durant ma lecture que l'auteur avait besoin de terminer au plus vite son livre ... tout s’enchaînait à une vitesse hallucinante. Les événements se succédaient trop vite ... SURTOUT la fin. Tout est rapidement expédié, sans compter cette fin qui ne m'a pas du tout plue.



Mais je dois tout de même tirer mon chapeau pour les moments de malaise que l'auteur m'a provoquée en lisant les passages de l'héroïne qui s'exprimait sur son ressenti des hommes. C'est tellement difficile à croire de voir tant de haine, de dégoût. J'en avais la chair de poule.

Sans compter cette obligation de procréer. C'est rude et osé !

Un flop total...

J'avais été attirée par cette lecture notamment par son résumé mais aussi par les nombreuse critique que j'ai pu lire ce roman. Et j'ai été particulièrement déçu, je n'ai d'ailleurs pas terminé le roman...

L'histoire sonnait trop fausse, trop clichée, trop, trop...bref, ça ne l'a pas fait pour moi...

Boys Out mérite largement le détour et je suis heureuse d'avoir pu découvrir l'univers proposé par Rawia Arroum. L'auteure nous propose une dystopie où ce sont les femmes qui sont au cœur de cette nouvelle société. Adieux les hommes qui ont régentés l'univers des femmes pendant des siècles. Ils sont considérés comme des déchets et n'ont pas le droit de vivre parmi les gens du beau sexe. Ils ne servent qu'à la reproduction et une fois la grossesse confirmé, ils peuvent faire une croie sur leur vie. Une société d'Amazone !!!



Lyra ayant toujours vécu dans cette société ne connait que ces règles et à peur de rencontrer un homme. C'est donc avec appréhension qu'elle voit sa date d'anniversaire se rapprocher, car ce jour là, elle sera enfermée dans une cellule avec un homme pour procréer et obtenir une fille pour la socité. Mais, elle est loin de se douter que cette rencontre va influer sur son avenir.



Boys Out est une pépite qui m'a bouleversée et fait réfléchir tout au long de ma lecture. Rawia Arroum a parfaitement construit son univers et le lecteur ressent l'intensité de ce monde d'amazones. J'ai vibré, eu peur en même temps que Lyra. Les premiers chapitres sont vraiment intenses et il est difficile d'arrêter sa lecture.



Lyra m'a émerveillé et son évolution tout au long de Boys Out est tout a fait pertinente, car son éducation a tourné autour du rejet des hommes qui ne sont synonymes que de violence et d'horreur. Puis petit à petit, elle va voir son monde autrement.



Loan est rempli des mystères et on se demande quels sont ses intentions envers Lyra. Est-ce qu'il l'aime vraiment ou voit il en elle un moyen d'aboutir à la fin de cette société d'amazone.



La plume de Rawia Arroum est additive et l'auteure arrive à nous plonger dans une profonde réflexion su les rôles des femmes et des hommes dans la société. Est-ce qu'on serait plus heureux si on vivait entre membre du même sexe ? Ou a-t-on besoin de l'autre pour être heureux ? De même qu'on se demande comment cet univers de femmes peut être amené à survivre sur le long terme, car ne voulant des filles, elles seront un jour amené à disparaitre. Un autre point que j'ai adoré ce sont les stéréotypes que l'on peut associer à un mot... Je m'explique : quand le lisais le mot bourreau, je voyais un homme avant de me rappeler qu'on était dans un univers de femme.



Un grand merci à Rawia Arroum pour cette merveilleuse lecture qui m'a beaucoup marqué.



Je vous conseille vivement de vous plonger dans Boys Out qui mérite d'être connu.
Lien : http://littlerosebud.canalbl..

Mon avis :



J’ai tout de suite était attirée par ce roman car je n’ai jamais lu de dystopie sur ce thème, j’étais donc intriguée et emballée.



Un monde où la femme, amazone des temps moderne, tient le monde et les hommes à sa botte, forcément ça interpelle. Et alors qu’est- ce qu’il en ressort ?



Et bien je suis mitigée, j’ai réellement dévoré ce roman en 2 heures à peine (honnêtement je ne pouvais pas le lâcher) L’intrigue m’a embarqué très rapidement et je n’avais qu’une hâte, découvrir les secrets et éclaircir toutes les interrogations.



Et là, justement, pour ma part, je reste sur ma faim. Certaines explications restent pour moi « trop facile » et j’ai parfois été déçue par les réponses que l’on attend avec impatience, et certaines questions restent, tout simplement, sans réponses.



J’ai beaucoup aimé le groupe des personnages créés par l’auteur. Mais, j’aurais aimé les connaître bien plus ( Yas, Lisa, Norks, Alex, la mère de Lyra ect…).



Je n’ai, par contre, pas ressentit d’attachement particulier avec l’héroïne principale, Lyra, et même Loan ne m’a pas « charmé ». J’ai trouvé les personnages un peu stigmatisés, j’aurais aimé retrouver plus de profondeur.



Si l’histoire avait été écrite sur 2 ou 3 volumes cela aurait permis de combler les manques.



J’ai bizarrement adoré la chute, même si j’ai trouvé la fin du livre trop rapide, sans spoiler la lecture, c’est la première dystopie que je lis avec une chute aussi brutale et totalement inédite et personnellement j’ai adoré, c’est tellement inattendue !



D’une manière générale c’est un bon roman, clairement et encore plus pour un premier roman.



L’histoire m’a emballé et je vais suivre très attentivement l’auteur qui peut nous offrir de belles surprises, je pense.




Lien : http://mespetiteslectures.ek..

Lyra vit dans un monde dominé par les femmes, où les hommes sont proscrits. Ceux qui ont échappé à l’Eradication sont traqués impitoyablement et permettent aux femmes de procréer. Lyra, à l’aube de ses 18 ans, va devoir à son tour remplir son devoir de citoyenne et s’accoupler à un homme pour donner naissance à une fille. Mais rien ne va se passer comme prévu… Et si les hommes étaient nécessaires ?



Ce roman a été pour moi une excellente surprise ! Découpé en courts chapitres, il a un côté très addictif, on a toujours envie d’en lire un de plus. Nous découvrons d’abord le quotidien de Lyra. L’univers (dystopique) créé ici est plutôt cohérent, doté d’une histoire et de règles, dirigé d’une main de fer par les sœurs Diva. Et je dois dire que l’idée de base d’une société dominée par les femmes m’a beaucoup plu, ce n’est pas si courant dans les romans et la féministe qui dort en chacune de nous appréciera le geste. Puis, le rythme s’accélère, et le roman devient palpitant ! Enfin, dans le dernier tiers on croit voir venir le bout du tunnel, mais tout sera remis en cause par une fin très surprenante. Elle peut appeler une suite et l’auteure semble y réfléchir, mais elle m’a bien plu telle quelle, laissant la place à l’imagination et remettant en cause tout ce qu’on a cru savoir au cours de notre lecture.



Le roman a un petit côté prévisible en ce qui concerne la romance, et cette dernière est un brin dégoulinante par moments. Il y a aussi quelques facilités dans l’intrigue, dans la manière dont les hommes parviennent à résister. Néanmoins, ce n’est pas ce que j’en retiendrai, j’en garderai plutôt le message sur la complémentarité des hommes et des femmes essentiels l’un à l’autre malgré leurs différences et leurs incompréhensions. Ainsi, s’il y a parfois dans ce roman les approximations ou les improbabilités d’un tout jeune auteur, elle en a aussi la fraîcheur et l’audace, et il y a de vraies bonnes idées.



Lyra est un bon personnage de dystopie, on ressent bien l’endoctrinement qu’elle a subi depuis sa naissance. Au début du roman, elle est littéralement terrifiée par la proximité des hommes, et elle les hait profondément. Elle veut les voir mourir. Ce n’est que progressivement qu’elle va entrevoir la complémentarité des hommes et des femmes et s'ouvrir à l'amour, même si elle ne cessera jamais de douter. Quant à Loan il est séduisant et doté d’une belle sensibilité, il est difficile de ne pas lui faire confiance, mais en même temps on ne le connaît pas vraiment et on ne parvient pas à savoir ce qu’il a dans le cœur.



Quant au style, je l’ai trouvé agréable. On sent que Rawia Arroum est une passionnée de livres et que ses lectures ont nourri son vocabulaire et son imaginaire. Sa plume est plutôt direct et spontanée, et il y a de la fraîcheur dans les dialogues et les pensées de Lyra.



Ainsi, cette dystopie française n’a pas grand-chose à envier à ses grandes sœurs telles que « Delirium ». C’est un roman addictif, avec de vraies idées et un message qui parlera à tous. S’il y a quelques facilités ou improbabilités dans l’intrigue, il y a aussi de la fraîcheur et de l’audace, et la fin pose de vraies questions. Je ne doute pas que ce roman plaira beaucoup aux adolescentes et aux jeunes femmes à qui je le recommande volontiers !

Merci à Babelio et à Masse Critique pour cette découverte.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..

Je me souviens quand ce livre est sorti avec le concours d'écriture Black Moon. Il me faisait beaucoup envie ! J'ai pris du temps pour me le procurer et enfin le lire. Et j'ai été vraiment déçue.

Comme beaucoup, le résumé et l'univers m'intriguaient beaucoup. Je trouvais qu'il y avait vraiment du potentiel pour traiter de sujets liés au féminisme et aux droits des femmes. Malheureusement, tout est resté vraiment superficiel, que ce soit dans l'intrigue ou dans les personnages.

Il y a vraiment une séparation des personnages entre les "gentils" et les "méchants". Il n'y a pas vraiment de degrés, de profondeur dans les personnalités. Tout blanc ou tout noir. Ce qui rend difficile de s'attacher ou de s'identifier aux personnages.

J'ai trouvé aussi que les changements dans les personnages étaient trop soudains. Lyra acceptent tout ce qu'on lui dit sans vraiment poser de questions. Elle rejette les idées avec lesquelles elle a grandi en un clin d'oeil.

J'ai trouvé les relations entre les personnages superficielles également, que ce soit les liens amicaux, familiaux, ou amoureux. Mais surtout ces derniers. La relation entre Lyra et Loan est très soudaine, mais aussi elle ne m'avait pas l'air sincère du tout. Je n'ai pas ressenti d'alchimie, et j'avais plus l'impression d'une relation d'intérêts que d'amour.

J'ai trouvé le rythme de l'intrigue très étrange. On faisait des sauts dans le temps, puis on ralentissait, puis on accélérait à nouveau. Cela rendait difficile de vraiment suivre. C'est dommage car j'ai trouvé l'écriture très fluide, agréable à lire. Au niveau des événements aussi, ce n'était pas équitable. On passe beaucoup de temps à suivre les essais de Lyra à procréer, mais le reste est bâclé. On manque de détails et ça manque de crédibilité. J'aurais préféré que ce soit séparé en deux tomes pour avoir des bases plus solides et une intrigue vraiment mieux construite. Plus j'avançais dans ma lecture, et plus j'avais l'impression que l'auteur manquait de temps et avait donc bâclé l'écriture.

J'ai surtout eu cette impression en finissant le roman. Ce n'est pas une fin pour moi ! Il y a quelque chose de commencé, et on nous arrête en pleins milieu. On reste juste avec une tonne de questions et aucunes pistes pour imaginer le futur. Je reste sur ma faim, frustrée.

En bref, Boys Out ! avait du potentiel de par son intrigue, son univers, et l'écriture. Malheureusement, l'opportunité n'a pas été saisie. Un gros manque d'approfondissements et un rythme trop inégal rendent cette lecture peu agréable.

Un livre que j'ai dévoré en quelques heures grâce à l'écriture fantastique et percutante de l'auteure. On avale les pages sans s'en rendre compte et je suivrai ses prochaines publications avec plaisir. En revanche cette lecture reste en demi-teinte pour moi, entre satisfaction pour ce sujet original et les premières pages prometteuses et déception sur la mauvaise exploitation et la précipitation des événements et personnalités.



Ma chronique :


Lien : http://www.limaginarium.fr/m..

J’avoue que ce livre me fessait de l’œil et pour une fois c’est par rapport à la quatrième de couverture. J’avoue que l’idée de la conception d’un monde sans (pas vraiment) homme est assez originale et attrayante. Si l’on est un tant soit peu féministe au fond de nous l’idée va nous plaire. Puis j’avais plein de questions qui se sont mises dans ma tête, sans même l’avoir commencé. Du coup j’ai profité d’une Lecture commune pour le sortir de ma PAL. Et là j’avoue quand le fermant j’ai eu une déception sur la fin du livre. J’aime pourtant beaucoup le début de ce livre. L’auteur prend son temps pour nous poser les bases de son monde sans hommes, beaucoup de mes questions ont trouvé leurs réponses. On en apprend plus sur notre personnage. Mais ce qui a su me fasciner, c’est le fonctionnement de cette société. Nous avons même eu le droit à l’explication du comment, on est arrivé à ce monde-là. Puis il y a cette doctrine qui a su m’énerver et en même temps faire taire un peu mon côté féministe. Ce monde où plus nous avançons dans notre lecture, et plus je me suis dit que je ne voudrais jamais y vivre. Un monde où, malgré la libération de la femme comportement tellement d’obligation. Puis il y a l’envers du décor, les hommes méprisés et maltraités, ils servent limite qu’a la reproduction. Et au milieu de sa nous avons notre personnage principal Lyra, qui va devoir procrée pour assurer le renouvellement de la population, ça paraît froid, mais en le lisant vous comprendrez ou ceux qui l’ont lu comprennent ce que je veux dire. On va voir Lyra ouvrir les yeux sur son monde et sur ce qui se passe dans l’ombre. Et là on va basculer dans une partie assez attrayante. Les choses vont s’enchaîner d’une manière assez rapide et fluide par rapport au début où nous prenions notre temps. Et il y a un moment dans le livre, c’est le seul dont je parlerais pour ne pas gâcher la fin. C’est ce moment où elle se rend sur l’île des Divas. C’est à partir de ce moment que j’ai eu comme un goût amer durant ma lecture. Je pense que ça doit représenter 20 voire 15% du livre. Mais ce sont vraiment des pourcentages importants vu que c’est la fin de l’histoire. Et je suis vraiment déçue de ce que nous offre l’auteur de ce côté. J’ai une impression de beaucoup de choses bâclés, pas assez développées, de fin rapide parce qu’il en fallait une… Enfin bref, cela peut paraître dur. Mais j’ai tellement été déçue de cette fin éclaire que je n’ai pas su apprécier les dernières lignes à leur juste valeur. J’aurais aimé, je l’avoue avoir une suite. Même si en ce moment je peste parce qu’il ne sort que des livres à suite. Mais je pense que la partie rébellion méritait un peu plus de développement. En plus j’ai vraiment le sentiment d’inachever. Il se passe quoi après ? Que deviennent les hommes ou les femmes ? Qu’arrive-t-il aux autres protagonistes auxquels on s’attache durant notre lecture ? Trop de réponse encore sans réponse et ce ne sont pas des moindres. J’ai vraiment l’impression d’une fin non finie, après on pourrait penser que l’auteur nous laisse imaginer notre fin à nous. Mais j’aurais vraiment aimé avoir une bonne conclusion. Quitte à lire un deuxième tome, cela n’aurait pas été grave. Mais par rapport au départ bien développé qui prend le temps de s’épanouir, là sur la dernière partie j’ai vraiment une impression de « Zut, la fin arrive je dois vite faire », alors que je ne pense pas que ce soit le cas.



En conclusion, au début du livre j’étais partie pour un coup de cœur. Mais avec cette fin de livre, je ne peux plus le considérer comme tel. J’ai tellement été déçue de cette fin de livre. Et, pourtant, l’histoire à énormément de potentiel. L’auteur a su me harponner dans son monde avec beaucoup de curiosité. Il y a beaucoup de rythme au milieu du livre, qui me plaît énormément, vu que l’on va de découverte en découverte. Mais finir sur une note qui me paraît bâclée, voire inachevée, fait redescendre ma note. Sinon, c’est vraiment une jolie découverte, qui reste sûrement un monde que beaucoup d’entre nous pourraient parfois imaginer, mais une fois dedans nous changeons un peu notre façon de penser.
Lien : http://plaisirdelire01.blogs..

J'avoue l'idée du livre m'a séduite, un monde dominé par les femmes était un sujet intéressant, mais je suis restée sur ma fin.

Un livre pas assez développé, on passe trop vite sur certains sujets et surtout c'est une fin en queue de poisson. On en ressort avec plus de questions qu'au départ, comment finissent les personnages ? Le monde va-t-il changer ? Lyra s'en sort-elle ?

Si cette fin est annonciatrice d'une suite ok, mais si non c'est dommage, il aurait pu être vraiment bien même si je l'ai dévoré en quelques heures.

"Boys out" ou le livre qui a réussi à me décevoir.



Un livre pas à la hauteur de son résumé. Lyra, le personnage principal est trop naïve à mon goût. Ce n'est pas du tout le genre de fille dans laquelle je pourrais me projeter. Elle n'a rien intéressant. Ce type d’héroïne a été vu et re-vu en plus de ça. (Originalité quand tu nous tiens.)

Elle tombe très rapidement amoureuse de Loan (de manière fleur-bleu insupportable) alors qu'elle a été embrigadé depuis sa plus jeune enfance pour détester les hommes. Je trouve que c'est irréaliste, enjoliveur et surtout pas du tout crédible.

Leur relation est à mon goût bâclé. Le débat intérieur que Lyra est supposé ressentir entre ce qu'on lui a enseigné toute sa vie et ses sentiments pour Loan n'est pas approfondi. On peut alors se dire que c'est fait exprès pour pouvoir aller plus vite vers l'action, ici la rébellion de Lyra. Mais encore une fois, tout est superficiel, se passe vite. Et enfin, le dénouement est, à mon goût, nul. On reste sur notre faim. Quand je l'ai lu, la première phrase qui m'est venu à l'esprit a été "Tout ça pour ça.".

Pour moi, Boys out est un roman presque "commercial", où l'idée de reprendre tout ce qui fait vendre en ce moment ( : une héroïne, une histoire d'amour, une rébellion ) a été mal réalisé et a donné un livre basique sans-âme.

Non, vraiment, je n'ai pas accroché à ce livre. Pourtant son résumé m'a totalement conquise.

Boys Out ! de Rawia Arroum. (Genre : Science-fiction, Jeunesse).



Editons : Hachette

Prix : 16€ (Partenariat)

Année de parution originale : 2014 (Sortie le 8 octobre)



.Résumé : Dans le monde de Lyra, les hommes sont des fugitifs. Les hommes sont des proies qu’il faut éliminer. Ils n’ont qu’une utilité : la procréation. Une fois cette unique tâche accomplie, ils sont exécutés. Lyra s’entraîne dur pour être un des meilleurs éléments de cette société d’amazones. Jusqu’au jour où c’est à son tour d’être en contact avec un garçon…



.Mon avis : LIVRE COUP DE CŒUR ! Voilà un roman qui me tentait, depuis qu’il est le coup de cœur des internautes dans le Tremplin Black Moon. J’avais envie de le découvrir, notamment grâce à son univers original. C’est certes la mode des dystopies, mais ici, le thème abordé est différent. Ma curiosité a donc été piquée et j’en suis ravi. La couverture est très jolie, le résumé m’a intrigué. Et je dois dire que j’ai été totalement surpris par ce roman parce qu’à part la trame de fond, je ne m’attendais pas à grand-chose. J’ai donc passé un excellent moment de lecture.



.Dès le début, l’auteure nous plonge dans une scène d’action et nous explique les aspects de sa dystopie. On rentre directement dans le vif du sujet et c’est ce qui est intéressant. Pas de perte de temps, Rawia Arroum nous pose ses bases concernant ses personnages, les règles de son univers. Un début qui m’a beaucoup plu, qui est accrocheur et qui donne forcément envie de connaître la suite.



.Pour les personnages, je les ai trouvés vraiment sympathiques à suivre. Lyra, notre personnage principal, est très attachante. C’est au fil de l’histoire qu’on va avoir de l’empathie pour elle. En effet, elle va évoluer d’une manière spectaculaire quand elle va se rendre compte des aspects de sa société. Elle devient alors plus humaine. Loan, on s’en méfie, tout comme Lyra le fait. On est nous-mêmes embrigadés par les ficelles de ce monde alors on est sur nos gardes. Mais ce personnage masculin est très intéressant parce qu’il est le déclencheur de tellement de choses. Vient ensuite les personnages plus secondaires que j’ai aussi apprécié. La famille de Lyra et son amie. Des personnages qui sont donc très bien travaillés, je regrette cependant de ne pas en connaître davantage sur leur passé (oui je suis exigeant ^^).



.Le rythme est exceptionnel et le livre en devient prenant à souhait. Les chapitres sont courts, l’auteure alterne parfaitement entre, la narration pour nous raconter comment son univers a été créé, et les dialogues. J’ai cependant senti une petite baisse de régime vers le milieu mais c’est pour repartir de plus belle. Lyra n’arrête pas de bouger, elle va se remettre en question sans cesse et on est pris par ses tourments et ses problèmes. L’histoire d’amour qui va se développer entre Lyra et Loan est tellement folle que ça la rend plus belle. On ne tombe pas dans le cliché « je te vois, je t’aime », l’auteure prend son temps.



.L’univers est ce qui m’a le plus subjugué. Etant un garçon j’ai trouvé ce monde particulièrement avant-gardiste et féministe mais au final, ce sont ces côtés qui m’ont énormément plu. L’histoire de la prise de pouvoir par les femmes nous est relatée et ça tient la route. Tout leur système est expliqué, que ce soit les emplois, les manières de se vêtir, les règles et les interdits. C’est un monde qui m’a beaucoup touché par son originalité et par la prise de risque qu’à pris l’auteure. En tout cas, sa dystopie aura eu le mérite d’être originale. Même si certains points du début m’ont « choqué », notamment par le détritus que peut être l’homme, je tire mon chapeau parce que c’est un univers qui regorge de ressources et de surprises.



.Là où l’auteure va encore plus loin, c’est qu’elle m’a permis de me rendre compte à quel point les femmes et les hommes sont interdépendants. Même si les femmes ont pris le pouvoir, Lyra se pose des questions essentielles. C’est un univers qui laisse transparaître des messages forts qui peuvent se retrouver dans notre société. On parle du viol, on parle de procréation, de femmes battues et ce que j’ai relevé de plus important c’est qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Et je crois que Loan en est la parfaite illustration.



.Enfin la plume de l’auteure fait de ce roman quelque chose d’addictif. Elle est simple mais efficace (comme j’ai coutume de le dire). Ce roman est un page turner assuré. A chaque fois que vous finissez un chapitre vous allez avoir envie d’en lire un autre. Et puis les 100 dernières pages sont purement addictives. On arrive trop vite à la fin et quelle fin. Mon dieu comment Rawia Arroum peut être aussi cruelle avec ses lecteurs ? Comment peut-elle nous laisser dans une telle situation ? La fin m’a achevé et franchement Rawia, j’espère que vous ferez une suite parce que j’ai encore plein de questions en tête ! Je vais m’arrêter là, mais foncez sur ce roman qui vous surprendra par son originalité et ses surprises !



.Ma note : 9/10
Lien : http://enjoybooksaddict.blog..

Voilà longtemps que je n'avais pas lu de Black Moon alors que j'adore souvent leur livre mais là je m'y suis mise avec en plus une dystopie, un genre littéraire dont je suis de plus en plus fan en ce moment. Dans ce monde, les hommes sont considérés comme des déchets qui ne sont utiles qu'a la procréation, voilà ce qui résume ce récit.





Ce livre se laisse lire très facilement et donc rapidement car l'écriture est très fluide et légère. La couverture est sympa mais c'est surtout le résumé qui donne envie. Rien que la phrase "dans ce monde de femmes, les homes sont interdits" donne envie d'en savoir plus. C'est une dystopie, un monde futur où les lois ont changé.





J'ai bien aimé les personnages principaux même si je les trouvaient parfois un peu niais, ils sont trop rapidement enclins à mettre leur savoir en doute, mais bon j'ai adoré la base distopique de ce livre qui commence sur des penchants féministes extrêmes et nous fait même réfléchir à nos propres convictions en les emmenant à leur extrême.





La phrase représentante de ce livre m'a fait bien rire :

....parasite, virus, surplus; telle est la définition de l'homme...courage, raison, sagesse ; telle est la définition de la femme

Et le dénouement de l'histoire m'a choqué dans le sens positif, c'est original !
Lien : http://books-story.skyrock.c..