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Citations de Raymond Devos (185)


Raymond Devos
Sévère mais juste
Hier soir, je rentre chez moi... Qu'est-ce que j'apprends ?
J'apprends que le chat avait mangé la pâtée du chien...
Ah, mon vieux ! J'ai mis le chat dehors.
Là-dessus, qu'est-ce que j'apprends ?
J'apprends que le chien avait mangé la côtelette de ma femme...
Ah, mon vieux ! J'ai mis le chien dehors.
Là-dessus, qu'est-ce que j'apprends ?
Que ma femme avait mangé mon beefsteack.
Ah, mon vieux !... J'ai mis ma femme dehors.
Là-dessus, qu'est-ce que je découvre ?
Que le lait que j'avais bu le matin était celui du chat.
Ah, mon vieux !... J'ai fait rentrer tout le monde…
Et je suis sorti.
Sévère… mais juste.
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« On dit que Napoléon a ruiné la France avec ses guerres et ses conquêtes…
Depuis qu’il est aux Invalides, il fait encore quarante balles par tête de pipe !
Mettez un de ceux qui nous gouvernent aux Invalides, il ne fait pas un rond ! »
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Quand on a la prétention d’entraîner les gens dans l’imaginaire, il faut pouvoir les ramener dans le réel… et sans dommage.
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Dégoûtant personnage

Il est curieux ! Ce type !
Il est curieux !
Tout à l’heure, dans la rue, je regardais passer une jolie femme…
Il la regardait aussi !
La même !
Je lui ai dit :
-A quoi pensiez-vous en regardant cette jolie femme ?
Il m’a dit :
-A la même chose que vous !
Je lui ai dit :
-Vous êtes un dégoûtant personnage !
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Raymond Devos
J'ai écrit un roman qui tient en une seule phrase !
C'est la vie d'un moine racontée par lui-même : Il était une foi... la mienne ...
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Il attendait son heure...il ne l'a pas vu passer! Dommage, c'était la dernière !
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Raymond Devos
Moi, je m’appelle Devos. Ça veut dire “renard” en flamand mais je suis français ! Mon pianiste s’appelle Dupont et il est belge... Je sais que j’ai l’air de faire un numéro mais c’est la pure vérité ! Je suis français, j’ai toujours été français et tout le monde me prend pour un Belge, que voulez-vous que je vous dise ? Ce sera ainsi jusqu’à ma mort.
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Raymond Devos
Ah ! Quel été ! Quel été ! Quel été !
Il pleuvait tant sur la côte où j'étais !
On sentait bien que l'hiver était proche !
On se baignait les deux mains
dans les poches !
La p'tite amie avec laquelle j'étais...
Ah ! Quel été ! Quel été !
... Qu'elle était moche !!!
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Ça n’intéresse pas les gens ? Vous savez pourquoi cela n’intéresse pas les gens ? Parce que ce ne sont pas des événements, ce sont des anecdotes.
Première anecdote : La main de ma sœur
Deuxième anecdote : Une culotte
Troisième anecdote : Un zouave
Seulement si vous prenez la première, que vous la glissez dans la deuxième qui appartient au troisième, vous obtenez un événement sur lequel on n’a pas finit de jaser !
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- Monsieur, est-ce que les histoires que vous racontez ne vous empêchent pas de dormir?
Je dis:
- Si, mais comme ce sont des histoires à dormir debout, je récupère!
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Raymond Devos
[OÙ COURENT-ILS ?]

Excusez-moi, je suis un peu essoufflé ! Je viens de traverser une ville où tout le monde courait...Je ne peux pas vous dire laquelle... je l'ai traversée en courant. Lorsque j'y suis entré, je marchais normalement, mais quand j'ai vu que tout le monde courait... je me suis mis à courir comme tout le monde, sans raison !
A un moment je courais au coude à coude avec un monsieur...
Je lui dis : "Dites-moi... Pourquoi tous ces gens-là courent-ils comme des fous ? "
Il me dit : "Parce qu'ils le sont ! "
"Vous êtes dans une ville de fous ici... Vous n'êtes pas au courant ? "
"Si, si, des bruits ont couru ! "
"Ils courent toujours ! "
"Qu'est-ce qui fait courir tous ces fous ? "
"Tout ! Tout ! Il y en a qui courent au plus pressé. D'autres qui courent après les honneurs... Celui-ci court pour la gloire... Celui-là court à sa perte ! "
"Mais pourquoi courent-ils si vite ? "
"Pour gagner du temps !
"Comme le temps c'est de l'argent, plus ils courent vite, plus ils en gagnent ! "
"Mais où courent-ils ? "
"À la banque ! Le temps de déposer l'argent qu'ils ont gagné sur un compte courant... et ils repartent toujours courant, en gagner d'autre ! "
"Et le reste du temps ? "
"Ils courent faire leurs courses au marché ! "
"Pourquoi font-ils leurs courses en courant ? "
Il me dit : "Je vous l'ai dit... parce qu'ils sont fous ! "
"Ils pourraient tout aussi bien faire leur marché en marchant...tout en restant fous !"
"On voit bien que vous ne les connaissez pas ! D'abord le fou n'aime pas la marche... "
"Pourquoi ? "
"Parce qu'il la rate ! "
"Pourtant, j'en vois un qui marche !? "
" Oui, c'est un contestataire ! Il en avait assez de courir comme un fou. Alors il a organisé une marche de protestation ! "
"Il n'a pas l'air d'être suivi ? "
"Si, mais comme tous ceux qui le suivent courent, il est dépassé ! "
"Et vous, peut-on savoir ce que vous faites dans cette ville ? "
"Oui ! Moi j'expédie les affaires courantes.
Parce que même ici, les affaires ne marchent pas ! "
"Et où courez-vous là ? "
"Je cours à la banque ! "
"Ah !... Pour y déposer votre argent ? "
"Non ! Pour le retirer ! Moi je ne suis pas fou ! "
"Mais si vous n'êtes pas fou, pourquoi restez-vous dans une ville où tout le monde l'est ?
"Parce que j'y gagne un argent fou !... C'est moi le banquier !
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LA MER DEMONTEE


J’avais trois jours devant moi… Je dis :
« Tiens, je vais aller voir la mer. »
Je prends le train… J’arrive là-bas…
Je vois le portier de l’hôtel ; je lui dis :
- Où est la mer ?
- La mer… elle est démontée !
- Vous la remontez quand ?
- Question de temps.
- Moi, je suis ici pour trois jours…
- En trois jours, l’eau a le temps de couler sous le pont…
- … Le pont ?... Merci… Je vais attendre demain.
Le lendemain, je lui demande :
- Où est le pont ?
- Le pont ?... Quel pont ?
- Ben… le pont, quoi !
- Y a pas de pont !
- Comment, il n’y a pas de pont ?
- Non… y en avait un, mais on l’a démonté.
- Vous démontez tout ici, alors !
- C’est la guerre !
- Vous la remontez quand ?
- Tous les vingt ans.
- Moi je suis ici pour trois jours !
- En trois jours vous avez des chances…
- Bon, merci… Je vais attendre demain.
Alors le lendemain je me dis :
« Tout de même avant de partir, il faut que je me débrouille pour voir la mer. »
Je demande au portier de l’hôtel :
- Puis-je voir la mer ?
- Pas possible !
- Pourquoi ?
- Parce que c’est la fête !
- Ah !... C’est la fête ?
- Oui… Alors on fait le pont.
- Eh ben… Si vous refaites le pont je vais pouvoir voir la mer !...
- Non, parce qu’il y a le feu d’artifice.
- Le feu d’artifice, je le verrai de la mer.
- Vous le verrez mieux de votre chambre.
- Ma chambre, elle donne pas sur la mer !
- Le feu d’artifice non plus !
(Explosant)… J’m’en fous de votre feu d’artifice ! J’veux voir la mer !
- Pas possible, pas possible !
- Comment, comment ?
- Non, parce qu’il y a les gradins.
- Les gradins ?
- Oui… Ils ont mis les gradins sur la plage pour voir le feu d’artifice.
- Oui... Ils ont mis des gradins ?... Ils ont mis des gradins ?... Alors moi je viens de Paris... Je prends le train… Je me donne du mal, tout ça…
- Pleure pas, tu la reverras, ta mer !
- Je veux la revoir tout de suite !
- Pas possible ! Pas possible !
Alors je lui dis :
- Les gradins… Vous les démontez quand ?
- Quand la mer sera remontée.
- vous la remontez quand, la mer ?
Il me dit :
- Quand vous serez reparti !
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CAEN


J’avais dit, pendant les vacances, je ne fais rien!... rien !... Je ne veux rien faire
Je ne savais pas où aller.
Comme j’avais entendu dire : « A quand les vacances ? A quand les vacances ? », je me dis : « Bon !... Je vais aller à Caen… » Et puis, Caen, ça tombait bien, je n’avais rien à y faire.
Je boucle la valise… Je vais pour prendre le car…Je demande à l’employé :
- Pour Caen, quelle heure ?
- Pour où ?
- Pour Caen !
- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où !
- Comment ! Vous ne savez pas où est Caen ?
- Si vous ne me le dites pas !
- Mais je vous ai dit Caen !
- Oui, mais vous ne m’avez pas dit où !
- Monsieur !... Je vous demande une petite minute d’attention : Je voudrais que vous me donniez l’heure des départs des cars qui partent pour Caen !
- ?... ?... ?...
- Enfin !... Caen… Dans le Calvados !...
- C’est vague !
- En Normandie…
- ?... ?... ?...
- Ma parole, vous débarquez !
- Ah !... Là où a eu lieu le débarquement !... En Normandie !... A Caen !...
- Voilà !
- Prenez le car.
- Il part quand ?
- Il part au quart.
- Mais… (regardant sa montre)… Le quart est passé !
- Ah ! Si le car est passé vous l’avez raté !
- Alors… Et le prochain ?
- Le prochain, il part à Sète.
- Mais il va à Caen ?
- Non, il va à Sète.
- Mais moi, je ne veux pas aller à Sète, je veux aller à Caen !
- D’abord, qu’est-ce que vous allez faire à Caen ?
- Rien !... Rien !... Je n’ai rien à y faire !
- Alors, si vous n’avez rien à faire à Caen, allez à Sète !
- Bon, alors pour Sète, il part à combien ?
- Il part à dix-neuf… Mais avec le chauffeur ça fait vingt !
- Mais il est vingt !
- Alors c’est trop tard pour Sète ! Mais si ça vous dit d’aller à Troyes, il me reste une place dans ma voiture !
- Mais qu’est-ce que vous voulez que j’aille faire à Troyes ?
- Prendre le car !
- Pour où ?
- Pour Caen !
- Comment voulez-vous que je vous dise quand si je ne sais pas où ?
- Comment ! Vous ne savez pas où est Caen ?
- Mais si je sais où est Caen… Ça fait une demi-heure que je vous dis que c’est dans le Calvados, que c’est là que je veux passer mes vacances, parce que je n’ai rien à y faire !
- Oh ! Ne criez pas, ne criez pas… On va s’occuper de vous.
Il a téléphoné au dépôt.
Mon vieux… (regardant sa montre)…
A vingt-deux le car était là.
Les flics m’ont embarqué à trois…
Et je suis arrivé au quart où j’ai passé la nuit !
Voilà mes vacances !
Eh bien, de cette histoire de Caen, je n’en suis pas encore revenu !
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J'aurais jeté mon dimanche aux orties?
Le jour du seigneur?
Déjà qu'il n'en a pas beaucoup... un par semaine!
Si de plus je le lui supprime!
Sûr qu'il va m'en tenir rigueur... le seigneur!
Je vais m'attirer les foudres du ciel!
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Je ne montre pas mes fesses en public. On croit que c’est par pudeur.
C’est surtout parce que je ne suis pas sûr du résultat.
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Un matin, je me regarde dans la glace. Stupeur !
J’avais perdu une oreille !
Je les recompte.
Pas de doute ! Il m’en manquait une.
J’avais une oreille en moins.
Pourtant, cette nuit-là, je croyais bien avoir dormi sur mes deux oreilles.
Je cherche sous les draps. Pas d’oreille !
Sous l’oreiller… Pas d’oreille !
Où avais-je bien pu la perdre ?
Je n’en avais aucune idée.
Et tout à coup, je me suis souvenu que j’avais prêté l’oreille à un ami et qu’il ne me l’avait pas rendue !
Le drame, c’est que je ne savais plus à qui !
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Jadis, les fous se transmettaient le flambeau, la marotte…

– Que fera plus tard votre fils ?
– Il sera fou, comme moi !
– Mes compliments !

On était fous de père en fils !
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Cette nuit, j’ai fait un affreux cauchemar. J’ai rêvé que mon nom était écrit en grosses lettres sur le fronton d’un théâtre.

Et tout à coup, sans raison apparente, une des lettres est tombée… puis une deuxième, puis une troisième… comme des feuilles mortes…
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Souvent, les gens me disent :

– Pourquoi ne faites-vous pas de cinéma ?

Ce ne sont pourtant pas les propositions qui m’ont manqué.
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Raymond Devos
J'adore être pris en flagrant délire.

(" Sens dessus dessous")
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