Reginald Hill

Découvert dans la boite à livre que j'essaie de gérer. Un petit polar court et drôle, un détective débutant et sans expérience mais qui s'en tire bien, une famille dysfonctionnelle et la disparition d'un chat.

Le néo-détective, surpris refuserait bien mais le salaire le fait réfléchir et il s'y jette. Beaucoup de suspects et de fausses routes.

Sympa

Un petit livre trouvé par hasard et dont on attendait peu de choses... et qui surprend par une histoire policière et un suspense bien sympathiques. Les personnages sont charismatiques et antipathiques à souhait - sauf le privé qui s'en sort haut la main malgré son profil hors normes (antillais, sans qualification pour la fonction et, qui plus est, chauve). Bref, un bon moment de lecture.

Bon texte. Lecture agréable. Bon divertissement.
Lien : http://araucaria.20six.fr/

Ramenez le chat ! est une nouvelle policière très sympathique. J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture facile, fluide et reposante. Une nouvelle policière certes, mais aussi humoristique et à la fin inattendue.

Cela m'a permis de découvrir un nouveau auteur que je ne connaissais pas.

Et pour ce qui s'inquiète, je tiens à les rassurer, mais attention spoiler : [le chat va bien !].

Après m'être régalée des aventures de Dalziel et Pascoe, j'ai retrouvé avec un plaisir inégalé l'écriture ciselée et l'humour pittoresque de cet auteur avec ce nouvel héros : Joe Sixsmith, un ouvrier noir devenu détective privé qui, après avoir sauvé une jeune inconnue d'un incendie, va se trouver, malgré lui, mêler à l'enquête la concernant. Sa gentillesse, son honnêteté et la naïveté à laquelle il aime recourir pour y voir plus clair dans ceux qui veulent exploiter sa bienveillance lui permettent de démêler petit à petit ce qui se passe derrière ce festival de Llanffugiol, dans cette campagne Galloise aux habitants peu enclins à accueillir chaleureusement les étrangers. On s'interroge régulièrement dans cette enquête au suspens maintenu jusqu'au bout, tout comme on s'amuse des réparties et pensées de Joe Sixsmith. Je recommande vivement.

Gwendoline Huby n'a pas vu son fils revenir de la guerre. Pourtant comme lui permet la loi anglaise il fait de celui-ci son héritier. Et le testament de la vieille dame est inattaquable. Il n'y a que si le fiston ne réapparaît pas avant 2015 que la fortune de Gwendoline Huby ira à des œuvres caritatives. Et voilà que le fils Alexander Lomas Huby débarque, sans crier gare, en ville. Il vient réclamer son dû. Mais à peine arrivé ce prétendant un héritage faramineux de la vieille dame est assassiné. L'enquête va être confiée au commissariat de Greendale. Reginald Hill nous propose ici un parfait roman de police procédural. On va suivre pas à pas ces policier anglais dans leur enquête mais aussi dans leur quotidien. On va peut-être s'attacher plus à ces flics à la forte personnalité et à leurs problèmes qu'au crime lui-même. Il y a dans ce roman un petit côté "87e district" de Mc Bain qui rend ce polar très plaisant. Et la fin ouverte laisse sans doute présager une suite. Il y avait très longtemps que je n'avais pas lu de Réginald Hill et retrouver cet auteur avec un amour d'enfants a été une véritable bonne pioche.
Lien : https://collectifpolar.com/

nul

Roman policier agréable à lire qui se détourne des codes habituels. Beaucoup de personnages intéressants, pour certains très drôles. Intrigue solide quoique classique. Suspens et traitement de sujets de société parfois sensibles.

Alors que j’ai adoré, voire encensé, les précédents livres de l’auteur, je me montre beaucoup moins enthousiaste sur celui-ci. Entre les passages sur les écrits insipides d’Ellie Pascoe (plongés dans l’Iliade) et « Les papiers de la sibylle » effectivement… sibyllins qui cassent le rythme de l’histoire, je me suis pour la première fois un peu ennuyée avec cet auteur. Par ailleurs, je conseille au lecteur de lire la série Dalziel et Pascoe dans l’ordre car l’auteur a la mauvaise idée ici de révéler le nom de l’assassin d’un précédent livre (« Leçons de meurtre »). Néanmoins, j’ai retrouvé dans le reste du roman ces qualités que je prise chez Réginald Hill : son érudition, son humour piquant et l’élégance de son écriture contrastant génialement avec les portraits acérés de ses personnages. Il aurait fallu épurer ce roman pour pouvoir mieux l’apprécier.

Une nouvelle enquête de Dalziel et Pascoe avec, cette fois-ci, une série de meurtres de femmes dont ils ont bien du mal à trouver le fil conducteur. On se régale de bout en bout avec l’écriture travaillée de l’auteur, son humour piquant, ses personnages haut-en-couleur et la construction parfaitement maîtrisée de l’enquête avec son lot de suspects et un réel suspense jusqu’à la révélation finale du coupable. Je ne peux que recommander cet auteur au talent et à l’inventivité hors pair.

Un beau collège qui se veut moderne dans l’Angleterre du début des années 70 va voir une pelleteuse remonter de la terre d’où on a arraché une statue, un tibia et un crâne surmonté de cheveux roux. Avec des personnages aux personnalités bien tranchées, une enquête complexe avec deux nouveaux morts, un humour piquant jamais très loin et une écriture élégante, j’ai encore passé un très bon moment de lecture avec cet auteur particulièrement doué pour ménager un vrai suspense jusqu’aux dernières pages.

Quand Ellie et Peter Pascoe rejoignent le cottage Brookside où sont censés les attendre quatre de leurs amis proches, ils découvrent un triple meurtre. Manque le quatrième ami qui devient, dès lors, le suspect idéal. Mais Pascoe ne l’entend pas ainsi même quand son supérieur, le truculent Dalziel, le rappelle illico presto chez lui où une série de cambriolages, auxquels s’ajoute toujours plus de violence, attendent d’être résolus. C’est en suivant l’avancée de ces deux enquêtes parallèles qu’on se réjouit une fois de plus de lire cet auteur. Il a, en effet, le don de réunir une grande intelligence qui sert la construction magistrale de son intrigue, un humour piquant et un zeste de compassion, le tout dans une écriture élégante et parfaitement rythmée. C’est à chaque fois un plaisir renouvelé !

Une vieille dame lègue sa fortune à son fils disparu depuis 40 ans sauf... s'il réapparaît pour réclamer son héritage en 2015 à ses 90 ans. Le début de ce roman donne le ton. Je me suis régalée avec cette intrigue dans laquelle le fils va effectivement refaire surface et être assassiné en suivant. Avec des personnages aux caractères forts, à commencer par le truculent surpintendant Dalziel, des dialogues "aux petits oignons" et une construction subtile de l'intrigue, parfaitement rythmée avec son lot de suspicions, un nouveau mort et un dénouement surprenant, je n'ai qu'une envie : me ruer sur une autre enquête de ce talentueux auteur anglais trop méconnu à mon goût.

J’ai trouvé que l’intrigue mettait beaucoup de temps à se mettre en place comme si l’auteur avait pris le parti de privilégier l’humour, constant tout au long du livre, à l’intrigue policière. L’écriture est de qualité, les personnages de cette famille et de leurs invités-associés aux comportements particuliers bien dépeints. Cependant, j’ai eu l’impression tout du long que le superintendant Dalziel avait des soupçons sur tout et tout le monde comme s’il avait juste besoin de donner du sens à ses vacances improvisées dans cette demeure anglaise mais sans qu’ils soient fondés. Même quand un mort est trouvé dans l’eau, noyé accidentellement a priori, à la moitié du livre, je n’y ai pas vu de quoi fouetter un chat. Il m’a fallu la deuxième mort (100 pages avant la fin) pour que je me sente davantage dans un roman policier, confirmé par le dénouement clair avec l’effet de surprise attendu. Un agréable moment de lecture, donc, malgré la mise en place un peu brouillonne de l’intrigue policière sauvée néanmoins par le dénouement, l’humour incisif de l’auteur et les situations parfois cocasses décrites.

J’ai beaucoup aimé ce qui s’est révélé être bien plus qu’un Whodunit avec l’immersion dans cette communauté du Yorkshire, déplacée 15 ans plus tôt quand les eaux d’un barrage ont englouti leur village et avec lui le souvenir des tragiques disparitions de trois fillettes. La disparition d’une nouvelle petite fille va ramener chacun à ce passé sombre. L’intrigue est magistralement construite avec l’histoire du passé ouvrant sur le présent, des personnages et une atmosphère finement dépeints, des policiers hauts en couleur avec le superintendant Dalziel, grossier personnage au cœur tendre, Pascoe, plus discret mais brillant enquêteur, Wield, fin et efficace et Novello, la novice féminine qui peine à s’imposer. A cela, vous ajoutez un humour incisif, des situations parfois cocasses et un dénouement des plus surprenants et vous avez tous les ingrédients d’un excellent moment de lecture.

C'est mon second roman de Réginald Hill, j'avais déjà lu "Une femme trop sociable" que j'avais aimé. Mon impression est bien confirmée avec cette seconde lecture, on suit toujours l'inspecteur Pascoe et son Superintendant Dalziel, a travers leur enquête pour éclaircir une curieuse affaire de meurtre au cœur de l'industrie du cinéma osé des années 70. J'aime beaucoup le style argotique de l'auteur, les personnages très cyniques, caractériels, tranchants amènent quelquefois à des réflexions existentielles qui nous concernent tous, encore à ce jour.

Lourdingue..Je sais c'est léger,,; mais un livre qui me tombe des mains soit je suis maladroit ou soit c'est pesant à la lecture.

Un nouveau privé, il est noir petit pas particulièrement costaud, au chômage, chanteur d'une chorale religieuse, persécuté par sa tante Mirabelle qui veut à tout pris le remettre dans un travail décent avec une famille décente. Et tout ça avec l'humour pince sans rire de Réginald Hill, tout pour passer quelques heures heures avec des personnages sympathiques.