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Citations de Régis Dubois (13)


Plus que quiconque, il excellait dans l'art de la soul music, la musique de l'âme.
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REVENGE OF THE VIRGINS

Un groupe de cowboys avides d'or part en expédition dans les terres vierges de Californie. Ils seront décimés les uns après les autres par une poignée de femmes indiennes bien décidées à protéger leurs terres.
L'argument du film, ce sont bien sûr ces indiennes de carnaval (maquillées et perruquées) qui ont la particularité de se promener en monokini à franges et les seins nus. C'est d'ailleurs par un défilé de playmates prédatrices armées d'arcs que le film commence, de façon à captiver d'entrée de jeu l'attention du spectateur.
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Il faut dire que depuis le début des années quatre-vingt-dix, le gangsta' rap avait littéralement noyauté la culture hip-hop, mais aussi la culture noire en général, les médias et le cinéma (qu'on songe à tous ces urban films sur les gangs du « cinéma new-jack »). D'ailleurs, un an après la sortie de Clockers, la star du rap Tupac Shakur était assassinée lors d'un drive-by shooting, et un an plus tard ce serait le tour de Notorious B.I.G, tué dans des conditions similaires. Avec ce film-ci, Spike Lee espérait éveiller les consciences des jeunes Afro-Américains, mais aussi mettre un terme à cette mode hollywoodienne de films ultra-violents en désacralisant le mode de vie gangsta' : « J'espère qu'avec ce film on verra la fin de ce genre de "Black-Urban-Hip-Hop-Drugs-Shoot'em Up-Gangsters movies" Je pense que les réalisateurs noirs ont fait assez de films comme ça. »
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« Le truc marrant, c'est quand les Blancs accusent les Noirs, quand ils leur disent "Pourquoi êtes-vous tellement en colère ?"... S'ils ne savent pas pourquoi les Noirs ont les boules, il n'y a plus aucun espoir. C'est un miracle que les Noirs américains soient tellement bonasses et joviaux. Je ne crois pas avoir tant de colère en moi. Je ne suis pas plus furieux que j'en ai le droit. »
Spike Lee
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BLOOD FEAST
Pour l'anniversaire de sa fille, une riche habitante de Miami commande à un traiteur égyptien un repas "spécial". Elle ignore que ce dernier, adorateur de la déesse Ishtar, lui concocte un festin sacrificiel préparé à partir d'ingrédients humains (coeur, cervelle, oeil...) selon une très vieille recette antique. Pour ce faire, l'inquiétant Ramses assassine de belles jeunes filles en les mutilant.
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THE BLOB
Steve Andrews (Steve McQueen) et Jane Martin, deux ados qui flirtent innocemment dans une voiture sous une belle nuit étoilée, assistent à l'atterrissage d'une météorite non loin de leur petite ville de Dowingtown en Pennsylvanie. Partis à la recherche de l'OVNI, ils découvrent vite qu'il s'agit en fait d'une matière vivante, gélatineuse et rouge venue de l'espace et qui s'attaque aux humains. Initialement de la taille d'une balle de golf, le "Bloc" grossit à vue d'oeil à mesure qu'il absorbe les uns après les autres les habitants de la paisible bourgade. Steve tente alors en vain d'alerter les autorités qui ne le prennent pas au sérieux, jusqu'à ce que la chose atteigne des proportions démesurées et que l'état d'urgence soit décrété. La bête increvable sera finalement neutralisée et gelée grâce à des extincteurs, puis transportée en Arctique.
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CAT-WOMEN OF THE MOON

Cinq scientifiques dont une femme (Marie Windsor) voyagent au sein de la fusée spatiale Moon Rocket 4. Avant même d'arriver à destination, Helen ressent bizarrement des sensations de déjà-vu (elle est sans le savoir manipulée par télépathie) et guide l'équipage vers une grotte lunaire où l'air est respirable et où vivent outre des araignées géantes, des habitantes énigmatiques "sexy": "huit femmes-chat", dernières représentantes d'une civilisation millénaire en voie d'extinction. Bien décidées à échapper à leur fatal destin, les félines projettent en secret, avec l'aide de leur alter ego terrienne, de s'emparer de la fusée des visiteurs mâles et accessoirement, de les éliminer.
Scènes clés:
La danse des cat-women interprétée par les "Hollywood cover girls" est un grand moment de kitscherie cinéphilique: tenues noires moulantes maquillage, décors antiques...
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Une enquête menée en 1971 par le Variety révèle que les Afro-Américains constituent à eux seuls plus de 30% du public cinéphile(...)Rien d'étonnant dès lors à ce qu'après le succès de Sweetback's Baadasssss Song (...) Hollywood lance une vaste offensive pour récupérer ce jeune public noir providentiel qui avait fait le succès inattendu de ces petits films africains-américains.(...) Superfly de Gordon Parks Jr. (Warner Bros.), sur l'histoire d'un dealer en quête de rédemption, vint confirmer le potentiel commercial de tels films, peu coûteux, assurés d'attirer un large public noir et donc très rentables.

Incipit du chapitre 2 La Blaxploitation
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Extrait de l’avant-propos :

Il y a exactement vingt ans je faisais paraître mon premier ouvrage intitulé Images du Noir dans le cinéma américain blanc (1980-1995) chez l’Harmattan. Je ne me doutais pas alors que deux décennies plus tard j’écrirais mon douzième livre et qu’il porterait encore sur la question des Afro-américains au cinéma. D’autant qu’en 2005 je publiais un essai-somme sur la question, Le cinéma des Noirs américains entre intégration et contestation dans la prestigieuse collection 7e Art du Cerf. Mais voilà, trois ans seulement après sa parution, l’Amérique élisait un Président noir et un nouveau chapitre de l’histoire du cinéma afro-américain s’ouvrait.

Aujourd’hui, alors que l’ère Obama s’est achevée, il m’a semblé qu’il fallait compléter cette longue réflexion commencée au siècle dernier. Beaucoup de films emblématiques sont sortis durant ces huit années écoulées – au nombre desquels Le Majordome, 12 Years a Slave, Dear White People, Fruitvale Station ou encore Birth of a Nation – de nombreux réalisateurs afro-américains ont émergé (de Tyler Perry à Nate Parker) et de nouvelles tendances semblent clairement se dessiner en comparaison du cinéma de Blaxploitation des années 70 ou du cinéma New Jack des années 90. Un bilan s’imposait donc.
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Mais ce qui m’apparaît maintenant très clairement, au terme de ce long cheminement, c’est que la vie d’Eldridge Cleaver raconte d’abord et avant tout une histoire de l’Amérique, et qu’à l’instar d’un Elvis Presley, d’une Betty Page ou d’un Charles Manson, il fait définitivement partie des icônes de ce pays étonnant, traversé de contradictions, d’excès et de contrastes, capable du meilleur comme du pire…
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Frank Capra, Vincente Minnelli, Francis Ford Coppola, Martin Scorsese, Brian De Palma, Michael Cimino, Robert De Niro, Al Pacino, Sylvester Stallone, John Travolta, Quentin Tarantino… C’est peu de dire que les Italo-Américains ont largement contribué à la grandeur du cinéma hollywoodien. Qu’on songe pour s’en convaincre à ces films cultes que sont Le Parrain (1972), Rocky (1976), La Fièvre du samedi soir (1977) ou Les Affranchis (1990). Sans oublier bien sûr la série Les Soprano (1999-2007). Et pourtant, l’accession de ces enfants d’immigrés au panthéon du septième art fut un chemin semé d’embûches. Beaucoup l’ignorent, mais les Italiens subirent aux Etats-Unis un racisme presque aussi virulent que les Afro-Américains, un ostracisme redoublé à l’écran par une longue tradition de stéréotypes allant du mafioso au guido en passant par celui du latin lover ou de la bimbo. C’est de cette longue histoire de la présence italo-américaine sur les écrans, à la fois en tant que personnages caricaturés que comme artistes devant et derrière la caméra, dont cet ouvrage rend compte, une histoire passionnante qui nous plonge dans les débuts du cinéma muet (Rudolph Valentino) jusqu’au succès des séries du XXIe siècle (Les Soprano), en passant par l’âge d’or des studios (Scarface) et les tonitruantes années du Nouvel Hollywood (Le Parrain).
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À propos de [Zoe Saldana], on se souviendra que pour interpréter le rôle de Nina Simone dans le biopic Nina (Cynthia Mort, 2016), l'équipe du film lui fonça le teint et lui posa une prothèse de nez ce qui déclencha une vive polémique. En effet, pourquoi avoir choisi une actrice métisse d'origine dominicaine et non une Afro-Américaine à la peau foncée ? C'est un fait, à Hollywood les actrices noires qui ont la cote ne sont jamais des femmes à la peau trop noire. (100)
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Aucun essai n'a tenté de rassembler en un seul volume le long parcours des Afrodescendants à travers le cinéma français. Ce livre se veut donc aussi être une sorte d'hommage à tous ceux qui, malgré le racisme ambiant, la pénurie des rôles et les personnages parfois avilissants qu'on leur a demandé d'interpréter, ont tenu bon et ont cru en leur métier, contre vents et marées. (13)
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