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Critiques de Richard Wagner (12)
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L'or du Rhin

Ce prologue de l'Anneau du Nibelung nous transporte des entrailles de la Terre aux brumes du Walhalla, en passant par les eaux verdâtres du Rhin, en compagnie de dieux aussi humains et faillibles que ceux de l'Olympe. S'affrontent l'orgueil, la convoitise, le désir de puissance, la cupidité. Chez Wagner, le livret n'est pas un simple faire-valoir pour la musique, c'est au contraire la musique qui sert le drame. Raison pour laquelle il vaut la peine de lire les quatre scènes qui composent ce prologue. La version bilingue permet d'apprécier la beauté et l'inventivité de la version originale, que la traduction restitue avec peine.
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L'or du Rhin

Prologue au drame qui se prépare, L'or du Rhin s'ouvre sur les ébats des Ondines, gardiennes du Trésor.

C'est sans compter sans l'arrivée du nain Alberich, de ses désirs et de son choix fatal : oublier l'amour pour la richesse et le pouvoir. L'anneau vient ainsi au monde.



Dans le monde des dieux, Wotan, le roi du Burg ne sait comment se libérer d'un pacte fait avec les géants, constructeurs de la Forteresse. L'or des nains et l'anneau seront l'échappatoire que le souverain trouvera pour garder Freia, la déesse de la Jeunesse.



Mais c'est oublier la malédiction qui déja s'insinue à travers tout l'univers...
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Siegfried

Avis sur les 4 tomes

(...) Outre cela, l’histoire est composée de plusieurs trames parallèles qui finissent par toutes plus ou moins se croiser à un moment ou un autre et qui se compliquent par l’adjonction de nouveaux personnages au fur et à mesure que certains autres disparaissent.



Les thèmes abordés sont nombreux et évoluent tout au long des 4 épisodes, mais forment un tout assez homogène. Il faut dire que Wagner a travaillé sur cette tétralogie pendant 25 ans (!) et que sa propre évolution a nourri son inspiration. Son oeuvre s’est enrichie de ses expériences et de ses réflexions, pour parvenir à un aboutissement probablement inégalé dans le genre.



Tout ça est très intéressant, mais sans les préfaces et explications qui complètent le texte, il serait particulièrement difficile de comprendre réellement de quoi il question ici. S’agissant de vers, il y a beaucoup d’images et d’allusions qui paraissent obscures au lecteur peu familier du genre. Et la mythologie germanique n’est pas toujours facile à suivre. En bref, un texte pas très accessible, mais qui a satisfait en partie ma curiosité à la fois sur ces opéras et sur la mythologie qui en est à l’origine.



Si je ne vous conseille pas vraiment de lire L’Anneau des Nibelungen du fait de sa complexité, je ne regrette pas ma lecture. J’ai trouvé que c’était un moyen original d’aborder la mythologie germanique. Sachant que Tolkien (entre autres) y a puisé une partie de son inspiration pour ses oeuvres et que Leiji Matsumoto en a tiré un anime que j’avais beaucoup apprécié (Harlock Saga), je suis ravie d’avoir pu découvrir ces opéras, même si je ne pense pas réitérer souvent ce genre d’expérience à l’avenir.
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La Walkyrie

Avis sur les 4 tomes

(...) Outre cela, l’histoire est composée de plusieurs trames parallèles qui finissent par toutes plus ou moins se croiser à un moment ou un autre et qui se compliquent par l’adjonction de nouveaux personnages au fur et à mesure que certains autres disparaissent.



Les thèmes abordés sont nombreux et évoluent tout au long des 4 épisodes, mais forment un tout assez homogène. Il faut dire que Wagner a travaillé sur cette tétralogie pendant 25 ans (!) et que sa propre évolution a nourri son inspiration. Son oeuvre s’est enrichie de ses expériences et de ses réflexions, pour parvenir à un aboutissement probablement inégalé dans le genre.



Tout ça est très intéressant, mais sans les préfaces et explications qui complètent le texte, il serait particulièrement difficile de comprendre réellement de quoi il question ici. S’agissant de vers, il y a beaucoup d’images et d’allusions qui paraissent obscures au lecteur peu familier du genre. Et la mythologie germanique n’est pas toujours facile à suivre. En bref, un texte pas très accessible, mais qui a satisfait en partie ma curiosité à la fois sur ces opéras et sur la mythologie qui en est à l’origine.



Si je ne vous conseille pas vraiment de lire L’Anneau des Nibelungen du fait de sa complexité, je ne regrette pas ma lecture. J’ai trouvé que c’était un moyen original d’aborder la mythologie germanique. Sachant que Tolkien (entre autres) y a puisé une partie de son inspiration pour ses oeuvres et que Leiji Matsumoto en a tiré un anime que j’avais beaucoup apprécié (Harlock Saga), je suis ravie d’avoir pu découvrir ces opéras, même si je ne pense pas réitérer souvent ce genre d’expérience à l’avenir.
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L'or du Rhin

Avis sur les 4 tomes

(...) Outre cela, l’histoire est composée de plusieurs trames parallèles qui finissent par toutes plus ou moins se croiser à un moment ou un autre et qui se compliquent par l’adjonction de nouveaux personnages au fur et à mesure que certains autres disparaissent.



Les thèmes abordés sont nombreux et évoluent tout au long des 4 épisodes, mais forment un tout assez homogène. Il faut dire que Wagner a travaillé sur cette tétralogie pendant 25 ans (!) et que sa propre évolution a nourri son inspiration. Son oeuvre s’est enrichie de ses expériences et de ses réflexions, pour parvenir à un aboutissement probablement inégalé dans le genre.



Tout ça est très intéressant, mais sans les préfaces et explications qui complètent le texte, il serait particulièrement difficile de comprendre réellement de quoi il question ici. S’agissant de vers, il y a beaucoup d’images et d’allusions qui paraissent obscures au lecteur peu familier du genre. Et la mythologie germanique n’est pas toujours facile à suivre. En bref, un texte pas très accessible, mais qui a satisfait en partie ma curiosité à la fois sur ces opéras et sur la mythologie qui en est à l’origine.



Si je ne vous conseille pas vraiment de lire L’Anneau des Nibelungen du fait de sa complexité, je ne regrette pas ma lecture. J’ai trouvé que c’était un moyen original d’aborder la mythologie germanique. Sachant que Tolkien (entre autres) y a puisé une partie de son inspiration pour ses oeuvres et que Leiji Matsumoto en a tiré un anime que j’avais beaucoup apprécié (Harlock Saga), je suis ravie d’avoir pu découvrir ces opéras, même si je ne pense pas réitérer souvent ce genre d’expérience à l’avenir.
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La Walkyrie

Episode de transition, La Walkyrie prépare l'arrivée du héros Siegfried; à la fois car il conte les amours de ses deux parents Siegmund et Sieglinde, les jumeaux incestueux ainsi que le rôle de Brünnhilde, la fille adorée de Wotan, qui prend le parti du couple coupable et qui devra payer le prix de la colère du roi des dieux alors que lui-même n'attendait que cette décision.

Quête de la liberté et de l'aveuglement face à la puissance inique des règles divines, la Walkyrie accentue l'écroulement du monde du Wallalah et de ses lois absurdes : comme la guerrière qui tombe dans un sommeil magique, l'action se retient avant l'avènement du héros libérateur.
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Le vaisseau fantôme

Senta rêve devant le portrait d'un marin mystérieux qu'elle ne connaît pas. Malgré les mises en garde de sa nourrice Mary, elle se laisse aller à cet amour et cette rêverie. Et un jour, il arrive, ce Hollandais qui naviguait sur un vaisseau mystérieux. Il va épouser Senta, son père le lui a promise en échange des richesses de son bateau.

Le marin Hollandais erre depuis sept ans sur les mers : il sortira de sa malédiction quand il aura trouvé la femme qui l'aimera d'un amour fidèle.

La fin est grandiose...


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Le Carnet brun : Journal intime (1865-1882)

Si bien des ­biographies et des études ont été consacrées à Richard Wagner, nul doute que les notes intimes du Carnet brun ménageront aux amateurs francophones quelques surprises.
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Le vaisseau fantôme

Il s'agit pour moi d'une enième relecture. Deux raisons m'avaient permis de tenir entre mes mains cet album illustré à destinateur de la jeunesse adolescente : La première est un lien de parenté avec le dessinateur Michel Riu et la seconde cet opéra auquel j'ai eu la chance d' assister.

Longtemps présent dans les deux boutiques des Opéras parisiens, il est resté discret dans les circuits de distribution classique.

L'histoire, on la connaît presque tous. Celle de ce Hollandais volant pactisant avec le diable.

Mais il est important de faire découvrir ce récit (écrit par Yak Rivais à notre jeunesse qui verra peut-être ainsi l'opéra autrement qu'un monde réservé aux adultes favorisés.
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Ma vie

Richard Wagner est sans doute aux mélomanes ce que Louis-Ferdinand Céline est aux amateurs de littérature, un personnage haut en couleurs qui n'a cessé d'attirer sur lui les plus sincères appels au génie comme les critiques les plus virulentes. Aujourd'hui encore, la personnalité de Wagner souffre de cet héritage double face, que l'on doit en partie au chemin bien connu qu'a empreinté l'Allemagne, celle de l'artiste absolu et génial contre celle de l'antisémite notoire qui se déchaîne nerveusement dans ses pamphlets contre tout ceux qui se dressent en travers de sa quête pour la conception d'une œuvre d'art totale et absolue. En vérité, comme toujours, la réalité est plus complexe, et il faut lire ces mémoires pour pouvoir démêler la vie vécue et la vie reconstruite de cet homme véritablement extraordinaire.



Sur la forme il n'y a rien à redire, Wagner écrivait sans doute dans un allemand merveilleux, et la traduction y fait honneur. C'est clair et fluide, on se laisse porter sur ces pages comme dans une nouvelle de Maupassant, sauf qu'elle en fait 400 de plus. Je m'attendais honnêtement à trouver le temps long par moment, à devoir m'accrocher pour parvenir à des épisodes qui m'intéressaient tout particulièrement. Finalement, j'ai pris plaisir à savourer la moindre anecdote, le plus infime détail perdu dans cette vie hors du commun.



On s'étonne au fur et à mesure de la lecture de ce livre que la musique n'y prenne pas une place plus importante. Ces mémoires auraient pu être celles d'un écrivain (il l'est) que l'illusion eût été presque parfaite. Dès le début, Wagner nous parle de tout sauf de musique, et je crois qu'il faille bien attendre la page 50 pour qu'enfin il daigne nous en dire quelque chose. C'est assez étonnant, ce détachement qu'il semble avoir avec son propre domaine d'excellence. Sa formation musicale n'est que brièvement décrite, sa pratique instrumentale est totalement ignorée, et ne parlons pas de son quotidien de compositeur, ses méthodes, son rapport à l'inspiration, tout ceci est à deviner et à entrevoir. Et même si cela peut sans doute frustrer, je trouve que ce choix (car c'est assurément délibéré) de mettre la musique sur un pied d'égalité avec les autres arts témoigne bien de la conception de Wagner sur ce que représente l'art et la création qui l'accompagne. Le début du livre est frappant tant Wagner se considère comme un homme de lettres bien plus que comme un compositeur. Wagner devait être un puits de science artistique et un modèle d'érudition culturelle sans égal. Il compose, certes, mais il lit énormément, vit au théâtre, rencontre des penseurs, participe à des révolutions, frôle la mort, crève de faim, traverse les frontières d'empires ennemis, et tout cela dans un appétit intellectuel gargantuesque.



Plus que la vie d'un compositeur, c'est donc avant tout celle d'un esprit universel, un véritable touche-à-tout comme en a produit cette époque si particulière qui nous semble désormais si éloignée. Ce n'est donc pas tant Wagner qui est au cœur de ce livre, mais bien la foule de ses rencontres, ses influences, les forces politiques et philosophiques dans laquelle ces pages baignent, qui justifient sa lecture pour tous les amoureux de l'art et des personnalités au destin hors du commun. Quant aux accusations d'antisémitismes, elles sont en partie fondées, il y a bien quelques tirades et quelques fulgurances à l'encontre des juifs (et autres) dans ce livre, mais sans commune mesure avec le monstre nazillon qu'en a parfois fait l'opinion publique. Séparer l'homme de l'artiste ? Pour Wagner, gardons-les tous deux sans hésitation.
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Ma vie

Un livre passionnant sur sa vie de musicien et sur sa vie personnelle, ses idées, ses pensées, ses voyages.

Personnellement je l’ai complété avec la lecture de sa biographie chez folio biographies.
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Crépuscule des dieux

Avis sur les 4 tomes

(...) Outre cela, l’histoire est composée de plusieurs trames parallèles qui finissent par toutes plus ou moins se croiser à un moment ou un autre et qui se compliquent par l’adjonction de nouveaux personnages au fur et à mesure que certains autres disparaissent.



Les thèmes abordés sont nombreux et évoluent tout au long des 4 épisodes, mais forment un tout assez homogène. Il faut dire que Wagner a travaillé sur cette tétralogie pendant 25 ans (!) et que sa propre évolution a nourri son inspiration. Son oeuvre s’est enrichie de ses expériences et de ses réflexions, pour parvenir à un aboutissement probablement inégalé dans le genre.



Tout ça est très intéressant, mais sans les préfaces et explications qui complètent le texte, il serait particulièrement difficile de comprendre réellement de quoi il question ici. S’agissant de vers, il y a beaucoup d’images et d’allusions qui paraissent obscures au lecteur peu familier du genre. Et la mythologie germanique n’est pas toujours facile à suivre. En bref, un texte pas très accessible, mais qui a satisfait en partie ma curiosité à la fois sur ces opéras et sur la mythologie qui en est à l’origine.



Si je ne vous conseille pas vraiment de lire L’Anneau des Nibelungen du fait de sa complexité, je ne regrette pas ma lecture. J’ai trouvé que c’était un moyen original d’aborder la mythologie germanique. Sachant que Tolkien (entre autres) y a puisé une partie de son inspiration pour ses oeuvres et que Leiji Matsumoto en a tiré un anime que j’avais beaucoup apprécié (Harlock Saga), je suis ravie d’avoir pu découvrir ces opéras, même si je ne pense pas réitérer souvent ce genre d’expérience à l’avenir.
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